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Entre le département de l’Yonne et le député de la neuvième circonscription de l’Hérault, c’est déjà une longue histoire affective. Professeur de sport de combat dans sa jeunesse, le candidat à la mandature municipale de Montpellier a eu la chance de vivre son service militaire au casernement de la gendarmerie de Monéteau. Où il distilla ses préconisations, faites de volontarisme et de pugnacité, à ses apprenants. Celles, sans aucun doute, qui lui ont forgé ce mental d’airain lui permettant de s’investir dans la vie politique, d’abord au Parti socialiste, puis en rejoignant « En Marche », et à la redynamisation des centres-bourgs. Invité par la structure « S’Engager dans l’Auxerrois » lors d’une conférence interactive autour de l’attractivité commerciale des cœurs de ville, le médiatique député LREM a apporté sa vision des choses. En demandant aux professionnels du commerce de se réinventer pour survivre…

AUXERRE : Des souvenirs pleins les yeux, Patrick VIGNAL se remémore sa lointaine découverte du territoire de l’Yonne. En aparté, quelques minutes avant qu’il ne rejoigne la scène de la salle Vaulabelle où il interviendra devant un parterre de spectateurs attentifs à ses propos.

« J’ai visité plus de 150 grandes villes de par le monde, mais j’éprouve toujours une joie infinie quand je reviens à Auxerre. La ville est magique ! Avec ses quais, son port de plaisance : il y a de belles réalisations à porter au plan du développement du tourisme local. Ne parlons pas de la route des vins, de la gastronomie, le potentiel attractif est énorme... ».

Entre le député LREM de l’Hérault et notre ville, la relation est résolument affective. Le secret ? Un service militaire vécu dans l’ancien casernement de la gendarmerie nationale, en périphérie de la capitale de l’Yonne.

Ce déplacement né d’une invitation émanant de Mathieu DEBAIN, le coordonnateur de l’association « S’Engager pour l’Auxerrois » représente une aubaine pour le sémillant sexagénaire, qui fut jadis professeur de sport de combat. Avant d’embrasser une toute autre carrière dans le commerce dans sa ville de prédilection : Montpellier.

Le commerce de proximité, il en fut question au cours de cette soirée face à un public en attente de pistes de réflexion.

« Vous savez, confie-t-il, aujourd’hui, le commerce c’est un problème de société du fait de la mondialisation. On le constate du fait de l’emprise du numérique. Mais, la vraie question est ailleurs : comment faire pour rendre sa place à l’humain dans cet univers urbain ? ».

Un moratoire contre la prolifération des centres commerciaux…

Exégète de la question, Patrick VIGNAL multiplie les interventions en France comme à l’étranger. Il a même poussé le bouchon de l’engagement un peu plus loin. En présidant l’association Centre-Ville en Mouvement. Une structure fédératrice ayant pour vocation de rassembler sous la même bannière l’ensemble des acteurs liés à l’activité des cœurs de ville en termes de transport, commerce, urbanisme, emploi et environnement.

« Tout est lié, livre-t-il lors de son interview, on se doit de réhabiliter le centre-ville en y intégrant l’ensemble de ces éléments. Beaucoup de cœurs de ville souffrent à l’heure actuelle. Même si l’on se doit d’être connecté au monde par le biais du numérique… ».

Membre du Comité d’orientation du programme Action Cœur de Ville, le parlementaire héraultais est à l’initiative d’un partenariat entre les fédérations et confédérations des commerces de proximité et plusieurs régions de l’Hexagone (Hauts-de-France, Occitanie) afin de favoriser la redynamisation des commerces de proximité au cœur des villes.

« L’action gouvernementale se traduit par une aide de 5 milliards d’euros pour développer ce programme. Plus de 220 villes françaises dont Auxerre bénéficient de cette manne financière… ».

Cela n’empêche pas cet homme de conviction de se battre parfois contre le gouvernement qu’il soutient.

« Je me suis battu contre mon gouvernement pour obtenir un moratoire contre les centres commerciaux, ajoute-t-il, il faut arrêter de promouvoir ces zones de périphérie où on a repoussé les gens. Là, ils ne sont plus que des consommateurs sans se poser de judicieuses questions sur les finalités offertes par le commerce de proximité… ».

Repenser le commerce, c’est une évidence pour Patrick VIGNAL. « Un commerçant ne vend pas un produit, il vit seulement une aventure humaine complexe mais ô combien enrichissante… ».

