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Le MODEM et LAREM de l’Yonne réfléchissent à ce besoin d'Europe qui est en nous...

 « Les représentants départementaux du MODEM et de LAREM (les deux partis feront liste commune pour les prochaines échéances électorales européennes) préconisent des rencontres participatives, ouvertes à leurs militants et au grand public, pour mieux appréhender les enjeux fondamentaux de ce scrutin. Avec en toile de fond : ce besoin d’Europe qui nous est nécessaire afin de mutualiser les solutions à bon nombre de problématiques… Trois conférenciers (Elodie RISENTHAL, Marcel GRIGNARD et Jean KASPAR, l’ancien leader syndicaliste,) ont pu apporter leurs points de vue lors de cette première rencontre…». « Les représentants départementaux du MODEM et de LAREM (les deux partis feront liste commune pour les prochaines échéances électorales européennes) préconisent des rencontres participatives, ouvertes à leurs militants et au grand public, pour mieux appréhender les enjeux fondamentaux de ce scrutin. Avec en toile de fond : ce besoin d’Europe qui nous est nécessaire afin de mutualiser les solutions à bon nombre de problématiques… Trois conférenciers (Elodie RISENTHAL, Marcel GRIGNARD et Jean KASPAR, l’ancien leader syndicaliste,) ont pu apporter leurs points de vue lors de cette première rencontre…». Crédit Photos : Thierry BRET.

Quelle sera la configuration opératoire pour l’Europe de demain et ses institutions ? A l’aune d’une future échéance électorale, la seule de l’année 2019, mais déjà qualifiée de très importante par l’ensemble des observateurs de la chose politique, le MODEM et la République en Marche de l’Yonne ont posé des jalons étroits pour une réflexion commune auprès de leurs militants et sympathisants. Face à une conjoncture mouvementée et complexe, le dialogue et l’échange d’idées demeurent l’une des priorités essentielles pour tenter de résoudre l’ensemble des problématiques actuelles. Mieux entendre et écouter l’autre, c’est aussi apporter du grain à moudre à la compréhension et à la réflexion à l’heure des choix…Surtout quand les messages explicatifs sont véhiculés par des exégètes en la matière…

AUXERRE : Débattre autour de l’Europe, sur ses forces et ses faiblesses, sur ses atouts et ses défauts, sur les attentes qu’en ont les citoyens. Ces initiatives où le dialogue et la concertation priment avant tout sur tout autre chose, devraient se déployer à un rythme plus soutenu au cours de ces prochaines semaines sur le territoire. Les antennes départementales du MODEM et de La République en Marche (LAREM) en ont fourni la preuve tangible il y a peu dans la capitale du département.

En organisant un rendez-vous liminaire sur ce thème, où les deux formations qui feront liste commune aux Européennes, ont voulu éclairer de leurs lumières, et en s’appuyant sur des intervenants de qualité, nos concitoyens sur les paramètres fondamentaux, qui découlent de ce scrutin, loin d’être anodin pour notre avenir.

La question de l'Europe ne peut se balayer d'un simple revers de la main...

C’est en substance ce que les organisateurs de la soirée ont pu affirmer en préambule de cette conférence articulée autour de trois orateurs de belle envergure : Elodie RISENTHAL, consultante et spécialiste des questions européennes, Marcel GRIGNARD, président de « Confrontations Europe », organisme qui s'active sur des groupes de travail (investissement de long terme et financement de l'économie, numérique, énergie et transition bas carbone, économie circulaire, Europe compétitive et sociale, insertion professionnelle des jeunes)- il est chargé de mission auprès de la Ministre du Travail, et Jean KASPAR.

Ce dernier, apprenti dès l’âge de 14 ans, a succédé à Edmond MAIRE, en tant que secrétaire général de la CFDT en 1988. Il y sera l'initiateur de la « stratégie des convergences », destinée à rapprocher les organisations syndicales réformistes en France.

Vice-président de l'Observatoire social international liant « Entreprise et Personnel », Jean KASPAR est très sollicité par ailleurs. Il intervient au CNAM, à Sciences Po Paris, à l’IAE de Paris, à l’Université de Haute-Alsace et à Marne-La-Vallée. Nommé en 2012, président de la Commission du Grand Dialogue de La Poste, il est actuellement conseiller municipal d'opposition à Villeneuve sur Yonne.

