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Le matin à Druyes-les-Belles-Fontaines, le soir même à Saint Privé. Mais entre les deux destinations, le même dénominateur commun. Celui de la défense de la téléphonie mobile et de la fibre optique pour qu’elles soient accessibles à tous ! Présent lors de la pose du 36ème nœud de raccordement optique dans le fief de la comtesse Mahaut de Courtenay, le député Guillaume LARRIVE souhaite que le territoire de l’Yonne soit enfin connecté au monde…

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : La froidure du petit matin blafard, annonciateur des premières chutes de neige sur la Puisaye-Forterre, ne l’aura pas arrêté en si bon chemin. Le député de la première circonscription de l’Yonne ne voulait manquer à aucun prix la pose officielle de ce NRO (nœud de raccordement optique), précieux auxiliaire utile au déploiement de la fibre à grande vitesse sur le territoire. Preuve manifeste alors qu’on aurait pu encore en douter il y a quelques semaines, entre deux sempiternelles coupures de réseau Internet, que les choses avancent sur ce registre.

Lors de sa prise de parole, survenant en conclusion de la phase cérémoniale de l’exercice, le parlementaire a rappelé que la Bourgogne et par évidence le territoire de l’Yonne ne pouvaient être privés durablement de la fibre optique.    

« Nous sommes la porte de la Bourgogne par rapport à Paris et à l’Ile-de-France, un territoire qui possède une très forte identité, de la gastronomie et des pieds de vigne, une richesse patrimoniale. C’est pourquoi nous voulons être résolument connectés sur la dynamique de la métropole francilienne… ».

 

 

L’efficacité de l’ingénierie administrative et financière au service de la fibre…

 

Mais, attention, la vision stratégique de l’élu Les Républicains qui avait également en corollaire une pensée pour le verdict devant confirmer la présence de Valérie PECRESSE qu’il soutient mordicus au second tour de cette pseudo élection primaire LR ne s’inscrit pas dans un prolongement sans fard de cette relation.

« Nous ne voulons pas devenir une banlieue moche de Paris, proclame Guillaume LARRIVE, nous, nous voulons nous connecter de manière positive à la première métropole de France et profiter de nos atouts… ».

Certes, reconnaîtra l’élu, peut-être y a-t-il eu trop de retard sur la prolifération de l’équipement numérique dans l’Yonne.

« Oui, mais aujourd’hui, ce retard est en passe d’être comblé ! ». A sa grande satisfaction. Grâce au Conseil départemental dont il salue l’efficience, grâce à une ingénierie administrative et financière de qualité, le déploiement de la fibre est beaucoup plus qu’une simple réalité.

 

 

S’adressant à Lionel ANSELMO, vice-président d’ALTITUDE Infra, « l’acteur technique que vous êtes est solide ! ».

Il destinera un autre de ses remerciements au président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, « les EPCI, établissements publics de coopération intercommunale apportent au nom des communes également leur contribution au financement de ces opérations ».

Des gestes effectués au nom du sacro-saint principe de l’union du territoire afin de faire ruisseler vers les entreprises et les ménages cet indispensable outil de communication qu’est la fibre optique.

 

Ne pas oublier l’autre volet de la communication technologique : la téléphonie mobile !

 

La fibre à la maison sera disponible pour les habitants de ce secteur de la Puisaye-Forterre d’ici la fin 2022. Au plus tard, début de l’année suivante.

Pour autant, le député LR n’en oublie pas l’autre volet capital de ce renforcement de la communication technologique sur le territoire. Celui de la téléphonie.

Car trop de zones géographiques restent encore murées dans le silence absolu du vidé sidéral. D’où la rencontre le soir même, concoctée à Saint Privé entre les élus locaux, le vice-président en charge du dossier numérique au Département Pascal HENRIAT et les responsables départementaux des opérateurs ORANGE et de SFR. Histoire de faire bouger les lignes (téléphoniques !) et d’accélérer le processus de modernisation ?

