La commémoration de la Journée nationale contre le racisme et l’antisémitisme, le 21 mars, servira de judicieux prétexte pour que la capitale de l’Yonne rende un vibrant hommage à l’une des grandes dames de la République : l’ancienne ministre de la Santé et présidente de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, Simone VEIL disparue il y a trois ans déjà…
AUXERRE: Au cœur du Parlement européen à Strasbourg, tout ou presque évoque la mémoire de l’un des chantres de la construction de l’Union continentale du vingtième siècle : Simone VEIL. Portrait géant, série d’illustrations explicatives, phrases empruntées à son répertoire. Sa silhouette est partout.
Cette figure de la politique française que nul n’aura oublié, ni à travers sa multitude d’actions favorables à la condition féminine, ni par le biais de ses nombreux actes et engagements en faveur de l’élargissement des libertés au nom des peuples, méritait aussi un hommage de la part de notre territoire.
Aussi, à l’occasion de la Journée nationale contre le racisme et de l’antisémitisme, la Ville d’Auxerre a décidé de célébrer à sa manière l’illustre personnage et son souvenir toujours vivace. En présence de l’un de ses fils, Pierre-François, président du Comité français pour Yad Vashem.
La manifestation se déroulera en pure logique dans le square qui porte le nom de cette « belle personne », en face du Palais de justice.
C’est là, en fin de matinée de ce samedi pas ordinaire que l’édile d’Auxerre Guy FEREZ, accompagné des membres du conseil municipal, dévoilera la plaque représentant le portrait de cette figure de proue du gaullisme et de la résistance à toutes les violations morales.
Président de l’association cultuelle israélite de l’Yonne, David KAHN assistera à cette cérémonie. Tout comme de nombreux citoyens auxerrois ou d’ailleurs qui désirent participer à ce moment de grâce intellectuelle en l’honneur de celle qui précisait que « les erreurs ne se regrettent pas, elles s’assument ; la peur ne se fuit pas, elle se surmonte ; l’amour ne se crie pas, il se prouve… ».
A méditer, à tout jamais !