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Changement de paradigme : la démocratie doit faire valoir ses droits en supplantant la technocratie

 « Faut-il en finir avec la technocratie qui régit ce pays alors que s’amoncellent devant  nous d’inéluctables enjeux sociétaux ? Redonner ses droits à la démocratie et aux parlementaires est l’une de ses solutions qui pourrait remettre la France sur le bon chemin… ». « Faut-il en finir avec la technocratie qui régit ce pays alors que s’amoncellent devant nous d’inéluctables enjeux sociétaux ? Redonner ses droits à la démocratie et aux parlementaires est l’une de ses solutions qui pourrait remettre la France sur le bon chemin… ». Crédit Photos : D.R.

Nos dirigeants, qu’ils soient politiques ou économiques, ne négocient plus : ils expliquent ! Les experts ne peuvent pas se tromper ?! On a assisté avec la crise de la COVID à des batailles de soi-disant spécialistes qui se contredisaient en permanence. La crise sanitaire fut salutaire à plus d’un titre : redonner aux citoyens le pouvoir de s’insurger en faisant perdre la confiance aux savants et dirigeants politiques. Avec les technocrates, le jugement et le verdict sont systématiquement imposés.

 

TRIBUNE: Les solutions préconisées sont soumises aux marchés financiers, ce que le sociologue Pierre BOURDIEU appelle « le nouveau Léviathan » ! Le terme « technocratie » est en général utilisé avec une connotation péjorative. Le mot dénonce un certain type de pouvoir légitimé par la technique, par opposition au pouvoir adoubé par les citoyens. Ce qui la rend incompatible avec la démocratie.

 

Depuis de nombreuses années, on tente de nous faire croire que les phénomènes sont trop complexes – que seuls les spécialistes peuvent trouver les bonnes solutions - qu’il est temps de céder le pouvoir aux « sachant » ! Seule, une élite normée, au sceau d’une grande école (de type ENA) peut apporter le remède à nos maux ! La déviation du système technocratique fait que nous laissons le pouvoir à ceux qui ne sont pas issus des urnes.

 

Il s’agit essentiellement de ceux qui connaîtraient les bonnes solutions pour le pays (les « sachant » ou comme les désigne Charles GAVE, les « Oints du Seigneur »), ceux dont la parole vaudrait ipso facto caution scientifique, quel que soit le salmigondis intellectuel servi. On peut y ajouter ceux qui présenteraient des gages de raison au système politico-administratif, notamment par le passage dans un grand « corps ». Par la technocratie, le Président de la République Emmanuel MACRON a tenté de nous embarquer dans un discours politique et une aventure politicienne où la notion de « parti » est sans intérêt. Plus de droite ni de gauche, seule la technique compte… Avec l’avidité du pouvoir qui anime ses nouvelles élites, avec plus d’idéologie, plus de programmes précis, plus d’ambitions. Dont celle de l’ego…

 

Des dérives évidentes et continuelles dans le système…

 

Si rien, au niveau de la pensée politique ou économique, ne permet de définir le « macronisme », du point de vue de la sociologie des élites, telle que l’envisage le sociologue Vilfredo PARETO, il s’agit de la tentative désespérée d’une technocratie monolithique de reprendre la main sur les passions populaires : « elle se construit contre une France périphérique qui se serait vendue au populisme ». C’est aussi la raison pour laquelle nos ministres et notre président nient toute forme de réalité pointée du doigt par le peuple !

La tentation autoritaire a déjà fait ses preuves lors du dernier quinquennat : pratiquer le « 49.3 » et sortir les ordonnances à qui mieux mieux représentent les armes légales absolues contra la vie parlementaire.

 

 

En finir définitivement avec l’ère des technocrates ?

 

L’échec constaté des mesures prises à l’encontre de la vie des institutions peut ouvrir une nouvelle voie. Une vie parlementaire où peuvent s’affronter des idées et surtout sur des programmes basés sur des idéaux.

La recomposition des partis peut être un chemin salutaire pour le redressement de la France. Le bons sens viendra-t-il de nos deux nouvelles députées qui exerçaient autrefois le métier de femme de ménage ?! Espérons qu’elles fuiront l’inévitable instrumentalisation…

Pour autant, souvenons-nous de Pierre BEREGOVOY. Comment un citoyen lambda, avec en poche un CAP d'ajusteur a pu devenir successivement ministre de l’Économie et des Finances puis le premier d’entre eux ?

Ce qui est certain, c’est que ce personnage politique atypique a admirablement tenu des postes réservés aux élites. Donc, c’est possible si l’on s’en tient, comme il a su le faire, à un idéal politique et en laissant vivre les institutions. Nous étions alors dans une république imaginée par Platon : « chaque citoyen est électeur et prêt à être élu ».

COLUCHE avait au moins raison sur ce sujet : « quand on pose une question à un technocrate, à la fin de sa réponse, on a oublié la question posée ! ».

Plus grave encore pour la suite de la crise économique : « quand tu demandes quelque chose à un homme politique, il t’explique comment t’en passer ! ».

 

Jean-Paul ALLOU

 

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