Les commerçants doivent se réinventer et repenser leur destin…

Observant que ces professionnels demeurent encore ancrés à bien des égards dans leurs certitudes et leur schéma ancestral (« il est fini le temps où le commerçant attendait le chaland sur une chaise devant sa vitrine ! »), le président de l’association Centre-Ville n’en démord pas : les commerçants doivent reprendre leur destin en main et se réinventer.

« Le commerce n’en a pas fini d’exister, argumente-t-il, les gens désirent du circuit court, en échangeant parfois leurs produits plutôt qu’en les consommant sans trop regarder. Je préconise la mise en place d’une coopérative d’intérêts commerciaux. C’est-à-dire que ce sont les artisans, les commerçants et les professions libérales qui cotisent en renforçant leurs liens et leur champ d’actions. Et puis, de manière pragmatique, on ne peut envisager fermer sa boutique entre midi et quatorze heures. Ce n’est plus possible quand on sait que l’on peut passer une commande et acheter quoi que ce soit sur une plateforme comme AMAZON au milieu de la nuit ! ».

Mais, au-delà de l’activité commerçante, le pensionnaire de l’Assemblée nationale opte aussi pour une réhabilitation du centre-ville : surtout en matière de logements.

« Il existe quatre millions de logements insalubres et inhabités dans les cœurs de ville en France. Dont 300 000 appartements qui sont situés juste au-dessus d’un commerce. Ce n’est plus possible ! ».

L’attractivité que Patrick VIGNAL défend passe par l’optimisation de la sécurité, de l’accessibilité, de la propreté, de la mise en œuvre de nouveaux modèles économiques dont celui des circuits courts. Pour raffermir cette dualité commerçants et consommateurs.

« C’est comme cela que nous ferons revenir des entreprises et des habitants dans le centre-ville. Cela impactera la création d’emplois. Et ce sera profitable à sa redynamisation… ».

L’entretien se termine. Le temps d’une photographie. Patrick VIGNAL peut entrer en scène et délivrer ses messages d’espérance à celles et ceux qui, parfois, doutent de la pérennité de leur filière.


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Le périple de 700 kilomètres est décliné six jours durant sur un parcours au relief vallonné. C’est une excellente mise en bouche pour les sept participantes peu adeptes de la discipline qui se sont lancées mercredi matin dans cette aventure insolite. Concoctée par l’Office municipal des sports de la ville d’Auxerre, l’animation, au-delà de la convivialité et du plaisir de découvrir des visions bucoliques de la Bourgogne, aura valeur de test. Celui d’analyser la pertinence et la fonctionnalité de ces cycles à assistance électrique dont on nous vante régulièrement les qualités ergonomiques dans le cadre de la transition de la mobilité…

AUXERRE : Pour bien appréhender la plus-value apportée par les vélos à assistance électrique, l’idéal est de les tester ! C’est de ce postulat que s’est construit le projet du Tour de Bourgogne à vélo dont le départ a été donné par le président du Conseil départemental de l’Yonne, mercredi matin sur le parvis du « 89 », l’un de ses bâtiments administratifs.

On connaît l’appétence de Patrick GENDRAUD pour la « petite reine », lui-même pratiquant à ses moments perdus ce loisir avec vélocité. Mais, au-delà de ce coup d’envoi officiel, auquel prenait part une kyrielle d’élus du Département et de la Ville d’Auxerre, très intéressés par l’initiative, cette épreuve qui n’en est pas une servira de référent en matière d’analyse des potentialités offertes par ce moyen de transport.

C’est le vœu pieu de Régis CALMUS, président de l’Office municipal des sports d’Auxerre, à l’origine de ce projet.   

« L’objectif au-delà de l’aspect sympathique et champêtre de cette randonnée est d’étudier la bonne fonctionnalité des cycles à assistance électrique. D’ailleurs, un bilan sera tiré de cette excursion à l’issue de l’expérience. Hormis le confort et l’aisance apportés par ce matériel dans ce déplacement atypique, il sera aussi question du temps de recharge (environ deux heures par unité) et des possibilités de le faire sur les routes et chemins de Bourgogne… ».

Un cycle de sensibilisation décliné au cours de la future saison…

Mais, il semblerait déjà que quelques difficultés puissent poindre à l’horizon pour ces sportives en herbe lors de leur circuit. Notamment pour trouver des accès faciles à cette phase obligatoire qu’est la recharge.

