Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
puisaye forterre
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_small.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png
Puisaye Forterre

La loi des séries s’achève pour le préfet de l’Yonne Pascal JAN. Depuis sa nomination en terre icaunaise, en avril 2022, l’ancien recteur de l’Education nationale n’avait travaillé qu’aux côtés de directrices de cabinet – elles furent deux à se succéder à ce poste ô combien stratégique dont Clémence CHOUTET partie récemment sous les cieux parisiens - pour relayer sur notre territoire la politique de l’Etat. Depuis le 07 juillet 2025, il en va tout autrement avec l’arrivée à Auxerre du nouveau sous-préfet de 38 ans, originaire du Morbihan, Hugo LE FLOC’H.

 

AUXERRE : Sa très récente prise de fonction dans le département de l’Yonne suscite déjà de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Entre félicitations et contentement. Des messages de courtoisie, aussi, qui souhaitent au nouvel arrivant la bienvenue sur sa nouvelle terre de prédilection comme une formule de politesse républicaine. Certains de ces commentaires proviennent de Saint-Etienne où le nouveau sous-préfet et directeur de cabinet du préfet exerçait il y a encore quelques jours ses activités professionnelles. Et visiblement, en terre ligérienne, du côté du Forez et dans une contrée toute auréolée du souvenir des « Verts » du football, on regrettera longtemps le passage remarqué de ce jeune haut fonctionnaire qui occupait le poste de secrétaire général adjoint de la préfecture de la Loire depuis deux années. Là-bas, il avait en charge deux grandes thématiques particulières : la cohésion sociale – elle intègre la politique de la ville – et le développement économique.

 

Un premier contact officiel avec la presse

 

Conformément à la tradition, Hugo LE FLOC’H n’aura pas attendu très longtemps avant de se présenter à la presse départementale. Logique, en somme, le positionnement d’un directeur de cabinet de l’appareil préfectoral se veut stratégique et capital, en véritable courroie de transmission qu’il est, entre le préfet et les nombreuses prérogatives intégrant son domaine de compétence. C’est dans la petite cour extérieure de la résidence dédiée à accueillir les directeurs ou directrices de cabinet que les médias furent invités à la première conférence de presse d’un jeune homme, souriant et affable. Détendu et très à l’aise, également face aux journalistes…

Tout fut rondement mené grâce au professionnalisme du chef de cabinet adjoint du préfet de l’Yonne, Clément CARREZ. Comme à l’accoutumée, aurions-nous pu dire !

D’entrée de jeu, l’orateur débuta ses propos par des références à l’ASSE (allez les Verts de la grande époque, celle de 1976 et de la finale perdue pour cause de poteaux carrés lors d’une rencontre mémorable à Glasgow !), et la comparaison territoriale existante entre la Loire et l’Yonne.

 

Deux grandes missions à appliquer : la sécurité du quotidien et l’ordre public

 

Créer un lien ténu avec la presse représente l’une des priorités du nouveau directeur de cabinet de la préfecture de l’Yonne. Comme son nom l’indique, Hugo LE FLOC’H n’a rien d’un Stéphanois. Natif de Lorient dans le Morbihan, le jeune homme semble être attiré pour la poursuite de son évolution de carrière dans des villes faisant partie de l’élite footballistique, en Ligue 1 !

« Je ne vis que dans des villes de Ligue 1, plaisante-t-il, et la future rencontre de championnat de France devant opposer l’AJ Auxerre au FC Lorient (les Merlus ont retrouvé la division supérieure à l’issue d’une excellente saison 2024/2025) à la mi-août m’offre un défi de loyauté entre ma ville natale et ma nouvelle ville de résidence ! ». L’heure des choix, visiblement !

Pas simple, en effet ! Nonobstant, le football pour ses nombreux aspects sécuritaires qu’il engrange, fait partie des enjeux saillants du poste de directeur de cabinet du préfet de l’Yonne. Nul doute, qu’à Saint-Etienne, le nouvel Icaunais a eu le temps de se roder à l’ensemble de ces problématiques sécuritaires où le civisme doit être respecté dans le stade et à ses abords.

Revenant sur ses deux grandes missions que lui a confiées le préfet Pascal JAN, le représentant de l’Etat évoqua dans un premier temps la sécurité du quotidien déclinée avec un plan de restauration ad hoc applicable depuis 2025. Analysant l’existant, Hugo LE FLOC’H considère que le « territoire de l’Yonne est déjà bien armé pour faire face aux problèmes qui en découlent ».     

