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On ne badine pas avec l’horaire lorsque l’on assiste aux « Entretiens de Champignelles » ! Début des opérations prévues à 09h30 et l’on s’y tient ! C’est une question de respect et de principe, eu égard aux nombreux intervenant(e)s qui se succèdent à la tribune durant ce long séminaire formatif, exclusivement réservé aux élus locaux, mais aussi à leurs adjoints et aux conseillers territoriaux de la Puisaye-Forterre.

 

CHAMPIGNELLES : Avant-gardiste, la terre de Puisaye-Forterre en matière d’éducation de ses élus ? Oui, sans aucun doute ! Il suffit de s’immerger dans le saint des saints de ce qui se fait de mieux actuellement dans l’Yonne en  matière de pédagogie et de formation, destinée à celles et ceux qui assurent la gouvernance républicaine de nos territoires, pour s’en persuader. Un concept qui perdure depuis trente-quatre ans déjà et qui en est le vivifiant reflet intellectuel : « les Entretiens de CHAMPIGNELLES », nom de baptême qui aura permis à la petite localité de se faire sinon un nom, une solide réputation institutionnelle dans le landerneau.

D’autant que chaque année, les organisateurs remettent l’ouvrage sur le métier, en se réinventant sans cesse dans les thématiques retenues et à débattre de manière collective, véritables ossatures de ces trois pôles de rendez-vous qui se déclinent sur une période d’un mois. La première vient de se dérouler il y a quelques jours, coïncidant avec l’amorce de la période automnale. Celle où les feuilles des végétaux changent de couleur. Et, où le retour de la pluie est espéré par tous, surtout pour remplir des nappes phréatiques vidées de leur substance.

De l’eau, justement, il en sera abondamment question le 24 novembre prochain, au terme de ces séances de réflexion bénéfiques pour emmagasiner beaucoup de choses dans les neurones. L’eau, une ressource qui n’est pas inépuisable, qu’on se le dise une bonne fois pour toute !

    

Les financements et la gestion du patrimoine comme entrée en matière

 

Pour la première journée de ces sessions, globalement bien suivies par les élus de la Puisaye Forterre et les élus départementaux/régionaux, deux items intéressants figuraient à l’ordre du jour de ces retrouvailles automnales. Un planning scrupuleusement monté par l’immuable maître de cérémonie de cet exercice où l’oralité prime sur tout autre chose, Jacques GILET. L’ancien maire de Champignelles n’a rien perdu ni de sa verve ni de son enthousiasme tel un étudiant ambitieux en soif d’apprendre qui retournerait sur les bancs de la faculté pour se bourrer d’informations utiles à mettre en pratique !

Deux thématiques, donc, composaient le menu du jour, peut-être un peu abscondes pour le commun des mortels mais si importantes à l’exercice de la fonction d’élu de nos jours, à savoir le financement des communes via deux taxes spécifiques et l’appui de l’Etat aux collectivités, et la gestion du patrimoine, argument plutôt tendance par les temps qui courent et popularisé dans l’Hexagone par les initiatives mises en place par la fondation du même nom, voire les missions audiovisuelles proposées par un Stéphane BERN virevoltant face caméra.

Il revenait à l’élu local, Eric PAURON,  d’ouvrir le bal à la minute près – donc, dès 09h30 tapantes ! – et de profiter de l’instant présent pour évoquer la future porte ouverte organisée à la MANA, le 04 novembre prochain (« si il y avait des sceptiques sur le fonctionnement de l’établissement, je les invite à venir ! » dira-t-il un brin goguenard), avant de céder la parole à Jacques GILET, ordonnateur en chef de cet évènement annuel qui se décline en  triptyque – les élus s’envoleront par ailleurs vers Hambourg en Allemagne dès le 05 novembre pour un séjour de quatre journées de travail et de visites intenses –, avant de se retrouver le 24 novembre au même endroit pour le troisième volet de ce rendez-vous, consacré à l’épuisement des ressources aquatiques, à l’origine de tant de maux et de sécheresse dans nos campagnes.

