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Particulièrement humain et profondément chaleureux. C’est en ces termes élogieux que l’on pourrait qualifier le discours prononcé par le président de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne (CPME), Didier BARJOT, lors de la traditionnelle cérémonie des vœux à laquelle ont assisté les adhérents du syndicat patronal en attente du successeur de François ASSELIN, au plan national – ce sera ce mardi 21 janvier -, dans les celliers de la préfecture à Auxerre. Des vœux partagés avec les représentants de la Fédération Française du Bâtiment et de son antenne départementale…

 

AUXERRE: Une assistance nombreuse. Une centaine de personnes, voire un peu plus, bénéficiant de ce cadre architectural de très belle facture que sont les celliers de l’hôtel de la préfecture auxerrois. Un bâtiment copartagé avec le Conseil départemental de l’Yonne qui y accueille son siège et les bureaux de son président. Une pensée furtive pour feu Patrick GENDRAUD, trop tôt disparu et que l’on regrette déjà. Un personnage clé de la vie politique départementale qui avait fait de l’attractivité économique l’une de ses priorités. A l’instar du préfet Pascal JAN, représentant de l’Etat.

L’attractivité économique ? Forcément, il en sera question dans l’exercice du jour – du soir devrait-on dire ! – avec cette séance de vœux, sise en ces murs, en présence de la CPME (Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne) et son alter ego, dans la branche du bâtiment, la FFB 89, la Fédération Française du Bâtiment, en mode icaunaise, avec son représentant, Cyril CHARETIE, qui réitérera l’exercice d’ici quelques jours lors de la cérémonie des vœux regroupant l’UIMM, le MEDEF et la Maison de l’Entreprise. Ce sera le 23 janvier à partir de 18h30, avec la bénédiction de l’éditorialiste, Christophe BARBIER ! Nous reviendrons donc d’ici quelques jours sur les propos du président de la FFB 89…

 

La santé mentale et la pression vécue par les dirigeants : les priorités

 

Mais, attardons-nous davantage sur les messages forts qu’aura adressé à ses fidèles adhérents, le président de cette Confédération des Petites et Moyennes Entreprises au cœur de l’actualité. Demain, sera connu en effet le successeur du charismatique et médiatique François ASSELIN qui passera le relais au niveau hexagonal. Une passation des pouvoirs qui se fera dans les valeurs et les objectifs qui sont chers à la grande maison du syndicalisme patronal, comme le stipulera dans son discours un Didier BARJOT, à l’aise avec la fonction dont il a hérité voilà maintenant un an.

Un président départemental qui a parmi ses grands sujets de préoccupation actuels l’isolement des chefs d’entreprise, confrontés parfois à eux-mêmes, et à leur problématique de santé mentale.

« D’ici peu, insistera-t-il, l’Yonne pourra proposer le dispositif « Casque Bleu » - on se croirait presque en présence avec les forces d’interposition de l’ONU ! – sous l’impulsion de la CPME 89. Ce système va regrouper de nombreux partenaires de tout horizon et permettre à un chef d’entreprise d’être accompagné tant au niveau administratif que psychologique lorsqu’il rencontre des difficultés… ».

On n’en saura pas davantage sur le dispositif, malheureusement. Mais, une chose est sûre : grâce à ce « Casque Bleu », la CPME de l’Yonne devrait répondre à des priorités dans les semaines à venir. Supprimer en réduisant la pression qui s’accentue sur les dirigeants de sociétés.

Autre item qui interpelle tout particulièrement le responsable de la CPME de l’Yonne, l’égalité entre les femmes et les hommes, notamment dans le domaine de l’emploi.

« En tant qu’employeurs, il est de notre devoir de promouvoir l’équité et de garantir des opportunités égales et de garantir la diversité… ».

Un discours qui prendra vite l’apparence de celui de politique générale que distillerait le président en pensant à la nouvelle année et à ses perspectives.

 

 

La présence de la CPME dans les grandes instances et organisations

 

« En 2025, nous souhaitons – il y ajoute volontiers son équipe qui travaille à ses côtés – également renforcer l’information et la formation pour nos adhérents, poursuit l’orateur au pupitre posé dans l’un des angles de cette salle emblématique quant à son esthétique patrimoniale, mais toujours aussi difficile à sonoriser, il nous faut aussi consolider les liens entre les membres de notre structure, tout en développant des évènementiels avec nos partenaires dont je remercie la présence… ».