Dès septembre, l’Office municipal des sports d’Auxerre entamera un cycle pédagogique destiné au grand public et programmé sur l’ensemble de la saison.

Il s’agira de sensibiliser les Auxerrois à l’usage de ce matériel (essais, location, découverte des vélos routes, stationnement, pistes cyclables…) et de les convertir progressivement à son utilisation.

 


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A l’aune de ses 76 printemps – il les fêtera cet été au mois d’août -, l’instigateur de l’une des concentrations cyclotouristes les plus populaires de France, dans la catégorie UFOLEP, se prépare à vivre l’ultime phase préparatoire de ce rendez-vous épique, avant le grand rush. Celui de ce samedi 08 juin où dès potron-minet les premiers courageux se lanceront sur leurs cycles à l’assaut d’un monstrueux circuit, conçu pour chevronnés seulement, soit deux cents kilomètres à parcourir sur les routes vallonnées et champêtres de notre beau département…Le prélude à une journée d’exception.  

AUXERRE : Mobilisé par d’éreintantes semaines de préparatifs, le référent du cyclotourisme icaunais aspire à souffler quelque peu, une fois le rendez-vous événementiel passé.

« Je suis toujours en quête d’un hypothétique successeur, confie-t-il avec un brin de désappointement, et ce depuis bientôt trois ans… ». Pourtant, Serge Le DOUSSAL n’est pas homme à se plaindre. Bien au contraire, que n’aurait-il pas fait pour vivre pleinement de sa passion, celle du cyclotourisme et du vélo en règle générale, et de la placer sur un solide piédestal ?

La « Franck Pineau », du nom du fameux coureur qui a eu à son actif durant sa carrière la chance de prendre part à de grands tours professionnels, il l’incarne à lui tout seul ou presque. Car, pour la première fois depuis vingt ans, son acolyte et complice de toujours dans cette folle aventure sportive qu’ils ont su porter ensemble, Michel BONNOT, ne l’accompagnera pas sur le podium au soir de la remise des prix. Un voile de tristesse recouvre sa voix.  

« Son absence est très grande, précise-t-il en évoquant son ami qui connaît des ennuis de santé, j’espère que Michel viendra tout de même faire un petit tour au cours de cette journée… ».

Combien seront-ils en cette matinée de samedi où s’étaleront les départs de la quinzaine de circuits, sur route, via les chemins de traverse (VTT) et à pied ? Entre mille cinq cents à deux mille personnes ?

Une présence belge importante pour cette nouvelle édition…

Arrêtés au soir du 13 mai, les pré-enregistrements par Internet font état de trois cents personnes inscrites. Mais, le chiffre va continuer à gonfler jusqu’au jour J. La vingt-deuxième édition de cette « jeune dame » en devenir s’adresse à des athlètes amateurs, de tout âge et de toutes conditions. Leur provenance peut paraître surprenante pour les non-initiés.

« Il n’y a pas un département de l’Hexagone qui n’ait pas été représenté un jour par l’un de ses habitants, stipule le mentor de cet évènement si atypique. L’internationalisation, malheureusement, n’est pas encore de mise même si un fort contingent de participants belges effectuera cette année le déplacement. Je pense qu’il y aurait à faire pour promouvoir la concentration à travers l’Europe, voire au-delà… ».

Visionnaire, Serge Le DOUSSAL n’avait-il pas imaginé il y a quelques années traduire le site numérique en mandarin pour sensibiliser la population chinoise. La présence d’investisseurs asiatiques au cœur de l’environnement du sport dans l’Yonne l’avait peut-être interpellé ?

Côté partenaires, l’âme de cette animation se réjouit de leur fidèle implication. Qu’il s’agisse des institutionnels comme la Région, le Département ou la Ville d’Auxerre ou ceux du domaine privé qui sont légion.  

Plusieurs points de ravitaillement sont prévus sur ces divers parcours. Ils ont vu la collaboration active de municipalités, heureuses d’accueillir un tel évènement en leurs murs. C’est le cas de Branches, Nitry, Saint-Bris-le-Vineux, Sarry ou Vaux. Ces communes mettront des locaux à disposition pour que les organisateurs puissent gérer la petite pause salvatrice aux organismes les plus fourbus.

