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A l’unanimité et sans aucune équivoque, l’actuel responsable de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne (CPME) a été reconduit dans ses fonctions présidentielles pour un quatrième mandat consécutif. Même s’il a précisé vouloir exercer son « ultime mandature », l’entrepreneur/viticulteur de Chablis continue sur sa lancée entamée depuis le 06 mai 2010 !

AUXERRE : Et à la sortie du scrutin, c’est toujours Olivier TRICON qui l’emporte ! Logique, en vérité puisque l’actuel président de la CPME de l’Yonne qui postulait à sa propre succession n’avait pas d’opposition en face de lui lors de ces élections organisées jeudi soir par le Conseil d’administration.

Le syndicat patronal qui défend les intérêts des TPE/PME voit donc à sa tête la nomination d’un homme d’expérience. Olivier TRICON a eu à gérer par le passé la destinée de la fédération régionale durant un seul mandat.

Le viticulteur de Chablis qui aime réunir les adhérents (une jauge de plus de deux cents membres sur notre territoire) une fois l’an lors de la soirée du bourru (exit ces distrayantes retrouvailles cet automne pour cause de coronavirus) reprend donc du service pour trois années supplémentaires.

 

 

« Les dernières ! » devait-il déclarer au terme de ce vote sans surprise. Plusieurs hypothèses de candidature avaient pourtant circulé quelques semaines auparavant dans le cénacle entrepreneurial icaunais lors de l’assemblée générale statutaire. Visiblement, elles sont devenues obsolètes sans crier gare !

Au cours de cette séance de travail, les présidents des quatre secteurs distinctifs propres aux activités de la CPME ont été nommés. Il s’agit de Didier BARJOT (artisanat), Eric MORIZE (service), Thierry CADEVILLE (industrie) et de Florence TROTTIN, nouvellement désignée pour le commerce en remplacement de Daniel LIBOLT, démissionnaire de la fonction.

 

 


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L’annonce d’une nouvelle conférence de presse donnée par le préfet de l’Yonne, quarante-huit heures après la prise de parole présidentielle, ne disait rien qui vaille sur le papier. Elle subodorait la mise en œuvre de mesures supplémentaires à appliquer dans le cadre du dispositif de santé publique pour juguler la circulation du coronavirus. Dès aujourd’hui, les rassemblements de plus de six personnes sur la voie publique ou dans des lieux ouverts sont proscrits. Et ce, jusqu’à nouvel ordre…

AUXERRE : L’étau se resserre un peu plus autour de la propagation galopante de la COVID-19. Loin de s’estomper avec les premiers frimas de l’automne, l’infection gagne de l’amplitude en matière de contagiosité dans l’Hexagone comme en Bourgogne Franche-Comté. Et, malheureusement, le territoire icaunais n’est guère épargné par ce nouvel afflux qualifié de « seconde vague » par les scientifiques.

Non seulement le nombre de cas dans l’Yonne a été multiplié par deux en un laps de temps phénoménal (à peine une semaine), passant de 57 personnes contaminées à 105 en date du 15 octobre selon les sources fournies par l’Agence Régionale de Santé (ARS) ; mais en outre, le taux de positivité s’avère être le plus significatif sur notre territoire avec 10,45 % contre 6,2 % il y a une semaine. Le niveau de la contrée reste en deçà de 10 %, soit 9,2 % précisément.

Conséquence, la préfecture de l’Yonne a emboîté dare-dare le pas présidentiel pour présenter une série d’actions complémentaires à ce qui avait été déjà mis en place antérieurement et qui sera maintenu dans les faits. Une liste de restrictions non exhaustive qui prend effet dès ce samedi 17 octobre.

L’une des interdictions principales concerne les rassemblements, les réunions et les activités sur la voie publique ou dans les lieux ouverts au public. Plus question de les pratiquer en nombre, dorénavant ! Cela est limité à la présence de six personnes au maximum. A l’exception des manifestations revendicatives, des séances collectives concoctées dans le cadre de la vie professionnelle et…des cérémonies funéraires (sic).

 

La symbolique du chiffre six…

 

S’inspirant sans doute de ce qui se pratique à l’heure actuelle en Italie, le chef de l’Etat a été le premier à évoquer la bienveillance de cette règle du « six » à respecter désormais en réunion.

