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Invité à la tribune de la cérémonie des vœux de Druyes-les-Belles-Fontaines, le président de la Communauté de Puisaye-Forterre Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI a longuement commenté l’actualité propre à ses deux mandats. Celui de conseiller régional et celui de responsable d’un EPCI, l’une des plus importants de notre territoire en termes de surface. Un exercice que l’élu avait déjà pratiqué la veille devant tous les acteurs de l’intercommunalité…

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Il faut avoir la santé quand on est un responsable de l’exécutif territorial, notamment d’un EPCI ! La période de janvier fourmille de séances de vœux, imposant de multiples déplacements pour les chefs de file de l’institution, au nom du respect de la sacro-sainte proximité ! Fort heureusement, le calendrier s’égrène inexorable et les rendez-vous qui correspondent aux cérémonies protocolaires de vœux touchent à leur fin.  

Samedi en début de soirée, la localité de Druyes accueillait l’exercice dans sa salle des fêtes. L’opportunité idéale pour le président de la Communauté de communes de tirer les enseignements de ce que fut la période écoulée.

Au-delà des formules d’usage et des remerciements adressés à l’égard de celles et ceux qui font vivre et respirer cet organisme de l’intérieur, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI revint sur l’actualité, riche, qui a ponctué ces jours-ci l’existence de la Région où l’élu de Moulins-sur-Ouanne siège en qualité de conseiller.

 

Un budget « frileux » qui respecte la logique des choses…

 

Commentant le choix de la Région de réduire ses dépenses et investissements, au moins sur le premier semestre 2023, l’orateur a qualifié ce budget de « frileux ».

« C’est logique et nullement répréhensible, précisait-il derrière le micro, il y a une montée de l'énergie qui s’applique systématiquement dans les lycées et les transports ferroviaires, compétences de l’exécutif régional. En parallèle, le prix des matériaux impacte ces mêmes postes. Toutefois, la volonté de la majorité de la Région a été de dire qu’il pouvait y avoir des négociations avec la SNCF pour revoir les clauses de leur convention afin de gratter quelques millions… ».

Astucieux, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI laisse donc le soin au premier vice-président régional Michel NEUGNOT et ses équipes de faire le nécessaire avant d’accorder sa confiance à Nicolas SORET, pour ces négociations avec cette « lourde machine qu’est la SNCF ».

Toutefois, il ne fallut pas attendre trop longtemps pour constater le bémol qui devait être prononcé par le président de l’EPCI. Un doute devant se muer en une inquiétude sur les propos tenus lors de la séance plénière par Marie-Guite DUFAY, inhérents aux freins devant limiter les subventions et aux atermoiements en l’état sur les compétences essentielles de la Région.

Rappelant que le groupe de l’élu de l’Yonne – membre de la majorité présidentielle – s’était abstenu lors des votes, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI devait s’en expliquer quelques instants plus tard : « Cette abstention s’imposait à nous car nous ne souhaitions pas voter contre le budget avec le Rassemblement National et Les Républicains. Nous considérons que c’est une mesure sage, et en même temps un manque de perspective qui est nécessaire dans les temps qui courent… ».

 

Pléthore de projets sur la Puisaye-Forterre…

 

Puis troquant symboliquement sa casquette d’acteur politique régional pour celle de responsable de collectivité territoriale, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI aborda l’état de santé de sa zone de prédilection : la Puisaye-Forterre.

Un secteur fort de ses 35 000 habitants répartis sur 57 communes dont six sont situées dans la Nièvre (un particularisme !) et une centaine de kilomètres de distance entre les plus éloignées de ces agglomérations.

« C’est un gros machin mais un machin très intéressant, ajouta l’élu en se référant à la célèbre formule du Général de GAULLE, avec les vice-présidents, nous travaillons à une réflexion d’intérêt général. C’est cela qui doit gouverner nos actions d’élus locaux… ».

Au travers de différents postes à l’instar du tourisme, de l’économie, de l’enfance et de la jeunesse, la culture, l’environnement, la santé, le patrimoine, la mobilité qui justifient la présence journalière de l’EPCI sur son territoire sans qu’il n’y ait l’once d’un esprit concurrentiel.

