Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

L’opération était conduite sous la férule du préfet de l’Yonne. En étroite coordination avec le groupement de la gendarmerie départementale et les représentants de la police nationale. Une série de contrôles routiers a été menée sur différents points névralgiques de notre territoire, Auxerre, Sens mais également à Champs-sur-Yonne. Objectif : faire comprendre aux utilisateurs de portables au volant qu’ils contournaient la loi !

AUXERRE : Haro sur l’usage des smartphones derrière le volant de son automobile ! Tel était le leitmotiv reçu le matin même par les représentants des forces de l’ordre devant assurer une mission de contrôles routiers d’envergure interrégionale en cette journée du 15 juin.

Idéalement positionnés sur l’un des axes pénétrants qui mène vers le cœur de ville, l’avenue Charles-de-Gaulle à Auxerre, les policiers procédaient à de multiples constatations en stoppant les véhicules à hauteur de la maison d’arrêt. Un signe prémonitoire pour les futurs contrevenants ?

L’objectif de la mission était de s’assurer que les automobilistes ne détournaient pas leur attention à l’écoute ou à la vision de distracteurs de conduite. En termes clairs, outre les portables, on pouvait ajouter dans cette liste proscrite les écrans et les kits oreillette.

Considérés comme de véritables fléaux en matière de sécurité routière, ces objets issus de la technologie moderne peuvent provoquer une altération des informations enregistrées par le cerveau, une réduction du champ visuel, un allongement des temps de réaction et une maîtrise aléatoire lors de dépassements et changements de trajectoires.

 

 

Litigieux à bien des égards, le téléphone tenu en main au volant est responsable de trois fois plus d’accidents que la normale. L’infraction est pourtant sanctionnée d’une amende forfaitaire de 135 euros (elle peut être minorée à 90 euros) et un retrait de trois points sur le permis.

Des éléments qui ne semblent pas outre mesure déranger les quidams. Toutefois, peu d’automobilistes furent pris en flagrant délit avec leur portable rivé à l’oreille.

En revanche, la conduite délibérée dans le couloir réservé aux bus (une infraction pouvant coûter 90 euros) fut constatée à plusieurs reprises.

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La clinique de Sens figure désormais parmi les pionniers français en matière de désinfection par ultraviolets robotisée. L’UVD Robot a fait son entrée dans l’établissement le mercredi 10 juin pour une journée complète de test proposée par la société NEED ROBOTICS. Le savoir-faire danois arrive en France…

SENS : L’UVD Robot (ou robot de décontamination par UV-C) est né d’une collaboration entre l’hôpital universitaire d’Odense et le système de santé du Danemark en vue de réduire les infections, un projet mené de 2014 à 2017. Depuis le début de sa commercialisation en 2016, plus de cent-dix pays l’on adopté. Il est importé en France depuis avril 2020 via la société AKED. Aujourd’hui, on en compte onze, un développement accéléré par le contexte de crise sanitaire.

Créée le 01er janvier 2020, la start-up sénonaise NEED ROBOTICS, experte en solutions robotisées, endosse le rôle d’ambassadeur du projet auprès de la clinique, proposant un packaging qui inclut divers services (formation, programmation, intégration, maintenance, etc.).

Son fondateur, Ned CEKIC, espère néanmoins toucher d’autres lieux à haut potentiel de risques de contamination ; les domaines d’application de cette solution étant nombreux (industrie, laboratoires de recherche, établissements recevant du public, etc.).

 

Quand la technologie se met au service de la santé publique

 

Les ultraviolets de catégorie C sont d’ordinaire émis par le soleil. Mais la quasi-totalité de ces rayonnements, dangereux pour humains et animaux, est absorbée au cours d’une réaction photochimique avec l’ozone. Ces rayons n’atteignent pas la terre.

De fait, cette énergie est synthétisée et exploitée avec précaution depuis plusieurs années, notamment par les Etats-Unis. Elle éradique bactéries et virus à 99,99 %. Les dernières études scientifiques sur les UV et de nombreux essais ont confirmé leur efficacité dans la lutte contre les épidémies dont celle du SRAS CoV-2, et ont servi de base à la conception de l’UVD Robot.

 

 

Comment fonctionne l’UVD Robot ?

 

Ce robot de 1,71 mètre de haut et de 140 kilos fonctionne de manière autonome grâce à un système de programmation. Il est composé, entre autres, d’une carte réseau et d’un port USB qui permet de le connecter à un ordinateur.

