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Nous avons besoin de nos anciens et nous les aimons : il faut sauver les seniors en prenant des initiatives !

« Nos anciens qu’ils soient en EHPAD ou à leur domicile ont besoin de nous. Il faut leur montrer tout notre amour et notre respectueuse considération en cette période d’extrême urgence où la plupart sont les victimes de ce fléau des temps modernes. Mobilisons-nous enfin dans des actes civiques et solidaires en établissant des liens de communication et d’altruisme. C’est devenu vital au lieu de penser qu’ils ont fait leurs temps… ». « Nos anciens qu’ils soient en EHPAD ou à leur domicile ont besoin de nous. Il faut leur montrer tout notre amour et notre respectueuse considération en cette période d’extrême urgence où la plupart sont les victimes de ce fléau des temps modernes. Mobilisons-nous enfin dans des actes civiques et solidaires en établissant des liens de communication et d’altruisme. C’est devenu vital au lieu de penser qu’ils ont fait leurs temps… ». Crédit photo : Eberhard GROSSGATEIGER/ PIXABAY.

Même si nous n’avons aucun chiffre officiel à ce jour, l’hécatombe vécue dans les EHPAD de l’Hexagone s’annonce très sévère. Quant au confinement, il ressemble à l’éloignement de ces pestiférés de jadis que l’on parquait le plus loin possible des autres afin qu’ils meurent discrètement… Pourtant une question subsiste : pourquoi les résidents de ces établissements sont-ils les plus touchés par la propagation de la pandémie de coronavirus ?

TRIBUNE : Comprendre la relation esprit-corps : on sait que les tensions psychiques agissent sur le système immunitaire. Un mauvais moral trouve une traduction dans l’affaiblissement de nos défenses naturelles !

Ce que l’on pense, voit ou entend, engendre nécessairement des répercutions sur notre immunité et la cascade de phénomènes « psycho-neuro-endocrino-neurologiques » qui en découle.

Bref, pour les novices, quand nos pensées sont négatives : c’est comme si nous injections du napalm dans notre système sanguin ! Les liaisons entre l’esprit et le corps font l’objet de multiples recherches et d’expériences. Les scientifiques ont d’ailleurs souvent la grosse tête !

Toutefois, tout repose sur leurs témoignages et les expériences réalisées par leurs soins.  A juste titre, l’expérience n’est pas une loi ! Chaque matin, depuis des générations, on a vu le soleil se lever ! Est-ce la garantie que le soleil se lèvera demain ? Non, bien-sûr…

Voici quelques années, le professeur JASMIN (cancérologue de réputation internationale) a mené des expériences avec l’Institut de psychosomatique. Résultat : les études montrent que les femmes qui avaient vécu un violent stress (veuvage…) développaient plus facilement le cancer du sein.

Chez toutes les femmes diagnostiquées cliniquement, les psychosomaticiens les avaient déclarées « à haut risque ». Nos médecines occidentales, dont on n’a pas à rougir, découpent, saucissonnent le corps, analysent les terrains génétiques… tandis que les orientaux pensent que la maladie témoigne d’un obstacle à la réalisation d’un chemin de vie… In fine, les deux approches se complètent très bien.

 

Une triste fin de vie pour nos anciens…

 

Mais alors, quid de nos anciens ? Nos valeureux « vieux », confinés, hors du monde et du temps, sans pouvoir voir la famille, sont confrontés à une immense solitude depuis quinze jours.

Sur le terrain psychologique, ils sont en proie à des tourments, des réflexions personnelles négatives, des perceptions des autres et du monde erronées, sans espoir. C’est une triste fin de vie !

Pourquoi mon voisin de chambre est-il frappé par cette pathologie ? Pourquoi est-il mort et pas moi ? Les pires pensées peuvent assaillir les patients de nos EHPAD. Les informations sont reçues comme dramatiques. Les savants se contredisent. Dans certaines banlieues, l’Etat a même renoncé à faire respecter le confinement. On le constate : la confiance dans les politiques et  le pouvoir a du plomb dans l’aile…

La désunion provoque l’écroulement de tous les systèmes hiérarchiques !  C’est une situation et une expérience si bien décrites dans le film « I comme Icare (l’expérience de Milgram) » avec le charismatique Yves MONTAND.

Nos retraités dépriment : ils gardent dans leur esprit moult réflexions : « les vieux ne servent à rien, ils coûtent cher, ce sont des inutiles que la société doit prendre en charge, ils ont fait leur temps… ».

De plus, il y a aussi ceux qui, songeant à une mort prochaine, renoncent à vouloir vivre. Leur système immunitaire est nécessairement très faible. L’approche d’une fin certaine et, inconsciemment voulue, entraîne des tropismes de mort.

Se font jour alors des sentiments de culpabilité, de victimisation, des remords, des regrets, des blessures de la vie que l’on ne peut pas (ou on ne veut pas) cicatriser, raviver des souvenirs douloureux.

Pourtant, il faut garder espoir ! Allez les anciens : nous voulons des papys et des mamys souriants ! Racontez-nous encore votre jeunesse, comment c’était le temps où la nature était l’amie des hommes, comment c’était les années 40, comment vous balanciez des pavés en 68 et en criant « mort aux vaches » ! Comment c’était le travail, la vie de famille, vivre sans « ordi » et téléphone portable ?

On a besoin de vous, de votre affection, on pourra comprendre, grâce à vous, le sens de l’histoire : c’est vital ! Restez près de nous, passez le témoin des savoirs faire et du savoir être… Bref, papys et mamys de nos cœurs, on vous aime !

 

Des suggestions pour agir autrement vis-à-vis de nos aînés…

 

Demandez aux « psy » de toute nature de se porter volontaire pour aller dans les EHPAD : leur efficacité n’est plus à démontrer. Puisque « ça coûtera ce que ça coûtera» : il faut offrir à chaque résident un téléphone portable C’est le lien du cœur primordial avec les plus proches. Peut-être qu’un fabriquant offrira le matériel adéquat et que nous trouverons un opérateur inspiré par la notion de service pour offrir un abonnement !

Obtenir le prénom de chaque résident est indispensable afin de leur écrire des lettres personnalisées par mails ! Pire encore, ceux qui sont abandonnés de leurs proches où définitivement seuls sont encore plus vulnérables ! Pour eux, il nous faut trouver urgemment des marraines et des parrains qui pourront les contacter. Dans ce cas, il faudra un engagement durable pour garantir cette correspondance qui ne doit demeurer lettre morte après coup. Sinon, le remède serait pire que le mal !

Merci de faire feu de tout bois autour de vous pour transmettre ces initiatives, les améliorer, en trouver d’autres, mobilisons les médias, les politiques, les élus, le pouvoir et aussi toutes les organisations qui réunissent des bénévoles solidaires de nos anciens en difficulté.

On peut citer : « Retraite plus », « Les Petits Frères des Pauvres », « JALMAV », « Monalisa », « Les Inter-généreux », « les comités de Saint-Vincent de Paul »…

Comme l’écrivait Michel ODOUL : « Les cris du corps sont les messages de l’âme ». Ne l’oublions jamais quand on pense à nos glorieux aînés…

Jean-Paul ALLOU

 

 

 

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