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Thé ou café : la nouvelle méthodologie du préfet Patrice LATRON en matière de communication aiguise les appétits !

« Depuis son arrivée dans le département de l’Yonne fin août 2017, le préfet de l’Yonne Patrice LATRON n’a eu de cesse de sillonner le territoire, privilégiant les contacts et rencontres directes avec les milieux professionnels qu’ils soient agricoles, industriels ou commerçants. Des échanges qu’il a aussi multiplié auprès du monde associatif et des citoyens afin de les rassurer sur le rôle de l’Etat en matière de soutien aux initiatives pédagogiques, sociétales et culturelles… ». « Depuis son arrivée dans le département de l’Yonne fin août 2017, le préfet de l’Yonne Patrice LATRON n’a eu de cesse de sillonner le territoire, privilégiant les contacts et rencontres directes avec les milieux professionnels qu’ils soient agricoles, industriels ou commerçants. Des échanges qu’il a aussi multiplié auprès du monde associatif et des citoyens afin de les rassurer sur le rôle de l’Etat en matière de soutien aux initiatives pédagogiques, sociétales et culturelles… ». Crédit Photos : Thierry BRET.

Renouant avec une vieille tradition qui n’avait été guère employée par ses prédécesseurs lors de leur immersion sur notre territoire, le préfet de l’Yonne Patrice LATRON a décidé d’instaurer de manière régulière des petits déjeuners avec la presse où les échanges à bâtons rompus avec celles et ceux qui connaissent les arcanes de la vie quotidienne peuvent s’avérer très constructifs sur les dossiers brûlants de notre actualité départementale. Florilège de quelques sujets qui ont aiguisé les appétits des journalistes lors de cette rencontre fructueuse et originale avec le représentant de l’Etat et de quelques-uns de ses cadres…

AUXERRE : Saluant en guise de préambule la qualité de vie dont il a fait sienne depuis son arrivée à l’été 2016 sur le territoire icaunais, le préfet de l’Yonne Patrice LATRON a décidé de reconduire l’une des formules autrefois usitées par certains de ses prédécesseurs pour dialoguer en toute liberté et sans langue de bois avec les représentants de la presse régionale.

Il est vrai qu’un rendez-vous des plus cordiaux, dès potron-minet, sous les ors de la République en présence de journalistes n’est pas un exercice coutumier dont on nous avait habitués. Entre thé ou café, confitures d’abricot ou de fraise, croissants et brioches à satiété, étaient autant de précieux auxiliaires gustatifs qui auront permis aux convives de créer un climat de sérénité et de briser la glace, des atouts indéniables menant à une discussion franche et honnête sur bon nombre de dossiers.

Une convention multipartite au service de l’apprentissage dès la rentrée

Le premier d’entre eux qui eut le privilège d’ouvrir le bal ne fut autre que l’attractivité économique de ce territoire, idéalement situé puisque à quelques encablures de l’Ile de France et de la capitale.

« Nous avons à faire à un territoire qui souffre dans le recrutement de ses compétences pour accroître les besoins des entreprises, constate le représentant de l’Etat, ce qui est plutôt paradoxal au moment même où l’économie redémarre. Je salue néanmoins les dispositifs et le rôle joués par Pôle emploi en relation directe avec les chefs d’entreprises. L’apport des nouveaux pylônes facilitant l’accès à Internet débouchera d’ici deux ans à une plus grande souplesse d’utilisation pour les PME de notre contrée. Ce qui fut un frein au développement numérique pourrait être résolu. Autre voie de l’excellence que je désire soutenir : l’alternance et la pratique de l’apprentissage. Je suis surpris que chaque mois, le service public de l’emploi fait le même constat. Celui-ci est simple : deux cents offres proposées en apprentissage ne trouvent pas preneur, faute de candidats à mettre en face. Je me suis rapproché de l’Education nationale sur ce sujet préoccupant : nous allons procéder à la signature d’une charte avec les chambres consulaires, les spécialistes de la formation et l’Education nationale autour de la promotion de ce moyen pédagogique important dès la prochaine rentrée… ».

Mais, il restera toujours à convaincre les familles du bien-fondé de cette opportunité de l’orientation qui ne doit pas se vivre par défaut.

Les 80 km/h sur les routes testées dans l’Yonne : quid de l’expérimentation ?