Le robot doit scanner chaque pièce en 3D. Il faut ensuite programmer tous ses positionnements puis enregistrer l’ensemble. Une phase de test est lancée pour que tout soit calibré correctement et validé. L’appareil est ensuite prêt à l’utilisation, avec pilotage à distance grâce à une tablette. Le traitement est d’une durée moyenne de dix minutes et couvre l’ensemble de la pièce grâce à son rayonnement de 360 degrés.

 

 

 

 

Une nécessité pour la clinique de porter la désinfection à son maximum

 

En tant qu’établissement de soins, la clinique est déjà bien armée en termes de protocoles et procédures d’hygiène. Cependant, l’épidémie de SRAS l’a amenée à renforcer toutes ces mesures barrières et à repenser, plus globalement, l’organisation médico-économique de la structure.

Pour l’heure, elle se réjouit d’avoir pu tester ce matériel, notamment dans les blocs opératoires.

Une « expérience inédite et exceptionnelle » selon la directrice, Grazyna HADAMIK. L’utilisation de l’UVD Robot offre une « meilleure gestion du temps pour nos équipes », « une alternative qui nous paraît, par excellence, adaptée à cet environnement de santé », a-t-elle ajouté.

Les locaux sont actuellement nettoyés au moyen de la vapeur. Les ultraviolets, une technique également respectueuse de l’environnement, viendraient compléter ce procédé.

L’objectif premier est évidemment de sécuriser davantage les lieux à la fois pour le personnel et les usagers. Une nouvelle qui réjouit Jacqueline VANHELMONT (UDAF) et Hélène PAJOT (UNAFAM), représentantes des usagers, qui estiment que la clinique est « toujours autant tournée vers le patient ».

 

La clinique va-t-elle acquérir l’UVD Robot ?

 

Le groupe C2S, dont elle fait partie depuis 2016 est plutôt partisan de l’innovation en général et s’est montré favorable au projet.

Toutefois, cette solution a un coût d’autant qu’il en faudrait un par étage. Un seul appareil coute entre 100 000 et 120 000 euros à l’achat et une centaine d’euros par jour en location, soit environ 4 000 euros par mois.

Ned CEKIC se dit touché par la volonté de la clinique de créer un pôle d’excellence dans ce domaine et prêt à faire un véritable effort. Il souhaite vivement que les négociations aboutissent.

 

Floriane BOIVIN

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Un mois après la sortie de crise, le représentant de l’Etat reste sur le devant de la scène et veille à ce que tout se déroule pour le mieux dans l’intérêt des Icaunais. Y compris sur le volet de l’économie. L’un des dossiers prioritaires dont il assume la gestion aux côtés des partenaires traditionnels. D’ailleurs, la cellule ad hoc constituée en soutien au redressement de l’activité n’a jamais aussi bien fonctionné…

AUXERRE : Dans son for intérieur redoute-t-il l’amorce d’une seconde vague, le préfet de l’Yonne ? Celle dont beaucoup se font écho par le prisme de la voix médiatique et qui pour l’heure, fort heureusement, ne semble pas concernée l’Hexagone.

Même si de sombres nouvelles en provenance de Chine inquiètent quelque peu les observateurs scientifiques sur la résurgence hypothétique du virus.

Conscient que la COVID-19 est encore présente et continue de circuler sur notre territoire, même de façon modérée, Henri PREVOST s’attèle aujourd’hui à un tout autre chantier que le strict domaine du préventif à outrance : celui de la relance économique. La thématique lui est chère. Elle occupe la majeure partie de son emploi du temps.

Depuis plusieurs semaines, à la tête de la cellule spéciale instaurée dans l’Yonne aux côtés des partenaires idoines, le préfet ausculte avec minutie le terrain en prenant le pouls de la sphère entrepreneuriale. Identifiant du mieux possible, et en les répertoriant, les difficultés qui apparaissent au grand jour.

La semaine dernière, l’un des sujets essentiels de cette sortie de crise progressive a refait surface tel un serpent de mer : le retour des élèves dans leurs salles de cours. Une première réunion où étaient conviés les représentants des chambres consulaires, du MEDEF et de l’Education nationale aura permis d’examiner chacun des nombreux leviers qui font encore figure de freins à cette reprise ô combien nécessaire.

La question de l’apprentissage a servi, elle aussi, de corolaire à ces échanges studieux. D’autant que les centres de formation disposent de nombreuses offres potentielles pour contractualiser les besoins en  alternance des jeunes apprentis.

