Il a remis le couvert ! Si en 2016, son précédent opus traitait des particularismes observés dans les fameuses carrières de Forterre (et dans ce domaine, l’auteur en connaît un sacré rayon, ne serait-ce qu’avec celles, très intéressantes à visiter, qui se situent à Aubigny) ; cette fois-ci, c’est avec le premier des deux ouvrages qu’il consacre aux « Dames dessous la Croix », qu’il est revenu aux séances de dédicaces, il y a quelques jours au Moulin à Tan de Druyes-les-Belles-Fontaines, « Les Enfants de l’ange »…
DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Il y a huit ans, il avait publié un ouvrage fouillé et riche en anecdotes consacré aux « Cathédrales cachées des maîtres pierreux ». Un livre très utile pour mieux s’imprégner de la réalité topographique de cette contrée, la Forterre, qui possède de multiples carrières ; ne serait-ce qu’à Courson, la bien-nommée où la séance de dédicaces de l’époque fut accueillie dans l’enceinte de la bibliothèque municipale.
Il y a quelques jours, dans la moiteur d’un été finissant, Jean-Bernard LETERTRE s’était livré à un exercice similaire mais avec un tout autre document, un roman, intitulé, « Les Enfants de l’Ange », dans l’antre de la vie artistique et culturelle de la localité de Druyes-les-Belles-Fontaines, le Moulin à Tan, belle demeure à l’architecture de caractère dont Chantal MILLOT, égérie de la valorisation des arts et maîtresse des lieux, est la propriétaire.
Preuve que ce lieu emblématique de la propagation artistique et intellectuelle vers le plus grand nombre sait également se diversifier et se renouveler en accueillant désormais des auteurs du cru, soucieux d’assurer la promotion de leurs derniers ouvrages, tout en partageant des anecdotes savoureuses et inédites avec les auteurs de ces œuvres épistolaires, lors de séances de dédicaces.
Ici, c’est une histoire qui se dévore avec réel plaisir. Courant depuis l’an mil à notre époque avec en toile de fond, aventures, émotions et témoignages mémoriels se déroulant au cœur de ces villages de cette belle Puisaye-Forterre, dont on ne se lasse jamais, pour celles et ceux qui y vivent. A l’instar de Jean-Bernard LETERTRE qui y réside et qui écrit déjà la suite de ce roman, à la fois dense et ample…Comme la carrière d’Aubigny ?!
Thierry BRET