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La CPAM 89 en assure la gestion : le Centre d’Examens de Santé d’Auxerre se dévoile, le parcours « vital » des Icaunais ! (1/2)

« Le Centre d’Examens de Santé (CES) d’Auxerre, géré par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de l’Yonne, offre une excellente opportunité de renouer avec le milieu sanitaire pour celles et ceux qui s’en seraient éloignés, tout en accueillant l’ensemble des assurés. Dépistage et prévention sont les maîtres mots de cet acteur majeur de l’amélioration de la qualité de vie de nos concitoyens… ». « Le Centre d’Examens de Santé (CES) d’Auxerre, géré par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de l’Yonne, offre une excellente opportunité de renouer avec le milieu sanitaire pour celles et ceux qui s’en seraient éloignés, tout en accueillant l’ensemble des assurés. Dépistage et prévention sont les maîtres mots de cet acteur majeur de l’amélioration de la qualité de vie de nos concitoyens… ». Crédit Photos : Thierry BRET.

Il est judicieux, parfois, d’aller à l’encontre de nos « a priori ». De ceux qui s’instillent au plus profond de nos neurones et qui en troublent totalement notre perception. Par exemple, dans le landerneau, le Centre d’Examens de Santé, sis au 25 Rue du Clos à Auxerre. Le fameux « CES » - rien à voir avec l’enseignement secondaire ! - dont on parle peu au final et qui pourtant nous concerne tous ! Ramification préventive de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM), ce lieu est ouvert à tous les publics, bien au-delà des seules personnes éloignées de la médecine…

 

AUXERRE : Il faut en avoir le cœur net ! Et franchir avec enthousiasme les portes de l’un de ces établissements, pourtant ouverts au grand public, afin de se forger sa propre opinion ! Tel est le point de départ du premier acte de ce chapitre « découverte » qui se rapporte à la visite du Centre d’Examens de Santé (CES) d’Auxerre. Un édifice, presque anodin dans sa configuration architecturale et à peine perceptible dans le paysage de la ville, situé à quelques encablures des locaux, entre autres, de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de l’Yonne (CPAM) qui en assure la gestion.

Nonobstant l’absence de qualité patrimoniale de la structure – ce n’est pas vraiment la vocation initiale de l’endroit ! -, ce site devrait être connu et fréquenté de tous, tant son rôle est prépondérant à l’amélioration de la qualité de vie de nos concitoyens, sur un volet qui leur est très cher : celui de la santé !

En mode préventif et diagnostic, essentiellement, avant de passer ensuite à la seconde étape de ce parcours de soin très utile menant aux thérapies.

 

 

Les plus vulnérables de notre société mais aussi les autres !

 

Le Centre d’Examens de Santé. Bien sûr, beaucoup en connaissent l’existence et d’autres l’ignorent. Mais, les « a priori » sont solides et bien ancrés dans les esprits car une large majorité de personnes interrogées alentour pour les besoins de cet article en ont encore une perception éloignée de la réalité.

Ainsi, le lieu serait réservé exclusivement de facto à celles et ceux qui sont les plus éloignés de la médecine, ces personnes en grande précarité et en souffrance, les oubliés de l’existence, les « perdus de vue » de la sphère professionnelle, les décrocheurs, les jeunes, les sans domicile fixe, les migrants, etc.

Bref, celles et ceux qui seraient les plus vulnérables de notre société, ayant des problèmes d’accès à leurs droits les plus élémentaires dont celui de se soigner,  celles et ceux qui sont en carence d’un suivi médical assuré par un médecin traitant dont ils n’intègrent plus la patientèle d’un cabinet par manque criant de praticiens sur notre territoire…

On ne peut rejeter comme l’eau du bain avec le bébé l’ensemble de ces arguments énoncés par les quidams, observateurs croisés au hasard de la rue. Bien sûr, le centre répond à des besoins de santé publique. En arguant comme axiomes prioritaires : la prévention et le dépistage. Mais, qu’on se le dise, cela s’adresse à tout le monde ! Ruraux comme urbains, jeunes et vieux, hommes, femmes et enfants ! C’est donc un élément prégnant de la chaîne sanitaire qui permet de veiller au grain en cas de crises importantes comme celles vécues lors du douloureux épisode de la COVID ou de la grippe.

