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Ils manifestent nombreux dans les rues d’Auxerre pour le salaire et l’emploi : mais qui les entendra enfin ?

 « A l’appel de la CGT, FO, FSU et Solidaires, ainsi que du PC, le cortège de manifestants en faveur de la préservation de l’emploi et la hausse des salaires s’est ébranlé à Auxerre depuis la place de l’Arquebuse, convergent vers le cœur de ville. Des slogans hostiles à la gouvernance se sont élevés dans le ciel. Qui les entendra ? ». « A l’appel de la CGT, FO, FSU et Solidaires, ainsi que du PC, le cortège de manifestants en faveur de la préservation de l’emploi et la hausse des salaires s’est ébranlé à Auxerre depuis la place de l’Arquebuse, convergent vers le cœur de ville. Des slogans hostiles à la gouvernance se sont élevés dans le ciel. Qui les entendra ? ». Crédit Photos : Thierry BRET.

Battre le pavé. Toujours et encore. Dans le froid, si agressif, d’un après-midi blême hivernal où le ciel se mêle lui aussi à la tristesse des regards. Ils ont beau se héler, se saluer joyeusement comme s’ils se rendaient à une kermesse bon enfant, se redresser fièrement en arborant les couleurs de leurs syndicats : ils savent ce qu’est la dure réalité de la vie. Celle de la paupérisation et de la pénibilité au travail. Celle de la faiblesse des revenus (et encore pour celles et ceux qui en ont) et la crainte du chômage. Ce couperet impitoyable au-dessus de leur tête, prêt à tomber…

 

AUXERRE : Jusqu’à quand devront-ils défiler dans la rue pour se faire entendre ? Jusqu’où devront-ils aller pour montrer qu’ils existent ? Ces femmes et ces hommes dépités parce qu’ils endurent au quotidien, ces citoyens qui se serrent continuellement la ceinture et qui ne savent plus à quels saints se vouer (et encore si Dieu existait dans tout ça, daignerait-il enfin leur accorder une faveur ?!).

Le nez rougi, les yeux larmoyants, les doigts gourds, tétanisés par des températures à ne pas mettre un quidam dehors, elles et ils se rassemblent pourtant, sur la place de l’Arquebuse, prêts à crier leur colère. Une poignée, à peine aux alentours de 14 heures. De quatre à cinq cents, trois quarts d’heure plus tard. Tous ont cette volonté farouche, chevillée au corps, de conspuer ce gouvernement qui ne les écoute pas. Qui ne les voit plus.

 

 

L’emploi et la revalorisation des salaires : la priorité…

 

Priorité à l’emploi, tel est le premier des slogans revendicatifs. Mais, aussi à la hausse des salaires alors que l’inflation n’est même plus galopante dans ce pays qui croule sous les impôts et les taxes. Elle fait exploser les bas de laine déjà percés de bon nombre de Français. Elle réduit à néant les espoirs les plus fous de s’accorder quelques vacances salvatrices en famille à l’été. Elle assassine les automobilistes qui n’en peuvent plus de supporter la valse des étiquettes, changeantes comme la météo.

Le reste n’a guère d’importance à leurs yeux. Qu’importe que la froidure de l’instant les paralyse avant que le cortège ne s’ébranle enfin. Qu’importe qu’ils soient obligés de débrayer et perdre une journée de salaire. La cause est trop importante. Le mot d’ordre n’est-il pas la mobilisation générale ?

 

 

Le pari de la mobilisation, une fois de plus réussi…

 

Enseignants, cheminots, fonctionnaires : ils ont répondu présents. Y compris les retraités qui ne manquent pas de faire parler d’eux. Ils ne se contentent pas de suivre le cortège dans la queue du peloton. Le misérabilisme dont ils souffrent qui équivaut aux pensions et aux retraites ridicules que certaines personnes touchent chaque mois les a fait lever de leur fauteuil. Certains déambulent à l’aide d’une canne, péniblement mais l’œil malin. Ils voulaient être là.

Les syndicats ont donc réussi leur pari. Réunir une fois de plus, sous l’égide de la CGT, de FO, de la FSU, de Solidaires, mais aussi du Parti Communiste, la foule compacte de ces mécontents, de ces aigris du système, de ces laissés pour compte, de ces bannis de la profitabilité : bref, une frange nombreuse de ce peuple de France à la veille de l’échéance présidentielle. Celle qui fera l'élection.

 

 

Ne plus être les laissés pour compte de la société…

 

Et ce ne sont pas le chèque énergie de cent euros et le relèvement de la grille des indemnités kilométriques qui devraient y changer quelque chose.

Les plus modestes ne veulent plus être les oubliés continuels de la société. Les profits capitalistiques obtenus par quelques-uns sont dénoncés haut et fort par un cortège qui scande des mots durs et acerbes contre le système, à l’angle de la poste au sortir de la rue du Temple. Les manifestants longent la place des Cordeliers, leurs voix portent loin et s’envolent vers les flèches de la cathédrale, toute proche. Tout un symbole et quel contraste !

Et si Dieu, à défaut de la gouvernance, apportait enfin les bonnes réponses en éradiquant enfin la misère de ce monde…On appellerait cela un miracle. En vain ?

 

Thierry BRET

 

 

 

 

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