Seconde actualité à se hisser sur la table de ce petit déjeuner : la diminution de la vitesse autorisée sur les routes du réseau secondaire national au 01er juillet. Ce thème, sujet de discorde politique pour les uns, voire d’incompréhension sur son champ d’utilité pour les autres, notamment auprès des automobilistes, supposait une réaction attendue de la part de Patrice LATRON.

« Trois tronçons ont servi de zones tests depuis 2015, expliqua-t-il, dans la Drôme, la Haute-Saône et l’Yonne, sur une distance de 32 kilomètres répartis entre la Nièvre et l’Yonne, sur la RN 151. Naturellement, via un centre national, il a été observé l’accidentalité de ce secteur très fréquenté. Sur une période de 32 mois incluse entre le 01er juillet 2015 au 28 février 2018. Mais, aussi, pour gagner en pertinence, au cours des 32 mois ayant précédé la mise en place de ce dispositif. Avant que la décision soit prise, ce sont 13 accidents corporels ayant engendré le décès de 6 personnes et 22 blessés qui ont été constatés. Après la mesure, le nombre d’accidents corporels s’est réduit de moitié, soit 6 sinistres ayant causé un décès et 11 blessés. Statistiquement, entre les deux périodes analysées, le nombre d’accidents a chuté de 54 % ; celui des personnes tuées de 83 % et de 28 % pour les blessés. Donc, il y a bien eu moins d’accidentologie pour un même flux de fréquentation.

Au 01er juillet, la généralisation de la mesure touchera tout le territoire national. J’ai demandé à ce que soit établie la liste des axes routiers existants avec un séparateur central. Ce sont les collectivités qui mettront en place la nouvelle signalétique avant que ne soit procédé leur remboursement par l’Etat… ».

Si la relance des immobilisations de véhicule a été souhaitée par le préfet auprès de ses services, il s’avère que l’insécurité routière gagne du terrain sur nos routes. Une quarantaine de personnes ont été ainsi contrôlées dernièrement circulant à bord d’automobiles sans permis de conduire et sans assurance. Quant à la lutte contre les puissantes cylindrées d’origine allemandes ou suisses qui empruntent à tombeau ouvert l’axe autoroutier de l’A6, elle va gagner en intensité à l’approche de la période estivale. Les possesseurs de Porsche, Ferrari et de Mustang sont prévenus !

Sécurité des personnes et fichier « S »…

Très attentif aux dérives terroristes actuelles qui secouent le pays, le préfet de l’Yonne préside chaque quinzaine une séance de travail avec les services dédiés où il est question de radicalisation via le suivi d’une dizaine de personnes résidant dans l’Yonne.

« Mais, attention, précisait-il, on ne suit pas les gens qui sont fichés « S ». Cela, c’est un outil de surveillance destiné aux enquêteurs ayant pour objectif d’analyser le comportement de personnes ne respectant pas le droit commun, comme les indépendantistes. Ce n’est pas du ressort du préfet. Le fichier dont nous parlons est bien celui du « FSPRT », c’est-à-dire le Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste.

Notre proximité avec l’Ile de France limitrophe engendre forcément des ramifications au nord de notre territoire avec ces milieux du fait également de l’influence de la délinquance… ».

Quant aux faisceaux d’indices et aux signalements, ils sont le plus souvent remontés par les instituteurs, voire les médecins dès que ces derniers constatent un changement comportemental et significatif de l’individu. La création d’un numéro Vert en 2015 aura permis aussi aux parents de pouvoir se manifester auprès de l’UCLAT, l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste.

« Une chose est sûre, ajouta Patrice LATRON, les mosquées dans l’Yonne ne posent pas de problème….

Précisons qu’un exercice de grande ampleur sera réalisé en juin dans une zone commerciale après les événements vécus dans l’Aude.

Les souffrances des milieux agricoles…

Si le préfet de l’Yonne s’accorde à dire que le secteur viticole se situe dans une courbe ascendante malgré les aléas climatiques récurrents, il est davantage inquiet pour l’agriculture traditionnelle, secteur économique fondamental de la société française.

« Ce sont des gens de tradition qui vivent viscéralement attachés à leur terre, avec passion. Or, ils éprouvent aujourd’hui de grande difficulté à pouvoir subsister. Il est anormal qu’ils ne puissent pas se payer des salaires, ce n’est pas bon pour l’ensemble de la société… ».

