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Il manie aussi bien le verbe que la truelle Christophe BONNEFOND, le maire de la commune située en périphérie d’Auxerre ! Et gare au ciment qui déborderait un peu trop de la première pierre, posée avec le concours énergique de Jean-Luc SUAREZ, fondateur de la société HERACLIDE, lors de cette cérémonie protocolaire. Une pierre qui symbolise l’édification de la future résidence de 23 logements devant sortir de terre courant 2023. Une véritable solution de maintien à domicile…la troisième voie, en somme.

 

VENOY : Et si l’alternative à la toujours délicate gestion des personnes âgées confrontées à leur maintien à domicile avant de se rendre en EHPAD s’apparentait à ce projet de construction résidentiel qui vient de prendre son essor dans la proche localité d’Auxerre ?

Implantée à deux cents mètres à peine du cœur du bourg, où se concentrent les commerces installés autour de la place de la mairie, la future infrastructure élevée sur deux étages devrait accueillir ses premiers locataires au cours de l’année prochaine. Si tout va bien, selon la formule consacrée !

Les premiers coups de pioche sont attendus au début du mois d’octobre. Petit à petit, les T2 et T3 prendront corps dans ce bâtiment flambant neuf, s’ouvrant sur la rase campagne à proximité de là, non loin de l’école.

Conformément aux us et coutumes en vigueur dans ce qui touche de près à la filière du bâtiment, la pose de la traditionnelle première pierre aura réuni en fin de matinée, ce jeudi, sous de belles éclaircies ensoleillées, les acteurs, élus et futurs partenaires de ce projet.

 

 

Une première structure construite en Bourgogne qui en appelle d’autres…

 

« Nous tenions à réaliser la pose de cette première pierre depuis un moment déjà, confie Christophe BONNEFOND, micro à la main, évoquant la mission quasi régalienne de sa localité d’essayer de ramener le plus de services possibles à la population et qui soient accessibles à tout le monde. Une commune, forte de ses deux mille habitants éclatés sur dix-sept hameaux, qui développe aussi le plus d’initiatives en faveur de la préservation de son système scolaire.

Le projet du jour, cette résidence où fleuriront ces vingt-trois logements dans quelques mois, est le fruit d’une rencontre constructive entre le vice-président du Département de l’Yonne et Jean-Luc SUAREZ, fondateur et l’un des trois dirigeants associés de cette société HERACLIDE, apparue il y a peu dans le microcosme de ce secteur d’activité.

C’est depuis l’Allier, précisément à Vichy, cité toujours autant effervescente avec ses « eaux » revigorantes que sont accueillis les bureaux de l’entité francilienne. Là, où l’homme d’affaires Jean-Luc SUAREZ envisage avec moult stratégies de poser et développer ses jalons dans le territoire le plus septentrional de la Bourgogne.

Après Les Adrets, en Isère, et une implantation dans le département de l’Hérault, l’entrepreneur décide d’investir dans la construction d’un troisième concept de ces fameuses résidences senior non médicalisées, prenant leur envol.

Un concept positionné dans l’Yonne, le premier sans doute d’une longue série dans notre contrée régionale puisque de nouveaux édifices devraient éclore en Saône-et-Loire à Gueugnon et en Côte d’Or dans les trimestres à venir.

 

 

La quête de partenaires « intellectuels » qui s’adaptent au contexte icaunais…

 

Une résidence où la domotique bien anticipée sera reine et ne sera pas un énième établissement de service santé senior de plus mais plutôt une « troisième voie » indispensable au maintien à domicile « aménagé », offrant la sécurisation à ses pensionnaires ainsi que le confort.

Côté emploi, un poste de manager de résidence sera créé ; HERACLIDE s’appuyant sur les services d’aide à domicile existants avec les partenaires du cru pour assurer la logistique de la résidence toute l’année.