L’application de ce plan sécuritaire sera l’un de ses rôles, en s’appuyant sur la gendarmerie et la police. Quant à l’ordre public, il correspond au second sujet majeur sur lequel interviendra le nouveau sous-préfet.

« Cela se rapporte à la gestion et à la sécurisation de tous les grands évènements, devait-il souligner, dont les matches de l’AJA, les gens du voyage, la gestion de crises et la sécurité routière. Sans omettre les autres missions inhérentes à ce poste… ».

 

 

 

Les jeunes conducteurs, la cible privilégiée de la communication routière

 

Sur ce dernier point, celui de la sécurité routière, Hugo LE FLOC’H insista sur le double volet de la stratégie à renforcer, à la fois sur le plan de la répression mais également sur celle de la prévention.

« Il faut retravailler la communication car chaque année, nous avons des jeunes conducteurs qui arrivent sur les routes, notamment les premiers mineurs de 17 ans qui pourront dès cette année obtenir leur permis de conduire. S’adapter à de nouveaux outils de communication du fait de ce rajeunissement des conducteurs est primordial… ».

Sachant que là aussi, le nouveau directeur de cabinet du préfet pourra s’appuyer sur ce qui a été mis en place dans le département de la Loire qu’il connaît bien, puisque le préfet en poste, Alexandre ROCHATTE, fut autrefois le numéro deux de la délégation de la Sécurité routière. De là à dire que la préfecture communiquera davantage sur « TikTok » et les réseaux sociaux spécifiques à la jeunesse, il n’y a qu’un pas !

 

Un féru de lecture et de patrimoine

 

Ces prochains jours, Hugo LE FLOC’H fera fi des vacances estivales ! Se concentrant d’abord sur des rendez-vous importants avec l’ensemble des acteurs de la sphère institutionnelle, associative et économique de notre territoire. Une manière de prendre le pouls de cette contrée, dans un souci d’optimisation de la performance et de l’innovation dans les actions à décliner. Un axe coopératif qui plaît beaucoup au nouveau sous-préfet en poste, l’ayant déjà pratiqué dans la Loire au niveau de la cohésion sociale et de l’activité économique.

Ce jeudi, le directeur de cabinet de Pascal JAN entrait déjà en relation avec les associations cultuelles de l’Yonne, notamment les structures accueillant les musulmans. Aux côtés des forces de l’ordre – celles du commissariat de police auxerroises notamment -, Hugo LE FLOC’H partira d’ici peu en patrouille afin de découvrir la capitale de l’Yonne à travers le prisme sécuritaire.

Passionné de lecture – il a déjà passé commande dans une librairie auxerroise de l’un des ouvrages de référence sur l’Yonne pour mieux en assimiler tous ses subtilités politico-sociétales ! -, le proche collaborateur de Pascal JAN profitera de son passage dans l’Yonne d’une durée estimative de deux ans pour visiter le territoire de manière touristique et en apprécier avec intérêt son riche patrimoine historique et culturel.

Des moments de pures aérations nécessaires qui seront profitables à ce serviteur de l’Etat, né sous le signe des gémeaux, à l’ouverture d’esprit aiguisée et possédant le sens de la communication…Comme nous avons pu le constater à l’issue de ce premier entretien très cordial avec la presse !

 

En savoir plus :

 

Hugo LE FLOC’H est diplômé de l’ESSEC, de l’Ecole normale supérieure et a été rattaché au cabinet de la ministre déléguée en charge des Collectivités territoriales et de la Ruralité à Paris.

Il a également occupé les fonctions de conseiller budgétaire et affaires régaliennes du ministre des Outre-mer.

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Depuis le début de cette affaire, elle était déterminée à pousser le bouchon le plus loin possible jusqu’au sommet de l’Etat, la députée de la deuxième circonscription de l’Yonne, Sophie-Laurence ROY. Normal, en somme, pour l’avocate icaunaise, habituée aux plaidoiries. Elle aura sans doute trouvé les mots justes et convaincants auprès du ministère de la Santé sur la nécessité de ne pas condamner définitivement la maison médicale de Tanlay, jusque-là en vacance de praticien généraliste officiel…

 

TANLAY : Il y a quelques mois, la direction de la Maison de Santé de la commune avait sollicité la parlementaire de la droite souverainiste pour qu’elle intervienne sur un dossier brûlant, concernant la survie de l’établissement, privé de médecin généraliste. Une sorte d’ultime recours que la députée de l’Yonne avait pris à cœur de relever comme un défi, au service de ses administrés. Il y allait de la survie à terme de l’établissement qui aura dû s’appuyer durant plusieurs mois sur la bienveillance d’une professionnelle de santé en retraite pour assurer l’intérim. Un exercice d’opiniâtreté qui aura finalement donné raison à la maison sanitaire face aux méandres de l’administration hexagonale. Un nouveau praticien est en poste au 01er juillet 2025.