Il est impossible en effet de dissocier le numérique de la téléphonie mobile quand on parle de progrès techniques en matière de communication. L’un ne va pas sans l’autre, évidemment et de cela Guillaume LARRIVE en a la parfaite conscience.

Lui qui peine à envoyer des images filmées par ses soins alimentant les réseaux sociaux (plus de trois heures de connexion sont nécessaires depuis son appartement d’Auxerre) contre 75 secondes chrono dans son pied à terre parisien ! Vivement 2022 !

 

Thierry BRET

 

 


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« Nous avons besoin de numériser notre démocratie, avec le vote électronique qui élargira la participation, réduira les coûts et modernisera l’image de la politique… ». Cette déclaration était inscrite dans le programme d’Emmanuel MACRON en 2017. Ragots et fake news vont bon train. L’Etat est soupçonné de vouloir faire aboutir cette réforme pour le scrutin 2022 ! Est-ce raisonnable à cinq mois du vote ?

 

TRIBUNE : On peut arguer de trois raisons majeures en faveur du vote électronique : face au développement de la pandémie, on limite les déplacements dans les bureaux. C’est le pouvoir de voter en toute tranquillité depuis  son ordinateur ou son smartphone. C’est peut-être le moyen judicieux de réduire l’abstention.

Mis à part le fait qu’on a déjà réfléchi à la création d’une carte d’identité électronique, on peut rester dubitatif face aux fraudes possibles. Le gouvernement avait déjà renoncé à cette mise en place lors des dernières élections régionales. L’idée reste présente dans l’esprit de beaucoup, y compris dans la tête de députés LREM comme Alain PEREA.

 

Le vote électronique va à l’encontre des grands principes électoraux !

 

Sur le plan juridique, le vote électronique pose aussi question. Car il interroge trois des principes fondamentaux du droit électoral : l’indépendance du vote, sa sincérité, et la dignité du scrutin. L’intimité et le secret du vote sont indispensables pour garantir son indépendance. Mais « qui dit que personne ne sera manipulée par une tierce personne derrière son écran lors du vote ?, s’interroge Gilles TOULEMONDE, maître de conférence à l’université de Lille et spécialiste du droit constitutionnel. Personne ne peut le garantir ! ».

En matière de sincérité, comment être sûr que le candidat validé sur son écran soit bien comptabilisé tel quel lors du recensement des voix ? Là encore, la fiabilité des plateformes peut interroger, même si une technologie comme la blockchain faciliterait le contrôle de la conformité du scrutin, dans la mesure où elle permet un horodatage et une vérification croisée des opérations de vote.

Qu’en est-il de la dignité du scrutin ? « Voter, c’est se rendre dans un espace dédié pour ça. C’est un moment précieux de la démocratie, estime Gilles TOULEMONDE. Le vote électronique va donc à l’encontre des grands principes électoraux... ».

 

 

Gabriel ATTAL crie à la fake-news !

 

Le gouvernement envisagerait très sérieusement la possibilité de pouvoir faire voter électroniquement pour la prochaine présidentielle. C'est ce qu'affirme, ou plutôt dénonce, un message très partagé sur les réseaux sociaux. La publication, relayée notamment par Florian PHILIPPOT, président des Patriotes, affirme que le vote électronique sera mis en place et qu'il permettra des « fraudes massives ». 

Les messages, partagés plusieurs milliers de fois, alertent sur des « fraudes à venir ». C'est faux et archifaux s’égosille le porte-parole du gouvernement Gabriel ATTAL. Si le vote à distance a été évoqué pendant le quinquennat, il ne sera pas mis en place pour 2022. 

 

De quelles fraudes avons-nous peur ?

 

Il peut exister une possibilité de vote électronique, en préfecture et par anticipation, une semaine avant l’élection. Rien n’est certain ni même voté et à quoi cela peut-il servir ? Pour beaucoup, c’est juste pour favoriser les fraudes au profit du pouvoir.