Un acte de pose de première pierre que la vice-présidente du Conseil départemental en charge des Solidarités, Elisabeth FRASSETTO, aime tout particulièrement comme cette dernière devait le préciser lors de sa prise de parole : « c’est la convergence des planètes, devait-elle ajouter, il y a un projet local qui s’inscrit avec un support de professionnels. Il va exactement dans l’esprit du Schéma départemental autonomie qui a été préconisé par l’institution : à savoir le prolongement au maximum de la vie de nos seniors chez eux. ».

Puis, l’élue rappellera que le Département recherche en priorité des partenaires « intellectuels » sur ce type de projets, faisant montre de volonté et de souplesse dans la manière d’appréhender le sujet. « Le dossier de Venoy avait tout à y gagner ! », souligna-t-elle.

Quant à la politique tarifaire, celle des loyers qui devrait être pratiquée lors de la mise en service de cette résidence, Elisabeth FRASSETTO s’est dite très vigilante à cette stratégie : « en effet, l’Yonne est un territoire où la population qui y est vieillissante s’est quelque peu paupérisée. Nous ne devons pas l’oublier ! ».

Moyennant quoi, des résidences seniors qui auraient pour principe de se réserver à une élite financière en adoptant des tarifs trop élevés s’inscriraient dans l’irrecevabilité aux yeux de l’élue départementale. Un item qui n’est pas celui qui sera décliné visiblement par la direction de la société à l’appellation grecque !

 

 

En savoir plus :

 

Parmi les personnalités ayant assisté à cette cérémonie protocolaire, citons :

Christophe BONNEFOND, vice-président du Département et maire de Venoy,

Elisabeth FRASSETTO, vice-présidente du Département en charge des Solidarités,

Arminda GUIBLAIN, conseillère départementale et maire de Monéteau,

Catherine BUISSON, directrice générale de la société HERACLIDE,

Jean-Luc SUAREZ, directeur général de la société HERACLIDE,

Marc BERNIS, responsable du marketing et de la communication de HERACLIDE.

 

Thierry BRET

 


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Ils ne sont pas si nombreux à connaître de leur vivant l’honneur de voir baptiser de leur nom une rue ou un édifice, qui plus est, une école ! Le groupe scolaire de Laborde portera désormais celui de Jean-Pierre SOISSON. L’inauguration s’est faite samedi 02 juillet, en présence de l’ancien ministre et député-maire d’Auxerre, sous le regard ému des amis de toujours.

 

LABORDE : Le bonheur supprime la vieillesse disait KAFKA… Il suffisait en ce samedi matin, de voir le visage de celui qui fut 27 ans durant maire d’Auxerre et 44 ans député de la circonscription (excusez du peu !), pour authentifier l’adage. Elus, habitants du hameau, amis d’hier et d’aujourd’hui, tous étaient venus saluer celui dont le nom est à jamais indissociable d’Auxerre et de Laborde.

Au diable les cannes pour aider à marcher. Au diable ces jambes qui ne portent plus, au diable la vieillesse ! L’esprit est toujours aussi vif et la voix, même empreinte d’émotion, porte encore fort et clair. En cette fin de matinée, le tutoiement est de rigueur ! Ici, il n’y a pas de ministre qui tienne, pas de député, pas de maire, juste « Jean-Pierre », que l’on vient saluer d’une accolade ou d’une bise, souvenirs en bandoulière, en quête d’un « selfie » pour arrêter l’horloge du temps…

 

 

"Une école ? C’est le plus beau des cadeaux que vous puissiez me faire !"

 

C’est à l’issue d’une consultation des habitants de Laborde et de Jonches, qu’il fut décidé de donner le nom du groupe scolaire du hameau à celui qui, sa vie politique durant, aura travaillé au côté de cinq présidents de la République et participé à huit gouvernements. Un choix validé en conseil municipal le 19 mai dernier.

« Une école ! Jamais, je n’y ai pensé ! Jamais, je ne l’ai espéré ! C’est le plus beau cadeau que vous puissiez me faire et le plus inattendu… ».