« Les entreprises se sont concentrées dans la gestion de l’urgence, constate le préfet de l’Yonne, elles ont moins préparé l’accueil des futurs alternants. Il est nécessaire que les jeunes reviennent encours et que les entreprises les intègrent dès leur redémarrage d’activité au sein de leur unité de production… ».

Les aides de l’Etat existent. Elles se symbolisent avec des enveloppes de 5 000 euros qui se destinent à l’accueil d’un alternant mineur ou de 8 000 euros lorsqu’il s’agit de recevoir un apprenti majeur. L’allongement d’un semestre consacré au temps de recherche pour un jeune qui désire entrer en apprentissage est désormais possible.

 

 

S’assurer que les dispositifs destinés aux entrepreneurs fonctionnent bien…

 

Mais, un autre secteur de l’économie capte l’intérêt du haut-fonctionnaire : celui du tourisme. Là-aussi, la cellule de coordination en charge de la relance des activités touristiques et culturelles, pilotée par la sous-préfète de l’Avallonnais et du Tonnerrois Cécile RACKETTE, intervient à rythme régulier sur la situation. En étant au plus près des acteurs du terrain et en détectant, branche par branche, les entreprises qui éprouvent de réelles problématiques.

« Ce qui est primordial, ajoute Henri PREVOST lors de ce long entretien qu’il nous accorde à sa table de travail, c’est de sauver les emplois. Le plus possible et de mettre en place tous les moyens nécessaires en notre pouvoir pour aider et accompagner les chefs d’entreprises… ».

Le représentant de l’Etat n’est pas le seul à agir : il s’appuie sur le directeur des finances publiques, l’URSSAF, la DIRECCTE, la Banque de France, le commissaire à la restructuration, les trois chambres consulaires et les présidents des syndicats patronaux.

S’il lui est impossible de prédire l’avenir et de savoir en bout de course le nombre d’emplois et d’entreprises qui seront perdus à cause du coronavirus, en revanche, l’homme est déterminé pour que tous les dispositifs déclinés par l’Etat se muent en succès pour leurs bénéficiaires.

Une enveloppe de 246 millions d’euros de prêts garantis par l’Etat a déjà été consentie aux patrons de 2 107 entreprises du territoire. Le fonds de solidarité a vu se débloquer un budget de 12,9 millions. Quant au chômage partiel, 46 000 salariés y ont eu recours durant ce laps de temps qu’aura durée le pic de l’épidémie.

Nonobstant, les entreprises devront faire face au paiement de leurs échéances avec des recettes moindres. Un signal qui fait tilt dans la pensée préfectorale.

« Nous restons très vigilants puisque les situations sont diverses d’un secteur à l’autre. Même si certaines structures industrielles, positionnées sur des marchés de niche, ont connu a contrario une activité intense, il nous faut être très attentif à l’évolution de la situation… ».

 

 

L'environnement source d'une nouvelle impulsion...

 

Le développement durable figure parmi les orientations fortes que l’Etat souhaite désormais accélérer. Energies renouvelables, circuit court, moyens de locomotion à hydrogène sont autant de mots clés qui résonnent par la voix de son représentant dans l’Yonne.

« On a observé toutes les limites de la mondialisation avec les problèmes d’approvisionnement inhérents à de nombreuses filières économiques durant cette  période, souligne lucide l’hôte de la préfecture, l’accompagnement dans la transformation de notre mode de vie devient une nécessité pour l’Etat… ».

Des changements qui se trouvent sous influence d’un climat en perpétuelle phase évolutive avec la sécheresse qui se fait déjà ressentir par une alerte vigilance.

A ce titre, un plan de relance concernant les investissements locaux va être abondé par l’Etat afin de soutenir les initiatives environnementales des collectivités. La dotation spécifique globale de ce projet s’élève à un milliard d’euros. La somme bénéficiera ensuite d’une répartition département par département. Les EPCI devraient elles-aussi profiter de cette manne « verte »…

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Les milliards d’euros vont donc tomber comme à Gravelotte ! Bien conscient du péril qui menace le secteur ô combien stratégique qu’est l’aéronautique, tout comme celui de la défense d’ailleurs, le gouvernement n’a donc lésiné ni sur les moyens, ni sur les effets d’annonces afin de lui venir en aide et nous n’allons surtout pas bouder notre plaisir. Quinze milliards d’euros !

TRIBUNE: Chacun comprend bien qu’il s’agit là d’une somme assurément colossale. Mais dont la représentation n’est pas si aisée pour qui n’a pas l’habitude de manipuler de tels chiffres. Ils restent l’apanage d’un tout petit noyau de personnes.