 

Une immersion pour tester le parcours en qualité de patient…

 

Pour en savoir davantage sur ce qui se pratique réellement à l’intérieur de ce curieux bâtiment, érigé tout en longueur et posé là sur un petit promontoire surplombant un très utile parking afin d’y stationner son automobile, prise de rendez-vous et invitation à se rendre presque dès potron-minet à la porte d’entrée du complexe.

7h45 : c’est l’instant « t » un brin matinal pour s’annoncer à la personne, masque de protection sur le visage, qui officie à l’accueil. Vérification de la convocation et de l’identité, explication du programme (plutôt copieux !) du patient que je suis et  me voilà assis dans le hall d’entrée, avec pour obligation de remplir un questionnaire, inspiré par deux sommités scientifiques de l’université de Montréal, RICCI & GAGNON, se rapportant à une auto-évaluation de l’activité physique.

Suis-je inactif, actif ou très actif ? Une série d’une vingtaine de questions complétée sur le document plus tard, et je suis appelé par une sympathique assistante qui me précède dans une pièce pour un premier entretien où il est question de « Carte Vitale ». Il s’avère que je connais bien la personne que j’ai reconnu malgré le tissu bleu lui couvrant le nez et la bouche – les restes de la pandémie ! - puisqu’il s’agit de l’une de mes voisines !

Commence alors et pour environ trois bonnes heures qui s’égrènent à la vitesse grand « V », un périple sanitaire des plus étonnants, d’une salle d’auscultation à une autre, où l’ouïe, la vue, les dents, la motricité, le cœur – l’électrocardiogramme avec les diodes posées sur le corps -, nécessitent entretiens et inspections des professionnels de santé qui évoluent in situ, avec moult explications.

En guise de préambule, signalons pour celles et ceux que cela rebutent toujours un peu, la partie biologique avec la sempiternelle prise de sang à jeun. Par chance, l’infirmière (elles sont neuf à œuvrer au CES) a des doigts de fée, enfonçant la pointe de l’aiguille avec délicatesse ! Une opération utile afin de contrôler les taux de diabète, de cholestérol, les plaquettes, etc.

 

 

Si le CES n’existait pas, il faudrait l’inventer !

 

Toujours accompagné d’une jeune femme, souriante et sympathique qui oriente la patientèle (un petit groupe d’une vingtaine de personnes dans cette tranche horaire très matinale) vers l’un ou l’autre des différents ateliers médicaux selon leur disponibilité faisant office de parcours de soin, le visiteur suit ce protocole complet et réfléchi, en rencontrant au fur et à mesure de ce « chek-up » éclectique les différentes composantes de cette équipe pluridisciplinaire, rodée à ce schéma parfaitement huilé.

Evoquer l’équipe, c’est saluer le professionnalisme et la gentillesse des six médecins cliniciens, des neuf infirmières, de la personne gérant la partie administrative et logistique, des deux dentistes, de l’assistante dentaire, des quatre techniciennes de laboratoire et de l’aide-soignante. Ils sont aux petits soins pour toutes les personnes qui sont accueillies dans le centre auxerrois.

Avant l’ultime étape qui me conduira d’ici quelques instants dans le bureau du médecin clinicien,  responsable du CES, le docteur Said BROUCHE – c’est à lui de rendre le verdict et de compléter informatiquement votre dossier personnalisé-, c’est avec la psychologue – eh, oui, on peut même s’installer sur le divan pour exprimer en toute liberté et quiétude ce que l’on a sur le cœur dans ce lieu ! -, que je termine ce long cheminement sanitaire qu’il est impératif de fréquenter un jour ou l’autre, histoire de mieux évoquer les dépistages, parler des comportements à risque, connaître les pathologies, surveiller ses douleurs chroniques, renouer, enfin, des liens salvateurs et précieux avec la médecine pour celles et ceux qui en seraient trop éloignés.

Cerise sur le gâteau : une petite collation est même servie au beau milieu de ce parcours, afin d’humaniser davantage la relation particulière que vit la patientèle avec le monde médical en cet endroit qui, s’il n’existait pas, serait nécessaire d’inventer !

Dans le second volet de ce reportage, après cette mise en bouche découverte, place sera faite aux projets et à la stratégie de ce centre d’examens de santé avec l’équipe directionnelle de la CPAM de l’Yonne, un centre, promis à perdurer dans les mois et années à venir…

 

Thierry BRET

 

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