Par essence, qu’elle est la mission réelle du service téléphonique « 36 46 » au sein de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de l’Yonne ? Un jeu d’enfant, en vérité, puisque c’est un service gratuit, assorti du coût de l’appel, qui a pour vocation d’honorer tout ce qui concerne de loin ou de près les remboursements de prestations des assurés. En aucun cas, il ne traite de sujets liés à la COVID. Or, le service est à l’heure actuelle à saturation !
AUXERRE : La plateforme téléphonique, baptisée « 36 46 » de la CPAM de l’Yonne, est au bord de l’apoplexie depuis plusieurs jours. Saturée d’appels en tout genre se rapportant aux nombreuses problématiques de la crise sanitaire et de ses questionnements qui y sont affectés, le service ploie sous les coups de boutoirs insistants des téléphones d’assurés qui ne cessent de sonner de façon répétitive.
Un renseignement sur le passe sanitaire à résoudre par ici, une interrogation sur l’injection de la troisième dose par là et le tour est joué : le « 36 46 » ne souhaite plus répondre à ces sollicitations pour cause de surchauffe !
« Notre plateforme téléphonique reçoit actuellement beaucoup d’appels d’assurés qui ont eu leur troisième injection, précise la direction de la communication, et cette troisième injection ne figure pas sur leur passe sanitaire… ».
Diverses origines peuvent ainsi expliquer cette absence d’annotation dans le dossier. Un problème informatique, un retard, voire un oubli. Or, la situation est telle depuis plusieurs jours que les opérateurs de la plateforme croulent sous des demandes qui ne les concernent pas.
Le « 36 46 » ne peut rien faire en guise de réponse concrète puisque ne s’occupant que de problématiques inhérentes aux remboursements des prestations.
Le message transmis par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie est d’ailleurs sans équivoque sur la démarche à suivre : pour obtenir les réponses adéquates à leurs interrogations, les assurés doivent retourner au centre de vaccination ou revoir le professionnel de santé ayant vacciné la personne.
Apparemment, les assurés ne sont pas les seuls à s’être posé ces questions en sollicitant la plateforme téléphonique de la CPAM. Des professionnels de santé, tels que des médecins, ont fait de même sur ce fameux numéro 36 46. Qui aujourd’hui ne peut plus répondre !
Thierry BRET