Et de se référer aux représentants du groupe VYV, de la Banque Populaire de Bourgogne-Franche-Comté, de la Caisse d’Epargne du même secteur géographique, de GROUPAMA Paris Val-de-Loire ou encore de la Banque de France.

Naturellement, Didier BARJOT ne put s’empêcher d’évoquer les mandataires de la CPME 89. « Ce sont des chefs d’entreprise qui, bénévolement, donnent de leur temps pour représenter leurs homologues et leurs intérêts. Aujourd’hui, nous avons des représentants dans toutes les grandes instances et organisations comme les prud’hommes, le Tribunal de Commerce, l’AIST médecine du travail, la Caisse des Allocations Familiales (CAF), l’URSSAF ou la CPAM, la Caisse Primaire de l’Assurance Maladie… ».

Une fierté, non feinte chez l’intervenant du jour. Preuve que la CPME est devenue au fil du temps un acteur incontournable du développement économique local.

« Cette année, continua Didier BARJOT, nous porteront haut et fort la voix des entrepreneurs auprès des institutions locales, des collectivités, et des partenaires sociaux… ».

 

Le CIFA d’Auxerre doit rester sous pavillon départemental !

 

A cet instant précis de son allocution, le président du syndicat patronal souligna l’importance du CIFA de l’Yonne, implanté à Auxerre. « Ce centre de formation d’excellence doit impérativement rester dans le giron départemental…Nous travaillons aussi avec les établissements qui proposent des formations post-bac et en alternance qui sont en lien avec les entreprises de notre territoire et de nos adhérents… ».

Une phrase, lourde de sens, pour le responsable de la CPME ; démontrant ainsi avec ses propos qu’il est crucial que les décisions politiques tiennent compte de la réalité du terrain et des besoins spécifiques des petites et moyennes entreprises implantées sur le territoire.

« Il est grand temps de regarder l’avenir, clama Didier BARJOT, et faire que cette année 2025 soit celle de la concrétisation des projets et chantiers initiés en 2024… ».

Quant aux rendez-vous habituels, ils se prolongeront au cours des douze prochains mois. On pense, notamment, à ce fameux « Pôle Femmes » de la CPME qui a su faire ses preuves dès sa création. Ou encore les traditionnels « Bistros PME », avec de nouvelles dates à découvrir bientôt.

Bref, on l’aura compris : 2025 devrait être l’année de la solidarité entrepreneuriale parmi cette communauté de chefs d’entreprise qui développe de plus en plus de synergies et de collaborations. La vraie force d’un réseau, en somme !

 

 

En savoir plus :

 

L’équipe qui entoure le président Didier BARJOT sur la photographie se compose de Peggy PRINCE, secrétaire de l'association, Emma REMY, présidente de la section Service, Ghislaine MOREAU, présidente section Commerce, Philippe SERRANO, trésorier et Sophie BILLON, chargée de développement. Il manque Karim BOUCHROU, le président de la section industrie et le responsable de la section artisanat.

 

Thierry BRET

 


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Le Syndicat Départemental d'Energies de l'Yonne s’est donné pour ambition il y a dix ans d’accompagner les communes du département dans leur transition énergétique. Pari tenu et reconnu, à voir les nombreux maires et autres élus, présents à la cérémonie des vœux, jeudi soir à Beines. L’occasion pour son emblématique président de dresser un bilan des actions menées et des perspectives à l’aube de l’année nouvelle.

 

BEINES : C’est par une minute de silence à la mémoire des élus et collègues disparus qu’a débuté la soirée, avec une pensée particulière pour le président du Conseil départemental, Patrick GENDRAUD, « un homme de bonté, de gentillesse, un véritable humain comme on aime en rencontrer », comme l’a rappelé Jean-Noël LOURY, président du SDEY. L’occasion aussi de saluer le maire d’Irancy, Stéphane PODOR, dont on avait appris la disparition en début de matinée, après un long et dur combat contre la maladie.