 

 

 

Des éléments informatifs utiles à l’exercice du mandat

 

Sujet ô combien sensible pour les édiles et leurs équipes, surtout en période inflationniste et conjoncturelle aussi complexes, la construction du budget fut ainsi disséqué au grand jour par les intervenants qui ne se privèrent d’étayer leurs arguties via des thèmes de conférences très explicites, « les taxes injustes ou créatives de service », « la responsabilité des gestionnaires publics », « l’accompagnement des maires » vu sous le prisme de la DDFIP (Direction départementale des Finances Publiques de l’Yonne) ou encore le soutien accru de l’Etat auprès des collectivités locales, comme devait le préciser dans son préambule, Pauline GIRARDOT, la secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne.

Des éléments informatifs probants et utiles alors que les charges de fonctionnement, autrefois compensées par la taxe d’habitation, s’envolent au grand dam des élus et de leurs services qui ne savent plus à quels saints se vouer pour trouver de nouvelles recettes…

En parallèle, les présences de la sénatrice Dominique VERIEN – la parlementaire était quasiment chez elle dans son fief, elle qui fut autrefois la maire de Saint-Sauveur-en-Pusaye – ou de Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre donnèrent du relief supplémentaire à cette première journée de travail qui vit la prestation de belle facture du sénateur du Cantal, Bernard DELCROS, abordant le délicat sujet de la taxation en guise d’ouverture. Bref, des « Entretiens » de bon aloi qui trois décennies plus tard ne cessent de se bonifier au gré des sujets et dont les thématiques sont loin d’être taries…pas comme l’eau, un élément traité le 24 novembre prochain.

 

Thierry BRET

  

 

 


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La finale hexagonale de l’épreuve se déroulera dans l’antre de l’Assemblée nationale ! Rien que cela ! Ce sera le 16 novembre prochain. Mais, pas de quoi perturber la toujours sémillante Agathe ROUZAUD dont la voix n’a pas tremblé en assurant son pitch contre de nombreux projets régionaux, tout aussi géniaux que le sien, lors du SIIVIM 2023, le Sommet International de l’Innovation en Villes Médianes, accueilli à Nevers cher à l’édile Denis THURIOT…

 

NEVERS (Nièvre) : Le concept ne manque pas d’originalité. Un véhicule accueillant, sous le principe de l’itinérance, des startups de Bourgogne Franche-Comté qui viennent y concourir en se présentant sous la forme d’un pitch.

Après avoir gagné la sélection départementale icaunaise de ce « Fundtruck BFC 2023 » un peu particulier, la société ECOLLANT et l’une de ses dirigeantes, Agathe ROUZAUD, toujours en verve lorsqu’il s’agit de démontrer les bienfaits de la jeune structure à l’oral, se sont rendus dans le département voisin afin d’y disputer la finale régionale.

 

 

Un moment capital puisque accueilli dans le cadre du 5ème SIIVIM, le Sommet International de l’Innovation en Villes Médianes, se déroulant deux journées durant à Nevers, où participèrent de nombreuses délégations étrangères.

Là, face à quelques pépites territoriales de bon aloi, la porte-flambeau de la société ECOLLANT jettera toutes ses forces et son talent oratoire afin de subjuguer le jury régional de la retenir en vue de la finale nationale du 16 novembre à Paris. Dans un cadre remarquable, le palais Bourbon, siège de l’Assemblée nationale ! Pari réussi pour la jeune Agathe : le billet qualificatif est dans la poche !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Peut-être est-il un peu plus tendu que d’ordinaire, « Maître Jacques » ? Lui dont la silhouette a incarné durant seize ans les valeurs et le credo territorial de l’assureur mutualiste, tant au sein du groupe régional (Paris Val-de-Loire), que dans l’Yonne, voire plus récemment la Seine-et-Marne. Normal, c’est l’heure de la quille pour cet esthète perfectionniste de la prévoyance, de l’assurance, de la relation humaine et…de la communication. Il aura noué moult partenariats durant ces deux décennies de pouvoir et de management : logique qu’il y ait eu autant de monde venu le saluer pour la « der des ders » !

 

AUXERRE : On le sent un tantinet nerveux, Jacques BLANCHOT. Pas comme d’habitude où son calme olympien – l’homme s’adonne à la pratique du vélo ce qui a pour conséquence de canaliser les énergies ! - l’aura aidé à faire face aux aléas et autres vicissitudes de son métier. Dommages, sinistres, catastrophes naturelles, accidentologie… : quand on dirige des femmes et des hommes devant faire preuve de réactivité et d’intelligence face à l’urgence de la vie quotidienne, il est nécessaire de posséder des nerfs d’airain !

