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Le livret A est-il encore à privilégier ? Le placement préféré des Français ne rémunère plus qu’à 0,5 % d’intérêt…

« Même si le taux rémunérateur est vertigineusement bas, il n’en reste pas moins un placement à privilégier et à conserver pour la poire après la soif grâce à sa disponibilité immédiate… ». « Même si le taux rémunérateur est vertigineusement bas, il n’en reste pas moins un placement à privilégier et à conserver pour la poire après la soif grâce à sa disponibilité immédiate… ». Crédit photos : La Banque Postale.

Au premier février, le fameux placement ne proposera plus qu’une rémunération s’élevant à 0,5 % d’intérêt. Un taux de rentabilité que beaucoup considèrent comme amorphe pour garantir la pérennité d’un placement. Pour autant, faut-il le rejeter de nos possibilités d’épargne ?

TRIBUNE : Nous sommes passés de 8,5 % (le plus haut niveau dans l’histoire) en 1981 à 0,5 % (dès février 2020), avec le taux de rentabilité le plus bas depuis deux cents ans.

Né en 1818, en même temps que la Caisse d’épargne de Paris, le livret A fait figure d’ancêtre parmi les placements financiers modernes qui sont encore proposés sur le marché.

L’Etat voulait obtenir des capitaux afin de combler les trous financiers creusés par les guerres napoléoniennes. Le livret est accessible à tous, sans exclusive d’âge, de fortune et de sexe. Il constitue, à l’époque, une innovation dans le monde de l’épargne. A l’origine, c’est un placement à vue, une création philanthropique avec l’ambition de résoudre la question du paupérisme. Aujourd’hui, les sommes recueillies servent à financer le logement social. Mais, 0,5 % d’intérêt : c’est très bas ! A 0,07 %, on pourra toujours se prendre pour James Bond ! Mais trop bas, par rapport à quoi ?

Souvenons-nous : en 1981, avec une inflation à 13,4 % et un livret rémunéré à 8,5 %, le taux était psychologiquement acceptable pour les épargnants : un différentiel de près de 5 % au détriment du pouvoir d’achat. On est malgré tout satisfait. Aujourd’hui, ce livret va se situer à 0,5% pour une inflation à 1,4 %, chiffre référent de décembre 2019. Soit un différentiel de 0,9 %. La différence est plutôt rassurante mais tout le monde râle un peu. De forts taux d’inflation, dans les limites de 10 à 15 % démontrent un impact psychologique positif chez les titulaires de ces livrets.

Les chiffres clés du livret A…

Le livret A n’a pas vocation à couvrir l’inflation. Si on applique la formule de calcul du taux de rémunération, on obtient un taux de 0,23 % ! Heureusement, la règle édictée par l’Etat fixe un rendement minimum de 0,5 %. Mais pour combien de temps encore ?

Nous recensons aujourd’hui : 55 millions de livrets A et 35 millions de détenteurs (contre 28 déposants le premier jour de sa création), soit un encours global de 360 milliards d’euros en dépôts. Selon une association des consommateurs, la CLCV, en 2018, l’écart de 1 % entre l’inflation et le taux de rémunération du livret a généré une perte de pouvoir d’achat de 3,6 milliards d’euros (1% de 360 milliards de dépôts) : c’est juste.

 

 

Cependant, François CARLIER, délégué général de la CLCV affirme que cette somme non versée, c’est autant d’argent gagné par les banques : ce qui est archi faux !

Il semble méconnaître la gestion d’une banque ou faire juste un peu de manipulation politiquement stratégique. Ce raisonnement est du même niveau que le discours de Madame, lorsque de retour des boutiques elle déclare à son tendre époux : « aujourd’hui, grâce à des soldes à 50 %, j’ai économisé 300 euros ! ».

Pourquoi est-il nécessaire de conserver son livret A ?

Garder son livret pour faire une bonne action envers le logement social ? Entendons les sarcasmes ! Nous avons tous joué au « Monopoly », tirer une carte « Chance ? » qui nous donnait quelques sueurs froides. « Faite des travaux dans vos maisons » disait l’intitulé.

Sans monnaie, on avait perdu au jeu ! Alors oui, il faut conserver un ou plusieurs livrets. La raison d’être de ce livret demeure sa disponibilité. Retenons, qu’à l’inverse des placements financiers (Bourse…), les placements bancaires de cet acabit ne présentent aucun risque sur le capital.

Un placement sûr, disponible et dont le rendement est acceptable par rapport à l’inflation représente une épargne de précaution. C’est-à-dire la boîte de métal ou le bas de laine de nos grands-mères ou les noisettes de l’Ecureuil (souvenons-nous de l’antique logo des Caisses d’épargne).

Alors, conservons ce livret A qui reste invariablement « une poire pour la soif », à boire sans modération…

Jean-Paul ALLOU

 

 

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