Entré dans sa onzième année d’existence, le SDEY (Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne) est devenu au fil des années un partenaire privilégié de toutes les communes du département. Au fil de l’évolution des technologies, la demande se fait croissante, notamment pour le passage en LED de l’éclairage public, source d’économies d’énergies non négligeables dans le budget de fonctionnement d’une municipalité. Autre volet des missions que s’est donné le syndicat : la réduction de la facture énergétique sur les bâtiments existants ou en projet. Un accompagnement qui concerne aujourd’hui 160 communes du territoire, avec cette annonce à l’attention des 43 bourgs en attente d’intervention : le recrutement d’un cinquième conseiller en économie d’énergie, venu rejoindre l’équipe existante.

 

 

La pose d’ombrières sur le parking du SDEY en 2025

 

Les ambitions pour 2025 sont multiples, à commencer par la poursuite des investissements sur les réseaux électriques : « c’est un devoir régalien de le faire et de continuer à travailler avec ENEDIS en partenariat intelligent pour renforcer et sécuriser noter réseau ». Des propos sans nul doute appréciés par son directeur, Gérald FREGUIN, aujourd’hui sur le départ, pour une fonction similaire dans la Nièvre, présent à la soirée et accompagné pour l’occasion de son successeur, François TILLOUS.

Concernant les rénovations globales de l’éclairage public pour les communes s’étant manifestées avant septembre 2023, le président du SDEY l’assure : « on ne pourra pas tout faire, mais l’on s’engage à ce que ce soit fait pour celles que nous avons en portefeuille, d’ici la fin du mandat ». Montrer l’exemple en matière d’autoconsommation collective, c’est ce à quoi s’attache le syndicat d’énergie qui l’an passé, a installé sur son bâtiment de l’avenue Foch à Auxerre, des panneaux solaires garants d’une diminution de sa facture électrique. Avec en projet, dès cette année, « de poser des ombrières sur notre parking afin de produire plus et mettre des batteries pour stocker l’énergie et la réinjecter au bon moment ».

Une installation que les élus seront amenés à venir visiter le moment venu. A noter qu’un nouvel ingénieur en la personne de Rémi COQUILLÉ a été recruté au sein du service « Optimisation énergétique », dirigé par Aurélie ROSSIGNOL et qu’il se tient à disposition de tous pour les accompagner dans leur projet.

 

 

 

L’avenir des bornes de 25 et 50 kg à l’étude…

 

Quid du parc de bornes de recharge pour véhicules électriques ? L’Yonne était en 2024 l’un des départements français les mieux dotés en la matière, avec une borne pour sept véhicules. Mais les habitudes des « électromobiles » ont aujourd’hui changé, les recharges s’effectuant désormais le plus souvent à domicile ou pour les longs trajets, sur des bornes plus rapides de 150 à 300 kg, gourmandes en énergie : « est-ce qu’on les remplacera ? J’aurais tendance à dire non, il n’y a plus d’intérêt maintenant, nous ne pouvons pas lutter contre cette évolution, ce n’est pas notre rôle… ».

D’autant que le déficit avoisine aujourd’hui les 700 000 euros. Plusieurs pistes sont à l’étude concernant ces bornes de 25 et 50 kg devenues obsolètes : les céder à un partenaire privé, se rapprocher d’une structure existante ou de syndicats d’énergies, ou encore, lancer une délégation de service public. La décision sera prise en cours d’année, mais assure Jean-Noël LOURY, « je serai vigilant sur notre maillage départemental afin que la ruralité ne soit pas oubliée… »

 

Le regrettable abandon par l’ADEME du projet « Hycaunais »

 

L’avenir se dessine au présent, c’est bien connu ! Pour preuve, ce renouvellement de contrat de concession signé avec GRDF, engageant les deux parties pour les trente ans à venir. Au registre des regrets, la mise en suspens du projet « Hycaunais » dans le domaine éolien, prévu faire tourner ces appareils lorsqu’ils n’étaient pas utilisés dans leur fonction première et récupérer l’énergie produite pour en faire de l’hydrogène, une fois passée dans un électrolyseur.

