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L’impunité ne doit plus exister à Sens : ALLIANCE Police Nationale exhorte la justice de condamner avec fermeté

« Le représentant du syndicat de la police nationale ALLIANCE Eric HENRY demande un renfort des effectifs sur le Sénonais afin de juguler les violences urbaines qui pourrissent la vie des citoyens. Quant à la justice, « elle doit condamner plus fermement les auteurs de ces troubles… ». Le message sera-t-il entendu ? ». « Le représentant du syndicat de la police nationale ALLIANCE Eric HENRY demande un renfort des effectifs sur le Sénonais afin de juguler les violences urbaines qui pourrissent la vie des citoyens. Quant à la justice, « elle doit condamner plus fermement les auteurs de ces troubles… ». Le message sera-t-il entendu ? ». Crédit Photo : ALLIANCE Police Nationale Service Communication.

Trois containers à poubelles en feu. Quatre véhicules de particuliers partis en fumée. Des jets de pierre sur les forces de l’ordre et les pompiers. Triste bilan pour une situation délétère qui gangrène le Sénonais. Le syndicat de police ALLIANCE tire la sonnette d’alarme devant l’ampleur du phénomène. Ces violences urbaines qui gagnent petit à petit les villes moyennes de province…

 

SENS: La situation est de plus en plus alarmante. Et encore une fois, c’est la population de l’agglomération principale du nord de l’Yonne qui en paie les pots cassés.

En l’espace de quelques jours, les flambées de violence s’invitent à la nuit tombée dans certains quartiers de la ville. A la manière d’un sinistre rituel. Dans ceux qui sont déjà pointés du doigt par les services de la préfecture et des forces de l’ordre : Les Champs-Plaisant, Les Arènes et Les Chaillots.

La présence massive de CRS et de renforts extérieurs au soutien des forces locales aura permis d’éviter le chaos mercredi soir. En contenant et en maîtrisant les velléités intempestives de ces casseurs qui ne souhaitent qu’une seule chose : « se faire encore et toujours du flic ! ». Mais, pour combien de temps in fine ?

Chargé de la communication au sein du syndicat ALLIANCE Police Nationale, un organisme majoritaire en France, Eric HENRY parle. Il évoque l’impensable et la situation complexe vécue dans la nuit du 23 au 24 mars.

« Plusieurs groupes d’émeutiers ont orchestré un nouveau guet-apens avec un seul but : « se faire du flic ! ». Vers 23 heures, poursuit-il, l’équipage de police secours accompagné par un véhicule de la police municipale était requis pour des feux de poubelles dans le quartier sensible des Champs-Plaisant.

Sur place, ils ont été accueillis par des voyous cagoulés et armés de battes de baseball ou de barres de fer décidés à en découdre. Ils ont également essuyé des jets de mortiers et jets de projectiles. Le véhicule de la police nationale a été dégradé avec des vitres cassées et la carrosserie abîmée. Quant à celui de la police municipale, il a été touché par des jets de mortiers et autres projectiles… ».

 

Des renforts extérieurs sont nécessaires pour maintenir l’ordre…

 

La venue des contingents de la CRS 02 et de la CRS 40 depuis leur lieu d’emploi (Saclay en Ile-de-France), soit une soixantaine de personnes, a quelque peu rassuré les forces de l’ordre de Sens. Y compris les élus. Mais, cette demande de force supplémentaire est faite jusqu’au samedi 27 mars inclus.

« Or, ajoute Eric HENRY, nous ne savons pas si ces compagnies républicaines de sécurité demeureront à Sens pour le week-end…nous attendons le retour du ministère de l’Intérieur. ».

Le représentant d’ALLIANCE, amer, constate et déplore que « sans des renforts extérieurs (police municipale et gendarmerie nationale), c’est la loi des délinquants qui s’impose et la République qui se met à genoux… ».

Pourtant, il se montre très catégorique sur la physionomie avec laquelle il faudrait envisager la situation.

« Pour inverser la tendance, il faut davantage de policiers sur le terrain – une demande récurrente que font par ailleurs plusieurs personnalités politiques du sérail depuis fort longtemps – et surtout que la justice condamne les contrevenants avec plus de fermeté ».

Accentuer la visibilité de la police dans la capitale du Sénonais, mailler le territoire avec cette présence qui n’aurait rien d’inopportune permettrait de juguler les ardeurs des réfractaires à la loi.

« Tant que la justice n’agira pas avec plus d’intransigeance, il existera toujours des caïds qui tenteront d’imposer leur loi dans les quartiers sensibles, lâche le responsable syndical. Nous ne voulons plus de l’impunité totale… ».

Derrière ces violences urbaines se profilent les trafics en tout genre, notamment ceux qui se rapportent aux produits stupéfiants, herbe de cannabis, héroïne, voire cocaïne.

Les couvre-feux successifs ont quelque peu obéré leurs lucratifs marchés. D’où l’émergence de ces violences urbaines qui en résultent.

Entre 2005 et 2020, Sens a perdu près de 30 % de ses effectifs au niveau des forces de l’ordre alors que la délinquance, elle, a très nettement progressé.

Ceci explique sans doute cela. Un argument auquel il faut ajouter la délicate proximité avec l’Ile-de-France qui déplace ses problématiques vers les villes de la troisième couronne…Dont Sens.

 

Thierry BRET

 

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