De quoi fournir quelques arguments à la parlementaire qui se rendra sur place, ce jeudi 10 juillet, pour visiter le nouveau médecin, le docteur Aymen ABDELLAOUI.

 

 

« La Maison de Santé de Tanlay a tenu bon, déclare-t-elle, dès que j’ai été sollicitée par sa direction, j’ai immédiatement pris la mesure de l’urgence et me suis engagée pleinement pour éviter la fermeture de cette structure indispensable à la vie du territoire. Après des mois d’efforts, de démarches ciblées et de détermination partagée, un médecin généraliste s’est donc installé, et une seconde arrivée est aujourd’hui sérieusement envisagée… ».

Avec cette visite des installations médicales ce jeudi à Tanlay, Sophie-Laurence ROY entend bien saluer cette victoire concrète, fruit d’un engagement sans relâche de la Maison de Santé Pluridisciplinaire et d’un appui politique constant.

« Je continuerai à défendre partout dans la circonscription ce que cette maison de santé a rappelé avec force : qu’un territoire peut se relever dès lors qu’il croit encore en lui-même… ».

La mission d’un élu de proximité, en somme…

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

« L’humain est au cœur de notre action ! ». Debout face à l’assistance, micro en main et sourire aux lèvres, la directrice de l’entreprise solidaire d’utilité sociale « RENOUER 89 », Isabelle JOAQUINA, a clarifié dès les premières minutes de son intervention, au cours de l’assemblée générale annuelle, le positionnement stratégique de l’entité icaunaise. Une petite phrase pleine de bon sens, correspondant bel et bien à la réalité de cette entité qui aura aidé en 2024 568 personnes en quête d’un emploi pérenne en réalisant plus de 100 000 heures de travail…

 

AUXERRE : Etymologiquement, ce spécialiste de l’insertion professionnelle qu’est « RENOUER 89 » porte bien son appellation. Faire un nœud. Certes, oui mais lequel ? Avec le monde de l’emploi ? En se réinsérant parmi la société ? En rétablissant une relation après que celle-ci fut interrompue ? Dans le cas présent, les trois, mon capitaine !

C’est bien pour ça que la directrice de la structure, agréée par l’Etat et soutenue par pléthore de partenaires des milieux économiques et institutionnels, place l’humain au cœur des actions menées par ses équipes. Elle a le sens de la formule, Isabelle JOAQUINA. Elle intervient aux côté de sa présidente, Claire BUCHET-DUCHET, qui est un peu dans son jardin en accueillant cette édition 2025 de l’assemblée générale dans la très belle salle capitulaire de la MJC Auxerre dont elle est la directrice !

Des équipes de « RENOUER 89 », dirigées de main de maître et en véritable efficience quant aux résultats obtenus d’année en année par Isabelle JOAQUINA, à la tête de cet organisme dont on ne vante pas assez les mérites au quotidien.

 

Des données chiffrées des plus correctes dans leurs analyses

 

Six agences en sont aujourd’hui les meilleurs vecteurs représentatifs sur le territoire. Sur la carte de l’Yonne, elles se situent à Auxerre intra-muros, l’une agissant dans l’Auxerrois, le Chablisien, la Puisaye, la Forterre, le Tonnerrois. Deux chantiers d’insertion, l’un positionné sur le maraîchage bio à Cheny (les légumes y sont commercialisés sur place et ont du succès !) ; l’autre à Pontigny qui offre des activités inhérentes à l’entretien des espaces verts, complètent le dispositif.

Neuf personnes composent le conseil d’administration de la structure qui s’appuie sur moult réseaux institutionnels avec lesquels « RENOUER 89 » exerce ses activités tout au long de l’année, notamment l’Union Nationale des Associations Intermédiaires, le Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté et TONIC qui intervient pour fédérer les chantiers d’insertion de l’Yonne, sans oublier « Chantier Ecole » qui agit au niveau national et régional.

