Le poète, auteur et interprète bourguignon a opté en faveur de ce procédé économique traditionnel pour assurer le financement d’un album de douze poèmes devant paraître en 2019. Si la formule s’avère gratifiante pour cet artiste de talent et à la renommée nationale, un mini-CD de trois titres nous serait alors délivré dès cet été, histoire de faire patienter les aficionados que nous sommes du dynamique propriétaire de la salle d’Etais la Sauvin, « La Closerie ».
ETAIS LA SAUVIN : « Ni vieux ni maître ». L’humour caustique du chanteur Icaunais, chantre de Jean-René CAUSSIMON, de Jean FERRAT et autre Louis ARAGON, refait surface après ces quelques mois d’hiver où ce personnage si attachant de l’âme artistique de ce terroir n’avait pas choisi pour autant de se retrancher loin de son public, en hibernation.
Avec la vieille complicité de son arrangeur de toujours (plus de 35 années de partage d’expérience musicale riche et réussie), Patrick VASORI, Gérard-André a profité de cette époque de dilettante pour travailler les arcanes de son futur album, espéré depuis longtemps. Rien que le titre de ce nouvel opus, faisant référence avec ce zeste ironique coutumier du bonhomme, à la fuite du temps qui passe malgré toute la fougue créative de l’auteur/interprète/compositeur, et son refus viscéral d’obtempérer auprès de qui que ce soit selon les pratiques d’usage des chanteurs à texte, pose déjà le décor de l’enthousiasme qui habite le truculent poète.
Déjà un mini-CD travaillé en studio
Les trois premiers textes, mis en lumière musicale par l’artiste lui-même et arrangés par son chef d’orchestre préféré, donnent déjà la couleur de cette respiration artistique que Gérard-André a souhaité s’accorder en ce premier semestre.
« Résistance, maquis de France », poème écrit par Roland FORGEARD, nous renvoie aux heures sombres de la France occupée qui n’aura finalement son salut que, grâce à ces femmes et à ces hommes de l’ombre qui auront lutté farouchement au détriment de leur existence au retour de la liberté en boutant hors de ce territoire qu’ils aimaient tant l’occupant.
« Poulbot » : l’œuvre scripturale de Claudine GUERIN-MANDON évoque l’univers de Paris avec ses fameux personnages, Gavroche de cœur pour l’artiste qui devaient s’illustrer au moment de la Commune sur les barricades, immortalisés par Léo FERRE.
Quant au troisième texte, il émane de la poétesse auxerroise Marie NOEL, « Connais-moi si tu peux », un texte finement ciselé où la voix grave de Gérard-André se pose en toute délicatesse.
Enregistrées les 28 et 29 mars dans un studio francilien situé en Seine et Marne, ces premières chansons, superbement arrangées par Patrick VASORI, composeront le mini-CD à paraître au début de la période estivale. Leur mastérisation a bénéficié du travail au cordeau de Charles FROSSARD, du studio MESA.
Gérard-André assurera par ailleurs une présentation officielle de ces enregistrements initiaux lors de rendez-vous avec le public, à Auxerre, à Vézelay et peut-être à Asnières sur Bois. Les dates n’étant pas encore définitivement validées…
Une enveloppe budgétaire globale de 9 000 euros…
Soucieux d’adjoindre une contribution hyper qualitative à sa prestation artistique, Gérard-André, aux côtés de sa compagne Andrée qui lui apporte toujours un regard perfectionniste dans la conceptualisation de ses projets, proposera un éclairage original de ces douze références poétiques par le biais d’un livret. Celui-ci s’articulera de seize pages et complètera l’édition de luxe prévue pour l’année prochaine.
Résoudre la problématique financière, face à ce lourd investissement, supposait l’ouverture à une formule participative à l’instar du « crowdfunding ». Une option que le poète-artiste de l’Yonne avait envisagée il fut un temps car ce système peut parfois s’avérer efficace dans la réalisation de concepts artistiques. Mais, après mûres réflexions, Gérard-André n’a pas voulu poursuivre son exploration auprès des offres déclinées par les plateformes habituelles. Trop d’inconvénients, voire de contraintes in fine pour cet artiste libre et indépendant !
La seconde possibilité se faisant sienne, la souscription à l’ancienne, est devenue ensuite la priorité. « Vrais » amis, comme il aime les qualifier de son sourire radieux, mais aussi amateurs de poésies, de belles lettres et de jolis textes, mélomanes et amoureux de ce superbe cadre champêtre et théâtral que représente aujourd’hui l’univers artistique d’Etais la Sauvin sont ainsi sollicités par ce chanteur au cœur gros comme ça, toujours engagé dans des causes justes et honorables.
Aujourd’hui, Gérard-André a plus que jamais besoin de l’ensemble de ces soutiens pour vivre son rêve et le partager avec le plus grand nombre. Un seul mot d’ordre, à l’aune de l’anniversaire de mai 68 dont il est aussi un fervent défenseur dans l’âme : souscrivez ! Pour que jamais ne cesse la liberté d’expression et la création artistique de talent dans l’Hexagone…