Alors pour aider à s’en faire une idée plus précise, rien de tel que de le comparer à quelques données générales du secteur, ce qui, comme on pourra le constater, en relativise quelque peu la portée.

Entrons donc sans plus attendre dans le domaine des nombres avec beaucoup de zéros, comme dans celui du lexique des superlatifs et tâchons d’y voir un peu plus clair, dans des valeurs qui peuvent donner le tournis.

Tout d’abord, il convient de rappeler qu’au niveau mondial, la valeur totale annuelle de l’activité économique soutenue par le transport aérien représente environ 2 400 milliards d’euros. Soit à peu de choses près, le poids économique d’un pays comme la Suisse.

Rappelons aussi, que près de 4,9 milliards de passagers auront effectué un déplacement en avion au cours de l’année 2019. Fréquentation dont Airbus prévoyait, il n’y a pas longtemps encore, le doublement d’ici les vingt prochaines années !

Ceci devait donc s’accompagner d’une progression du trafic aérien de l’ordre de 4,3 % l’an sur la même période et d’une demande mondiale d’avions neufs estimée à plus de 39 000 appareils d’ici à 2038.

« Stratosphérique ! » titraient encore au début de l’automne dernier les éditorialistes spécialisés qui étayaient leurs démonstrations en soulignant, à juste titre d’ailleurs, que le trafic ­aérien avait su résister aux ­aléas géopolitiques, aux crises économiques, aux guerres et à la menace terroriste. Rien alors, ne semblait être capable de couper l’appétence du monde pour les voyages en avion !

 

 

Certains Cassandre souhaitaient la chute de Boeing !

 

En juin 2019, à l’occasion du salon du Bourget, le secteur industriel aéronautique français se portait donc au mieux, avec près de 55 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel (environ 3 points de PIB). Cela constituait un, sinon « LE » fleuron de l’économie nationale.

Pour autant, si l’on considère qu’Airbus représentait à lui seul plus de la moitié de ce score (28,3 milliards d’euros), on mesurait le degré de dépendance de la filière vis-à-vis de son leader. Ce qui, dans tous les bons manuels de stratégie et de sciences de gestion, est décrit comme une situation de danger potentiel imminent.

Au même moment, Boeing s’empêtrait dans les ennuis de son 737 MAX, après deux crashs qui révélaient des failles dans la conception, puis dans la certification de son produit « vache à lait ».

Tout le monde y voyait le signe d’un véritable boulevard pour notre champion national, lequel d’ailleurs ne se privait pas de communiquer des chiffres surclassant nettement ceux son concurrent américain.

 

 

Avec 1 139 commandes enregistrées dont 768 nettes et 863 appareils livrés, 2019 devenait sa nouvelle année référence, en affichant les totaux les plus élevés de son histoire !

L’orgueil national était alors au plus haut sur l’échelle de l’autosatisfaction et d’aucuns, sans doute grisés et/ou bien peu avisés, se réjouissaient à demi-mot d’une faillite presque espérée du géant américain, sans même mesurer les conséquences désastreuses qu’une telle catastrophe économico-industrielle, pourrait avoir sur les nombreuses entreprises françaises de la filière qui fournissent Boeing.

Le malheur de l’un semblait donc pouvoir faire le bonheur de l’autre, mais entre nous, Airbus savait bien que ses capacités industrielles déjà proches de la saturation, ne lui permettaient guère d’aller bien au-delà de ce qu’il était capable de produire. 

Et puis surtout, sachant que la nature a horreur du vide, il redoutait que le concurrent chinois COMAC s’engouffre dans une brèche du marché d’où il serait bien difficile ensuite de le déloger.

 

 

Pourvu qu’il n’y ait pas de perdants à la fin de l’histoire

 

Mais c’était aussi sans compter sur le fait que le malheur, ça vole souvent en escadrille ! Et patatras ! Voici qu’un tout petit grain de sable est venu se loger dans les rouages de la belle mécanique du secteur aéronautique et que tout s’est arrêté du jour au lendemain, à la fin de cet hiver.

Ainsi, ce qui avait résisté à tous les périls, tombait sous les coups sournois d’un virus dont la taille ne dépasse pas 5 millionièmes de mètres, pour rester dans les chiffres avec beaucoup de zéros. Mais cette fois tournés vers l’infiniment petit.