Aujourd’hui, les particuliers à l’instar des professionnels et des collectivités requièrent les services de la structure. Celle-ci bénéficiant d’un bon vivier de personnes éloignées de l’emploi et prêtes à accomplir ces missions leur permettant de retrouver le chemin menant au travail. En 2024, « RENOUER 89 » enregistrait un peu moins de 570 personnes parmi ses effectifs.

Les chiffres clés de l’année écoulée furent commentés longuement par le tandem à la manœuvre pour cette réunion de bilan. En voici les principaux à retenir : dix-neuf permanents, neuf administrateurs, 2,24 millions d’euros de salaires versés, quant aux charges et taxes reversées à l’Etat, elles représentent 435 000 euros, une somme plutôt conséquente de l’avis d’Isabelle JOAQUINA.

Le nombre d’heures travaillées culmine avec le chiffre 100 000 ! « C’est une très bonne nouvelle, souligne la directrice, car nous avons beaucoup cravaché pour remonter les heures de travail, sources de financements supplémentaires… ».

Quant au taux d’insertion après cet accompagnement de plusieurs mois au sein de la structure, il a considérablement progressé sur la partie association intermédiaire et ses 453 salariés tandis que les chantiers d’insertion ont accueilli 48 demandeurs d’emploi. Le profil des salariés intermédiaires sont le plus souvent des femmes. La plupart sont des allocataires des minima sociaux et du RSA. Une part estimée importante par la directrice de la structure.

40 % des bénéficiaires du programme d’accompagnement de RENOUER 89 sont des chômeurs de longue durée. Signalons que 12 % sont des personnes atteintes d’un handicap. Les personnes de moins de 26 ans non qualifiées représentent 15 %. Les seniors se situant à 19 %.

 

 

S’intéresser à l’ensemble des freins à l’emploi dont la mobilité

 

Isabelle JOAQUINA s’attela ensuite à évoquer le bilan des activités agence par agence en y détaillant la structuration de chacune d’entre elles. Ce qui lui permet d’aborder la sacro-sainte problématique de la mobilité, frein à l’emploi, notamment sur les agences de la Puisaye et de la Forterre, voisine.

« On essaie de trouver des missions aux plus proches des lieux d’habitation des salariés, explique-t-elle, mais l’absence de moyens de locomotion est un fléau pour prétendre retrouver un emploi durable… ».

Quant aux secteurs d’intervention, ils offrent de l’éclectisme avec les métiers de la propreté à hauteur de 23 % des activités globales, les services à la personne se situent à 26 %, mais l’on trouve également la logistique, le BTP, l’hôtellerie-restauration, la viticulture, l’environnement, etc.

Les chantiers d’insertion offrent une vision intéressante de cet accompagnement. A Cheny, vingt-huit salariés travaillent dans les serres et les potagers où poussent de jolis légumes bio, appréciés des consommateurs. A Pontigny, ce sont une vingtaine de personnes qui emmagasinent de l’expérience dans le domaine de l’entretien des espaces verts. A ce propos, des recrutements sont en cours pour combler le nombre de postes restant cette saison. Contrairement aux effectifs de l’association intermédiaire, les chantiers d’insertion de RENOUER 89 attirent davantage les hommes que les représentantes de la gent féminine. La plupart (67 %) bénéficient des minima sociaux et sont éloignés de l’emploi depuis des lustres. On notera la présence de 19 % de personnes en situation de handicap et 20 % de jeunes âgés de moins de 26 ans.

La clientèle des chantiers d’insertion est issue en grande partie de la sphère des particuliers à 41 %, sachant que les entreprises et les associations représentent à elles deux 43 %. Seules les collectivités à faire progresser sont un peu à la traîne, de l’avis d’Isabelle JOAQUINA, se situant à 16 %. Les entreprises publiques fermant la marche avec 9 %. On notera deux gros partenariats avec YOPLAIT et la SNCF.

L’une des spécificités de RENOUER 89 est également d’intervenir sur l’ensemble des freins à l’emploi avec un formateur dédié. Le travail du savoir-être et la citoyenneté est primordial. Tous les aspects sanitaires sont aussi abordés.

« On a pris les choses à bras le corps sur ces différents sujets, insiste Isabelle JOAQUINA, sinon ce n’est pas possible d’avancer… ».