Il existe déjà des machines électroniques mais selon Chantal ENGUEHARD, maître de conférence à l’université de Nantes : « personne ne peut savoir ce qui s'est passé dans l'ordinateur de vote pendant son utilisation : ni les électeurs, ni les membres du bureau de vote, ni la puissance publique ». Et de poursuivre en affirmant que la liste des incidents techniques liés au vote électronique est longue comme le bras ! En conclusion : « la fraude est possible et démontrée ». Ce qui n’est pas très rassurant…

Même si rien n’a été prouvé, l’élection présidentielle de Donald TRUMP fut largement écornée par la fraude électronique dans quelques états majeurs comme le Wisconsin, la Pennsylvanie et le Michigan. A l’heure de la dématérialisation, dans les entreprises comme dans les administrations, un secteur résiste toujours à l’envahisseur numérique.

Au cœur de la pratique démocratique, le vote reste, dans nombre d’états modernes, un rituel très physique. Ce rituel est pourtant largement boudé par les électeurs dans nombre de démocraties participatives, dont la modernisation est considérée, de l’Estonie à l’Inde, comme un levier de participation.

En rendant le vote plus accessible physiquement et/ou plus facile matériellement, on le rendrait plus massif. L’hypothèse justifie des expériences, plus ou moins développées, comme en Suisse ou à Moscou, mais elle pose aussi de nombreuses questions. A commencer par celle, centrale, de la fiabilité et de la véracité du scrutin. Même si le vote papier n'est pas idéal ni sans défaut : en raison de bulletins complexes (Etats-Unis) ou à cause de bureaux de vote trop petits, voire tenus par des personnes peu expérimentées (lors des primaires françaises).

La confiance des Français vis-à-vis de tous les pouvoirs, politiques, scientifiques ou économiques, est déjà au plus bas. Alors, permettre le vote électronique pour les prochaines présidentielles risquerait de mettre le feu aux poudres. Pour celles et ceux qui connaissent les aventures d’Astérix le Gaulois, après vouloir jouer « La surprise du chef », notre président désirerait se draper des « Lauriers de César »…En version numérique ?!

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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La meilleure manière d’appréhender ce haut lieu de l’institution nationale, chargé d’histoire et truffé d’anecdotes, est d’être accompagnée par une personne qui en connaît les us et coutumes. A force de le fréquenter de façon quasi permanente. Et ce, depuis déjà un mandat. C’est le cas de Dominique VERIEN. La sénatrice de l’Yonne a donc servi de « poisson pilote » à une forte délégation d’élus d’Appoigny et de Gurgy qui découvraient récemment les arcanes du Palais du Luxembourg…

 

PARIS : Peut-être que cela devrait se décliner de manière plus régulière à l’avenir. Tant la demande est grande de la part des élus de proximité, avides de découverte et de curiosité lorsqu’on leur parle des deux chambres parlementaires de l’Hexagone. L’Assemblée nationale et le Sénat.

En tout cas, l’initiative prise récemment par le conseiller départemental de l’Yonne et maire d’APPOIGNY Magloire SIOPATHIS a répondu parfaitement aux attentes de ces élus, adjoints et conseillers municipaux, qui ont répondu favorablement à l’invitation.

Se rendre dans la capitale, non pas pour y effectuer de quelconques emplettes de Noël au détour d’une séance de shopping vécue sur les Champs-Elysées, mais bien au contraire de s’immerger parmi les rouages de ce système politique qui est le nôtre en visitant l’un de ses symboles emblématiques, le Sénat.

Et qui d’autre pour les accueillir sur place dans les règles de l’art de la vertu républicaine ? La sénatrice Dominique VERIEN, disponible en arborant avec son éternel sourire et pédagogue comme elle sait si bien le dispenser, qui navigue en ces lieux de faste, de patrimoine et de pouvoir comme un poisson dans l’eau !