Visiblement ému, le bientôt nonagénaire savoure avec gourmandise cette escapade à Laborde : « j’ai des souvenirs ici extraordinaires. Les hameaux sont les joyaux d’Auxerre… ».

Un attachement qu’il a souhaité concrétiser par la remise d’un chèque de 1 000 euros afin d’aider au développement de la bibliothèque de l’école. L’occasion d’une petite pique à ceux qui, alors ministre des Sports, de la Jeunesse et des Loisirs sous GISCARD, lui avaient retiré la tutelle des bibliothèques pour la confier au ministère de la Culture : « mais la culture, elle avait encore moins d’argent que moi et ceux qui ont demandé ça, ont fait une très mauvaise opération financière ! ».

 

Tout se termine toujours autour d’un verre de chablis !

 

Il fait chaud en ce premier samedi de juillet. La cérémonie touche à sa fin, l’heure du pot de l’amitié a sonné et le héros du jour sonne le rappel : « Venez les gamins, on va boire un verre de chablis ! ».

A la bonne vôtre, Monsieur SOISSON, vive Chablis, vive Laborde et vive la vie !

 

 

Des petites phrases à retenir…

 

« Je crois bien avoir passé plus de temps avec lui qu’avec ma femme… » (Alain DROUHIN, maire de Bléneau et ancien directeur de cabinet de Jean-Pierre SOISSON).

« Avec Camille DEBAY, votre adjoint de 1971 à 1984, vous nous avez toujours soutenu, vous avez toujours privilégié le « bien vivre » à Laborde, préférant une urbanisation raisonnée afin de conserver notre esprit village… ». (Marie-Ange BAULU, conseillère municipale déléguée aux hameaux de Laborde et Jonches).

« Vous savez, j’ai quand même passé près de quarante ans à ses côtés et c’est avec beaucoup d’émotion que je suis là aujourd’hui, alors qu’on lui rend cet hommage qu’il mérite… » (Jean-Paul SOURY, ancien assistant parlementaire de Jean-Pierre SOISSON).

« C’était un client d’une simplicité et d’une gentillesse sans pareil. A chaque fois, il passait en cuisine voir ce qu’il allait manger, grapillant au passage quelques gougères. Il faisait en général confiance à mes propositions, comme cette fois, où, recevant le « Club des 100 » dont il était membre, j’avais émis l’idée de servir des pieds de cochon gratinés sur toasts à l’apéritif. Il s’en était inquiété : « Tu n’y pense pas ! Il ne faut pas rigoler avec ces gars-là ! ». Ils n’en avaient jamais mangé et j’ai eu un succès phénoménal avec mes pieds de cochon, plus qu’avec tout le reste du repas ! Ils en avaient sans doute marre du homard… ». (Jean-Luc BARNABÉ, ancien restaurateur).

« En tant qu’enfant de Laborde, ça me fait plaisir que l’école porte son nom, même si personnellement, je pense que cela aurait été une bonne chose que le choix se porte sur Raymonde, l’ancienne institutrice qui, arrivée en 1963, a travaillé là pendant plus de 23 ans. A l’époque, l’école se trouvait à la mairie et elle s’occupait des quatre classes… ». (Didier, natif de Laborde).

« Lors des Conseils européens à Bruxelles, je débarquais toujours avec un carton de chablis. Je me rappelle d’un ministre allemand, un solide bavarois, qui connaissait Chablis mais pas Auxerre et me présentait toujours comme celui qui habitait une petite ville, pas loin de Chablis… ». Jean-Pierre SOISSON.

 

Dominique BERNERD

 


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C’est sûr : on en saura davantage sur le nouveau lieu d’affectation et les fonctions qui lui seront confiées au soir du 19 juillet ! Pour l’heure, et sans extrapoler sur la suite, contentons-nous de dire que le commissaire divisionnaire et directeur départemental de la Sécurité publique de l’Yonne, Raphaël JUGE, s’acquittera donc définitivement de sa mission icaunaise après bientôt trois ans de présence prochainement.