Plus un avion dans le ciel. Plus un passager dans les aéroports. Plus un avion qui sort de chaîne. Des commandes qui s’annulent et voici des centaines d’entreprises françaises, notamment des PME sous-traitantes, stoppées plus ou moins complètement dans leur course, alors que certaines d’entre elles subissaient déjà parfois durement, l’arrêt complet de la fabrication du 737 MAX. Arrêt auquel Boeing avait finalement dû se résigner. Et pour elles d’ailleurs, le « pansement » Airbus ne suffisait pas toujours à couvrir la plaie !

Dans le département de l’Yonne, les adhérents du Groupement GISAéro n’échappent pas au marasme, et, à des degrés divers, ils sont impactés par cette crise aussi violente qu’inattendue.

Quel retournement ! Alors qu’il y a peu de temps encore, leur préoccupation majeure restait souvent celle de la recherche des compétences dont ils avaient absolument besoin pour assurer la production de carnets de commandes bien garnis, ils se retrouvent aujourd’hui face au problème de la sous-charge et de son corolaire sur les finances et le social.

Il ne fait aucun doute que le secteur redémarrera et que nos « champions icaunais » de la filière retrouveront de la charge. Mais bien-sûr, reste-t-il à savoir dans quel volume et puis surtout à quel horizon.

Sur ce point, le concours des pronostics est ouvert et bien entendu, étant donné que personne n’en sait rien, tout et son contraire se dit et s’écrit.

Ceci étant, une telle machinerie, qui s’est effondrée sur elle-même en quelques jours, possède-t-elle en son sein les capacités de résilience lui permettant de se redresser aussi vite qu’elle est tombée ?

On peut bien-sûr l’espérer, mais aussi en douter. Les pouvoirs publics l’ont bien compris, en décidant sans attendre le plan sauvetage de la filière qui a été présenté avec d’autres mesures économiques dans le cadre du troisième projet de loi de finances rectificative (PLFR 3) pour 2020, lors du Conseil des ministres du 10 juin dernier.

L’urgence est donc bien d’éviter un trop grand nombre de crashs et d’accompagner ces entreprises (et pas que les plus grosses), afin de leur permettre de passer cet épisode de trou d’air sans trop de casse.

Et puis surtout, il faut préserver au maximum leurs capacités, afin qu’elles soient encore en état de fonctionner au moment du redémarrage. C’est donc pour cela que les milliards vont tomber comme à Gravelotte !

Mais espérons que toute analogie avec la bataille qui a donné son nom à l’expression s’arrêtera-là. Car, Gravelotte reste aussi dans l’histoire, comme une bataille particulièrement meurtrière où il n’y aura pas eu de gagnant !

Alors ce que nous pouvons tous espérer à minima, c’est qu’à la fin de cette histoire, il n’y aura pas de perdant !

Claude VAUCOULOUX

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Ce ne sont que des lambeaux épars de papier qui pendouillent. De véritables placards maculés de tags et de graffitis qui constituent un paysage peu ragoûtant aux yeux de tous. Lasse de cette surenchère récurrente de symboles illisibles et envahissants, la Ville de Sens a nettoyé quatre des vingt-sept panneaux d’affichage libre recouverts de ces nuisances visuelles…

SENS : S’il y a bien une campagne qui bat son plein à l’heure actuelle dans les rues, c’est celle, assurément, que se livrent à chaque heure de la journée les colleurs d’affiches et autres tagueurs sur les espaces d’affichage libre.

Depuis quelques jours, le trop plein de tags et de graffitis en tout genre sont apparus sur le mobilier urbain de la ville la plus septentrionale de l’Yonne. Obligeant les agents municipaux à sortir les ustensiles nécessaires pour rendre comme un sou neuf la surface de ces espaces dégradés.

Cette opération qualifiée de courante par les services de la Ville s’effectue lorsque les graffitis et tags constituent une véritable nuisance visuelle dans le paysage.

Le 09 juin, quatre des vingt-sept panneaux d’affichage libre de la ville ont subi ce nettoyage de printemps parce qu’ils étaient entièrement recouverts de dessins biscornus.

 

 

D’ailleurs, entre le moment où les tags recouvrant les quatre dispositifs d’affichage ont été signalés et l’intervention des agents municipaux, soit un laps de temps plutôt court, de nouvelles affiches électorales avaient déjà été encollées sur les graffitis !

Une vraie course contre la montre pour les « fées du logis » de la municipalité qui ont du mal à réparer les méfaits de cette frénésie d’affichage, imputable à la campagne du second tour.

Pour la petite histoire, ce sont les affiches du candidat du Rassemblement national Julien ODOUL, qui ont fait l’objet de cette mobilisation des agents municipaux : elles avaient reçu leurs super doses de tags et de graffitis, les rendant méconnaissables et polluantes…

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil