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Le manque d’eau affecte 38 % de la population mondiale : les explications de « Récid’Eau » coulent de source…

« Même les « sirènes » étaient de la partie lors de la journée grand public des « Récid’Eau » à Auxerre, un évènement accueilli à l’Abbaye Saint-Germain. L’eau douce est un liquide rare qu’il s’agit de préserver. 38 % de la population mondiale est affectée par le manque d’eau en 2025… ». « Même les « sirènes » étaient de la partie lors de la journée grand public des « Récid’Eau » à Auxerre, un évènement accueilli à l’Abbaye Saint-Germain. L’eau douce est un liquide rare qu’il s’agit de préserver. 38 % de la population mondiale est affectée par le manque d’eau en 2025… ». Crédit Photos : Dominique BERNERD.

Créée à l’initiative du syndicat mixte « Yonne Médian », avec le concours financier de l’Agence de l’eau Seine-Normandie, la première édition auxerroise de « Récid’Eau » a trouvé son public. Ils étaient nombreux ce samedi à naviguer entre les différents stands installés tout autour du cloître de l’Abbaye Saint-Germain. Un voyage à la rencontre de tous ces acteurs qui travaillent au quotidien pour la sauvegarde d’un bien commun indispensable à la survie de l’humanité : l’eau !

 

AUXERRE : L’eau est un bien commun qui devrait être accessible à tous et n’appartenir à personne ! On sait bien malheureusement que si le droit à l’eau et à un assainissement de qualité ont été reconnus en juillet 2010 par l’ONU, comme « un droit fondamental essentiel au plein exercice du droit à la vie et de tous les droits de l’Homme », il y a encore beaucoup de chemin à faire pour passer des vœux à la réalité ! Il n’existe pas, avec l’air, d’élément naturel plus nécessaire à la vie : trois jours sans eau et l’on est mort ! Un bien ô combien précieux, quand on sait que l’eau douce utilisable, représente moins de 1% du volume global d’eau présent sur la planète…

C’est bien connu : « les petits ruisseaux font les grandes rivières » et si l’eau fait partie du patrimoine commun, il appartient à chacun, de la préserver, la protéger et la partager. Un message que les différents exposants ont eu à cœur d’expliquer aux visiteurs tout au long de la journée, que ce soit par le biais de maquettes interactives, d’expositions ou d’expériences ludiques, comme ces tubes de verre emplis différemment de terre et de roches, sur le stand du syndicat mixte de l’Armançon : « en y versant de l’eau, on peut facilement constater toute l’importance de la structure d’un sol. Plus la couche de terre sera épaisse, mieux sera filtrée l’eau allant dans les nappes phréatiques, là où un sol superficiel plus caillouteux, entraîne plus de risques de pollution… ».

 

 

Un peu d’explications, et c’est gagné !

 

Sur le stand voisin de l’Office Français de la Biodiversité, plusieurs « invités » collectés dans différentes mares autour d’Auxerre, font le show dans leurs cuvettes respectives sous l’œil curieux des plus jeunes visiteurs et les explications de Guillaume : « aujourd’hui, on va se promener dans la nature, sans trop vraiment s’intéresser à ce qui nous entoure et l’idée, c’est de montrer aux enfants notamment que plein de choses existent. Chaque espèce a son importance et son propre mode de fonctionnement, à l’image de ces larves d’éphémères ou ces traine-buches, qui, lorsqu’on les trouve, sont de bons indicateurs de la qualité du milieu dans lequel ils vivent… ».

Un insectarium aquatique qu’il n’est pas toujours facile de présenter à un jeune public : « certains comme hier n’osaient pas s’approcher car ils trouvaient ça « sale » ! Un peu d’explications sur l’importance de la biodiversité et dès qu’ils s’approchent, c’est gagné ! ».

Jamais la ville de Montargis ne mérita mieux son surnom de « Venise du Gâtinais » que cet été-là… En 2016, des pluies torrentielles firent grossir les eaux du Loing et de ses affluents, qui eurent tôt fait d’envahir les rues de la cité, provoquant des inondations catastrophiques restées dans les mémoires, à l’issue desquelles fut créé trois ans plus tard, l’EPAGE du Loing. Un Etablissement Public d’Aménagement et de Gestion de l’Eau regroupant 269 communes du Loiret, de l’Yonne et de Seine-et-Marne, au service des rivières et des usagers, en charge notamment de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations. A l’aide d’une maquette interactive, Nino, l’un des animateurs du syndicat, alerte sur les dangers d’une trop grande artificialisation des sols et l’importance des zones humides : « des endroits où la végétation favorise l’infiltration de l’eau, particulièrement lorsque la rivière fait des méandres, qu’il est important de préserver, notamment pour éviter les risques d’inondation, mais aussi parce qu’elles sont un véritable régulateur naturel de la qualité de l’eau. Avec au final, une facture moins élevée que d’avoir à traiter ou d’indemniser les populations suite à des inondations… ».

 

 

 

38 % de la population mondiale est aujourd’hui en stress hydraulique

 

Regroupant 126 communes pour une population de 126 000 habitants et 630 km de cours d’eau, le syndicat mixte « Yonne Médian », initiateur de cette première édition auxerroise de « Recid’Eau », a été créé en 2019. Présidé par Yves VECTEN, acteur incontournable et figure tutélaire de la protection de l’eau dans l’Auxerrois, son champ d’actions est multiple : restauration des cours d’eau, diagnostics, prévention des inondations, gestion de la végétation et des ouvrages, communication auprès du grand public, etc… Son vice-président, Marcel MILACHON, était présent samedi, pour expliquer à l’aide d’une maquette modulable, le fonctionnement d’un bassin versant et les mécanismes d’une inondation. Maire de sa commune (Villebougis) et agriculteur de profession, lui aussi milite pour un engagement de tous les acteurs de terrain et une action solidaire en matière de protection de l’eau : « il n’y a rien qui marche à 100 %, chacun doit apporter sa pierre à l’édifice et contribuer à trouver une solution au problème… ».

Précipitations en baisse, surpopulation, réchauffement climatique, pollutions… : les menaces, pesant sur la quantité d’eau douce disponible à travers le monde, sont multiples et il y a urgence, comme le rappellent les derniers chiffres mis à jour : si en 2008, 9 % de la population mondiale était en danger de stress hydrique élevé, ils sont aujourd’hui 38 % à souffrir de manque d’eau sur cette planète que l’on dit bleue…

 

 

Quelques données chiffrées :

Plus de 10 millions d’européens sont exposés à des taux de nitrates de l’eau potable dépassant les seuils réglementaires. En 20 ans, les nitrates ont causé en France la fermeture de 695 captages.

Il faut 2 495 litres d’eau pour fabriquer un tee-shirt, 1 300 litres pour 1 kg de blé, 5 000 litres pour une voiture, mais seulement 7 litres pour un verre de vin !

La consommation moyenne par habitant en France, est de 50 m3 par an, soit 140 litres par jour.

Notre planète compte 97,2 % d’eau salée pour 2,8 % d’eau douce.

Si l’eau potable venait à manquer ou était impropre à la consommation dans l’Auxerrois, il en coûterait entre 20 000 et 24 000 euros par jour à la collectivité pour approvisionner la population de l’agglomération en bouteilles d’eau.

 

Dominique BERNERD

 

 

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