 

AUXERRE : Et une, et deux, et trois années en terre de l’Yonne, mais pas davantage, avant de refaire ses valises et de se rendre sur son futur lieu d’affectation ! C’est ce que vivra d’ici quelques jours, au cœur de la période estivale, Raphaël JUGE, commissaire divisionnaire de son état, directeur départemental de la Sécurité publique de notre département.

Celles et ceux qui ont été les bénéficiaires du petit « bristol », émanant de la préfecture de l’Yonne, arrivé dans leur boîte aux lettres ces jours-ci ont sans doute été surpris de la nature officielle du message préfectoral.

Le départ d’une nouvelle personnalité de notre territoire mais ceci étant d’une logique implacable au cœur de l’été, époque bénie des nominations et des promotions.

 

 

Après un séjour de trois années (déjà !) à la tête du district de Boulogne-sur-Mer, Berck et du Touquet et une nomination au pays des cèdres, au Liban, le policier parisien succédait en septembre 2019 à Thomas BOUDAULT, lui-même nommé chef de district et commissaire central de Palaiseau, en Essonne.

Il y a quelques jours encore, Raphaël JUGE, assistait aux côtés de Marion AOUSTIN-ROTH, directrice du cabinet du préfet de l’Yonne, et son homologue, le colonel Christophe PLOURIN, à une conférence de presse explicative sur les bienfaits de l’opération « Tranquillité Vacances ».

Agé de 47 ans, Raphaël JUGE qui aura œuvré autour de l’ordre public, de l’investigation et du renseignement quittera l’Yonne avec le sentiment du devoir accompli. Prêt à vivre de nouvelles aventures professionnelles…

 

Thierry BRET

 

 


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Plus rien des deux édifices ne restera debout aux alentours du 15 août. Curieuse coïncidence, en vérité, que le choix de cette date – totalement involontaire par ailleurs ! – correspondant à l’enlèvement au ciel de la Vierge Marie (Assomption) que célèbreront au cœur de l’été les Chrétiens ! Qu’on se rassure, la démolition de deux des bâtiments, l’un scolaire, l’autre administratif, qui accueillaient jadis le collège Bienvenu-Martin ne comporte aucun caractère ostentatoire empreint de mysticisme !

 

AUXERRE : Ah, les joies des constructions de type PAILLERON ayant bercé toute notre enfance ou une large frange de notre vie professionnelle ! Des bâtiments, tous conçus sur le même moule, ces fameux blocs de béton monolithiques sortis de terre au terme des années 60 et qui furent érigés sur plusieurs étages devant accueillir potaches et enseignants dans le cadre de la vie scolaire.

Une certitude quasi absolue : peu ont survécu aux affres du temps et au délabrement annoncé. Vétustes, ces édifices ne répondent plus aux normes actuelles de sécurité et de salubrité.

 

 

Une coquille vidée de sa substance pédagogique…

 

Pour s’en apercevoir de visu, il suffit de traîner ses guêtres du côté de l’ancien collège, aujourd’hui désaffecté, Bienvenu-Martin au nord d’Auxerre pour observer de facto les ravages du temps sur ces immeubles décrépis. Il faut faire vite d’ailleurs ! Car, aux environs du 15 août, il ne restera plus grand-chose pour ainsi dire de ces deux verrues qui ternissent depuis si longtemps le paysage de ce quartier.

La déconstruction de l’ancien établissement scolaire a donc démarré fin juin. Les ouvriers du BTP sont à pied d’œuvre, et ce pour une période de plusieurs mois, sans doute jusqu’en novembre.

Condamné à la fermeture après moult péripéties ayant défrayé les chroniques médiatiques en 2019, le collège Bienvenu-Martin fait figure depuis de coquille vidée de sa substantifique moelle : une présence humaine.