Mêlé à du gaz carbonique, issu de centres d’enfouissement et à une bactérie, cela aurait permis de produire du méthane de synthèse, énergie propre, propice à alimenter les réseaux de gaz : « on devait appuyer sur le bouton en septembre dernier, mais en mai, on a reçu un courrier de l’ADEME nous informant qu’elle arrêtait tout et qu’elle fléchait son argent ailleurs ! Un tel gâchis, c’est vraiment dommage ! D’autant qu’il aurait suffi de douze ou treize centres de ce type pour rentabiliser l’affaire… ».

Un challenge d’autant plus facile à tenir que le projet était à vocation européenne. La SEM Yonne Energie peut toutefois s’enorgueillir d’autres projets innovants, à l’image des ombrières photovoltaïques de Villeneuve-la-Guyard, menés en collaboration avec le maire de la commune, Dominique BOURREAU, ou bien encore sa participation au projet éolien des Hauts de l’Armançon, « jouant ainsi son rôle d’opérateur économique en s’associant à un stade relativement précoce du projet et en prenant donc un véritable risque industriel aux côtés du développeur privé sélectionné par les communes de Nuits, Aisy et Cry-sur-Armançon ».

 

 

La distribution de récompenses en guise de final

 

C’est une commune endeuillée par la disparition de son maire le matin même qui a été mise à l’honneur en fin de réunion, en recevant des mains de Jean-Noël LOURY et d’Aurélie ROSSIGNOL, un chèque de 8 534 euros dans le cadre du programme « ACTEE » de la Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies (FNCCR), à laquelle adhère le syndicat d’énergie de l’Yonne.

Programme qui a pour objectif d’apporter un concours financier aux collectivités ayant mis en place un plan d’économie d’énergie pour la gestion de leur patrimoine. En l’occurrence, la rénovation de la salle des fêtes d’Irancy, passée en basse consommation, occasionnant une économie non substantielle explique cet adjoint : « là où l’on consommait 2 200 litres de fuel pour chauffer six fois par an et une dépense de 2 300 euros, cela nous revient désormais à 600 euros avec des pellets, pour un chauffage à l’année... ».

Autre acteur du « paysage énergétique » icaunais mis à l’honneur vendredi, Gérald FREGUIN, ancien directeur territorial d’ENEDIS, parti prendre ses fonctions dans la Nièvre. Il a reçu pour l’occasion un trophée né de l’imagination et du talent de l’artiste jurassienne Nacéra KAINOU. Trophée réalisé à partir de matériaux recyclés bien sûr, en l’occurrence, des isolateurs électriques !

 

Dominique BERNERD

 

 

 

 


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Les larmes. Elles embuent les regards avant de couler sur les joues de beaucoup d’entre nous, en ce jour funeste de janvier. Au dehors, le ciel est à l’image de l’incommensurable tristesse qui nimbe les cœurs et les esprits de cette assistance nombreuse – plus d’un millier de personnes – venue accompagner pour son ultime voyage en la cathédrale Saint-Etienne à Auxerre, le président du Conseil départemental de l’Yonne, le regretté Patrick GENDRAUD. Parmi les témoignages dans la nef, on notera celui du premier vice-président de l’institution icaunaise, Grégory DORTE. Bouleversant…

 

AUXERRE : Ses feuilles noircies de lignes dans la main gauche, le maire de Pont-sur-Yonne quitte la chaise de la quatrième rangée formant le parterre réservé aux personnalités politiques et institutionnelles de notre territoire, pour gagner en quelques pas le pupitre, placé face au cercueil de bois clair. Recouverte d’une splendide composition florale, la bière où repose le Président Patrick GENDRAUD est illuminée par les trois grandes lumières de la chrétienté, des bougies aux flammes vives, symbolisant la dimension trinitaire représentée par le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

Succédant derrière le micro au Père Joël et à Philippe, le frère du défunt, le premier vice-président du Conseil départemental Grégory DORTE s’accorde encore un peu de répit, avant de prendre la parole, longuement, rendant ainsi un ultime hommage à son président et ami, disparu il y a tout juste une semaine, dans la nuit du Nouvel An. Une nécessaire inspiration et quelques secondes de silence, avant de lire son texte devant une foule importante à l’écoute du moindre de ces mots que l’on imagine de réconfort.

