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La flambée des matières premières contraint la mairie de Sens à différer certaines rénovations de groupes scolaires

 « Les élus dont Marie-Louise FORT, maire de Sens, se sont réunis pour une conférence de presse ce jeudi 02 septembre consacrée à la rénovation des équipements des écoles sénonaises. Quant au restaurant scolaire Maxime Courtis, il a été rénové cet été… ».  « Les élus dont Marie-Louise FORT, maire de Sens, se sont réunis pour une conférence de presse ce jeudi 02 septembre consacrée à la rénovation des équipements des écoles sénonaises. Quant au restaurant scolaire Maxime Courtis, il a été rénové cet été… ». Crédit photos : Service communication de la Ville de Sens.

La ville de Sens se retrouve indirectement confrontée à la hausse des prix des matières premières. Mais en dépit de quelques déconvenues, elle a pu mettre en œuvre une bonne partie de ses projets de rénovation estivaux. Les élus ont présenté un bilan des travaux réalisés cet été dans et aux abords des écoles pour un montant total de 309 802,97 euros, quelque peu inférieur, de fait, au budget prévisionnel…

 

SENS : Après un ralentissement forcé pendant la crise sanitaire, l’investissement dans la réfection du patrimoine de la ville commence à retrouver un rythme normal.

« On est vigilant à ce que toutes les écoles puissent bénéficier de rénovations-travaux. Surtout on s’assure que les petites choses, qui ne sont pas forcément très chères mais qui sont indispensables, par exemple un petit endroit pour les vélos, vérifier que les fenêtres s’ouvrent bien et sont sécurisées, un nid de guêpe à enlever, ont été vérifiées avant la rentrée. Il y a eu vraiment un travail minutieux de la part des services pour que toutes ces petites anomalies puissent être réparées avant la reprise des élèves » déclare Paul-Antoine de CARVILLE, premier adjoint au maire chargé de l'Urbanisme, des grands projets structurants et de la gestion patrimoniale.

De nombreuses installations nécessitaient une rénovation, parfois importante comme le remplacement du Système de Sécurité Incendie (SSI) de l’école Gaston Marnot (28 562 euros). Le service Espaces Verts a réalisé en régie, le nettoyage (5 733 euros) et la révision des jeux (1 228,50 euros) pour l’ensemble des écoles.

L’une des plus grosses enveloppes est dédiée au désamiantage et la pose d’un sol souple dans les salles de classe et un bureau du groupe scolaire Aristide Briand, soit un montant de 82 186,44 euros.

Autre gros chantier : la réfection des faux plafonds, installation de placo acoustique, électricité, plomberie et peinture en salle élémentaire et mixte du restaurant scolaire Maxime Courtis. Des travaux qui ont duré environ six semaines et coûté au total 60 028,17 euros.

 

 

La hausse des matières premières freine la mise en œuvre des projets de rénovation...

 

Des chantiers, notamment la réfection des sanitaires de l’école élémentaire Paul Bert et de l’école maternelle Cours Tarbé, n’ont pas pu être réalisés. Entre une absence de candidature aux appels d’offres et des prix exorbitants, la mairie de Sens s’est vue contrainte de les reporter à l’été 2022.

« Parfois, on n’était à trois fois le prix initial. Du coup, c’est impossible de prendre raisonnablement ces tarifs-là. Même d’un point de vue marché public, c’est dangereux parce que c’est anormalement haut. C’est lié au fait que, certes, il y a l’augmentation des matériaux » explique Paul-Antoine de CARVILLE.

Accablées par la crise sanitaire depuis de nombreux mois, les entreprises en ont-elles profité pour gonfler leurs tarifs comme le soupçonne également l’élu ?

Difficile de s’avancer sur ce point. Mais ce qui est certain, c’est que les entreprises du bâtiment et des travaux publics assistent à une hausse inédite du coût des matériaux et des matières premières. Le prix du bois a doublé, tout comme celui du PVC, et l’acier a augmenté de 60 à 70 %.

La Fédération Française du Bâtiment estime d’ailleurs que 15 % des entreprises ont peiné à continuer au moins un chantier durant cet été.

En cause, une pénurie de matières premières à l’échelle mondiale en raison de la reprise des activités de la Chine et des Etats-Unis qui a entraîné une forte demande. Certaines tensions entre des pays, notamment les Etats-Unis et le Canada, auraient limité les exportations de certaines matières premières comme le bois ou l’acier.

Cependant, selon la plupart des économistes comme Philippe CHALMIN, président fondateur de l’Institut de recherches européen sur les marchés des matières premières CyclOpe, ce phénomène d’inflation ne devrait pas s’inscrire dans la durée.

 

Floriane BOIVIN

 

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