Exit les collégiens, leurs professeurs et le personnel administratif de l’Education nationale, place aujourd’hui, et pour cette courte époque estivale, aux salariés d’entreprises spécialisées devant faire passer de vie fantomatique à trépas ce qui reste de ce vestige pédagogique.

Un crève-cœur, sans doute, pour celles et ceux qui eurent à fréquenter l’endroit durant ces décennies d’apprentissage mais une nécessité on ne peut plus louable pour le Conseil départemental de l’Yonne, en charge de la vie collégienne sur son territoire.

 

 

Des mauvaises surprises à tous les étages de l’édifice…

 

Une visite guidée dans cet antre de la désolation immobilière auxerroise montre à quel point l’insalubrité se constate à tous les étages de ce bâti et dans ses moindres recoins. Ici, c’est une fenêtre donnant sur l’extérieur qui s’affaisse ; là, c’est un panneau mural qui risque de s’effondrer. Heureusement qu’il n’y a plus de gamins et d’enseignants dans cet univers lugubre que même les squatters n’ont jamais osé occuper l’hiver.

Et comme tout bâtiment PAILLERON qui se respecte, les mauvaises surprises ne se situent pas forcément au-dessus des têtes de ces quelques visiteurs de fortune qui viennent observer le déroulé des travaux dont le conseiller départemental Christophe BONNEFOND, accompagné de techniciens, mais bel et bien au sol.

C’est là, précisément, sous nos pieds que se cache sournoisement l’amiante qui sert à l’isolation. Les 4 750 mètres carrés de ces deux bâtiments sont truffés de ce poison dont il faudra extraire avec moult précautions les morceaux lors de ces travaux de démolition.

 

 

Une nouvelle infrastructure pour l’accueil des archives…

 

Pour arriver à bon port, le Département n’a pas ergoté sur les moyens techniques à mettre en œuvre. Requérant après les appels d’offres légitimes, les services de professionnels comme le cabinet spécialisé de Saône-et-Loire, TEAM Ingénierie, les sociétés CODE PASS, en charge du désamiantage des lieux – la structure est vosgienne – et la SAS BARUCH Environnement, entité alsacienne, pour gérer le lot de curage et de la démolition. Bref, un budget global de 500 000 euros, TTC, entièrement pris en charge par l’institution départementale de l’Yonne.  

L’approche de ce chantier est également environnementale. Côté récupération, tout d’abord, puisque 3 300 tonnes de bétons feront l’objet d’une valorisation par le biais d’un concassage. Quant aux 400 tonnes de matériaux divers, ils seront triés avec le concours des filières appropriées.

D’une longueur initiale de 45 mètres, le collège Bienvenu-Martin, construit au début des années 70, ne sera donc bientôt plus qu’un lointain souvenir. Encore vivace, sans doute, pour celles et ceux qui y vécurent les joies d’une adolescence aujourd’hui révolue.

Nonobstant les pensées nostalgiques, le site vivra un retour en grâce au printemps 2027, avec l’inauguration probable du nouveau complexe immobilier devant accueillir les archives regroupées en un seul endroit : celles de la Communauté de l’Auxerrois, de la Ville d’Auxerre et, naturellement, du Conseil départemental de l’Yonne.

Autre temps, autre type d’affectation en somme !

 

Thierry BRET

 

 


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Nos dirigeants, qu’ils soient politiques ou économiques, ne négocient plus : ils expliquent ! Les experts ne peuvent pas se tromper ?! On a assisté avec la crise de la COVID à des batailles de soi-disant spécialistes qui se contredisaient en permanence. La crise sanitaire fut salutaire à plus d’un titre : redonner aux citoyens le pouvoir de s’insurger en faisant perdre la confiance aux savants et dirigeants politiques. Avec les technocrates, le jugement et le verdict sont systématiquement imposés.