Le gouvernement avait expliqué en complément via les réseaux sociaux que « lorsque l’on reçoit des amis à dîner, ou quand on se sustente dans un restaurant, six est la règle à concevoir en priorité… ».

Précisons qu’en numérologie, pour les adeptes de la chose, « six » n’est autre que le chiffre représentatif de l’harmonie. Plus sérieusement, et de l’avis des exégètes de la médecine, « six » est surtout recommandé en réunion publique et privée pour endiguer la prolifération du virus en brisant son processus de transmission. Ou du moins, en limitant considérablement cette chaîne inexorable qui fait tant de mal à nos libertés individuelles.

Si le port du masque demeure obligatoire dans tous les établissements accueillant du public (ERP), certaines dérogations restent possibles. Notamment dans l’exercice d’activités sportives et artistiques.

A ce titre, le préfet de l’Yonne Henri PREVOST est dans l’attente d’un nouveau décret à paraître qui éclaircira ce dernier point.

 

 

Un protocole sanitaire strict à respecter à la lettre…

 

Il est évident, au vu des circonstances sanitaires actuelles, que les manifestations où la jauge de fréquentation excédait cinq mille personnes en présentiel demeurent totalement proscrites du calendrier.

Les lieux d’accueil de la catégorie L, c’est-à-dire les salles des fêtes et polyvalentes, salles de spectacle, tentes et structures, voire les chapiteaux, ne peuvent plus recevoir de manifestations festives.

D’autant, que le port du masque ne peut être garanti à 100 % de manière continue. On pense bien évidemment aux évènements familiaux qui supposent la prise de repas ou la dégustation de boissons. Mise en œuvre de cette décision ce lundi 19 octobre.

Du côté des ERP avec espace debout et circulant (on intègre dans cette catégorie les centres commerciaux, les musées, les parcs d’attraction et zoologiques, les salons…), une nouvelle jauge de distanciation sera à respecter de façon inéluctable à partir de 4 mètres carrés par personne.

Le respect de la norme sécuritaire d’un siège sur deux dans les établissements clos avec places assises (ou groupes de moins de six personnes) est imposé. Un dispositif touchant les bars et restaurants (leur ouverture n’est pas contestée fort heureusement pour les professionnels) qui entre en vigueur ce samedi.

Une fiche de renseignements où les consommateurs devront y coucher leurs coordonnées personnelles devra être remplie en guise de visa officiel pour aller s’asseoir à l’intérieur de l’établissement.

 

Maintien des mesures sanitaires antérieures…

 

Le domaine sportif n’est pas oublié par ces nouvelles mesures préfectorales. Ainsi, les stades et hippodromes doivent impérativement se conformer à la distance d’accueil suivante : un siège sur deux entre deux spectateurs ou groupes de moins de six personnes.

Le public est autorisé mais dans le respect stricto sensu du protocole sanitaire en vigueur. Il en va de même pour les lieux de culte avec une distance d’un mètre entre chaque fidèle.

Rappelons que les mesures prises antérieures sont maintenues sur le territoire de l’Yonne. Elles ont fait l’objet de multiples arrêtés. C’est le cas du port du masque sur tous les marchés, à proximité immédiate des établissements scolaires et centres d’apprentissage, dans les gares routières d’Auxerre et de Sens, dans les rues des cœurs de ville de ces deux agglomérations.

Les vide-greniers, activité très suivie dans notre zone géographique, n’ont plus lieu d’être. Tout comme les manifestations familiales ou festives de plus de trente personnes dans les ERP ou encore l’interdiction de pratiquer la danse dans ces mêmes établissements.

 


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Organe stratégique au sein de la Caisse Primaire de l’Assurance Maladie de l’Yonne, la commission Action Sanitaire et Sociale (ASS) n’a pas tergiversé quant à sa prise de décision. Elle a autorisé la direction de la CPAM à procéder à l’envoi direct d’une dotation de masques chirurgicaux lavables aux assurés sociaux. Celles et ceux se trouvant en situation de fragilité. Une première vague d’envoi est prévue en octobre. La seconde suivra dès le mois de décembre…

AUXERRE: La réactivité s’inscrit tel un mot d’ordre absolu au sein de la commission Action Sanitaire et Sociale (ASS) de la CPAM de l’Yonne. Complétant une opération similaire diligentée par la Caisse Nationale de l’Assurance Maladie (CNAM) envers les structures communales (CCAS), l’organe présidé par Marie-Jeanne LECLERC a pris soin de valider, en étroite osmose avec la direction de l’institution, l’envoi de masques chirurgicaux lavables.

Sont concernés par cette démarche altruiste 660 bénéficiaires. Ces derniers sont des assurés sociaux qui profitent de la Complémentaire Santé Solidaire (l’ex-CMU-C) effet de seuil (+ 50 %).

 

 

Sous pli postal, la CPAM de l’Yonne adressera deux séries d’envoi. La première devrait être acheminée ce mois-ci. La deuxième surviendra d’ici la fin de l’année. Selon le contexte sanitaire et sa phase évolutive, il n’est pas exclu que d’autres courriers contenant ces précieuses protections en tissu soient expédiés.

En outre, la commission ASS a demandé à la direction de la Caisse Primaire de l’Assurance Maladie de se rapprocher des structures associatives du sérail. Celles, notamment qui interviennent dans le domaine de la précarité sociale. L’objectif est de connaître leurs besoins en masques pour équiper les publics les plus fragiles. Une douzaine d’associations avec lesquelles la CPAM a créé des partenariats ont répondu favorablement à l’initiative.

 


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C’est l’une des spécificités de la vénérable institution. S’assurer que l’accès aux soins des personnes en situation les plus précaires soit toujours facilité. Surtout en période de crise sanitaire aussi délicate qui vient impacter le bon fonctionnement de notre pays. En lien avec le tissu associatif local, la Caisse Primaire de l’Assurance Maladie de l’Yonne multiplie les initiatives pour ne laisser personne au bord de la route…Explications.

AUXERRE : Drôle de période anniversaire que celle-là ! La soixante-quinzième célébration de la Sécurité sociale, l’une des sacro-saintes institutions les plus marquantes de notre histoire qui aura chamboulé l’existence de millions de nos compatriotes au fil de ces décennies.

Et pourtant, même si cette « vieille dame » de la protection individuelle en matière de santé et de soins a troqué son nom de baptême par un acronyme plus dans l’air du temps, ses interventions concrètes n’en sont pas moins toujours aussi prégnantes dans cette France du XXIème siècle.

Avec, actualité oblige, un Hexagone confronté à la pire des pandémies de ce siècle encore balbutiant qui n’est pas sans rappeler la terrible grippe espagnole ayant terrassé des millions d’êtres humains dans le premier quart du vingtième siècle.

Or, il y a nécessairement une similitude troublante quant à l’évocation de ce parallèle historique : les atermoiements d’une frange de la population face à la maladie, celle et ceux qui constituent cette caste désignée par le terme de public dit « fragilisé ».

C’est là que la locution « Sécurité sociale » reprend tous ses droits et ses principes salvateurs pour soutenir les oubliés de nos systèmes économiques, durs et impitoyables, qui régissent depuis des lustres notre société.

L’eau a eu beau s’écouler au fil de ces 75 ans, le combat mené par la Commission de l’Action Sanitaire et Sociale (CASS) de la Caisse Primaire de l’Assurance Maladie demeure le même. Il s’agit d’accompagner et de soutenir du mieux possible ces publics en position de déshérence, parfois pire. Justement, en leur garantissant l’accès aux soins, la chose la plus vertueuse qu’il soit en ce bas monde avec la possibilité de se nourrir et de se loger dignement.

 

 

Capacité d’initiative et sens de l’innovation : le credo de la CPAM…

 

Fort de ce postulat sociétal, la CPAM n’a eu d’autres alternatives que de réagir en ce sens. Devenant force de proposition au passage grâce à cette spécificité que représente sa Commission de l’Action Sanitaire et Sociale.

L’aide se décline dans chaque caisse départementale de l’organisme ; une aide au financement de soins selon un barème fixé et régi par le règlement intérieur.

Pour en évoquer les contours dans l’Yonne : Marie-Jeanne LECLERC. Responsable de ladite commission, l’oratrice devait succéder aux propos liminaires du président de la CPAM de l’Yonne Bruno BLAUVAC, en brossant un tableau récapitulatif des différentes actions menées en cette période conjoncturelle si particulière.

Au bénéfice de celles et ceux de ces assurés sociaux ou ayant-droits affiliés à la caisse départementale qui rencontrent de sérieuses problématiques d’ordre financier du fait des risques maladie, maternité, accident du travail, maladie professionnelle, invalidité et décès.

 

 

Des aides pour quelle typologie de bénéficiaires ?

 

Qui sont ces publics fragilisés ? Marie-Jeanne LECLERC en donnera un bref aperçu, chiffres à l’appui, lors de sa prise de parole. Ce sont à 70 % des femmes. Elles vivent dans des foyers où il y a en moyenne 1,84 personne et 18 % sont des bénéficiaires de l’ancienne CMU-C, devenue depuis la Complémentaire Santé Solidaire. Socialement, la grande majorité de ce public précaire subsiste grâce à leur retraite, mais on dénombre aussi des salariés, des allocataires de minima sociaux, des étudiants et des travailleurs indépendants.

Précisément, cette dernière catégorie socio-professionnelle peut profiter pleinement des bénéfices offerts par les aides de la CPAM.

Le nombre de demandeurs à l’ASS s’élevait à 1 014 personnes au 01er janvier 2020. Deux-cent-soixante-deux d’entre elles ont essuyé un refus pour cause de dépassement des seuils de revenus.

Les aides sont accordées après l’étude de chaque demande auprès de la Caisse. Elles peuvent concerner le paiement d’une complémentaire santé, la convalescence, les soins d’optique, ceux qui concernent les dents, l’orthodontie, les appareillages auditifs, la pharmacie et les accessoires nécessaires, les frais pour des fournitures médicales non remboursables, le ticket modérateur en cas d’hospitalisation et de soins, les frais de transport pour suivre un traitement sans hospitalisation ou ceux inhérents à l’accompagnement d’un malade.

Parmi les grandes nouveautés de 2020, la Commission a décidé de moduler son règlement intérieur afin d’y incorporer deux additifs supplémentaires : l’augmentation du montant de l’aide aux frais d’obsèques (l’aide est portée à 1 200 euros, soit 40 % d’une facture moyenne pour une cérémonie organisée sur notre territoire). Le second point se rapporte à la téléassistance.

L’idée d’une prise en charge de la cotisation mensuelle a été retenue par le Conseil de la Caisse Primaire sous certaines conditions : à savoir la condition de prescription médicale et après déduction des autres aides de type APA et organismes complémentaires.

 

 

Des conventions de partenariat avec le tissu associatif local…

 

La CPAM dans un souci de déploiement de sa stratégie de communication et de développement de ses actions s’est également rapprochée du tissu associatif, un excellent vecteur pour cibler les publics fragilisés.

Aujourd’hui, un certain nombre de conventions de partenariat lie l’organisme à plusieurs structures associatives reconnues d’utilité publique à l’instar des Restau du Cœur, du Secours Populaire, du Secours Catholique, etc.

Vingt-trois d’entre elles sont opérationnelles et génèrent près de 43 000 euros d’aides.

Ce financement s’intègre dans le Fonds d’Action Sanitaire et Social qui donne lieu à un appel à projets chaque année. Cela concerne en priorité des associations qui se positionnent sur le domaine de la prévention de la santé et du social. Signe des temps, mais aussi volonté de ratisser plus large en matière de cibles : neuf associations seulement étaient signataires de tels accords l’année dernière pour un montant de 12 900 euros.

 


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Le concept se nomme « BIODIV Dating ». Soit une contraction d’une sémantique presque anglophone qui inclue les notions de biodiversité et d’agendas. Afin d’y suivre un cycle de conférences de belle tenue sur la mise en pratique des agriculteurs de notre territoire qui agissent en faveur de l’agro-écologie. Du 12 au 16 octobre, professionnels et grand public, pour deux de ces cinq rendez-vous, sont invités à se retrouver…

AUXERRE : La biodiversité se décline parmi les us et coutumes techniques de certains viticulteurs de l’Yonne. Plusieurs d’entre eux les utilisent à bon escient pour obtenir des résultats concrets allant dans le bon sens. Celui du développement durable et de la préservation animale.

