Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
puisaye forterre
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_small.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png
Puisaye Forterre

Il dévoile les projets communautaires prévus en 2025 : Mahfoud AOMAR n’a qu’un seul credo, faire avancer l’Aillantais

« La Communauté de communes de l’Aillantais pousse l’ensemble des communes à aller de l’avant, au nom de l’attractivité, en s’appuyant sur différents projets. Son président, à la tête également de l’AMF 89, Mahfoud AOMAR, a dévoilé sa feuille de route opérationnelle sur 2025. Dans un esprit participatif et sans trop de réunions aux résultats stériles… ». « La Communauté de communes de l’Aillantais pousse l’ensemble des communes à aller de l’avant, au nom de l’attractivité, en s’appuyant sur différents projets. Son président, à la tête également de l’AMF 89, Mahfoud AOMAR, a dévoilé sa feuille de route opérationnelle sur 2025. Dans un esprit participatif et sans trop de réunions aux résultats stériles… ». Crédit Photo : Thierry BRET.

Son credo est simple. « Cessons de nous apitoyer sur notre sort et allons de l’avant ! ». Une maxime basique, certes, un peu à la méthode Coué mais tellement évidente pour susciter le positif des choses et créer ainsi de l’attractivité sur le territoire. A la tête de la Communauté de communes de l’Aillantais, le président départemental de l’AMF 89 (Association des Maires de France) est déterminé à conserver ce cap. Malgré les aléas des crises successives que nous traversons. D’ailleurs, la liste des chantiers et projets à venir en 2025 le conforte dans cette direction…

 

MONTHOLON : Dans les années 70, ce slogan fleurissait partout dans les spots publicitaires. Un peu comme une rhétorique dont il fallait épouser les principes vertueux. « En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées ! ». Déjà, à l’époque, en 1973, la crise de l’énergie s’abattait de plein fouet sur notre économie. Sans doute que cela a dû le marquer ! Il avait seulement 13 ans, à ce moment-là, le futur président de la Communauté de communes de l’Aillantais, Mahfoud AOMAR…

Des idées, fort heureusement, le plus kabyle des élus Icaunais, il en a plein la tête ! Des préconisations au service de ses administrés, afin de leur rendre l’existence plus facile et meilleure.

Et à ce petit jeu de l’inventaire à la Prévert de ses projets, nous ne sommes pas déçus. Le maire de Valravillon déroule le programme de sa mandature. Eclectique, répondant aux attentes des habitants de cette terre occidentale de l’Yonne, soucieux de pérenniser son empreinte sur ce territoire.

 

Un centre de santé pour sécuriser les dix mille habitants de l’EPCI

 

Premier projet, l’agrandissement de la maison de santé locale qui au passage changera de définition pour devenir un centre de santé. L’édifice sera désormais agrémenté d’un centre de kinésithérapie, comprenant un bassin aquatique – une rareté dans l’Yonne. Un concept résolument attractif de l’avis de notre interlocuteur. Un double cabinet de dentiste y sera greffé. Répondant ainsi à une attente, depuis longtemps.

« Le centre de santé représentera l’opportunité pour la Communauté de communes de pouvoir salarier les médecins, explique l’élu de l’Yonne, on a commencé le travail de réflexion avec l’Agence Régionale de Santé (ARS) et la CPAM, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie. C’est la solution pour contrer la désertification médicale en zone rurale… ».

Il y a six mois, l’institution a embauché une secrétaire médicale qui sera à la disposition des futurs médecins salariés pour la gestion des rendez-vous, c’est une innovation. Ce centre de santé dans cette configuration devrait être opérationnel au second semestre 2025. Son coût est évalué à 1,6 million d’euros.

« La santé, c’est la préoccupation principale de nos compatriotes aujourd’hui, estime Mahfoud AOMAR, on sait que nous sommes partis sur des dépenses plus importantes pour réaliser ce projet au niveau du fonctionnement mais c’est un choix politique que j’assume. C’est une obligation pour les collectivités car l’Etat n’a pas pris les choses en main comme il le fallait…. ».

Un projet devant alourdir le déficit de l’EPCI de 80 000 euros par an. Toutefois, l’orateur se veut rassurant pour les contribuables : « on n’augmentera pas les impôts mais cela nous obliger à serrer les boulons ! ».

Toutefois, tous les administrés consultés sont favorables à ce besoin de présence sanitaire.

