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Le réseau électrique obsolète face à la croissance des usages : ENEDIS va injecter 5 milliards d’euros pour renforcer les « tuyaux »

« Clair dans ses explications, le directeur régional d’ENEDIS, Thomas FRAIOLI devant l’auditoire des Assises du SDEY ! Le réseau électrique actuel ne peut pas supporter la multiplication des usages et la bascule de pans entiers de l’économie vers cette énergie. Les scenarii proposés par RTE en 2021 sont désormais obsolètes. Place à l’investissement pour la structure qui va injecter 5 milliards d’euros au renforcement de ces indispensables « tuyaux » ! ». « Clair dans ses explications, le directeur régional d’ENEDIS, Thomas FRAIOLI devant l’auditoire des Assises du SDEY ! Le réseau électrique actuel ne peut pas supporter la multiplication des usages et la bascule de pans entiers de l’économie vers cette énergie. Les scenarii proposés par RTE en 2021 sont désormais obsolètes. Place à l’investissement pour la structure qui va injecter 5 milliards d’euros au renforcement de ces indispensables « tuyaux » ! ». Crédit Photo : Thierry BRET.

En marge de la convention de partenariat qui unit désormais le SDEY et ENEDIS, sur la mise en œuvre d’une opération d’autoconsommation collective, Thomas FRAIOLI, directeur régional du principal gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité en France – la structure gère le réseau basse et moyenne tension sur 95 % de l’Hexagone -, était également l’un des intervenants à l’une des tables rondes des XIèmes Assises de l’Energie. En l’état actuel des choses, le réseau électrique ne va pas résister à la croissance des usages, à moins d’investir…

 

MONETEAU : « On doit passer de 25 % à 55 % à horizon 2050 ! ». S’exprimant sur l’un des plateaux thématiques, proposé dans le cadre des onzièmes Assises de l’Energie, portées par le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne (SDEY), le directeur régional d’ENEDIS Thomas FRAIOLI a été on ne peut plus clair dans ses explicatifs concernant le futur de la consommation électrique dans l’Hexagone.

« La multiplication des usages induit une énorme pression sur le réseau électrique en France, devait-il expliquer à un auditoire d’élus et de représentants institutionnels, écoutant religieusement les propos de ce spécialiste. Est-ce que ce réseau va résister face à la hausse des demandes ? En l’état actuel des choses, la réponse est non ! ».

Une réponse catégorique, nette et sans bavure, de la part du cadre dirigeant d’ENEDIS en Bourgogne Franche-Comté. Une entreprise qui emploie à ce jour à l’échelle du groupe 38 000 collaborateurs et se positionne comme l’un des acteurs clés de la transition écologique.

 

Une progression fois dix du parc de véhicules électriques d’ici 2035

 

Toutefois, se voulant rassurant quant à la résolution de la problématique, Thomas FRAIOLI a évoqué ensuite l’enveloppe budgétaire de cinq milliards d’euros d’investissement qui sera programmée par ENEDIS jusqu’à 2040 afin que le réseau électrique puisse supporter à l’avenir cette croissance exponentielle des usages.

Quant à ses nouveaux usages, quels sont-ils ? Leur multiplication s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale bas carbone. Notamment dans la mobilité électrique et l’installation de bornes de recharge. Mais, aussi, dans le bâtiment…

 

 

« Leurs évolutions s’accélèrent, observent Thomas FRAIOLI, avec un parc en France qui correspond à 1,8 million de véhicules électriques. Mais, en 2035, ce sera 18 millions d’automobiles fonctionnant avec cette énergie ! ».

Soit dix fois plus ! Bien sûr, l’orateur parlera aussi des pompes à chaleur.

« Le gouvernement décide d’une aide à la rénovation énergétique des bâtiments, on a immédiatement la demande qui croît de 20 % depuis ! En revanche, ce que n’ont pas prévu les utilisateurs, c’est qu’il est nécessaire de renforcer le réseau électrique ! Car, cela a un impact direct sur la consommation… ».

 

L’inévitable bascule de pans entiers de l’économie vers l’électrification

 

Le réseau, qualifié de « tuyau » par Thomas FRAIOLI, demeure donc l’élément incontournable permettant d’optimiser le service de distribution à termes.

En l’état, il est d’une durée de vie estimative de trente à quarante ans. Mais, il est devenu obsolète au fil du temps et des usages.

On devrait donc passer d’une consommation de 450 térawatt heure actuellement à une prévision de 630 térawatt heure en 2030. Du fait de la climatisation qui se développe dans le tertiaire, du fait du choix de l’électricité pour le chauffage. Même le monde, jusque-là hermétique, des poids lourds suit cette évolution : plusieurs constructeurs se positionnent déjà sur les rangs de ce changement inévitable pour basculer vers l’électrique (et non l’hydrogène) à partir de raccordements de cinq Méga installés tous les soixante kilomètres le long des autoroutes françaises.

Un phénomène de bascule qui se multiplie au fil des mois, créant de réelles surprises auprès des spécialistes. Renvoyant aux calendes grecques le scénario médian proposé par RTE en 2021, car désormais caduc…

 

Thierry BRET

 

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