Flanquée de ses deux attachés parlementaires, dont l’Icaunais Kevin LEGENDRE-BONIFACE (il préside aujourd’hui la section départementale des jeunes UDI de l’Yonne), l’ancien édile de Saint-Sauveur-en-Puisaye a joué les guides de luxe, en encadrant ce groupe d’élus de terroir, pressés d’en connaître davantage dans les salons d’honneur de l’ancien palais de la reine Marie de Médicis.

 

 

Un palais royal mythique qui a traversé l’Histoire…

 

Construit en 1625 par Salomon de Brosse, le Palais du Luxembourg et ses célèbres jardins, un lieu de promenade préféré de moult parisiens, a hébergé la famille royale avant d’être transformé en prison sous la Révolution. Il faudra patienter jusqu’en 1804 pour y voir les premiers sénateurs s’y installer avec la bénédiction de Napoléon Bonaparte. Ce sera le Sénat conservateur en charge de l’approbation de toutes les décisions de l’empereur. Un vrai modèle de démocratie !

On doit à Louis-Philippe l’agrandissement de l’édifice dans sa configuration actuelle. Des travaux qui se dérouleront en 1836. Occupé par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale, le Sénat retrouve son lustre d’antan grâce au général Charles de GAULLE qui en 1958 crée la Vème République et rétablit la chambre haute du parlement. Tel que nous la connaissons aujourd’hui.

 

 

 

Répartis en six commissions permanentes qui examinent et décortiquent les textes de loi, les 321 sénateurs accueillent lors de leurs travaux des érudits et experts français et étrangers de tout horizon. Ainsi que des représentants de syndicats et les membres du gouvernement.

Rappelons que le président de l’honorable institution est le second personnage le plus important de l’Etat après le Président de la République. En cas de vacance à l’Elysée, c’est celui-ci qui assure l’intérim avant qu’une nouvelle élection présidentielle n’envoie le vainqueur dans le fauteuil du chef de l’Etat.

Ce fut le cas, notamment en 1974, à la mort de Georges POMPIDOU, décédé à la suite d’une longue maladie et remplacé par le président du Sénat de l’époque, Alain POHER.

 

 

Le bonjour de Gérard LARCHER aux élus de l’Yonne…

 

Le président de la chambre haute du parlement Gérard LARCHER n’a pas manqué de venir saluer les élus de l’Yonne en séance découverte lors du déjeuner, pris dans les salons de l’institution. Un Gérard LARCHER bonhomme et en très grande forme, venu plaisanter avec l’une des deux sénatrices de notre département (Dominique VERIEN) – Marie EVRARD viendra faire un coucou de courtoisie un peu plus tard dans l’après-midi au groupe – et discuter avec Magloire SIOPATHIS et son homologue de Gurgy, Jean-Luc LIVERNEAUX. Tout heureux de l’aubaine d’être immortalisé aux côtés de l’emblématique personnage de l’hémicycle.

Séance de photos, poignées de main, sourires : les échanges ont fusé durant quelques instants, démontrant que le Sénat servait aussi à soigner son réseau relationnel.

La séance de questions au gouvernement offrit l’opportunité aux élus de l’Yonne d’observer du haut de leur perchoir, curieusement depuis la tribune presse pour une partie d’entre eux, le cérémonial très protocolaire de cet exercice oratoire spécifique où chacun (le sénateur posant la question et le ministre lui répondant) reste in fine campé sur leur position ! Sans qu’ils se soient réellement écoutés, voire entendus ?

A cet égard, ils purent voir le Premier ministre Jean CASTEX dans ses œuvres orales, ne mâchant pas ses mots lors du point réalisé sur la situation sanitaire. Avant de constater que le secrétaire d’Etat en charge du Tourisme, le Bourguignon Jean-Baptiste LEMOYNE, était dans la partie puisque faisant toute la lumière sur une interrogation qui lui fut posée au préalable.

Le même Jean-Baptiste LEMOYNE qui s’extraira un peu plus tard du protocole drastique qui régit la vie de la « grande maison » séculaire pour s’entretenir avec les membres de la délégation de l’Yonne.