Mais, là, c’est un peu différent. D’ailleurs, il ne l’avait pas envisagé ainsi en 2007 lorsqu’il accepta ce poste de direction des établissements de l’Yonne. Juste un passage singulier de l’existence où il fait bon apprendre et asseoir ses responsabilités, durant cinq à six ans, sans doute. Que nenni ! Il n’en fut rien du côté de la stratégie mise en place par Olivet, l’axe névralgique interrégional de l’assureur mutualiste qui renouvellera sa pleine confiance en ce personnage atypique, chaleureux et profondément humain.

Seize années plus tard, et parfaitement intégré avec son épouse et ses enfants dans le microcosme icaunais – qui ne connaît pas le fameux Jacques BLANCHOT et l’éclatant de son sourire ?! -, le voici qui met un terme à sa carrière professionnelle ; excellemment bien remplie au fur et à mesure de ses pérégrinations territoriales le conduisant aux quatre coins du département de l’Yonne. Puis, un peu plus tard, de la Seine-et-Marne limitrophe où il officiait avec la même assiduité à ses obligations de directeur d’établissement.

 

La retraite ? Non, c’est un nouveau chapitre !

 

Jacques BLANCHOT faisant valoir ses droits à une retraite amplement méritée selon la formule consacrée ? On peine à y croire tant le personnage est dynamique, prompt à résoudre une problématique, transmetteur d’un savoir-faire avec ses équipes – elles lui doivent beaucoup, y compris de la promotion sociale et de belles opportunités –, jeune d’esprit et de corps !

D’ailleurs, le mot « retraite » l’a toujours irrité. Lui, il préfère parler de « nouveau chapitre » de l’existence. Comme si le livre de sa vie ne s’arrêtait jamais au fil des pages afin de proposer de nouvelles aventures à l’intéressé…

Passionné, investi, il va développer inlassablement les activités de GROUPAMA Paris Val-de-Loire avec pugnacité. Se voulant le garant de la promotion de cet employeur, pas comme les autres à ses yeux.

Un chemin de vie qui l’amènera à côtoyer moult élus et représentants du cadre institutionnel de notre territoire. Normal quand on est le porte-étendard d’une entreprise qui réinjecte son chiffre d’affaires sur le territoire où elle exerce son activité. Ce que Jacques BLANCHOT nommera toujours, « l’ancrage territorial » de son groupe au fil de ses innombrables prises de parole face au public.

A la tête d’une équipe de 127 collaborateurs, pour la seule partie de l’Yonne, Jacques BLANCHOT aura su au fil des ans insuffler une inéluctable passion du travail bien fait et accompli, au service de ses sociétaires.

« Etre ancré dans les territoires, ce n’est pas une simple phrase, soulignera-t-il lors de son discours, mais cela correspond bel et bien à un engagement et une réalité. C’est en être aussi un acteur majeur en soutenant nos partenaires de l’agriculture, de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, mais aussi les partenaires associatifs et sportifs… ».

 

 

Les trois valeurs fortes : proximité, responsabilité, solidarité

 

Bien sûr, l’orateur du jour ne manqua pas de saluer l’initiative nationale prise par le groupe en matière de sponsoring et sa pérennité à poursuivre son œuvre dans le milieu du cyclisme avec l’équipe pro de Groupama Française des Jeux, chère au tout jeune retraité Thibaut PINOT et à David GAUDU. Localement, Jacques BLANCHOT aura transformé les fruits de sa passion pour la « petite reine » en soutenant les clubs cyclistes du terroir et leurs compétions, à l’instar de la Classique de Puisaye Forterre Souvenir Philippe GERBAULT avec lequel Jacques BLANCHOT entretenait la flamme de l’amitié ou de la Franck Pineau.

De la flamme (olympique cette fois), il en sera aussi question dans la longue intervention du maître des lieux. Avec le soutien à Yonne 2024, celui apporté au RCA ou à l’AJA. Mais, aussi, celui du rôle de mécène culturel tant à Pont sur Yonne (le vieux pont), à Venoy (la rénovation de l’église inaugurée ce samedi 04 novembre), le musée de l’AJA ou encore le château de Saint-Fargeau et ses magnifiques chambres, totalement restaurées.

Lieutenant-colonel de la gendarmerie de réserve, Jacques BLANCHOT a su aussi travailler en étroite osmose avec les représentants de la gendarmerie nationale, la police nationale ou les sapeurs-pompiers. Des actions préventives et pédagogiques auprès des sociétaires de l’assureur mutualiste ont été montées à de maintes occasions autour d’items récurrents comme la cybercriminalité, la sécurité ou le vol. Les jeunes (environ 800 collégiens) n’ont pas été oubliés avec l’opération concoctée avec la Sécurité routière, « Dix de Conduite » reposant sur les fondamentaux du Code de la Route. Avant de s’exercer sur la piste asphaltée du centre Centaure en Seine-et-Marne.

« Les gestes qui sauvent nous interpellent également, ajoute Jacques BLANCHOT de plus en plus volubile derrière le micro, avec le concours du SDIS 89 et de l’UDSP, nous avons déjà formé près de 800 personnes à ces pratiques fondamentales pour épargner des vies. Ces formations vont continuer et s’amplifier au fil du temps… ».

Notons la date du 29 novembre prochain, où GROUPAMA assurera la formation de deux cents personnes dans le cadre de la rencontre de Ligue 2 opposant l’AJ Auxerre à Rouen Quevilly à l’Abbé Deschamps. Sur un registre similaire, l’entité a commencé à équiper ses différentes agences d’un défibrillateur pour sauver une vie, à la suite d’un malaise cardiaque.

« Proximité, responsabilité, solidarité…ce sont les trois valeurs de GROUPAMA que j’ai portées avec fierté, expliquera Jacques BLANCHOT, tout au long de ces seize années… ».

 

 

Poursuivre le chemin vers la défense de la territorialité ?

 

Avant de conclure son ultime tour de piste, l’ancien directeur des établissements de l’Yonne et de Seine-et-Marne présenta sa fidèle équipe, emplie d’émotion ainsi que ses responsables hiérarchiques, venus du Loiret voisin. Avant de présenter son successeur – la tâche sera lourde !! – Ludovic DAME, icaunais de souche, collaborateur durant quatorze ans de Jacques BLANCHOT.

« Je connais son engagement, ses compétences, et son humanisme. Ludovic possède toutes les qualités requises pour réussir sa nouvelle mission après son passage dans la Somme en qualité de directeur… ».

Quid de l’avenir de Jacques BLANCHOT avec l’ouverture de ce nouveau chapitre ? Tiens, tiens, rejoindra-t-il prochainement une confrérie vineuse locale pour en grossir les rangs ? Rebondira-t-il ailleurs dans d’autres sphères associatives ou institutionnelles ? Deviendra-t-il consultant ?

« Vous savez, mon épouse Christine que je remercie de m’avoir toujours soutenue depuis 38 ans, n’a pas l’habitude de me voir à la maison ! ».

Une conclusion en forme de boutade qui correspond bien à la personnalité de ce cadre supérieur d’entreprise performant et meneur d’hommes qui augure sans doute d’une continuité dans l’action citoyenne et territoriale.

Au nom de l’ancrage et de l’attractivité de cette Yonne dont il a su devenir l’un des plus brillants ambassadeurs…

 

Thierry BRET

 

 


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Parce qu’elle est cataloguée « Ville moyenne », l’agglomération la plus septentrionale de notre département va bénéficier d’un agréable coup de pouce de la part de la Région Bourgogne Franche-Comté. Une enveloppe de 800 000 euros qui va permettre à l’ancienne cité des Sénons de mettre en œuvre des projets d’envergure liées aux fonctions de sa centralité…

 

JOIGNY : Dans le cadre du soutien de l’institution régionale au PETR du Nord de l’Yonne, Sens a obtenu une enveloppe complémentaire de 800 000 euros, somme qui est loin d’être négligeable au demeurant. Des subsides qui seront engagés dans l’accompagnement de la requalification d’espaces publics structurants et multifonctionnels, ceux qui répondent aux grands enjeux du territoire.