 

« Nous avions tous envie de le suivre… »

 

Un exercice que l’élu de l’Yonne aura accompli en respectant les usages protocolaires, saluant au passage les présences de la ministre déléguée de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation, en charge de la Ruralité, Françoise GATEL – la représentante du gouvernement est assise aux côtés du préfet de l’Yonne Pascal JAN, vêtu de son uniforme de cérémonie -, et de l’ensemble des personnalités régionales et départementales réunies en ce lieu. On reconnaitra entre autres, le sénateur de Côte d’Or François PATRIAT, les anciens ministres Jean-Baptiste LEMOYNE (mais toujours sénateur) et Henri de RAINCOURT, les anciens députés Guillaume LARRIVE et André VILLIERS, les trois députés de l’Yonne Sophie-Laurence ROY, Daniel GRENON et Julien ODOUL, la présidente de la Région Marie-Guite DUFAY, etc. La sénatrice Dominique VERIEN, malade, était représentée par Kevin LEGENDRE-BONIFACE.

La voix forte, amplifiée par la sonorisation audible de l’édifice gothique, Grégory DORTE salua dès les premiers mots la mémoire de « son président bien aimé » que certains des élus du département connaissaient depuis plusieurs décennies. Et de citer les prénoms de ses collègues de l’institution départementale, à l’instar de Marie-Laure (CAPITAIN), d’André (VILLIERS), de François (BOUCHER), etc.

« Vous aviez envie de le suivre ! Il faut dire que Patrick ne laissait pas indifférent. Modéré, raffiné, cultivé, il était l’incarnation de l’honnête homme. Toujours naturel, simple et plein d’humour, il évoluait dans un monde politique parfois loin de ses pensées… ».

Puis, l’orateur continua en évoquant « cette silhouette que l’on retrouve chez certains grands hommes, cette silhouette à l’élégance chiraquienne, un clin d’œil à son mentor… ».

 

 

Laisser à chacune et à chacun sa liberté d’expression

 

Un peu blagueur, Patrick GENDRAUD possédait ce regard déterminé, « il scrutait dans chacun de nous, cherchant dans le fond de notre être le meilleur de nous… ».

Les valeurs humanistes du défunt furent ensuite rappelées par celui qui assure l’intérim de la responsabilité départementale depuis plusieurs mois. Attentif aux autres, Patrick GENDRAUD l’était dans l’exécution de ses mandats. Généreux et humble.

« Il n’en était pas moins un homme engagé, ajouta Grégory DORTE, au service de ce départemental rural. Il disait volontiers qu’il fallait juste un petit coup de main pour faire avancer les choses. Parfois, aussi, un coup de pied au derrière ! C’était sa façon de se construire et de progresser… ».

Homme de consensus, le président du Département était avant tout autre chose un fédérateur dans son approche de la fonction.

 

 

« Il laissait à chacune et à chacun sa liberté d’expression au sein de notre assemblée, et ce quel que soit son opinion. Nous faisons partie de la grande famille au service de l’Yonne, disait-il… ».

Sensible, l’élu trop disparu travaillait avec son cœur au service des autres. « En fin politique » qu’il était.  

Puis, employant le « tu » dans la formulation, Grégory DORTE aura ses mots justes : « tu as été à la hauteur de l’œuvre, mon Président ! ».

« Tu as tout donné à l’Yonne, à ses communes, à ses habitants, à ses élus, à tes agents, avec ta grande bienveillance et ta volonté. Tu as fait le choix de passer des pactes dans les territoires, pour une meilleure offre de santé. Ensemble, nous avons servi l’attractivité de l’Yonne… ».

 

 

Un grand moment vécu ensemble : le passage de la flamme olympique

 

Une « attractivité » qui deviendra la boussole de Patrick GENDRAUD durant toutes ces années à la tête de notre territoire. L’intervenant citera ensuite quelques exemples concrets de ces réussites favorables à l’attractivité de l’Yonne : l’achèvement du contournement de Sens, le déploiement intégral de la fibre optique, la réalisation du contournement sud d’Auxerre, du foyer départemental de l’enfance, l’accélération tant espérée du Grand Site de Vézelay qui aura permis de renforcer la complémentarité entre les collectivités et l’Etat…

« A ce propos, souligne Grégory DORTE, les préfets Pascal JAN et Henri PREVOST savent parfaitement de quoi je parle… ».