Le mot de la fin revint à Magloire SIOPATHIS. Il remercia vivement Dominique VERIEN pour l’organisation de cette journée sénatoriale (« ce fut une très belle journée pour nous, parce que je pense que quand on est élu, s’imprégner d’un lieu aussi symbolique que le Sénat, garant de la démocratie française, c’est très important… »).

D’autant que bon nombre de ces conseillers municipaux présents sont néophytes et occupent le poste que depuis les récentes échéances municipales.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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C’est entourée des proches de la victime, de plusieurs élus et d’une centaine de personnes que la maire de Monéteau Arminda GUIBLAIN a dévoilé dans le parc Colbert une plaque à la mémoire d’Angélique CLERE. Cette dernière a été tuée à quelques centaines de mètres de là par son ancien compagnon, un triste après-midi de juin dernier…

MONETEAU : Angélique CLERE porte pour l’éternité le numéro 52… Abattue par son ex-conjoint en plein centre-ville de Monéteau le 11 juin dernier, cette trentenaire, maman de deux enfants en bas âge, était à cette date et depuis le début de l’année, la cinquante deuxième personne victime d’un féminicide.

Par-delà les froides statistiques et l’horreur d’un décompte qui n’en finit pas au fil des ans, d’enregistrer son sinistre score, demeure la douleur de ses proches, de ses amis et de tout un village à jamais dans la peine et le souvenir. Il faisait beau en cette fin d’après-midi de presque été, comme l’a rappelé Arminda GUIBLAIN, citant dans son intervention les mots d’Edgar Allan POE, « l’horreur et la fatalité se sont données carrière dans tous les siècles, pour nous à Monéteau, ce fut le 11 juin 2021… ». L’heure de la sortie des classes, l’heure où les mamans vont chercher leur enfant, l’heure où un petit garçon de cinq ans attendra en vain la sienne sans comprendre pourquoi elle ne viendra jamais plus…

 

 

Une stèle du souvenir pour ne jamais oublier…

 

A ce jour, elles sont 102 femmes à avoir été ainsi tuées par un conjoint ou ex-conjoint en France, depuis janvier dernier. Si le féminicide est le paroxysme des violences conjugales, combien sont-elles chaque année, à subir au quotidien insultes et violences d’un mari ou compagnon ivre de colère et de jalousie ?

La maire de Monéteau le reconnaît : « il nous est impossible de rester silencieux et pourtant, tous les mots sont introuvables… ». C’est depuis le 25 novembre 1999, que l’Organisation des Nations Unies a fait de ce jour la « Journée internationale des luttes contre les violences faites aux femmes ». Si la commémoration est la bienvenue, l’enregistrement de tels actes au calendrier de la mémoire prend un caractère insupportable à l’idée que ce sera sans fin…

Plus qu’une simple plaque dévoilée un après-midi d’automne, l’hommage rendu à Angélique sera pérennisé dans le temps confie Arminda GUIBLAIN : « pour ne jamais oublier ces femmes victimes de violence, la ville de Monéteau a voulu poser dans ce parc où elle venait souvent avec ses enfants, une plaque en mémoire d’Angélique, afin que tous les 25 novembre, à travers elle, un hommage leur soit rendu ».

De l’école toute proche retentissent quelques rires d’enfants, sublimant la vie par-delà la mort. La cérémonie se termine… A quelques pas de là, une stèle pour rappeler que le parc est dédié à la paix. Puisse les enfants d’Angélique CLERE la retrouver un jour…

 

Dominique BERNERD

 

 

 

 


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Chaque année, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat organise le Prix départemental des Métiers d’Art où concourent en alternance trois catégories : métiers de la tradition, de la restauration/conservation et de la création contemporaine. Ils étaient cinq professionnels affiliés à cette dernière catégorie à participer. C’est Vincent MARINESSE, joaillier-sertisseur à Auxerre, qui a décroché la palme pour un pendentif d’or et d’argent ayant nécessité pas moins de 90 heures de travail et figurant un livre ouvert aux pages amovibles.