Puis, le président de Puisaye-Forterre enchaîna avec les projets en évoquant les travaux du CNIFOP de Saint-Amand-en-Puisaye, le Centre international de formation aux métiers de la céramique, pour accueillir des étudiants ; ceux du futur siège de la Communauté de communes à Saint-Fargeau, ainsi que les prémices du centre aquatique discutés prochainement avec les élus sur Toucy sans omettre la Maison de santé de Courson-les-Carrières. Trois réunions de chantier ont déjà eu lieu sur le futur site.

 

« Il faut réglementer raisonnablement en France… »…

 

Profitant de la présence parmi l’auditoire du sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE, l’interlocuteur ne pouvait clore ce chapitre sans parler d’un dossier capital qu’il défend avec pugnacité : l’institution de la MANA, une université de design appliqué qui va prendre possession de locaux à Champignelles à la place de l’école vétérinaire de Maisons-Alfort. Un projet d’un million d’euros en guise d’investissement.

Enfin, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI termina son propos en insistant sur la présence de la fibre optique qui prend racine progressivement sur le territoire.

« Je tenais à rappeler que la Communauté injecte 830 000 euros dans le projet aux côtés de l’Etat et du Département. Après, les communautés du Grand Sénonais et de l’Auxerrois, nous sommes la plus grosse des communautés de commune de l’Yonne à investir une enveloppe aussi conséquente en faveur de la fibre optique. J’ai le sentiment que certaines personnes s’appropriaient le projet au Département. J’aime bien rétablir l’ordre des choses et la vérité… ».

Ennuyé par la loi ZAN (Zéro artificialisation nette) qu’il considère inadaptable aux zones rurales, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI a placé le curseur de l’économie parmi ses grandes résolutions de 2023. « Nous avons des projets du côté de Villefranche, près de Charny. Au pied de l’autoroute, ils pourraient apporter de la richesse supplémentaire sur l'intercommunalité… ».

L’ultime critique de l’orateur cibla directement l’Etat qui « doit arrêter de nous balancer des textes qui nous gênent à longueur de temps, des textes contraignants qui bloquent les initiatives… ».

Avant de reprendre les propos prononcés par Georges POMPIDOU : « il faut arrêter d’emmerder les Français ! ». Un cri du cœur complété par la phrase suivante : « Il faut réglementer raisonnablement… ».

Des éléments de langage bien en phase avec l’actualité, n’est-il pas ?!

 

Thierry BRET

 


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On n’apercevra plus sa silhouette caractéristique revêtue de son fameux uniforme de l’Armée de terre dans les travées de la foire exposition d’Auxerre. C’est désormais une certitude : l’adjudant-chef, responsable du CIRFA, le Centre d’information et de recrutement des forces armées dans l’Yonne, tire sa révérence après 39 ans de carrière…et de promotion de la filière pour bon nombre de jeunes devenus militaires.

 

AUXERRE : Toujours jovial et pédagogue, l’adjudant-chef Bruno NIRLO ! Près de quarante ans après avoir embrassé la carrière militaire, le sous-officier le plus populaire de notre territoire met donc un terme définitif à ses activités professionnelles, lui qui était à la tête du CIRFA, le Centre d’information et de recrutement des forces armées de l’Yonne, depuis bientôt une décennie.

C’est avec une certaine émotion – c’est lui qui l’écrit ! – qu’il a adressé ce jour un message numérique à l’ensemble de ses très nombreux contacts qui ont suivi durant dix ans la carrière de ce garçon à l’écoute des futures jeunes recrues et de leurs familles. En effet, comme il l’explique sciemment : « je vais d’ici peu prendre ma retraite ».

 

 

De l’Armée de terre, devrait-on ajouter ! Car, ce spécialiste de la ressource humaine entamera d’ici quelques semaines une reconversion, préparée de longue date dans son esprit, en qualité de coach en trajectoire et orientation professionnelle.

C’est le Maréchal des logis, Clémence DIDIER qui assurera dorénavant la suite des opérations en matière de recrutement sur notre territoire en tant que responsable du centre auxerrois. Chaque année, de nombreux jeunes Icaunais poussent la porte du centre d’information pour y collecter tous les renseignements utiles à leur future carrière de militaire. Une collecte qui change leur existence le plus souvent…

 

Thierry BRET

 


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Quoi de plus appropriée qu’une cérémonie des vœux pour dresser un tour d’horizon des actions menées et des prospectives pour demain ? Le président du Syndicat Départemental d’Energies de l’Yonne, Jean-Noël LOURY, s’est prêté à l’exercice devant un parterre nourri de maires du département, usant d’un discours résolument tourné vers l’avenir, émaillé de « coups de gueule » dont le maire de Val-de-Mercy a le secret.

 

APPOIGNY: Si le déclenchement de la guerre en Ukraine a contribué à la hausse des coûts de l’énergie que l’on connaît, pas question pour autant de faire du conflit le seul responsable, selon le président du SDEY : « une situation due entre autres, et à mon sens à un défaut d’anticipation d’EDF et de la gouvernance pour la production énergétique liée notamment au défaut d’entretien des centrales nucléaires… , dénonçant dans la foulée, « tous les profiteurs qui n’ont rien à voir avec l’énergie et qui usent de ces circonstances pour faire des profits exorbitants mettant en grande difficulté les collectivités, les entreprises et les familles… ».

Rebondir et se réinventer, pour mieux anticiper le nouveau monde énergétique à venir, c’est l’objectif que s’est fixé le SDEY depuis déjà plusieurs années, au travers notamment des 160 bornes de recharges pour véhicules électriques déployées dans tout le territoire icaunais, faisant du département un leader en la matière. Leur gratuité jusqu’alors coûtait 400 000 euros par an au SDEY et depuis le 02 janvier dernier, leur accès est devenu payant : « cela n'était plus tenable financièrement pour notre collectivité, bien sûr, nous avons été confrontés à quelques râleurs… ». Des bornes appelées à se moderniser et être plus performantes dans un avenir proche, par le biais du plan « Energies Yonne 2026 ».

 

 

La clairvoyance de trois élus qui portent le projet d’un parc éolien…

 

Mais l’avenir, ce sont aussi ces « stations propres » sur lesquelles réfléchit le syndicat, où l’on pourra à la fois trouver des chargeurs électriques, à hydrogène et GNV, ce gaz naturel composé essentiellement de méthane. En parallèle, sont développés en partenariat avec ENEDIS, des chargeurs bidirectionnels qui permettront de « pomper » l’électricité d’un véhicule aux heures de pointe pour l’injecter sur le réseau en lui donnant la possibilité de se recharger la nuit. Deux bornes de démonstration seront installées sur le site auxerrois du SDEY, à destination des communes, mais aussi des écoles, collèges et lycées, « pour que toutes les générations s’approprient ce domaine… ».

Un futur associé également au développement de toutes les énergies renouvelables, méthanisation, hydro-électricité, éoliennes, porté par la SEM Yonne Energie dont le syndicat est actionnaire majoritaire à 80 %. En témoigne ce projet de méthanisation en filière biologique mené dans le nord du département à Pont-sur-Vanne, « une unité de production vertueuse à plusieurs égards, permettant d’injecter du gaz vert sur le réseau, tout en consolidant la filière luzerne et en préservant la ressource en eau dans une aire d’alimentation de captage… ».

Jean-Noël LOURY saluant dans la foulée « la clairvoyance des maires de Nuits, de Cry et d’Aisy-sur-Armançon », initiateurs dès 2016, d’un projet de parc éolien, « dont la capacité répondrait à un tiers de la consommation résidentielle de l’Yonne, c’est-à-dire 100 mégawatts… ».

 

 

Un coup de gueule contre des « pinpins » !