Invité à s’exprimer lors de la signature du contrat « Territoires en action » entre la Région BFC et le Pôle d’équilibre territorial et rural de la partie septentrionale de l’Yonne (PETR), Paul-Antoine de CARVILLE, édile de Sens, s’est montré très satisfait de ce particularisme qui aura permis à la ville dont il gère la destinée de bénéficier de cette manne supplémentaire.

« Les collectivités ont des PPI (Plan Pluriannuel d’Investissement) qui sont colossaux, devait-il déclarer, à titre d’exemple, sur Sens, on a cinquante millions d’euros sur trois ans, ce qui est très délicat à porter ! Donc, si on ne compte uniquement que sur nos petites recettes, on n’y arrivera pas. Il est impératif d’aller chercher de l’investissement ailleurs, auprès de la Région, avec le FEDER, et aujourd’hui, la grande difficulté que nous observons, c’est que l’on passe plus de temps à monter les dossiers que de réaliser les travaux ! ».

Un paradoxe, effectivement qui peut laisser rêveur. Déplorant cette situation, Paul-Antoine de CARVILLE devait ajouter que « le besoin d’être aidé était pourtant fondamental pour parvenir à la réalisation desdits projets…».  

 

 

L’aménagement des promenades, un budget global de 8 millions d’euros

 

S’en suivi un exemple concret choisi par le jeune maire de Sens, celui des promenades du cœur de ville dont les aménagements futurs devraient optimiser l’endroit.

« On a lancé officiellement le chantier de cette réflexion en novembre 2022, et avant qu’il n’y ait les premiers coups de pioche, il se sera écoulé presque deux ans. Ce sont deux années de réflexion, d’accompagnement technique (environ 100 000 euros) et de travail pour un budget final de huit millions d’euros, toutes dépenses comprises. Un budget qui se décompose en cinq millions de travaux, certes, mais aussi d’études préalables, de destructions, d’accompagnements techniques et d’assurances… ».

Et l’élu de poursuivre de manière très arithmétique, « quand une collectivité met cent euros pour investir, en fait, il n’y a que soixante ou soixante-dix euros qui soient réellement consacrés à la transformation… ».

Sans les aides de la Région, du Département ou de l’Europe avec sa kyrielle de programmes de financements, les collectivités connaitraient les pires des difficultés pour financer seules de telles réalisations, néanmoins profitables à leurs administrés.

D’où les remerciements nourris et enthousiastes du maire de Sens (et ceux du président de l’agglomération du Grand-Sénonais Marc BOTIN) aux structures venant conforter avec la manière les opérations fléchées initialement par les collectivités territoriales…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Qu’on les surnomme « boulevard des allongés » ou « champ des refroidis » ou qu’on les qualifie plus bourgeoisement de « dernière demeure », les cimetières marquent depuis des siècles le temps qui passe, lieu de fascination pour les uns, d’effroi pour les autres. Ce peut-être aussi un lieu de promenade où le silence fait guide, comme au cimetière Saint-Amâtre à Auxerre, classé parmi les plus anciennes nécropoles urbaines de France. 

 

AUXERRE : C’est un lieu à l’écart du temps et des rumeurs de la ville, comme retranché de la vie des hommes. Que l’on y vienne pour se recueillir ou se promener, le sentiment de sérénité est le même, guidant les pas du visiteur en quête d’un voyage mémoriel au fil des siècles. Plus connu de nombreux auxerrois sous le nom de cimetière DUNAND, son patronyme officiel est Saint Amâtre et son existence remonte à la Révolution, à l’époque où par mesure d’hygiène, l’on transporta les sépultures en dehors des enceintes de la ville. Bâti à l’origine sur un ancien jardin, sous le nom de « cimetière des Capucins », il connut des agrandissements successifs au fil du temps, après le rachat par la ville de vignes mitoyennes et le leg d’un ancien verger en 1837, de la part de celle qui lui donna son nom, Thérèse DUNAND. Plus ancien que son alter ego parisien « Père Lachaise », il s’étend aujourd’hui sur près de 3 hectares, mêlant à la minéralité des tombes, de superbes espaces arborés.