 

AUXERRE : A l’heure des récompenses, le nouveau président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, Jean-Pierre RICHARD confie un regret : « j’aurais aimé être Jacques Martin à l’école des fans et récompenser tout le monde ! ». Ce concours annuel est d’importance, car s’il permet de distinguer un artisan d’art en particulier, c’est à travers lui, toutes ces femmes et ces hommes de passion, imaginant et créant des pièces d’exception qui sont ainsi mis en lumière.

Outre Vincent MARINESSE, étaient en lice cette année, Marion GAGNEPAIN, vannière, pour un vase en osier tressé, Rudy BAUCHET, fabricant de mobilier et d’objets en béton pour une lampe en béton et bois, Lucile BERAUD, maroquinière, pour la création d’un sac à main et Charlotte BLANZY, créatrice de bijoux en cuir et plumes, résine et végétaux, pour une parure bracelet et boucles d’oreilles. Autant d’œuvres uniques, à l’originalité indéniable, « difficiles à départager car toutes de grande qualité et ayant nécessité un grand savoir-faire » reconnaît le président de la chambre consulaire.

 

 

Un profil d’architecte designer qui a bifurqué dans la joaillerie…

 

De l’aveu même de l’intéressé, le rythme ternaire le poursuit depuis le début de sa scolarité. Un chiffre 3 qui porte chance semble-t-il puisqu’il aura fallu à Vincent MARINESSE attendre sa troisième participation au concours pour se voir ainsi récompensé. Après un Bac en arts appliqués, il s’est découvert une passion pour la joaillerie, et après un Brevet des métiers d’art en apprentissage à Lyon, suivi d’un CAP sertisseur en haute joaillerie, a achevé son cursus à Paris, diplômé de la Haute Ecole de Joaillerie. Beau parcours, pour quelqu’un qui se destinait à l’origine à être architecte designer ! Une profession dont il conserve encore quelques traits de vocabulaire, lorsqu’il évoque le fait de « construire un bijou », enthousiaste à chaque nouvelle création, par l’idée « d’avoir réalisé quelque chose de durable dans le temps, que l’on se transmettra au fil des générations… ». Heureux d’avoir pu échanger avec les candidats et de « s’imprégner d’autres métiers, de leur passion commune… ».  

 

 

En savoir plus :

Mise en place conjointement par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, la ville d’Auxerre et la Communauté de l’Auxerrois, la boutique éphémère d'artisanat d'art revient au centre-ville d'Auxerre, rue Fécauderie, pour les fêtes de fin d'année. L’occasion de remplir sa hotte de cadeaux pour toute la famille. Seront présents en alternance :

Du 23 novembre au 12 décembre

  • Axes et Soirs, modiste à Les Clérimois
  • Corinne MORIANO, encadrement d’Art à Vermenton
  • Atelier tapissier de Laurence, tapissier décorateur à Saint-Bris le Vineux
  • Corinne DEANA, Céramique – modelage à Moulins sur Ouanne
  • Sophie GRIMARD, tourneur sur bois à Gaillac-Toulza
  • Perline Sam Origami, origami à Valravillon
  • B Couture Créative, Couturière à Irancy

Du 13 au 31 décembre

  • Charlie O’ Plumes, création de bijoux en cuir et plumes à Druyes les Belles Fontaines
  • Claire GROSJEAN, céramique à Auxerre
  • Disha, Styliste, modéliste à Escolives Sainte Camille*
  • Atelier MJS Déco, rénovation de meubles et d’objets à Saint-Bris le Vineux
  • Recycling Stuff Shop, créations en papier recyclé à Cudot
  • Manaia, création de bijoux en pierres naturelles à Augy


Par ailleurs, Jean-Pierre RICHARD a annoncé qu’à l’occasion des Journées Européennes des Métiers d’Art, une exposition regroupant une soixantaine d’artisans est prévue se tenir à l’Abbaye Saint-Germain les samedi 2 et dimanche 3 avril prochains.

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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