Disposant d’un budget de 130 000 euros, Serge Le DOUSSAL et son noyau dur se disent parés pour recevoir les amoureux de la petite reine ce samedi. Avec dans leur for intérieur, l’espoir de vivre encore d’intenses phases d’émotion…


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L’hôtellerie-restauration chinoise offre aujourd’hui le meilleur des accueils aux vins français dont ceux conçus en Bourgogne. Alors que le marché devient chaque année de plus en plus mature, il est ouvert largement aux produits de l’Hexagone. Bien implantés sur les circuits les plus valorisants de la grande capitale économique que représente la ville de Shanghai, les vins de l’Hexagone occupent une excellente première place en parts d’offres dans les établissements vantant les arts de vivre à la chinoise…Prometteur pour l’avenir, d’autant que les nectars bourguignons se hissent à une méritoire seconde position dans l’offre mondiale de ces établissements…

DIJON (Côte d’Or) : Les vins de Bourgogne jouissent d’une cote qui frise parfois l’insolence dans l’ex-Empire du Milieu ; et principalement dans la métropole emblématique que représente Shanghai. La ville tentaculaire dont la population croît à une vitesse exponentielle possède en son antre des milliers de lieux d’hébergement et de restauration. Attirant touristes et hommes d’affaires mais aussi une clientèle de résidents permanents.

L’année dernière, une étude fut menée auprès de 180 établissements. Une paille au vue de la potentialité offerte par la mégalopole. Toutefois, ses résultats furent déjà révélateurs sur l’appréciation des vins d’origine française auprès des consommateurs locaux. Représentant 43 % des parts de marché, les vins français arrivent en tête de l’offre mondiale. Ils sont servis dans 97 % des maisons hôtelières analysées. Quant aux vins issus des terroirs de la région bourguignonne, ils représentent 10 % de l’offre. 77 des établissements étudiés le servent régulièrement auprès de leur clientèle.

Les AOC de Chablis progressent dans la métropole chinoise…

Présentes dans 62 % des établissements référencés par cette étude, les AOC régionales de Bourgogne tirent plutôt bien leur épingle du jeu. Les AOC de Chablis sont référencées à hauteur de 46 % dans les restaurants et hôtels qui ont constitué ce panel. Elles se situent juste devant les AOC village et village premier cru de la Côte de Beaune, des vins qui restent stables avec 39 % d’offres.

L’enquête économique, conçue par UBIFRANCE, le Bureau interprofessionnel des Vins, GTI, les douanes et MIBD Market, permet de classifier également les appellations les plus appréciées par la clientèle de ces lieux d’hébergement et de restauration chinois.

Parmi les cinq appellations de Bourgogne, les plus présentes en blanc, pas de surprise : les nectars les plus classiques figurent dans le palmarès. Chablis, Bourgogne, Meursault, Chablis Premier Cru et Pouilly-Fuissé virent en tête. Son de cloche à l’unisson pour les rouges. Les grandes références offertes par la Bourgogne se retrouvent ainsi parmi les cinq meilleures ventes à Shanghai dans le cercle de la distribution/vente hôtelière : Bourgogne, Gevrey-Chambertin, Nuits-Saint-Georges, Nuits Saint-Georges Premier cru et Mercurey.


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Dans la précipitation, les nouveaux dirigeants de Renault veulent réaliser une méga-fusion et créer un gigantesque groupe automobile qui dominerait le monde. L’initiative comporte un certain nombre de dangers pour ses instigateurs. De précédents rapprochements dans la sphère industrielle l’ont démontré. Une fois de plus, Tomasz KOSMIDER avait raison : « Il n’y a qu’une leçon de l’Histoire, c’est qu’il n’y a pas de leçon de l’Histoire… ».

TRIBUNE : Il y a peu, on nous a expliqué que la fusion d’une très belle société française, TECHNIP, avec son concurrent américain représentait « une fusion entre partenaires égaux ». Aujourd’hui, exit TECHNIP et les dirigeants américains au Texas disent avec véhémence : « Les chefs, c’est nous ! ».

On a vu aussi également ce qu’était devenue « la fusion entre partenaires égaux » unissant les destinées du groupe LAFARGE et du Suisse HOCINE. En quelques mots, l’univers de LAFARGE s’est amenuisé.

Continuons de voir ce que deviennent ces beaux projets industriels de fusion ou d’absorption transfrontaliers. Il y a quatre ans le groupe finlandais NOKIA absorbait totalement un autre fleuron français, ALCATEL-LUCENT. Là encore, on nous jouait la suave petite musique des synergies et du maintien des activités en France. Aujourd’hui, on parle de la suppression de six cents emplois en France au nom de ce consortium.