Et Patrice LATRON d’enchaîner : « il ne faut pas stigmatiser les paysans, ni la société de consommation : dès lors, tout le monde est coupable dans le monde consumériste actuel. Une chose est certaine : cela ne peut plus durer en l’état. Il est nécessaire de faire évoluer les techniques et les mentalités en proposant une alternative par de la production bio. Ce dossier m’interpelle au plus haut point : ma première visite a été faite auprès d’agriculteurs… ».

La participation collective pour éradiquer les cambriolages

La priorité a été faite à la mise en place d’un plan anti-cambriolage afin de réfléchir sur l’optimisation des méthodes de travail, tout en les partageants, avec les différentes forces en présence, gendarmerie et police nationale, voire par extension municipale.

« Je crois beaucoup aux vertus de l’action citoyenne, rappelle Patrice LATRON, en sensibilisant les habitants des communes et en les formant à la prévention, on développe le principe de la participation citoyenne. Plusieurs signatures de conventions avec les élus ont été dans ce sens depuis quelques semaines. Ces derniers désignent des personnes référentes et habilitées à pouvoir contacter les forces de l’ordre dès l’observation de choses suspectes. 70% des communes adhérentes ont déjà vu le nombre de cambriolages diminuer. Au-delà de cet aspect précautionneux et préventif, c’est aussi ramener du lien social entre les habitants de ces bourgades… ».

La problématique de l’eau : une inquiétude grandissante des Icaunais

Sur ce point, Patrice LATRON a été catégorique : malgré le défaut d’information et l’opacité qui existe sur ce sujet, l’Etat, quant à lui, ne reste pas les bras ballants.

« Dans notre département, l’eau est régulièrement polluée et beaucoup points de captage peuvent être fermés. Nous avons décidé d’agir en proposant une surveillance et une protection de ces points de captage grâce à une procédure administrative. Malheureusement, on ne le fait pas assez savoir. Quant au collectif « LUCITOYEN » qui avait déposé une pétition, ces personnes responsables car elles ont alerté sur la situation obtiendront des réponses précises de notre part. J’ai également constaté qu’il existe une confusion autour de deux notions importantes : la limite de la qualité et le risque sanitaire.

Exerçant mon travail sans être soumis sous la pression ni de quiconque ni de lobbys, je sais qu’il manque de la pédagogie autour des résultats que nous obtenons à la suite des contrôles effectuées sur les métabolites (les molécules de la dégradation des pesticides). Le territoire de l’Yonne les vérifie depuis l’année dernière. Et il n’existe aucune preuve de risques sanitaires avec les métabolites au moment où je vous parle… ».

Le passage à niveau de Jonches entre concertation publique et fermeture…

Dernier volet de l’entretien : la fermeture ou non du passage à niveau de Jonches, classé parmi les dix infrastructures ferroviaires les plus dangereuses de France depuis le dernier accident en date ayant provoqué le décès d’une automobiliste et de son jeune passager, étudiant à l’IUT d’Auxerre.

« Le processus décisionnaire est très long, concède le représentant de l’Etat, une première concertation a pourtant débuté en 2011, à la suite d’un accident d’autocar ayant occasionné de multiples blessés. Une tracé de contournement, qualifié de variante 5 parmi les diverses possibilités, a ainsi été validé dès l’année suivante par l’ensemble des acteurs réunis pour trancher sur ce dossier. Sachant que l’Etat financera le coût des travaux, évalué à vingt millions d’euros. Alors pourquoi attendre, me demanderez-vous ?

En juin 2017, le dossier a été relancé avec l’étude d’une nouvelle alternative à la variante 5. Ceci devant être présentée le 25 janvier 2018. Tout le monde était là-aussi d’accord sur le principe. Cependant, certains élus de Monéteau recherchent encore une variante supplémentaire qui aurait pour vocation de minimiser la gêne engendrée par le flux intempestif de 11 000 véhicules par jour sous les fenêtres des riverains. Aujourd’hui, alors que le souhait d’une concertation publique se fait jour, une question se pose : doit-on relancer une enquête publique qui risque de prendre beaucoup de temps ou doit-on fermer ce fameux passage à niveau ?

Un comité de pilotage a été créé. Il se réunira tous les trois mois autour de ce projet  de concertation publique. Mais, il ne faut pas oublier pour autant l’esprit de ce funeste 16 janvier 2018 (date de l’accident mortel) et ses conséquences. La concertation sera menée à son terme mais si l’intérêt général indique qu’il est nécessaire de fermer ce passage à niveau… ».

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