Le but final de tous ces engagements n’est autre évidemment que la sortie définitive sur l’emploi, selon les critères imposés par l’Etat et les financeurs de la structure. L’objectif en 2024 se situait à 70 % pour l’association intermédiaire. Il a dépassé ce seuil en atteignant 77,4 % avec des emplois durables correspondant à la création de CDI ou de projets entrepreneuriaux. Voire l’intégration dans la fonction publique. Enfin, pour les chantiers d’insertion, l’objectif à atteindre était de 63 %. Le résultat définitif est là aussi intéressant avec 70 % de retour vers la vie active pérenne, procurant des emplois durables…

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Et si les jeunes pousses prenaient goût aux projets entrepreneuriaux ? Qu’ils soient industriels, artisanaux ou de service. C’est en substance ce que vont essayer d’inculquer lors de deux sessions éducatives programmées le 26 mai à Tonnerre et le 06 juin à Auxerre le MEDEF de l’Yonne et l’association, « Entreprendre pour Apprendre ». Grâce à deux exercices baptisés les « mini entreprises » se déroulant sur la journée, les collégiens des deux établissements icaunais vont pouvoir se frotter aux rudiments de l’entrepreneuriat. Afin de mieux envisager l’avenir ?  

 

TONNERRE : Ah, l’entrepreneuriat ! Il n’y a que cela de vrai pour assouvir sa soif de réussite professionnelle ? Peut-être ou peut-être pas, compte tenu de la complexité actuelle observée sur ce domaine, tant commerciale qu’administrative en France ! Mais, qu’importe ! Le puissant syndicat patronal, le MEDEF, aime faire de la pédagogie auprès des plus jeunes sur le bien-fondé d’entreprendre dans notre pays, source de richesse et de prospérité pour notre économie.

Dans l’Yonne, en accointance avec la structure associative « Entreprendre pour apprendre » qu’il a décidé de soutenir financièrement, l’organisme lance lors de cette prochaine quinzaine deux initiatives plutôt bien ficelées dans sa conception. Deux sessions de « mini entreprises » accueillies l’une au collège Abel Minard à Tonnerre, ce lundi 26 mai sur la journée ; l’autre la semaine d’après, le 06 juin, au collège Albert Camus à Auxerre. In fine, une centaine de collégiens seront embarqués dans cette aventure un peu particulière qui se nomme la création d’entreprise ! Un vrai défi entrepreneurial qui portera sur la thématique suivante : « imaginez une campagne de communication destinée à promouvoir l’industrie auprès des jeunes ».

 

Familiariser les jeunes à la construction d’une entreprise

 

Répartis en différentes équipes, les jeunes gens devront apprendre à travailler ensemble, développer leur créativité et leur agilité, tout en étant coachés par des professionnels du monde de l’entreprise (les « mentors ») et vivre ainsi une première expérience professionnelle. Une expérience utile et riche à faire figurer sur leur futur CV au sortir de leurs études dès qu’ils auront la capacité de s’insérer sur le marché de l’emploi ! A moins, que l’idée de créer leur propre boîte ne les titille déjà (c’est plutôt rare) une fois les diplômes obtenus !

Bien sûr, à l’issue de la journée, chaque groupe devra présenter son projet face à un jury de professionnels.

Ce concept de la mini entreprise est déjà usité depuis longtemps dans les établissements scolaires de niveau collège et lycée. En règle générale, et c’est le cas ici, il répond à l’atteinte de quatre objectifs : familiariser les jeunes avec le monde de l’entreprise, les sensibiliser à la démarche entrepreneuriale, leur permettre de découvrir leurs capacités et surtout de développer leurs compétences dans des items comme l’esprit d’équipe, le travail collaboratif, le sens des responsabilités, la prise de parole…Bref, les fondamentaux d’un futur entrepreneur, en somme ! De 09 h à 17 heures, presque une vraie journée de travail en entreprise, les jeunes collégiens auront largement de quoi aiguiser leurs appétits en se mettant dans la peau d’un patron ! A ceci près, c’est que dans la réalité, les journées professionnelles d’un dirigeant d’entreprise sont nettement plus longues que cela !

