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Auxerre Ecologie Solidarités vent debout contre le projet d’abandon de la collecte des déchets au porte-à-porte

« Quid des milliers de bacs distribués dans tout l’Auxerrois ? Les élus d’Auxerre Ecologie Solidarités (Florence LOURY et Denis ROYCOURT) ont mis les pieds dans le plat en affirmant leur opposition au projet d’abandon de la collecte au porte à porte lors d’une réunion publique… ». « Quid des milliers de bacs distribués dans tout l’Auxerrois ? Les élus d’Auxerre Ecologie Solidarités (Florence LOURY et Denis ROYCOURT) ont mis les pieds dans le plat en affirmant leur opposition au projet d’abandon de la collecte au porte à porte lors d’une réunion publique… ». Crédit Photos : Dominique BERNERD.

Les élus municipaux et communautaires d’Auxerre Ecologie Solidarités ont réaffirmé lors d’une réunion publique à laquelle assistait une centaine de personnes leur opposition au projet porté par la majorité en place, présidée par le maire d’Auxerre, Crescent MARAULT. L’occasion pour nombre de personnes présentes, de faire part de leurs interrogations et inquiétudes quant à l’abandon de la collecte au porte-à-porte, au bénéfice de l’installation de points d’apports volontaires (PAV) répartis sur tout le territoire de la Communauté de l’Auxerrois, synonyme pour beaucoup de nuisances et de régression.   

 

AUXERRE : D’emblée, l’élu EELV Denis ROYCOURT donne le ton de la soirée : « les propositions faites par la mairie sont purement spéculatives, derrière il n’y a rien, aucune cohérence globale dans ce dossier… ».

Rappelant qu’une étude préalable sur le sujet, financée par l’ADEME, avait été réalisée par l’ancienne municipalité mais dort aujourd’hui dans un tiroir : « On demande aux élus de décider, alors qu’ils n’ont pas en main les informations nécessaires pour pouvoir se positionner ! ».

C’est dans cette optique qu’il réclamera jeudi matin au prochain conseil communautaire, de concert avec sa collègue Florence LOURY, un report des décisions prises.

« Cela débutait plutôt bien… reconnaît cette dernière, revenant sur le diagnostic de la situation dévoilé par l’étude commandée, « j’ai trouvé les infos intéressantes, mais par la suite, aucune présentation faite, uniquement des documents transmis, sans prise en compte de nos positions… ».

 

 

Le risque de voir exploser les dépôts sauvages

 

Une étude au coût non négligeable de 100 K€ qui, fait apparaître notamment que la population de l’Auxerrois compte 11 % de personnes âgées de 75 ans et plus, avec cette conclusion émise par le bureau d’études signataire : « nécessité d’intégrer une réflexion sur les personnes âgées dans le dispositif de gestion des déchets qui sera retenu ».

Une recommandation restée lettre morte selon les deux élus, dont la fibre écologiste est mise à mal par le choix proposé également, de substituer aux sept déchetteries existantes maillées sur le territoire, deux super structures (pour un coût global de 7 millions d’euros), dont l’éloignement contraindra certains habitants à effectuer jusqu’à 15 ou 20 km pour y accéder souligne Florence LOURY : « alors même que notre collectivité s’est engagée avec un plan climat énergie pour utiliser beaucoup moins les voitures individuelles… ».

Rappelant en parallèle le risque de dépôts sauvages engendré par un tel éloignement : « on l’a bien vu lors de la crise COVID, alors que les déchetteries étaient fermées et que les dépôts sauvages se sont multipliés un peu partout… ».

 

 

Se pose la question du tri des bio-déchets

 

Autre sujet évoqué, celui de la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (ou TGAP), créée il y a vingt-quatre ans sur le principe « pollueur-payeur », concernant les déchets non valorisables destinés à l’enfouissement ou l’incinération. Une taxe créée pour inciter au tri sélectif, mais qui augmente chaque année avec un surcoût estimé à près de 500 K€ supplémentaires pour l’Auxerrois à l’horizon 2025. Le système envisagé par la majorité en place, pénalisant de fait le tri sélectif en amont selon Denis ROYCOURT, dont le choix s’oriente plus vers une politique « incitative et pédagogique » plus à même de freiner le volume de ces déchets « ultimes ». Se pose aussi la question du tri des « bio-déchets », avec l’obligation au 01er janvier prochain, de « sortir » ce type de déchets des ordures ménagères, à charge aux communes ou collectivités de trouver une solution ad hoc : « la seule solution proposée est d’installer des PAV bio-déchets en même temps que le reste, mais pas avant deux ou trois ans, d’ici là, que fait-on ? Ils misent sur un report… ». 

 

 

Cette habitante des Piedalloues s’inquiète : « nous sommes une population relativement âgée, dans un quartier où cela monte et descend partout. Comment va-t-on faire ? Vous nous voyez avec une canne d’une main, portant de l’autre notre sac poubelle… ? ».

La question de cette pénalisation des personnes vulnérables a bien sûr été posée, avec comme réponse, selon Danièle BOISSON, conseillère municipale à Jussy, « que ce sera à la population de se retourner vers les Comités d’Aide Sociale (CAS) des communes et d’organiser une entraide pour aider les personnes les plus fragiles… ».

 

Une brigade verte de trois personnes : surréaliste !

 

Bénéficiant d’un statut particulier de collecte assuré par un prestataire privé, les huit communes du pays Coulangeois ont, rappelle l’élue, misé depuis 2008 sur une redevance incitative pour faire diminuer le volume des déchets collectés, « si l’on nous intègre au système prévu, l’on sera doublement pénalisé, perdant le bénéfice d’une expérience de plus de dix ans en la matière… ».

Alors même que les résultats étaient très encourageants, précise son collègue de Coulanges-la-Vineuse et premier adjoint, Christophe MOUY : « sur le Coulangeois, la moyenne est aujourd’hui de 90 kg d’ordures résiduelles par an et par habitant, contre 230 kg dans le reste de l’Auxerrois… ».

Ironisant sur le réseau de caméras prévu assurer la surveillance des futurs points de collecte : « une brigade verte avec trois personnes qui va tourner sur l’Auxerrois et verbaliser tous les contrevenants, c’est surréaliste ! ».

Nuisances sonores, impact foncier des 700 points de collecte prévus, risque à terme de privatisation générale du service, manque de concertation, dégradation du service aux habitants… autant de sujets abordés lors de la soirée, avec cette question en point d’orgue : quid des milliers de bacs jaune et marron qui assuraient jusque-là le tri sélectif et ont représenté un investissement énorme pour la communauté de communes ? Seront-elles mises au rebut ? Il est vrai qu’elles ont l’avantage de disposer de roulettes et que l’on pourra toujours s’en servir pour emmener ses déchets aux différents points d’apports volontaires annoncés !

 

Dominique BERNERD

 

 

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