« Les Français ne sont pas systématiquement contre de payer, ils veulent simplement savoir à quoi cela sert ! ».

  

Et un, et deux, et trois, et quatre projets !

 

Le second projet se rapporte à la construction de la piscine. Non couverte, l’infrastructure est qualifiée par Mahfoud AOMAR de « piscine de campagne ». Un projet qui coûtera néanmoins 2,2 millions d’euros hors taxe. Après la prise de compétence de la part de l’EPCI en 2024, l’édifice dont les travaux ont débuté il y a peu sera livré avant la fin de l’année. Son ouverture est prévue en 2026. Chauffée, la piscine sera agrémentée juste à côté d’une salle de sport de 140 mètres carrés, ouverte toute l’année et prise en charge par une association dédiée. Deux projets qui permettront au cœur d’Aillant de bénéficier de ce complexe sportif. Une structure administrée par une association créée spécifiquement…

Parallèlement, une recyclerie et un tiers-lieu verront le jour. Depuis deux saisons, des associations réfléchissent à ce concept en effectuant des « donneries ».

« Ce projet sera avant-gardiste, explique le président, on veut essayer de donner une nouvelle chance à des produits tout en créant du lien social. On devrait y consacrer deux millions d’euros en investissement… ».

L’agrandissement des locaux de la CCA se poursuit pendant ce temps.

« On fait les choses à une dimension qui nous convient mais on anticipe sur l’avenir, souligne l’orateur, on vient de prendre la compétence assainissement depuis le 01er janvier 2025 parce que l’on veut rester autonome sur ce sujet. On souhaite que les coûts soient le moins élevé possible… ».

Une manière de mieux gérer l’aspect exigu qui existait jusque-là avec les autres compétences détenues par la collectivité. Un étage vient de se rajouter sur le bâtiment pour une enveloppe de 600 000 euros.

 

 

Ne plus se lamenter et avancer !

 

Au total, l’EPCI va investir un montant global d’une dizaine de millions d’euros pour une petite collectivité de plus de dix mille habitants. Pas mal !

Quant à la caserne des pompiers, la collectivité a injecté 200 000 euros dans ce projet de modernisation de l’infrastructure. Une cinquantaine de soldats du feu profiteront de ce nouveau centre en cours de réalisation, l’actuel étant de plus en plus vétuste.

Cette politique a été définie il y a cinq ans. « On a accompli la mission fixée durant le mandat, insiste l’élu, il faut savoir que l’on prend en charge les cotisations SDIS des communes. Ce qui permet de laisser des liquidités à ces dernières pour faire leurs projets. On participe aussi à un fonds de concours sur les projets communaux tous les ans. Par exemple, l’EPCI prend à sa charge tout le volet de la petite enfance... ».

Le président tient à l’existence d’une communauté de communes où la parole circule librement. Dans le domaine de l’assainissement, il a été constitué un conseil syndical avec des conseillers communautaires, il a été ajouté des conseillers municipaux de chaque localité et un représentant des usagers afin de faciliter les prises de décision.

Une autre forme de politique participative, ouverte mais bien maîtrisée autour d’un axe de réflexion… De l’efficacité, en fait.

« En France, on souffre beaucoup trop du nombre de réunions avant de décider, commente un brin irrité Mahfoud AOMAR, il serait utile de calculer ce que coûte lesdites réunions et le temps perdu ! Je souhaite que chaque réunion vécue aboutisse à une vraie prise de décision ! ».

Dire que la plupart des réunions ne servent à rien ? Il n’y a qu’un pas dans l’esprit de l’élu qui ne pratique pas la langue de bois ! Quant aux lamentations coutumières, le président de l’AMF 89 n’en peut plus.

« Arrêtons de pleurer et de nous lamenter ! Arrêtons de dire que l’Yonne n’est pas attractive ! On ne va pas vers les gens qui pleurent. Certes, on peut écouter les gens qui pleurent, on peut les plaindre mais on n’avance pas de cette façon-là… ».

Une méthode idyllique pour faire bouger les choses ? Pourquoi pas ! En tout cas, comme le stipule son président, la Communauté de communes de l’Aillantais et ses seize collaborateurs poussent l’ensemble des localités à aller de l’avant. Sans se plaindre et en gardant la tête froide ! Un modèle à dupliquer ailleurs, pour parer en premier lieu à toutes les dérives administratives qui existent et freinent les bonnes volontés…

 

Thierry BRET

 

Articles

Bannière droite accueil