 

En savoir plus :

Programme du concept des mini entreprises du MEDEF 89 et de l’Association « Entreprendre pour apprendre » :

Le 26 mai 2025, de 9h à 17h : collège Abel Minard, rue du Prof. Abel Minard, 89700 Tonnerre

Le 06 juin 2025, de 9h à 17h : collège Albert Camus, 17 avenue Haussmann, 89000 Auxerre  

 

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Il existe une règle d’or chez ce bailleur social : la ponctualité de ses responsables ! Prévue à 11 heures précises, la conférence de presse de cet acteur du logement social sur le territoire, membre du groupe « IDELIANS », ce lundi à Auxerre, a bel et bien démarré à l’heure ! Un exercice peu courant pour la structure qui avait pourtant beaucoup de choses à dire aux médias. Ne serait-ce que commenter le nouveau plan d’investissement décennal de 173 millions d’euros, consacré à la transition énergétique et développement durable du parc immobilier icaunais…

 

AUXERRE : Elles sont à l’heure pour évoquer, face aux représentants de la presse, les projets et perspectives de l’organisme dont elles portent fièrement les couleurs, Sonia PATOURET et Karine LASCOLS, présidente et directrice du bailleur social, DOMANYS ! Lors d’une conférence explicative à deux voix avec les médias – un exercice oratoire suffisamment rare pour être signalé -, les deux oratrices se seront ainsi partagées le temps de parole pour mieux aborder la stratégie, les futurs chantiers, la philosophie, l’éthique, les orientations, les priorités de ce bailleur social majeur de notre département. Un organe qui raisonne transition énergétique et écologique dans ses moindres contributions patrimoniales afin d’améliorer la qualité de vie de ses locataires et rendre le plus attractif possible l’offre immobilière dans l’Yonne. Gérant 8 623 logements sur le département, DOMANYS couvre à date 175 communes, y compris les plus reculées des zones urbaines. Une spécificité de cet organisme, comme devait le signaler en guise de préambule lors de cette intervention orale, la directrice Karine LASCOLS. Il revendique sa présence géographique maximale sur ce secteur septentrional de la Bourgogne…

 

Une mission d’intérêt général en matière d’environnement

 

C’est en décembre 2023 que la nouvelle stratégie de DOMANYS a été validée par son conseil d’administration. Elle repose sur plusieurs grandes orientations. Légales, d’une part pour cet organisme qui a été soumis à l’obligation de réhabiliter les nombreuses passoires thermiques qui existaient autrefois dans son parc. L’heure de la réhabilitation a donc sonné chez le bailleur social qui a entrepris d’éradiquer tous les logements mal notés de son offre selon les critères du DPE, le diagnostic de performance énergétique. Sachant que légalement, en 2025, les biens immobiliers notés en G sont devenus impropres à la location. Ce sera la même chose d’ici 2028 pour les habitats estampillés en classe F. Clou de la mesure restrictive : en 2034, les logements répertoriés en E seront à leur tour frappés par cette interdiction. Une stratégie logique pour DOMANYS qui vise à réduire de manière optimale les charges de ses locataires, confrontés à la hausse du coût de l’énergie. Sans omettre l’enjeu sociétal en aidant les ménages qui pourraient connaître la paupérisation et la perte du pouvoir d’achat. Ni l’enjeu financier depuis l’application de la loi RLS (Réduction Loyer Solidarité) avec la baisse des loyers pour les bailleurs sociaux et celle de l’APL chez les locataires. Un dispositif contraignant qui impacte DOMANYS depuis 2018 avec 1,8 million d’euros de chiffre d’affaires annuel en moins. Même si cette année, l’Etat a prévu une diminution de cette RLS sur les bailleurs sociaux, « cela reste tout de même une ponction, insista Karine LASCOLS.

Le taux du livret A qui a fait un peu le yoyo au cours de ces derniers mois – c’est ce mode de placement faisant appel à la collecte publique qui finance les logements sociaux en France – et l’inflation, notamment sur le coût des énergies, furent également au programme de ces explications un tantinet économiques. Toutefois, les vertus environnementales et écologiques appliquées sur le volet de la construction et de l’immobilier dans l’Hexagone favorisent des moyens de financements des projets. C’est cela aussi que devait souligner la directrice du bailleur social icaunais en citant le positionnement de la Banque des Territoires qui propose aujourd’hui des aides financières plus intéressantes pour toutes les constructions respectueuses de l’éco-rénovation au-delà des normes actuelles. L’enjeu climatique demeure une priorité au quotidien pour l’organisme de l’Yonne qui essaie à sa manière d’en limiter les effets même si pour les locataires la priorité n’est pas « la fin du monde, mais, selon la formule consacrée, la fin du mois… ».

