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2021, année de toutes les crises ? Nous pouvons croire en l’homme pour y faire face !

« Face aux crises successives qui nous attendent en 2021, on peut encore compter sur la solidarité et l’esprit altruiste de l’humanité pour y faire face. L’entraide et la fraternité seront-ils les mots d’ordre de cette nouvelle année ? ». « Face aux crises successives qui nous attendent en 2021, on peut encore compter sur la solidarité et l’esprit altruiste de l’humanité pour y faire face. L’entraide et la fraternité seront-ils les mots d’ordre de cette nouvelle année ? ». Crédit Photos : Michaël JARMOLUK/ PIXABAY.

Depuis les saturnales romaines, que certains comparent au Noël chrétien, on fait la fête pour entrer dans une nouvelle année. Quelle bonne année se souhaiter aujourd’hui ? Au-delà d’une bonne santé, devenue très aléatoire, la réussite professionnelle, compromise par la sempiternelle épée de Damoclès du chômage, et des finances généreuses à la hauteur de ses besoins en font rêver plus d’un. Utopie quand tu nous tiens !  

TRIBUNE : L’année qui s’amorce est remplie de promesses des spécialistes qui nous prédisent, sur le plan sanitaire, social et financier une période qualifiée d’« apocalypse now » !

Il existe ceux qui croient en Dieu pour entrevoir quelque espoir, mais il y a aussi les athées et les agnostiques ! Alors il nous reste à croire en l’homme et sa capacité à relever tous les défis de notre monde. Cet homme capable de toutes les adaptations depuis sa venue sur Terre, cet homme capable d’une indéfectible solidarité.

« Liberté, égalité, fraternité » : cela est gravé sur le marbre des édifices publics et dans le sang des hommes pour défendre ces valeurs ! 

Nous devons aller vers davantage de solidarité et de fraternité aujourd’hui et demain. Les crises sanitaires et économiques démontrent que les Français sont naturellement solidaires et fraternels !

Par exemple, lors du Téléthon nos concitoyens donnent bien plus, par habitant, que les Etats-Unis. Là où est née l’œuvre sociale. Téléthon a permis, en France, de réaliser la carte du génome humain. Cette « trouvaille », fut partagée gratuitement à tous les scientifiques de la planète !

Générosité toujours, souvenons-nous encore de l’hiver 54 et des dons offerts aux plus pauvres, des Restos du Cœur, des soupes populaires et de toutes les associations qui œuvrent aujourd’hui pour une fraternité active. Par essence, les religions doivent respecter le principe du partage, encore appelé solidarité, fraternité ou charité.

 

La charité et ses variantes sous le prisme des religions…

 

Le concept judaïque de « Tsedaka »  est un commandement donné par Dieu à tous les juifs, indépendamment de leur statut financier ou de leur désir de donner. Si en français on peut traduire « Tsedaka » par charité, la racine hébraïque donne le mot « justice ». Le Deutéronome et le Lévitique (livres de l’Ancien Testament ou de la Thora) donnent des indications précises sur le partage. Le Lévitique va plus loin encore.

Lors d’une année sabbatique, tous les prêts doivent être annulés et donc l’égalité sociale rétablie ! Si votre banquier est de religion juive, vous pouvez toujours lui demander l’annulation de vos crédits en cours… A mon avis, il répondra qu’il existe des exceptions à la non-application du texte sacré !

Chez les musulmans, « Sadaqa » ou « Zakat » se traduit par charité. Le sens donné est très large : don de soi envers l’autre, don d’argent, une aide physique, un dialogue avec un ami en détresse…

La charité constitue le troisième pilier de l’Islam. La « Zakat » devient donc une charité « obligatoire » pour tout musulman qui est financièrement stable. Dans l’esprit, la Zakat purifie le cœur de toute avarice. La Zakat est calculée selon la valeur des biens détenus par le donateur. Un pourcentage différent est calculé selon la nature dudit bien : or, argent, bétail, constructions, bourse,…

Toute richesse étant un cadeau de Dieu, une part est réservée par Dieu (le Coran) aux pauvres. Dans les pays où l’Islam est religion d’Etat, les banquiers appliquent le Coran à la lettre : la prise d’intérêts est interdite.