Il est question à présent de « la foudre qui tombe ». Un blanc dans les propos lourds de signification avec un orateur qui peine à prononcer les mots.

Des sanglots dans la voix et éprouvé par l’émotion qui lui enserre la gorge, Grégory DORTE évoquera la maladie.

« Il t’aura fallu du courage, Président, et tu l’as démontré tous les jours. Protecteur envers tous, tu l’as été avec nous. Cela ne pouvait pas t’arriver à toi car tu avais encore de nombreux projets à réaliser pour l’Yonne. Nous avons été témoins de ta bravoure : tu t’es battu comme un lion… ».

Le voile de tristesse s’épaissit davantage parmi l’auditoire. Pesant et inexorable.

« Toi qui incarnais l’élégance de l’esprit et l’élégance politique, tu auras lutté jusqu’au bout dans le respect des autres… ».

La flamme olympique et son passage dans l’Yonne arrivent enfin. Un item qui va redonner de la ferveur dans les propos de Grégory DORTE.

« Tu sais, Président, il y a quelque chose qui me tient à cœur : c’est le passage de la flamme sur notre territoire ! Tu t’es battu pour l’avoir, cette flamme ! Ce fut un grand moment vécu ensemble à Chablis… ».

Féru de pétanque – il pratiquait cette discipline aux origines méridionales avec certains de ses collègues de l’hémicycle icaunais -, Patrick GENDRAUD n’en était pas moins un passionné de football. Surtout de l’AJ Auxerre !

Le premier vice-président eut ensuite quelques mots d’encouragement pour la famille de l’être cher (son totem), à son épouse, Marie-Hélène, ses deux filles et ses petits-enfants pour qui Patrick GENDRAUD était tout bonnement le « Papé ».

« Je suis certain que tu gardes le sourire, de là où tu es, sache que tu resteras toujours dans mon cœur… ». Avant de citer quelques phrases empruntées au répertoire d’André MALRAUX.

Peut-être que de là-haut, Patrick GENDRAUD aura apprécié la formule et ce vibrant hommage prononcé par l’édile de Pont-sur-Yonne à fleur d’émotion, un petit verre de chablis à la main et son sourire éclatant d’humaniste au grand cœur qui aimait tellement les gens…Espérons…

 

Thierry BRET

 

 


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Face à la feuille de papier symbolisant la pétition contre la fermeture de l’établissement sanitaire local et en faveur de l’accueil d’un nouveau médecin généraliste aux origines étrangères, elle n’hésite pas une seconde ! La députée de la deuxième circonscription de l’Yonne, Sophie-Laurence ROY, appose sa signature, ajoutant ainsi son paraphe aux nombreuses signatures de citoyens de la localité de Tanlay qui souhaitent sortir du marasme habituel, celui de la désertification médicale…

 

TANLAY : Elle le clame haut et fort : s’il le faut, elle sollicitera une audience exceptionnelle auprès de la ministre de la Santé, Catherine VAUTRIN, afin de lui expliquer clairement la situation. Mais, auparavant, c’est en qualité de parlementaire siégeant au sein de l’hémicycle du Palais Bourbon qu’elle agira en conséquence en posant une question écrite au gouvernement, après avoir déposé sa signature au bas du document faisant office de pétition. Un paraphe ajouté à ceux de nombreux habitants de la localité, sur cette feuille qui circulait encore quelques jours avant la fin de l’année.

En visite le 20 décembre dernier à la Maison de Santé, l’élue de l’Yonne, Sophie-Laurence ROY, accompagnée de son attaché parlementaire, Quirian ELARD, a rendu une visite plus que de courtoisie à l’établissement sanitaire du cru, menacé de fermeture. Histoire de mieux appréhender les tenants et aboutissants de ce dossier qui sur le fond s’avère ubuesque !

 

Pour maîtriser le français rien de tel qu’un stage de 3 ans à l’hôpital !