Quant à la branche énergie d’ALSTOM, elle a été vendue à l’américain GENERAL ELECTRIC. Comme toujours, les chiffres de création d’emplois volaient haut dans les espérances. Qu’en est-il aujourd’hui ? GE devrait fermer l’ex-département de turbines à gaz avec près de mille emplois supprimés à la clé sur le Territoire de Belfort ! Souvenons-nous du désastre industriel qui a condamné feu PECHINEY, un vaisseau amiral de l’industrie tricolore…

Mais, l’Europe n’échappe pas à cette dérive du grand n’importe quoi. Le groupe allemand BAYER a absorbé son concurrent connu dans le monde entier pour mettre à mal la planète, MONSANTO. En moins d’un an, la catastrophe se profile déjà. Ce ne sont plus les promesses d’emplois qui tournent les têtes mais bel et bien les dizaines de milliards de pertes que le poids lourd d’Outre-Rhin doit provisionner.

Revenons à l’automobile. Il y a quelques années DAIMLER-BENZ avec son étoile prestigieuse à trois branches, MERCEDES, fusionna avec CHRYSLER. Les conflits entre Germains et Américains ont rapidement amené les deux parties à se désolidariser. Eux aussi, évoquaient déjà de potentielles synergies !

Sous la direction d’un grand manager, Sergio MARCHIONNE, le fleuron de l’industrie automobile transalpine, FIAT, a absorbé CHRYSLER en 2014. Maintenant, comme l’appétit vient en mangeant, le groupe de Turin souhaite réitérer la même opération avec RENAULT, cette fois, sous le merveilleux nom de fusion.

Vers une possible cacophonie de la gouvernance industrielle ?

Comme toujours, on ressort de cet essorage pavé de bonnes intentions avec des arguments similaires aux dossiers précités : synergie et complémentarité des marchés. Les trois groupes seront désormais en bonne position pour financer les énormes investissements que requièrent les voitures électriques et autres véhicules autonomes. De plus, RENAULT, du fait de ses liens étroits avec NISSAN et MITSUBISHI, ouvrirait toutes grandes les portes de l’Asie à FIAT-CHRYSLER.
Justement, parlons-en, de ces liens. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils équivalent à l’heure actuelle à de sombres tiraillements qui risquent fort de les rompre. Ces tensions et ce désaccord de NISSAN avec RENAULT ne viennent pas de la folie des grandeurs aux relents d’abus de biens sociaux qui ont éclaboussé Carlos GHOSN. Mais, ils en sont le prétexte.

NISSAN ne veut plus de l’imperium RENAULT chez lui. Or, comme le bon sens élémentaire nous le dit, on ne résout pas un problème en en créant un autre. Il me semble que si j’étais à la tête de RENAULT, je commencerais par régler le désaccord avec les Japonais, avant de lancer une aventure aussi complexe et hasardeuse qu’une fusion englobant FIAT et CHRYSLER.

Déjà, les Allemands n’ont pas réussi à s’entendre avec les Américains. Alors, imaginez cette assemblée composite de responsables Américains, Italiens et Français ! On imagine la cacophonie, le volapük, le chahut qui régneront lors des réunions sur tous les sujets possibles au niveau technique, commercial, et tutti quanti !  

Il faudrait à la fois Mark TWAIN, Alfred JARRY et Dino BUZZATI pour décrire une telle atmosphère aussi contrastée ! Par ailleurs, lors des discussions sur la valorisation des actions de RENAULT, John ELKAN, patron de FIAT et petit-fils de Giovanni AGNELLI, aurait dit aux Français : « C’est à prendre ou à laisser ». Quelle arrogance ! Voilà qui augure de sombres perspectives !

Toutefois, Jean-Dominique SENARD, nouveau dirigeant de l’ancienne régie automobile, n’est pas n’importe qui. Il a dirigé avec succès l’une des plus belles entreprises du monde. Il est reconnu par ses pairs et apprécié par tous.

Réussira-t-il pour autant cet impossible challenge ? « Impossible n’est pas français… » a dit un homme qui réussit ses campagnes d’Italie mais pas celle de Russie, a gagné à Austerlitz mais pas à Waterloo.

Maintenant, que souhaiter à Jean-Dominique SENARD, sinon de réussir ? Croisons les doigts et attendons la suite de ce nouveau feuilleton estival exaltant…

Emmanuel RACINE


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