L’épargne n’est pas rémunérée et les crédits sont gratuits ! Afin de payer les frais de gestion des banques, il faut payer une redevance appelée aussi « Zakat » !

Cette aumône remise à la banque est calculée sur le même principe que précédemment (un pourcentage des biens possédés). Attention : si vous demandez à votre banquier musulman de vous accorder un prêt sans intérêts, il vous indiquera sûrement que dans votre cas c’est impossible ! Enfin, certainement…

Un musulman pratiquant interrogé sur le ramadan tient à rappeler que cette période est propice au partage de la nourriture avec les plus pauvres, quel que soit leur religion !

 

Le partage avec les plus pauvres suppose fraternité et solidarité toute l’année…

 

Notons que le principe du « ne prends pas d’intérêts à un frère » est commun aux trois religions monothéistes. Les chrétiens ont vite traduit par « donc à un non-frère musulman » on doit pouvoir et nos amis juifs par « donc à un goï (un non-juif ») on peut le faire ».

Les traductions et les détournements de sens sont pléthoriques. Chez les chrétiens, l’apôtre Paul déclare « entre l’espérance, la foi et la charité, la plus grande des trois vertus théologales, c’est la charité » !

Ici encore, au cours de l’histoire les chrétiens furent sélectifs, en matière de charité. Les Lombards accordent des prêts à 40 % et 70 % avec la complicité de Rome…

Aujourd’hui, en France, l’Eglise gère des dizaines de chapelles, d’églises, de monastères et autres prieurés, des presbytères  souvent vides… La majorité de ces bâtiments sont propriétés de l’Etat et cédé momentanément à l’Eglise de France, sous forme de bail emphytéotique (99 ans le plus souvent).

 

 

 

Avec le concours de l’Etat, tous ces bâtiments pourraient ou devraient au nom de la charité chrétienne accueillir des pauvres sans toit ! Hébergement et nourriture : c’est la vocation première des congrégations ! Que nos prêtres et religieux s’intéressent de manière croissante aux plus démunis. Si on compte un pauvre pour un religieux catholique, cela donne 42 000 pauvres accueillis (6 000 prêtres à l’heure actuelle en France) !

La trêve des confiseurs est propice au partage avec les plus pauvres. Cela ne suffit plus : c’est toute l’année qu’il faut être solidaire et fraternel.

Lors d’un repas de fin de stage, le groupe autour de l’animateur organise une fondue chinoise. Le « prof » se penche vers son voisin, de confession juive et lui dit en aparté : « c’est comme chez les chrétiens, je vois qu’il y a des jours de relâche ! ». Il venait de s’apercevoir que le stagiaire faisait frire un morceau de porc ! Le « pris en faute » déclara : « absolument pas, il existe dans la Thora un article qui précise que « si tu es à table avec un roi, mange ce qu’il mange et ne te fait pas remarquer », vous êtes le roi de la soirée… ».

 

Croire en l’homme pour affronter la prochaine crise économique…

 

Oui, nous avons encore la possibilité de croire en l’homme ! Il existe dans chaque religion ces « articles » qui permettent de préserver la charité pour les plus miséreux de nos sociétés.

La pauvreté va encore progresser cette année. Les perspectives du redressement économiques s’échelonnent, selon les secteurs, de 2022 à 2030 ! Les faillites d’entreprises, évitées artificiellement pour l’instant, vont faire florès dès le premier trimestre. Les conséquences sont claires : chômage, précarité, trottoir et soupe populaire…

Nous devons nous préparer à affronter ces crises afin de les dépasser et de permettre à tous de relever la tête.

Nous pouvons croire en l’homme : il existe dans chaque être un principe universel, la capacité du cœur à fraterniser avec son prochain, la possibilité d’être fraternel avec chacun, sans s’arrêter à la couleur de sa peau, sa religion, son genre ou ses convictions politiques !

« Une démocratie doit être une fraternité, si non, c’est une imposture » écrivait Antoine de Saint-Exupéry. Méditons ces propos en se souhaitant une bonne année 2021…

 

Jean-Paul ALLOU

 

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