 

Le SDEY s’est aussi donné pour mission d’aider les communes à réduire de façon drastique leur facture énergétique, au travers notamment de la rénovation de l’éclairage public en « LEDS intelligents ». Un programme qui s’achèvera en 2023, au profit de174 communes et pour lequel le syndicat a contracté un emprunt de 15 millions d’euros, pour des travaux dépassant les 25 millions d’euros. L’occasion pour le président LOURY d’une mise au point : « vu le montant de nos investissements, je pense que nous n’entendrons plus de la part de personnes malveillantes ou ignares que le SDEY est riche. Il n’est pas riche, il fait travailler l’argent... ».

Rappelant que si sept millions d’euros de trésorerie avaient bien été engrangés au moment de la fusion des 23 syndicats primaires, huit millions d’emprunts avaient été « récupérés » conjointement, qu’il faudra rembourser jusqu’en 2030.

Le SDEY accompagne également le Conseil départemental pour la partie génie civil en cas de travaux mixtes liés au déploiement de la fibre dans le département, avec là encore, ce petit « coup de gueule » du président : « A plusieurs reprises, j’ai réagi fortement contre l’installation de poteaux dans des communes où nous avions enfoui les réseaux. C’est quand même assez déplaisant alors que nous œuvrons à l’amélioration de sites, sur le plan environnemental, en enfouissant des réseaux, de voir des « pinpins » qui arrivent derrière et qui replantent des poteaux en disant c’est la fibre ! Ça je ne le supporte pas… ».

 

 

La France détient le pompon en terme de delai pour réaliser des choses !

 

A noter qu’après les douze premières communes récompensées en 2022, de nouveaux labels « Terre d’Innovation » seront décernés cette année, aux communes les plus performantes en la matière portées par le SDEY. Un label qui a séduit par-delà les seules frontières icaunaises, puisqu’il sera repris au niveau national.

C’est à l’unanimité moins une voix, que le SDEY a voté une motion sur l’avenir énergétique de la France, préconisant entre autres, l’accélération du développement des énergies renouvelables, de l’hydrogène, du gaz vert, de la biomasse et de la simplification des procédures pour un aboutissement plus rapide des projets. Il y a urgence tonne son président : « Faut reconnaître quand même que la France détient le pompon en termes de délai pour réaliser quelque chose… ». Et le temps, c’est justement ce dont on manque le plus cruellement pour construire le monde énergétique de demain…

 

Dominique BERNERD

 


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Tiens, on se croirait presque revenu à la formule des matchs disputés en aller/retour version coupes européennes ! Et pour cause, la précédente opposition entre l’AJ Auxerre et l’AS Monaco date du 28 décembre dernier. Une rencontre qui eut lieu en pleine période de « Boxing Days » à la française. Une exception culturelle pour les supporters de la Ligue 1, pas habitué à un tel calendrier. Une confrontation initiale qui s’était soldée par une défaite sur un score méritoire de 2 à 3 face au club du Rocher. En sera-t-il de même mercredi soir sur les bords de la Méditerranée ?

 

AUXERRE : Ce n’est pas vraiment le hasard. L’explication se trouve dans le principe du championnat de France, disputé en phase de matchs « aller » et de matchs retour. Un mois à peine après la première rencontre qui avait vu la formation monégasque l’emporter d’une courte tête sur les Icaunais, l’AS Monaco reçoit les protégés de Christophe PELISSIER au stade Louis II. Une rencontre qui sent le soufre pour les Bourguignons, en cruel manque de points !  

Qu’espérer, dans le fonds, de ce déplacement périlleux si loin de ses bases arrière à une heure et demie de vol depuis Orly un mercredi soir de février ?! Beaucoup de choses, si l’on en croit les propos du coach, qui lors de son point de presse d’avant-match, a assuré que le groupe effectuait le déplacement avec la ferme intention de montrer ses qualités de jeu face à l’adversaire. Et de ramener quelque chose dans la besace ?

« Nous allons apporter la même résistance sur le terrain que lors du match aller, souligna Christophe PELISSIER, qui s’épancha longuement sur le mental de ses troupes après le revers immérité face à Montpellier dimanche. Une partie perdue sur le score de deux à zéro et un pénalty raté du pauvre capitaine Birama TOURE, en manque de confiance devant la cage du portier adverse.

