Ce serait presque une lapalissade. L’une de ses affirmations gratuites, pouvant prêter à sourire. Voire à rire, si le cœur vous en dit. Dire que le groupe VEOLIA assure la promotion de la sobriété et la préservation de l’eau répond à une évidence légitime. Que la structure, dans l’Hexagone comme sur le territoire Nord-Bourgogne via sa direction régionale, décline auprès des collectivités par le prisme d’un concept pédagogique bien huilé dont il a le secret : des « Rencontres autour de l’Eau » comme ce fut le cas, il y a peu à Châtillon-sur-Seine…
CHATILLON-SUR-SEINE (Côte d’Or) : De la pédagogie. Toujours de la pédagogie. Encore de la pédagogie ! C’est presque devenu le leitmotiv récurrent des professionnels du groupe VEOLIA de nos jours, tant la problématique de la préservation de la ressource aquatique est devenue palpable au sein de notre société de consommation. L’eau, si limpide et si claire qui coule au sortir des sources et si précieuse à la fois…
L’eau, il faut aussi savoir en parler en abondance. Autour de soi, en direction des représentants des collectivités locales, dans les entreprises, au plus près des particuliers, voire des scolaires. Plusieurs expériences en ce sens se sont déjà déroulées dans la partie septentrionale de l’Yonne. Pour en montrer la fragilité dans les écosystèmes. Pour en rappeler en le martelant sans cesse la rareté si l’on n’y prend pas garde.
Il y a quelques semaines, plusieurs élus du nord de la Côte d’Or – mais cela concerne ou concernera aussi les édiles de l’Yonne et des départements composant le prisme professionnel du territoire Nord-Bourgogne – ont été conviés à prendre part à d’intéressantes « Rencontres autour de l’Eau ». Une sorte de « matinale technique », abordant à la fois la typologie des lieux et ses bassins aquatiques, le changement climatique – de cela on ne peut se couper dans les sujets de discussion -, et la technicité, propos se convertissant en autant de présentation de matériels et outils nécessaires à la performance et au contrôle de sa consommation. Autant dire des items qui devaient passionner des élus de collectivités locales de plus en plus confrontés à la problématique de la gestion de l’eau.
Du matériel de plus en plus sophistiqué mais aussi les chiens !
Parmi ces sujets, l’un devait aussi intéresser les élus. Le programme « Eco d’Eau ». Une démarche collective, adoubée par le gouvernement dans le cadre du « Plan Eau » visant à aider les territoires et les industries à faire face à la raréfaction du précieux liquide. Un mot d’ordre : « chaque geste compte ! ». Afin de préserver de manière optimale la ressource. Une excellente entrée en matière pour évoquer la nécessaire sobriété aquatique, le lot commun des consommateurs d’aujourd’hui.
La sobriété des usages de l’eau : une litote qui est devenue presque un sujet de dissertation philosophique avec en toile l’indiscutable changement climatique.
Bien sûr, les spécialistes experts de VEOLIA passèrent en revue tous les ingrédients conduisant vers cette optimisation de la sobriété : la présence de capteurs connectés qui permettent de déceler les fuites, ces « fameux » incidents techniques très goûteuses en gaspillage de la ressource.
A l’aide de matériels sophistiqués, il est possible de surveiller en continu les réseaux d’eau. Même les secteurs peu accessibles. Tout en identifiant et en traitant les diverses variantes de fuites ! L’écoute acoustique apporte aussi un sérieux plus. Quand cette recherche des fuites ne sollicite pas la présence de chiens renifleurs, dressés à accomplir cet exercice et comme nous avons pu déjà le narrer par le passé dans ces colonnes, en vivant au plus près et sur le terrain cette surprenante expérience.
Détecter les fuites à l’aide de sonde et des satellites
L’analyse métallographique des canalisations est une autre de ces méthodes astucieuses pour procéder à l’état des lieux. Quelques slides et la présence de deux techniciens chevronnés auront permis à bien comprendre les tenants et aboutissants de la démarche. Avec ce dispositif, on mesure la corrosion des tuyaux ! Tant externe qu’interne afin, in fine, de pouvoir estimer la durée de vie restante des canalisations.
Des actions de prévention qui s’appuient aussi sur l’apport novateur du compteur « KAMSTRUP ». A base d’ultra son, il offre ainsi la possibilité aux équipes de VEOLIA d’optimiser les opérations de comptage en facilitant la recherche des fuites sur les branchements. Un auxiliaire important pour les collectivités quand on sait que 70 % des fuites se développent sur les branchements.
C’est pourquoi la pré-localisation dynamique est prépondérante dans la stratégie de l’opérateur. Une recherche accentuée par l’apport de satellites qui grâce à la couverture photographique globale à grande échelle optimise celle-ci. C’est également une manière investiguer des secteurs moins accessibles à la recherche physique menée par les équipes.
Que l’on se rassure, chez VEOLIA, les techniques de recherche des désagréments s’affinent grâce à une large palette d’outils et d’innovations complémentaires. On peut citer l’emploi de la détection acoustique – on capte et on repère les vibrations inhérentes aux fuites d’eau -, la corrélation acoustique qui permet de mesurer en simultanée le bruit de la fuite sur deux points du réseau, mais aussi l’emploi du gaz traceur. Adapté aux matériaux plastiques, la substance gazeuse assure une détection des fuites les plus complexes, celles qui n’émettent pas de niveau sonore audible à l’oreille. Autre moyen : la sonde. Insérer via le compteur, elle permet de localiser la fuite par détection du bruit maximal.
Bref : la fuite n’a plus sa place dans l’environnement de VEOLIA. Les chasseurs de fuites sont en alerte maximale avec une batterie de moyens et matériels à utiliser à bon escient !
Thierry BRET