 

Afin d’anticiper le départ à la retraite de l’actuelle praticienne généraliste, âgée de 70 ans, l’élu de la commune a lancé un appel pour qu’un nouveau médecin vienne s’installer en bonne et en due forme dans l’établissement de soins. S’évitant ainsi un casse-tête chinois insurmontable à résoudre dans l’intérêt de la patientèle, constituée des villageois et des habitants de la proche région. Parmi les réponses positives – elles n’étaient pas pléthore pour choisir cette bourgade icaunaise forte de ses…897 habitants -, il y avait celle d’un jeune thérapeute aux origines étrangères, puisque en provenance du…Venezuela et résidant dans la péninsule ibérique, en Espagne depuis trois ans. Son nom, il le signe à la pointe de son stéthoscope : Andro Da SILVA CORDERO. S’installer à Tanlay n’est pas un problème en soi. Du moment que le jeune praticien puisse être utile ! Surtout sur un territoire nord-bourguignon déjà confronté à la raréfaction médicale…

Ne restait alors qu’une simple histoire d’homologation du diplôme et le tour était joué à la grande satisfaction de l’élu local, Eric DELPRAT, et de ses habitants, trop heureux de trouver un successeur au docteur Thérèse PICOCHE. Oui, mais voilà, c’était sans compter sur l’avis du Conseil national de l’Ordre des médecins qui a jugé après coup que la maîtrise de la langue de Molière par celui qui pratique habituellement celle de Cervantès laissait un tantinet à désirer pour la bonne compréhension des futures consultations. L’indispensable homologation a finalement été rejetée. Dont acte.

Toutefois, une préconisation a été suggérée au praticien vénézuélien âgé de 38 ans : effectuer un stage de trois ans dans un service hospitalier afin d’améliorer son élocution. La belle affaire !

 

 

 

Sortir l’Yonne de la sempiternelle « diagonale du vide » !

 

On imagine aisément la déception devant cette prise de décision plutôt surprenante de la part de l’édile et des habitants alors que le devenir sanitaire de la bourgade était en très bonne voie. D’autant, précise la députée de l’Yonne, investie à fond sur le dossier, que « ce praticien possède la maîtrise de quatre à cinq langues étrangères, donc la compréhension du français ne devrait pas être une problématique pour lui ! ».

Pour l’heure, l’actuelle généraliste pourrait rester quelques mois de plus afin d’accompagner le futur praticien pendant que ce dernier trouve ses marques. Dans le cas inverse, elle rendrait définitivement son tablier dès le mois de février.

« Je ne comprends pas une telle décision, constate avec amertume Sophie-Laurence ROY, on manque cruellement de médecins sur notre territoire et on empêche ceux qui veulent exercer de s’y installer ! Ce jeune homme vit à Barcelone et possède même des attaches familiales près de Tanlay, c’est pourquoi il est intéressé par cette contrée… ».

Lancée il y a quelques semaines, la pétition a fait mouche auprès des habitants de Tanlay et de ses environs, engrangeant déjà plusieurs centaines de signatures favorables à l’installation du jeune généraliste à la culture hispanisante.

« Je me battrai en haut lieu pour obtenir gain de cause sur ce dossier, réitère Sophie-Laurence ROY, déjà que l’Yonne se situe dans la « diagonale du vide » ! ».

A l’heure de l’harmonisation européenne, et du grandissime besoin de praticiens dans l’Hexagone, il ne faudrait pas que les projets d’installations tournent à « l’auberge espagnole » pour une simple question de langue, surtout quand on a affaire avec un polyglotte de surcroît !

Il en va de la qualité des soins de près de deux mille habitants, ceux de Tanlay et de ses proches environs…

 

Thierry BRET

 

 


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Ses obsèques se dérouleront ce mercredi 08 janvier au beau milieu de la matinée, peut-être avec la présence d’un salvateur rayon de soleil signe d’espérance... Une cathédrale Saint-Etienne à Auxerre que l’on imagine bien trop petite pour accueillir toutes celles et tous ceux qui souhaitent accompagner dans son ultime voyage le déjà très regretté Président du Conseil départemental de l’Yonne, disparu, ironie du sort, la nuit de la Saint-Sylvestre. A 72 ans, Patrick GENDRAUD a donc rendu les armes après avoir livré courageusement son dernier combat contre la maladie.