Une population précaire qui pâtit le plus possible des conséquences de ces changements à venir…

 

 

Mieux consommer local tout en privilégiant l’insertion sociale !

 

Pour remplir sa mission, DOMANYS s’est lancé un nouveau défi stratégique. Il a été baptisé Ré(Génération) 2030 ! Un concept déclinable en trois volets : viser une nouvelle génération d’habitats, favoriser la régénération du vivant et du lien social et engager une force collective. A cela, il faut ajouter un axe sur la décarbonation de la production d’utilisation des logements (énergies fossiles encore employées à 70 %), la biodiversité (un partenariat de longue date existe avec la LPO) ou l’imperméabilisation des sols. Au niveau des équipes de DOMANYS, l’accent est mis également sur le développement des formations et la mise en œuvre de nouveaux services destinés aux locataires. « Nous les accompagnons à la réalisation des économies d’énergie… ». Des partenariats avec des structures d’insertion ont vu le jour, devait préciser Sonia PATOURET. L’entretien des espaces verts qui entourent les lieux d’habitation est devenu un argument informatif fort. In fine, le bailleur social de l’Yonne a identifié 84 actions concrètes qu’il déploie en faveur de ses locataires avec les élus et les entreprises !    

A titre d’exemple, à Tonnerre, une coopération originale est en phase d’expérimentation avec la Compagnie DUMAS et les pépinières NAUDET ; un concept qui devrait intégrer également des structures locales comme la régie de territoire, la municipalité, le CCAS, le Conseil départemental avec l’insertion professionnelle utilisée dans le cadre de la végétalisation de sites et de plantations nourricières. Tous ces acteurs locaux possèdent des intérêts communs, tant au niveau de la pédagogie – l’amélioration de la façon de ses nourrir – qu’au niveau de la main d’œuvre pour les entreprises en recherche de collaborateurs. Du deux en un, en quelque sorte, en fédérant les collaborateurs au projet !

 

 

Un Plan Stratégique Patrimonial orienté sur l’éco-rénovation

 

Tout ceci va se traduire par le nouveau Plan Stratégie Patrimonial (PSP) à dix ans, devant accompagner ce schéma stratégique pour la troisième entreprise de service de l’Yonne en termes de chiffre d’affaires qui fait travailler 153 collaborateurs en emplois directs (280 ETP en emplois indirects). Trente-trois millions d’euros ont été injectés par DOMANYS en 2024 dont 20 millions auprès des entreprises de notre territoire. Une structure qui est très bien implantée sur Avallon – ce n’est pas pour déplaire à l’élue du coin, Sonia PATOURET ! -, Tonnerre, Migennes, Saint-Florentin ou Toucy. Sans oublier Auxerre et Sens.

Si un quart du parc de DOMANYS est constitué de logements individuels – une particularité à noter pour un bailleur social avec ses 27 % alors que la moyenne nationale se situe à 10 % -, 80 % de ce parc est référencé au niveau du DPE entre A et D.

« Notre parc est plutôt bien classé, observe Karine LASCOLS, les passoires énergétiques ne représentent que 7 % de nos logements aujourd’hui. Nous avons en revanche 24 % de logements qui sont classés en E… ».

Les logements moins bien classés étant systématiquement réhabilités, après travaux. DOMANYS procède ainsi à de nombreuses rénovations depuis maintenant une décennie, « ce sont des années d’effort qui ont été entrepris, ajoute Sonia PATOURET.   

Comme l’évoquait ensuite Karine LASCOLS, ce nouveau PSP répond à quatre enjeux : l’amélioration de la performance énergétique du parc et la diminution de la production de gaz à effet de serre, la reconstitution de l’offre existante – il se vend entre 30 et 40 logements par an aux locataires qui changent alors de statut -, la politique de l’attractivité de ce parc immobilier au niveau technique, et réduire, enfin, la dispersion géographique du parc là où le bailleur social est faiblement implanté. Quant à ses 173 millions d’euros investis sur la période 2025/2034, ils seront destinés principalement aux enjeux de l’éco-rénovation à 82 % (huisserie, toiture, électricité…), 17 % seront réservés à la construction et l’acquisition/amélioration en remettant des logements déjà construits. Le reliquat étant orienté sur les pures phases de démolition. L’objectif du Plan Stratégique Patrimonial étant in fine de traiter tous les logements de type E, F et G avant l’échéance légale de 2034.

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Page 1 sur 260

Articles

Bannière droite accueil