Il est vrai, au vue de la physionomie de la rencontre face aux Héraultais que le sort de la partie aurait pu être tout autre, avec une belle domination des Bourguignons et deux frappes qui allaient mourir sur les poteaux.

Toutefois, attention, changement de registre face aux quatrièmes de Ligue 1 et prétendants à l’Europe : l’ASM représente un tout autre calibre que Montpellier en proie aux affres du doute. « C’est une formation de très haut niveau, concède le coach qui se livre face aux journalistes, on sait très bien ce qui nous attend ! ».

Confrontée au cycle infernal de six matchs à jouer en une vingtaine de jours, dont celui de la Coupe de France face à Rodez à domicile le 08 février, l’AJA qui présentera un groupe au grand complet mercredi soir sans la moindre absence imputable à une blessure doit relever la tête très vite et sortir du guêpier de la zone de relégation où elle occupe pour l’heure la dix-neuvième place.

« Il nous faut retrouver la confiance, lâche l’entraîneur auxerrois, on n’arrive pas à concrétiser alors que l’on peut être dominateur comme face à Montpellier… ».

Défendre ses chances, crânement. Voilà l’objectif avoué et assumé par Christophe PELISSIER qui a su distiller les mots psychologiques qu’il fallait au lendemain de la nouvelle défaite de son équipe. Des mots où le positivisme et l’unité ont subjugué les joueurs avec détermination en leur permettant de retrouver le bon chemin qui mène à la victoire.

Des mots qui ne doivent pas pour autant occulter les actes ! Rendez-vous est donc pris ce mercredi 01er février à partir de 20 heures…

 

Thierry BRET

 


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Il s’en est fallu d’un tout petit rien pour que les larmes ne lui montent aux yeux. Le timbre de voix, légèrement chevrotant au terme de son discours, aura trahi son intense émotivité. Quoi de plus normal, en somme, pour celui qui a permis au centre de formation interprofessionnel auxerrois de rentrer de plain-pied dans l’ère de la modernité et de l’excellence – un credo personnel qu’il aura su également appliquer à lui-même – durant cette décennie passée à la direction de la vénérable institution…

 

AUXERRE: « Chez Marcel ». Original, puisque illustré par le portrait de l’auguste personnage peint sur la fameuse fresque murale du gymnase, le carton d’invitation propre à l’évènement – le départ à la retraite du maître des lieux - évoque la gaité, la joie de vivre, l’épicurisme, le sens de l’accueil, le professionnalisme, le sérieux. L’art et la manière d’avoir su insuffler pendant dix ans de nouveaux horizons à ce CIFA de l’Yonne, où l’excellence n’est pas un vain mot.

Un carton invitant à la convivialité – elle sera bel et bien présente tout au long de cette cérémonie de départ à la retraite sans tralalas ni fioritures mais tellement juste et humaine au vu du travail effectué – et à la dégustation de bons produits, ceux du terroir mis en évidence par l’illustration de cette vitrine rappelant un bouchon que l’on suppose lyonnais !

Logique, pour cet amoureux de la bonne chère et du bon vin – en cela, le restaurant d’application « Le Com’des Chefs » aura su répondre à son appétit et à ses attentes – qui devrait s’en retourner définitivement dès le 01er février chez « La Dame de Haute-Savoie », son épouse Jacqueline, qui l’aura attendu chaque week-end à leur domicile dans cette belle région de France, une fois le devoir pédagogique effectué dans l’Yonne, elle-même entrepreneuse dans la filière du bâtiment.

 

 

Le CIFA vers la modernité et l’excellence au centre de tout…

 

Heureux Marcel FONTBONNE ! Lui qui affublé d’une toque blanche et de la vêture de chef gastronomique sur le carton d’invitation s’est même permis le luxe de donner de sa personne dans l’exemplarité professionnelle jusqu’au bout de son mandat directionnel en passant un…CAP cuisine dans l’établissement dont il assumait la pérennité et la notoriété. Histoire de vivre un cursus éducatif comme ses élèves !

