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La fresque picturale du BATARDEAU, œuvre éphémère ? Les silos de 110 Bourgogne sont amenés à disparaître…

« Depuis trente ans, les silos du BATARDEAU à Auxerre sont prétextes à discussion. Enduit d’une gigantesque fresque picturale de 1 800 mètres carrés, œuvre de l’artiste Florent MAUSSION, cet immense réservoir à grains, propriété de la coopérative « 110 Bourgogne », pourrait se négocier à la vente dans les prochaines semaines. Mais, à quel prix pour qu’il ait entente ? ». « Depuis trente ans, les silos du BATARDEAU à Auxerre sont prétextes à discussion. Enduit d’une gigantesque fresque picturale de 1 800 mètres carrés, œuvre de l’artiste Florent MAUSSION, cet immense réservoir à grains, propriété de la coopérative « 110 Bourgogne », pourrait se négocier à la vente dans les prochaines semaines. Mais, à quel prix pour qu’il ait entente ? ». Crédit photos : Thierry BRET.

Propriété de 110 Bourgogne, le « BATARDEAU », cet ensemble de silos placés telle une verrue gênante aux abords du centre-ville, est à vendre. Si des investisseurs sont intéressés par ce site, idéalement bien placé à proximité du cœur d’Auxerre et une fois rendu propre à la construction, un ensemble de logements pourrait en sortir de terre. Oui mais, voilà, tout est désormais une question de prix pour accélérer la transaction que beaucoup espèrent…

AUXERRE : Dans la continuité de la politique de rénovation et d’aménagement de ce quartier de la capitale de l’Yonne poursuivie par la Ville, l’urbanisme pourrait présenter une toute autre physionomie d’ici quelques mois.

L’édifice à l’aspect si incongru et tellement décalé dans ce paysage urbain (un ensemble de silos à grains toujours fonctionnel en limite du centre-ville) pourrait être cédé à moyenne échéance.

A la condition sine qua non que les parties en présence s’accordent enfin sur le prix réel de cette transaction plutôt insolite !

D’ici peu, un établissement public régional devrait prendre attache avec les propriétaires du lieu, en l’occurrence la coopérative « 110 Bourgogne ». La teneur de la conversation concernerait alors les modalités pratico-pratiques d’une future cession ainsi que les tarifs du bien à négocier.

L’entrepôt de grains auxerrois, vestige du temps jadis où l’agriculture était encore partie prenante de l’activité économique intra-muros de la ville, deviendrait alors obsolète. Et disparaitrait de nos regards, après démolition.

A la plus grande joie de nombreux habitants qui en déplorent l’existence et veulent s’affranchir de sa vision peu académique, malgré la présence d’une monumentale fresque artistique qui en recouvre la façade.

 

 

Se mettre d’accord sur le prix de cession…

 

Originellement, le BATARDEAU permit le stockage de céréales dont les Moulins DUMEE avaient besoin avec abondance à la fabrication de leurs différentes variétés de farines. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Visiblement, tous les acteurs de ce dossier semblent convenir de la nécessité de céder le site à vocation agricole. Il faudra dorénavant procéder aux âpres négociations en matière de prix.

Il y a peu, lors d’une conférence de presse, Guy FEREZ, président de l’Agglomération de l’Auxerrois et maire d’Auxerre, précisait que « les partis devaient se mettre d’accord sur les prix ».

Autrefois estimée dans une fourchette comprise entre 5,5 et 6 millions d’euros, l’infrastructure agricole du BATARDEAU pourrait se vendre dans un rapport tarifaire moindre. L’estimation accrédite une cession du complexe entre 1,2 et 1,5 million d’euros.

Le désir de Guy FEREZ serait d’attirer des investisseurs sérieux, munis d’un vrai projet urbain qui permettrait à ce quartier de changer du tout au tout. Depuis la zone des MONTARDOINS jusqu’aux abords de l’Yonne sur plusieurs hectares…

 

Acheteur et vendeur doivent y trouver leur compte…

 

 

Interrogé, le président de la coopérative « 110 Bourgogne », Gérard DELAGNEAU, a confirmé qu’il était temps effectivement de se mettre autour de la table afin d’étudier la question. Mais, attention, prévient-il : « les négociations doivent satisfaire l’acheteur et le vendeur… ».

En filigrane, la coopérative ne vendra pas à n’importe quel prix ce bâtiment si décrié et convoité pour l’aménagement logique de cette zone urbaine.

Et de conclure sous forme d’une boutade : « Sinon, on remettra les tracteurs dans la ville dès les moissons revenues ou nous construirons nos propres logements coopératifs pour y installer nos retraités qui ne peuvent s’installer en Suisse ! ».

Dans l’art de l’humour qui fait mouche, le sémillant président de 110 Bourgogne sait manier la litote à la perfection !

 

 

Quant à Guillaume LARRIVE, il devait aussi réagir à cette actualité qui refait surface. S’insurgeant contre la municipalité de ne pas avoir su procéder à la vente de ces silos et à leur destruction depuis si longtemps.

« Un million d’euros avait été budgété d’ailleurs sous la mandature du préfet Pascal LELARGE, explique-t-il, les acteurs de ce dossier n’ont pas su saisir l’opportunité qui s’offrait à eux en ce temps-là. Conséquence : dix ans ont été perdus dans l’opération ! ».

Et le député des Républicains d’ajouter que « l’’intérêt des acteurs actuels est de ne pas laisser en état cette friche qui occulte la vision panoramique de la ville et de ces édifices historiques… ».

La vente du BATARDEAU sera-t-elle le feuilleton à multiples épisodes à suivre au cours de ce premier semestre ? Allez, c'est un thème dont pourrait s'emparer la plateforme NETFLIX si le manque d'inspiration lui arrivait...

 

 

 

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