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La razzia des Franciliens sur les résidences principales n’est pas d’actualité dans l’Yonne

« La ruée des Parisiens et des Franciliens sur les résidences principales de l’Yonne n’est pas encore au goût du jour. Hormis quelques envies de résidences secondaires, le président de la FNAIM d’Ile-de-France, le Sénonais Guy BRUGGEMAN observe qu’il est encore trop tôt pour avoir une appréciation réelle de l’évolution du marché dans notre département…D’autant que des interrogations subsistent en matière de politique logement en France… ». « La ruée des Parisiens et des Franciliens sur les résidences principales de l’Yonne n’est pas encore au goût du jour. Hormis quelques envies de résidences secondaires, le président de la FNAIM d’Ile-de-France, le Sénonais Guy BRUGGEMAN observe qu’il est encore trop tôt pour avoir une appréciation réelle de l’évolution du marché dans notre département…D’autant que des interrogations subsistent en matière de politique logement en France… ». Crédit photo : Thierry BRET.

Même si les professionnels de l’immobilier du département nord-bourguignon ont en règle générale plutôt bien négocié l’épineux épisode de la crise sanitaire en réalisant quelques transactions, le grand rush tant annoncé d’une migration massive des Franciliens et Parisiens vers notre territoire est loin d’être à l’ordre du jour dans les faits. Surtout sur le marché de la résidence principale quand on est un primo-accédant…

SENS : Une clientèle de l’Ile-de-France désireuse de s’installer définitivement dans l’Yonne, pourquoi pas ? Mais, au-delà de réelles touches velléitaires se rapportant à l’attrait conféré par les résidences secondaires pour vivre une villégiature tranquille loin des nuisances de la capitale, on n’en constate pas vraiment les effets concrets depuis la sortie de crise.

Certes, il existe bien quelques acquéreurs originaires de la capitale de l’Hexagone ou de sa proche banlieue à vouloir tenter l’expérience de l’achat en province. Mais de l’avis du président régional de la FNAIM Ile-de-France, Guy BRUGGEMAN, cela reste toutefois très marginal dans les faits.

Le coût prohibitif du foncier appliqué en Ile-de-France est pourtant la première motivation de ces personnes qui pensent que l’herbe est plus verte ailleurs que dans leur région d’origine.

« On assiste plutôt à des achats pulsionnels, précise l’ancien président de la FNAIM de l’Yonne, mais ce n’est pas directement imputable à la sortie du confinement. D’ailleurs, une question se pose : cela va-t-il durer longtemps ? ».

Sans doute les professionnels ont-ils été contactés un peu plus que d’ordinaire par les Franciliens en manque de verdure champêtre ces dernières semaines. Mais, les biens ciblés figuraient le plus souvent parmi ceux de la catégorie des petits prix.

Toutefois, avec le resserrement bancaire tel qu’il est observé depuis plusieurs mois par Guy BRUGGEMAN, beaucoup de ces demandes ne dépasseront pas le stade du refus net et définitif par les établissements bancaires, faute de l’obtention de la ligne de crédit nécessaire.

« Il faut encore patienter jusqu’à la rentrée avec peut-être les effets réels de la sortie de crise pour obtenir un aperçu exact du marché, confie le professionnel, et connaître la vraie politique mise en œuvre en matière de logement par le gouvernement à l’automne… ».

 

 

Le télétravail n’est pas un argument suffisamment crédible…

 

Plusieurs interrogations subsistent. Quid du devenir du prêt à taux zéro ou des garanties accordées par l’Etat pour rassurer les banques en matière d’emprunts ?

Pour l’heure, le marché de l’immobilier navigue un peu à vue, balloté par de nombreuses incertitudes liées à la conjoncture économique.

« Nous avons aussi observé que des acheteurs payaient comptant l’acquisition de leur terrain sans qu’il y ait un projet constructif à mettre dessus… ».

Quant aux vendeurs, ils sont plutôt dubitatifs.

Certains éprouvent de la crainte à mettre leur bien en vente. D’autres hypothèquent sur une poussée haussière du marché qui ne vient toujours pas. D’autres, enfin, hésitent même à vendre leur logement !

Le spectre d’une noria d’investisseurs franciliens se précipitant dans l’Yonne pour acquérir leur résidence principale est donc illusoire. On est loin des années 1990 où 90 % de la clientèle des agents immobiliers du Sénonais provenaient de la région limitrophe.

D’autant que les Franciliens exècrent même l’idée de se déplacer en transport en commun pour continuer à se rendre sur leur lieu de travail à Paris, après les derniers évènements et les mesures sécuritaires qui leur sont imposées.

Quant à l’argument miraculeux du télétravail, il n’est pas crédible aux yeux de Guy BRUGGEMAN : « Ce sont des fantasmes de certains vendeurs pour se rassurer. Si nous touchions seulement de 5 à 10 % de ces personnes qui ont opté pour cette nouvelle forme de travail, ce serait déjà exceptionnel… ».

Si regain d’intérêt il y a pour notre territoire, c’est plutôt du côté des résidences secondaires qu’il faudrait le chercher. L’archétype même du bien idéal, la maison agrémentée de son jardin, fait nourrir quelques espérances auprès des professionnels, notamment ceux qui évoluent au sud de Villeneuve-sur-Yonne, dans l’Auxerrois, le Vézelien et l’Avallonnais.

Un état des lieux avéré depuis la saison dernière selon le président départemental de la Fédération des professionnels de l’immobilier de l'Yonne, Stephan SIMPSON, qui s’est concrétisé avec l’émergence de nouvelles ventes.

 

 

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