Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

L’agriculture bio est en totale souffrance : et ce ne sont pas des salades pour la filière…

« La filière bio ne fait plus recette dans l’Hexagone. Les producteurs de l’Yonne en savent malheureusement quelque chose en l’absence de débouchés sérieux et de modèle économique pérenne. Un constat observé par le président de la Chambre d’Agriculture Arnaud DELESTRE… ». « La filière bio ne fait plus recette dans l’Hexagone. Les producteurs de l’Yonne en savent malheureusement quelque chose en l’absence de débouchés sérieux et de modèle économique pérenne. Un constat observé par le président de la Chambre d’Agriculture Arnaud DELESTRE… ». Crédit Photo : Ministère de l’Agriculture.

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas l’air très optimiste, quant à la pérennité de la filière bio, le président de la Chambre départementale d’Agriculture de l’Yonne. Lors de la traditionnelle séance de vœux à la presse, exercice coutumier qui s’inscrit parmi les évènements marquants le début d’année de l’institution agricole, Arnaud DELESTRE n’aura pas manqué à l’heure des bilans de s’interroger sur le devenir d’une filière qui avait pourtant le vent en poupe, il y a encore trois années en arrière…

 

AUXERRE : La bio, c’est fini au niveau des consommateurs ? En effet, tout porte à le croire ! A l’heure actuelle, et seulement trois années après avoir connu un véritable pic de séduction, auprès des esthètes du « bien manger » et du « manger sain ». 2023 symbolise donc une période de profonde disette pour les producteurs de la filière qui peine à entrevoir un second souffle, après un démarrage en trombe il y a à peine cinq ans.

Aujourd’hui, les professionnels de la filière aux vertus si environnementales qui avait conquis les bobos parisiens et les amateurs de produits dépourvus de tout traitement font grise mine. Et ce ne sont pas les informations livrées ce lundi par le président de la Chambre départementale d’Agriculture de l’Yonne, Arnaud DELESTRE, qui devraient les rassurer !

La bio est dans la tourmente et cela devrait malheureusement perdurer. Pire, l’effet de balancier est en train de s’accélérer en faveur de celles et ceux des agriculteurs qui avaient choisi délibérément de franchir le cap de la conversion, du traditionnel au bio, un processus qui se situe désormais dans l’inversion des tendances !

Une chose est certaine : les consommateurs de l’Hexagone boudent les produits bio, tant sur les étals des marchés que dans les rayonnages de la GMS qui en réduit dorénavant la superficie commerciale. Fruits, légumes, lait, viandes, œufs…le bio ne fait incontestablement plus recette alors que l’Etat avait encouragé ouvertement les producteurs à se lancer bille en tête vers ce nouveau modèle consumériste avec des aides à l’installation substantielles.

 

L’absence de débouchés et d’un modèle économique…

 

Si vertueuse sur le papier, la bio ne possède désormais plus de véritable modèle économique. C’est un fait et les producteurs le savent tout en se plaignant. Concurrence accrue des importations étrangères avec des prix cassés, marché totalement engorgé, la poule aux œufs d’or n’avale plus de grains et la perte du pouvoir d’achat des Français interpellés par cette pratique consumériste à l’évidente éthique n’arrange rien. Ne parlons pas de l’inflation et d’une envolée des tarifs sur les étiquettes des fruits et légumes, bio ou pas, d’ailleurs !

Arnaud DELESTRE le concède bien volontiers : la conversion vers la filière n’intéresse quasiment plus personne, très peu de dossiers ont vu le jour en 2023. Il n’y a pas si longtemps, les surfaces agricoles cultivées en bio représentaient à 40 000 hectares dans le département de l’Yonne. Cela semble se réduire comme une peau de chagrin, aujourd’hui.

La production du lait bio, à l’instar de la production laitière habituelle, ne fait pas plus recette : force est de constater qu’il ne reste plus que 130 exploitations laitières sur le territoire nord-bourguignon au lieu de mille structures en 1980.

Hormis quelques exploitants de Puisaye-Forterre qui ont opté pour le judicieux référent « C’est qui le patron », peu d’agriculteurs vivent décemment du fruit de leur labeur sur cette filière laitière.

Bref, l’agriculture bio est dans la tourmente. Le mécanisme semble être enrayé et cela ne devrait pas vouloir s’arrêter avec le temps…

 

Thierry BRET

 

Articles

Bannière droite accueil