 

TRIBUNE: Les solutions préconisées sont soumises aux marchés financiers, ce que le sociologue Pierre BOURDIEU appelle « le nouveau Léviathan » ! Le terme « technocratie » est en général utilisé avec une connotation péjorative. Le mot dénonce un certain type de pouvoir légitimé par la technique, par opposition au pouvoir adoubé par les citoyens. Ce qui la rend incompatible avec la démocratie.

 

Depuis de nombreuses années, on tente de nous faire croire que les phénomènes sont trop complexes – que seuls les spécialistes peuvent trouver les bonnes solutions - qu’il est temps de céder le pouvoir aux « sachant » ! Seule, une élite normée, au sceau d’une grande école (de type ENA) peut apporter le remède à nos maux ! La déviation du système technocratique fait que nous laissons le pouvoir à ceux qui ne sont pas issus des urnes.

 

Il s’agit essentiellement de ceux qui connaîtraient les bonnes solutions pour le pays (les « sachant » ou comme les désigne Charles GAVE, les « Oints du Seigneur »), ceux dont la parole vaudrait ipso facto caution scientifique, quel que soit le salmigondis intellectuel servi. On peut y ajouter ceux qui présenteraient des gages de raison au système politico-administratif, notamment par le passage dans un grand « corps ». Par la technocratie, le Président de la République Emmanuel MACRON a tenté de nous embarquer dans un discours politique et une aventure politicienne où la notion de « parti » est sans intérêt. Plus de droite ni de gauche, seule la technique compte… Avec l’avidité du pouvoir qui anime ses nouvelles élites, avec plus d’idéologie, plus de programmes précis, plus d’ambitions. Dont celle de l’ego…

 

Des dérives évidentes et continuelles dans le système…

 

Si rien, au niveau de la pensée politique ou économique, ne permet de définir le « macronisme », du point de vue de la sociologie des élites, telle que l’envisage le sociologue Vilfredo PARETO, il s’agit de la tentative désespérée d’une technocratie monolithique de reprendre la main sur les passions populaires : « elle se construit contre une France périphérique qui se serait vendue au populisme ». C’est aussi la raison pour laquelle nos ministres et notre président nient toute forme de réalité pointée du doigt par le peuple !

La tentation autoritaire a déjà fait ses preuves lors du dernier quinquennat : pratiquer le « 49.3 » et sortir les ordonnances à qui mieux mieux représentent les armes légales absolues contra la vie parlementaire.

 

 

En finir définitivement avec l’ère des technocrates ?

 

L’échec constaté des mesures prises à l’encontre de la vie des institutions peut ouvrir une nouvelle voie. Une vie parlementaire où peuvent s’affronter des idées et surtout sur des programmes basés sur des idéaux.

La recomposition des partis peut être un chemin salutaire pour le redressement de la France. Le bons sens viendra-t-il de nos deux nouvelles députées qui exerçaient autrefois le métier de femme de ménage ?! Espérons qu’elles fuiront l’inévitable instrumentalisation…

Pour autant, souvenons-nous de Pierre BEREGOVOY. Comment un citoyen lambda, avec en poche un CAP d'ajusteur a pu devenir successivement ministre de l’Économie et des Finances puis le premier d’entre eux ?

Ce qui est certain, c’est que ce personnage politique atypique a admirablement tenu des postes réservés aux élites. Donc, c’est possible si l’on s’en tient, comme il a su le faire, à un idéal politique et en laissant vivre les institutions. Nous étions alors dans une république imaginée par Platon : « chaque citoyen est électeur et prêt à être élu ».

COLUCHE avait au moins raison sur ce sujet : « quand on pose une question à un technocrate, à la fin de sa réponse, on a oublié la question posée ! ».

Plus grave encore pour la suite de la crise économique : « quand tu demandes quelque chose à un homme politique, il t’explique comment t’en passer ! ».

 

Jean-Paul ALLOU

 


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