 

 

Un espace éternel qui accueille bon nombre de personnalités…

 

Nombre de figures auxerroises en ont fait leur dernière demeure, à l’image de Charles SURUGUE, ancien maire et doyen des poilus, engagé à l’âge de 76 ans, dont la tombe continue à être fleurie en tricolore par la ville. Qui se souvient que Charles LEPERE, avant de donner son nom à une place du centre-ville, fut avocat, journaliste, député et ministre de l’Intérieur sous la troisième République ? A quelques pas de là, une chapelle aux armes impériales, où repose le capitaine Jean-Roch COIGNET qui fut de toutes les batailles napoléoniennes. La tombe de la famille ROUGET se veut plus discrète, mais devenue une étape incontournable pour tout visiteur épris de poésie, venu saluer Marie-Mélanie, plus connue sous le nom de Marie NOËL, qui sa vie durant, puisa son inspiration dans l’amour et la foi. Pour autant, l’art funéraire se conjugue aussi parfois avec l’anticléricalisme le plus absolu, comme en témoigne la tombe du grand Paul BERT, qui dédia sa vie à la science et à la politique, figé pour l’éternité dans les plis de bronze du gisant né de l’œuvre d’Auguste BARTHOLDI. On dit qu’il fut sauvé de la fonte pendant la dernière guerre, grâce au maire de l’époque, Jean MOREAU, lui aussi enterré ici, qui réussit à convaincre les Allemands de l’inutilité de la chose, la statue étant creuse et peu digne d’intérêt !

 

 

De tombe en tombe, une immersion dans l’Histoire…

 

Mais au fil des allées s’écrit aussi l’Histoire, à l’encre des guerres ayant marqué le vingtième siècle. Comment ne pas être ému par ce résistant mort le 25 août 1944, au lendemain de la Libération de la ville, tombé sous le feu d’une colonne allemande ? Ou par cette famille auxerroise qui perdit ses deux fils à quatre ans d’intervalle, l’un à l’aube de la Grande Guerre, le second à quelques jours de l’Armistice ? Il avait 23 ans, tué dans une embuscade à la Mechta Temar, près de Philippeville, aujourd’hui Skikda, en Algérie. Témoin d’une guerre qui n’avait alors pas de nom et que l’on qualifiait pudiquement « d’évènements »…

Réunies dans le carré militaire, 222 tombes, pour beaucoup non auxerroises, à l’image de ces dix-sept soldats inhumés avec pour seule inscription, « travailleur russe ». En 1917, lors de l’offensive Nivelle, ces « Russes blancs » voulurent rentrer chez eux, hostiles à l’idée de la révolution naissante. Les mutins furent déportés, pour certains condamnés aux travaux forcés, pour d’autres, déplacés en région comme « travailleur », afin de remplacer les hommes partis au front. Morts anonymes qu’une simple croix blanche rappelle à notre mémoire.

 

 

L’espoir, en quittant ce lieu de repos, de se croire un instant immortel…

 

Brigadier des gardes-champêtres, mécanicien retraité du PLM, agent voyageur, receveur des postes… Dans la première partie du siècle dernier, il n’était pas rare de voir gravée au frontispice des pierres tombales l’activité du défunt, ou de rappeler certains traits de caractère, comme cette stèle érigée en mémoire « d’un bon époux et d’un bon père ». C’est bien connu, ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers !

Un peu plus loin encore, cette plaque en « hommage de ses élèves et amis » à un professeur méritant. Epoque heureuse où la profession n’avait à craindre de la camarde que d’être emportée par la vieillesse ou la maladie… Sur une tombe outragée par le temps, un double médaillon, photo d’un père endimanché et d’une petite fille qui n'eut sans doute jamais le bonheur d’apprendre à marcher… Les tombes anciennes font la richesse de cette nécropole qui connut ses premières inhumations en 1793. A l’image de celle de l’ancien archiprêtre de la cathédrale, né à Saint-Sauveur (dans la Manche, pas en Puisaye !), en 1786, trois ans avant la Révolution ! Avec cette inscription, « ici repose jusqu’à la résurrection… ». Aux dernières nouvelles, il attend encore !
Un dernier salut à cet ange au majeur dressé vers le ciel, comme pour montrer au passant le chemin, ou de cet autre qui, la tête entre les mains, semble pleurer sur la folie des hommes…

Voici venue l’heure de reprendre le chemin de la sortie et franchir à rebours le portail du numéro 60 de la rue du 24 août. Heureux privilège des vivants, avec ce doux et futile sentiment de se croire un instant immortel !

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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