Ces techniques représentent un atout majeur pour le développement de cette méthode, largement encouragée par les acteurs institutionnels qui gèrent la destinée de la filière agricole. A savoir, la Chambre d’Agriculture mais aussi plusieurs de ses partenaires dont la Région, le Département ou la préfecture de l’Yonne. On encore la Direction départementale des Territoires et le lycée La Brosse.

Pas étonnant, en fait, que tous se soient mobilisés derrière le concept vertueux de cette semaine spécifique se déroulant entre le 12 et le 16 octobre dans différentes parties du vignoble de notre territoire.

L’an dernier, la manifestation s’était focalisée sur les systèmes de grandes cultures et les volailles. Pour l’édition 2020, c’est un virage à 190 degré qui est proposé par les organisateurs, avec une immersion profonde parmi les vignes.

Une histoire de logique, puisque les viticulteurs apparaissent de plus en plus comme de réels vecteurs prompts à favoriser la biodiversité au beau milieu de leurs terres.  

 

Préserver la présence animale sur le terroir d’Epineuil…

 

Certes, le principe se destine en préambule aux professionnels. Mais, la volonté de créer, voire de renforcer du lien social avec le grand public autorise l’ouverture de deux de ces conférences au commun des mortels.

Une initiative que la Chambre consulaire a décidé de partager avec ses partenaires à l’instar de la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux), l’association Arbres et Paysages en Champagne ou encore la SRPM (la Station de Recherche Pluridisciplinaire des Metz).

Le syndicat des exploitants viticoles d’Epineuil, représenté par l’un de ses membres, le président Dominique GRUHIER, s’est également engouffré dans la brèche pour témoigner de ce qui est réellement effectué sur le terrain.

A ce titre, le responsable du domaine viticole éponyme accueillera le mardi 13 octobre en fin d’après-midi dans le vignoble d’Epineuil, celles et ceux qui sont interpellés par cette biodiversité dont on parle tant.

 

 

Une étude analytique sur la présence animalière (les oiseaux) y sera dévoilée à la suite des travaux réalisés par la LPO. Le résultat est plutôt surprenant et dans le bon sens du terme quant à l’identification de ces espèces.

« Nous allons utiliser ces résultats pour préserver davantage les variétés animales qui vivent sur notre territoire, explique Dominique GRUHIER, plusieurs projets de replantation de haies, d’arbres mais aussi, en harmonie avec les écoles et des associations, de construction de nichoirs dans des cabanes en pierre sont à l’étude. Cela ne peut que favoriser la cohésion sociale… ».

D’autant qu’une poignée d’habitants, mais cela demeure très marginal, ne voit plus d’un même œil hospitalier la présence des vignerons sur la commune.  Une distanciation qui prend ses origines avec le traitement des cultures.

 

 

Les trognes à l’honneur du côté de Treigny…

 

Signalons également l’intervention de la SRPM, avec le concours d’Arbres et Paysages en Champagne, le vendredi 16 octobre à Treigny. Programmée à 10 heures, à la salle communale, la conférence fera apparaître les convergences d’intérêt entre viticulteurs/agriculteurs, techniciens et bûcherons sur la question de la vigne.

Les orateurs évoqueront la place réelle des arbres parmi les exploitations en réfléchissant aux multi fonctionnalités exercés par les haies (diverses essences d’arbres alignées), y compris dans les sols.

D’où l’évocation de la trogne, ce mode de conduite dans la gestion d’un arbre en réinvestissant dans les sols ses branches coupées pour mieux le fertiliser.

On le constate (et cela devait être confirmé avec les propos tenus par Jean-Baptiste THIEBAUT, de la Chambre d’Agriculture), de gros enjeux sont à venir pour la filière viticole dans notre département.

S’adapter aux idées nouvelles et surtout à l’emploi de techniques novatrices telles que celles qui se traduisent par l’optimisation de la biodiversité a pour nature à bouleverser les paradigmes de la viticulture.

Mais aussi de démontrer, qu’en les adoptants, les vignerons s’inscrivent durablement comme de vrais acteurs socio-économiques du territoire.

 

 

En savoir plus :

BIODIV DATING

Du 12 au 16 octobre 2020

Inscription obligatoire sur www.yonne.chambagri.fr

 


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