Devant un auditoire attentif, les trois conférenciers livreront leurs visions de l’Europe en fonction de leurs appétences techniques et structurelles. Ouvrant le ban, Elodie RISENTHAL proposa un retour aux fondements de l’Europe. Avec une analyse fine des traités originels. Quand l’Europe n’en était encore qu’à l’état embryonnaire et balbutiait ses premières décisions au sortir de l’Après-Guerre, avant de prendre davantage de volume dans les années 1950.

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Et pêle-mêle de faire référence à la liberté des échanges avec la reconnaissance des diplômes, à la libre concurrence et à la libre circulation des citoyens et des travailleurs.

« Quatre millions de personnes franchissent chaque jour une frontière grâce aux accords de Schengen, précisa-t-elle. Indéniablement, l’Europe a facilité les flux et le commerce. Tout en préservant le contrôle des frontières… ».

Et de rappeler le poids de l’agence FRONTEX (et ses 250 millions d’euros de budget) qui permettent d’assurer un rôle de coordination et de contrôle des états membres.

Toutefois, malgré les moyens mis en œuvre par les états membres, cela n’empêchera pas, dès 2005, l’afflux important de migrants (un million de déplacés). Les demandes d’asile devenant plus élevée dans les pays d’entrée à l’instar de la Grèce (82 %) et l’Italie (15 %).

« Aujourd’hui, continua l’oratrice, l’Italie agite le drapeau rouge en disant que sa quote-part a été atteinte. Le responsable de l’exécutif, SALVINI, interdit tous les bateaux (200 000 migrants en afflux) qui se dirigent désormais vers les côtes de l’Espagne. Dans le domaine de la solidarité à ces personnes : il reste beaucoup à faire… ».

Faire progresser l’Europe vers davantage de droits sociaux…

L’évocation de l’Europe sociale incomba à Marcel GRIGNARD. Pour lui, il est nécessaire de tirer l’Europe vers le plus haut niveau des conditions de travail.

« Cette Europe sociale, elle existe, dit-il, nulle part ailleurs, autant de pays ont pris de l’intérêt à résoudre cette question sociale. Mais, c’est évident : elle peut mieux faire ; d’autant que l’élargissement avec les nations de l’Europe centrale, survenu dans les années 2000, a fait tout dérailler… ».

Depuis, la compétition économique entre les pays de l’Union est devenue récurrente. Avec son lot de tricheries autour des règles et des salaires, la présence d’une concurrence sociale violente ou la prolifération de travailleurs détachés.

Mal gérée au niveau social, l’Union européenne n’est pas à la hauteur des attentes de ses habitants, victimes de dégradations sociales. 

Pourtant, certains européens convaincus disent qu’il est grand temps de stopper cela. Et de proposer un salaire égal pour un travail égal.

« Créer un socle social européen (avec une série de droits nouveaux autour de la famille et parental) a été salué par tous, ajoute Marcel GRIGNARD, mais, ce socle qui est intéressant est renvoyé à l’appréciation de chaque état membre… ».

Il est difficile aujourd’hui d’harmoniser les décisions européennes. Même si le continent a progressé en développant des éléments sociaux en commun, l’essentiel de ces décisions demeure nationale.

Quant à la situation de l’emploi, à travers l’Europe, elle est bancale et inappropriée aux besoins des peuples qui y habitent.

Nonobstant, et les trois interlocuteurs devaient se rejoindre sur le dernier volet de leur causerie, en insistant sur cette envie unanime d’Europe.

« On a besoin d’une Europe qui nous permettre de traiter la délicate question du climat et celle du bien-être de l’humanité, de bénéficier d’une nourriture saine et de l’eau en abondance, de vivre sur des territoires où règnent la concorde, la cohésion sociale et l’égalité. De mutualiser nos énergies. Cette Europe qui nous unit doit pouvoir agir sur tous les problèmes sérieux qui dépassent la simple gestion d’un état : cela concerne la protection des données numériques, la sécurité face au terrorisme, le paiement des impôts visant les grandes multinationales. Nous avons un destin commun, c’est celui de construire ensemble notre propre avenir, avec des valeurs et aspirations parfois identiques mais aussi éloignées les unes des autres. Il nous faut faire un effort considérable pour comprendre les autres…. ».

Etre capable de l’expliquer aux Européens (et aux Français) pourrait apporter du mieux au quotidien. Voilà à quoi vont s’employer les représentants du MODEM et de LAREM de notre territoire d’ici le jour J de ce vote capital…

 

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