Bien sûr, il y avait pléthore d’invités. Bien sûr, le tout Yonne avait effectué le déplacement pour cette cérémonie qui ne tomba pas dans le pathos – on regrette toujours celles et ceux qui partent – mais qui resta profondément vibratoire et sincère au plan émotionnel.

C’est sous un tonnerre d’applaudissements, formule chère à Jacques MARTIN que l’assistance bien « chauffée » par un Maxime LAUZET au micro, le gestionnaire de la communication du CIFA, que l’ex-directeur de l’établissement et néophyte de la retraite arriva sur la scène faisant office de tribune en fendant la foule. Une arrivée de rock star qui se livrera malgré tout avec pudeur sur l’estrade lors de sa prise de parole auréolée de sensibilité.

Avec solennité mais également un zeste d’humour qui lui est propre, Marcel FONTBONNE remercia le président du conseil d’administration du CIFA, Michel TONNELLIER, pour la qualité de son discours introductif. « Vous m’avez convaincu, président, donc je reste ! ».

Puis, regagnant en sérieux, il évoqua cette nouvelle vie qui se présente à lui désormais. En poste à Auxerre depuis 2012, Marcel FONTBONNE n’eut de cesse d’améliorer la qualité de vie et de l’enseignement de ce centre pratiquant l’alternance dans bien des filières professionnelles. De la coiffure aux métiers de la mécanique, de la filière des métiers de bouche à l’esthétisme, de la vente à la gestion.

Deux plans de développement plus tard (« Le CIFA vers la modernité » et « L’excellence au centre de tout ») donnèrent une sérieuse impulsion au projet organisationnel voulu par l’établissement auxerrois. Marcel FONTBONNE, volubile, s’en amuse en public : « si j’étais resté à mon poste, j’aurai poursuivi avec le projet « L’excellence au service des arts », mais aussi des arts culinaires, des arts de la table, ceux de la coiffure, etc. Vous voyez, même aux portes de la retraite, je conserve encore de l’imagination ! ».

Eclats de rire général parmi l’assistance qui savoure ces moments croustillants où la chaleur humaine est bien présente.

 

 

« Soyez fiers du CIFA et de ses potentialités pédagogiques… »…

 

Puis, revenant sur le binôme formé pendant tant d’années avec Michel TONNELLIER, le jeune retraité retraça les temps forts de cette doublette qui symbolisera la réussite et l’essor de ce CIFA de l’Yonne, connu et reconnu au niveau hexagonal par la somme des initiatives qui y sont prises.

On a tous en mémoire le fameux défi culinaire (toujours et encore, c’est vraiment la marotte du retraité savoyard !) IRON COOK, plébiscité par les plus grandes toques de France. Mais, aussi le « Clic Store », espace pédagogique unique en France faisant la part belle au monde virtuel ou le salon de coiffure plus vrai que nature, épaulé par L’Oréal, parce que le CIFA le vaut bien !

Homme de challenge, humaniste, Marcel FONTBONNE a su relever les défis avec la complicité de ses équipes dévouées et investies. « Je ne me suis jamais ennuyé au CIFA, ajouta-t-il, et j’ai l’intention de ne jamais m’ennuyer pour la suite de mon chemin ».

Chevalier dans l’Ordre national du mérite, Marcel FONTBONNE s’est souvent montré bon prince avec les acteurs institutionnels et économiques de la ville, à qui il doit la réussite de sa carrière icaunaise. Il tenait à le mentionner lors de son discours.

« Tous m’ont aimablement accueilli et soutenu dans mes diverses actions, souligne-t-il, quand j’en avais besoin… ».

Désireux de créer un mode de vie différent à la retraite –  la formule « on change de patron quand on est à la retraite, et on passe de celui qui vous a embauché, à celle qui vous a épousé est à conserver dans les annales -, Marcel FONTBONNE se fendit d’un autre de ces bons mots, rappelant qu’il serait un collaborateur difficile, voire contestataire dans sa nouvelle existence ! Fier du travail accompli avec ses collaborateurs à qui il aura dit au-revoir et merci…

 

Thierry BRET

 

 


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