 

AUXERRE: Du monde, sans doute bien au-delà du flamboyant édifice gothique de la capitale de l’Yonne. Sur les parvis, certes, mais aussi aux alentours de la cathédrale Saint-Etienne, idéalement nommée en pareille circonstance : un clin d’œil plein de tendresse pour ce suiveur passionné de l’AJ Auxerre qui avait retrouvé les faveurs de l’élite sportive du football en éliminant les Verts lors de mémorables barrages d’accession à la Ligue 1, ce qui faisait la joie du responsable de l’exécutif départemental dont on vivra malheureusement la cérémonie des obsèques en ces murs, ce mercredi 08 janvier à 10h30.

Comme le chantait si bien le regretté lui-aussi David CROSBY en 1993, « Too young to die ». Trop jeune pour mourir…A 72 ans, Patrick GENDRAUD a donc tiré sa révérence. Un choc pour les uns, une surprise de taille pour les autres, même si l’ancien édile de Chablis luttait depuis le printemps 2023 contre un implacable fléau, un cancer. Mais, au bout du compte, c’est la tristesse pour tous qui prévaut en ce début d’année 2025.

 

Un humaniste soucieux de l’intérêt général

 

Patrick GENDRAUD nous a donc quittés un soir de réveillon, celui du Nouvel An. Comme si désormais la date sera à jamais gravée dans nos mémoires pour ne pas l’oublier. Et d’ailleurs, comment l’oublier, lui ce personnage si agréable dans sa relation à l’autre, si humaniste et soucieux de l’intérêt général, si tempéré dans ses échanges politiques même si parfois la moutarde lui montait au nez lorsque trop d’injustices pesaient sur les actes et dans les débats ?

Sympathique, altruiste, généreux, fidèle en amitié, le Président du Conseil départemental de l’Yonne avait su tisser un réseau relationnel éclectique depuis son entrée dans la vie publique, à Courgis, puis à Chablis, tant dans les milieux institutionnels que politiques, culturels, économiques, sportifs et associatifs. Avant de rejoindre ce conseil départemental qu’il affectionnait tant.

Lui-même avait été jadis un entrepreneur efficient sur le Chablisien et l’Auxerrois avec sa société d’auto-école qui lui aura permis de transmettre son sens de la pédagogie et de la communication à bon nombre de conductrices et de conducteur du sérail qui possèdent encore le précieux sésame rose !

 

 

 

Une approche constructive de la politique

 

Se voulant rassurant – même sur son état de santé lorsqu’il l’évoquait en public -, très engagé dans ses missions – on se souviendra de l’enthousiasme qu’il portait au passage de la flamme olympique dans l’Yonne l’été dernier et de la rencontre avec Tony ESTANGUET, alors président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris, avec qui il avait apposé sa signature au bas d’une convention de partenariat, Patrick GENDRAUD avait le profil de l’homme d’action, aimant avant toute chose le consensus, la droiture et l’harmonie dans la manière de pratiquer la politique. Peut-être des réminiscences de son attachement personnel et idéologique à l’ancien président de la République Jacques CHIRAC qu’il avait longuement côtoyé dans son jeune temps ?

Depuis le mois de juillet 2017, cette figure politique proche de ses administrés et accessible envers ses concitoyens assurait la destinée en sa qualité de président de l’institution départementale. Avec passion et envie, dévouement et engagement comme ce fut le cas durant dix-sept à la municipalité de Chablis.

Ne pratiquant pas la langue de bois, pourfendeur des abus et des dysfonctionnements en tout genre, intègre et honnête même dans les moments les plus éprouvants de son traitement, Patrick GENDRAUD est donc parti rejoindre un autre grand personnage de la politique icaunaise, l’ancien ministre et édile d’Auxerre, Jean-Pierre SOISSON.

Beaucoup vont donc pleurer le départ de Patrick GENDRAUD, ce mercredi et les jours d’après. Mais, beaucoup se souviendront éternellement de ces agréables moments vécus en sa compagnie, au détour d’une manifestation, d’un conseil communautaire, d’un évènement sportif ou festif, d’une manifestation culturelle où la chaleur de sa poignée de main réconfortait, sa joie de vivre et son sourire irradiaient l’assistance.

Au-delà de la tristesse qui nous étreint, c’est aussi cela la chance de pouvoir côtoyer chaque jour des gens finalement simples et ordinaires car si vertueux et humbles dans leurs convictions, ayant un parcours existentiel extraordinaire à partager…

 

Thierry BRET

 

 


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