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L’ancien président du MEDEF de l’Yonne aurait dû recevoir la médaille dans l’Ordre national du Mérite vendredi 10 décembre en fin d’après-midi à la Maison de l’Entreprise à Auxerre. Un établissement qu’il connaît bien, l’ayant fréquenté moult années du fait de ses importantes responsabilités. Las : l’annulation de la cérémonie imputable au rebond de la crise sanitaire remet à des jours meilleurs la tenue de ce rendez-vous protocolaire…

 

AUXERRE : Balayée par la cinquième vague de la COVID-19 la cérémonie distinctive devant honorer l’ancien président du MEDEF de l’Yonne ? Affirmatif ! Contre toute attente, la Maison de l’Entreprise de l’Yonne a fait connaître par la voie d’un lapidaire communiqué de presse, mercredi soir, l’annulation tout de go de ce rendez-vous protocolaire, pourtant attendu par le sérail entrepreneurial.

Une annulation de plus qui s’ajoute à la déjà trop longue liste d’évènementiels qui disparaissent progressivement depuis le début de la semaine du calendrier officiel des rendez-vous incontournables dans l’Yonne. Mais aussi en Bourgogne Franche-Comté où chez nos voisins, les agendas se bousculent de manière identique et malheureusement dans la même direction.

Il est à craindre en ce mois de décembre que d’autres évènements ne subissent le même sort. Après le report de l’assemblée générale de la coopérative agricole, 110 Bourgogne, l’édition 2021 de la fameuse corrida pédestre de Noël, organisée dans les rues de la capitale de l’Yonne, a subi le même sort funeste. Plongeant celles et ceux qui devaient y participer dans un profond désarroi au goût d’amertume.

 

 

Les relents de l’année 2020 nous reviennent donc en pleine face avec cette poussée très nette de la pandémie : l’Agence régionale de Santé ayant déclenché le plan blanc sanitaire dans les centres de soins de notre territoire.

La Bourgogne Franche-Comté rejoint ainsi les quatre autres régions du grand quart Centre Nord Est à se prémunir ouvertement contre les risques d’une recrudescence accrue des hospitalisations.

Quant à Etienne CANO, stoïque face aux derniers soubresauts de l’actualité, il devra ronger son frein et s’armer de patience avant de retrouver les nombreux invités politiques, institutionnels et économiques qui partageront avec lui cette récompense amplement méritée.  

Selon la formule désormais consacrée, la Maison de l’Entreprise informera d’une nouvelle date dès que les conditions sanitaires le permettront. Mais, une certitude s’avance, ce sera pour l’année prochaine !

 

Thierry BRET

 

 


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Il ne faut pas couper les cheveux en quatre ! Mais, le comité de soutien à la candidature de l’actuel locataire de l’Elysée pour les présidentielles de 2022 qui vient d’être porté sur les fonts baptismaux il y a quelques jours à Sens, se revendique comme étant l’unique et le seul à être reconnu pour tel dans le sérail politique local. Qu’on se le dise ! Rassemblé autour de la députée Michèle CROUZET et du président départemental du MoDem Pascal HENRIAT, cet organe aux contours élargis est en ordre de marche…

 

SENS: Il ne fait aucun doute que le président de la République se déclarera d’ici peu en qualité de candidat afin de renouveler son bail de cinq ans à l’Elysée. Le contraire serait surprenant, voire totalement ubuesque. Même si en 2017 l’ancien chef de l’Etat François HOLLANDE avait choisi de se retirer de la course à la présidence dès le mois de décembre.

Dans le cas présent, le scénario n’est pas comparable. Non seulement, Emmanuel MACRON jouit encore d’une bonne marge de progression dans les intentions de vote des Français au premier tour (tous les sondages le positionnent largement en tête selon tous les cas de figure concurrentiel), mais en outre, il est toujours donné vainqueur pour la seconde échéance dans les bureaux de vote.

Jusqu’à aujourd’hui, 08 décembre, où la surprenante Valérie PECRESSE, encore toute auréolée de son succès plus ou moins prévisible au congrès des Républicains, semble changer la donne ! Elle pourrait l’emporter in fine sur le score de 52 % à 48 % si l’élection avait eu lieu hier. Mais, il ne faut pas prendre argent comptant cette photographie prise à un instant précis alors qu’il reste cinq mois de campagne…

Alors, on pourrait presque se poser la question en préliminaire de la suite de cet article : à quoi bon constituer un comité de soutien uniquement pour appuyer la candidature du chef de file des Marcheurs tant sa présence au cœur de cette joute électorale paraît évidente ?

 

Un comité de soutien à la candidature présidentielle articulé autour d’une douzaine d’élus…

 

Un organe qui prend sa genèse autour du principe « Renaissance », initié lors des échéances européennes, où s’invitent en haut de l’affiche les représentants de La République en Marche, du MoDem, d’Agir La Droite constructive, de Territoires de Progrès, et même maintenant d’Horizons, la nouvelle formation créée par l’ancien Premier ministre Edouard PHILIPPE.  

Oui mais voilà, n’en déplaise à celles et ceux qui y verraient une épine dans leur chaussure en jouant cavalier seul leur partition (ce qui est le cas dans le Sénonais !), ce comité fraîchement émoulu existe désormais et a le mérite d’avoir été officialisé devant les représentants de la presse selon le cérémonial habituel.

Une rencontre formalisée par la présence d’une douzaine de personnalités du Sénonais qui auront eu tout le loisir de s’exprimer les uns après les autres selon un long processus de prise de parole sur les raisons les ayant poussées à s’engager davantage au sein de cet outil.

 

 

« C’est un comité de soutien qui regroupe toutes les sensibilités politiques se retrouvant dans l’action présidentielle, lâche Michèle CROUZET, en outre, ses membres en sont tous des élus comme le souhaitait le Président de la République… ».

Une manière de les impliquer davantage, sans doute, dans la défense du bilan de ce quinquennat et la présentation du futur programme lors de la campagne ? Parmi ces élus territoriaux, il y a des maires, des conseillers municipaux en provenance des localités qui forment la communauté du Grand Sénonais.

 

 

Jouer sur la base de l’union de tous…

 

On y aperçoit aussi le député suppléant, Yannick VILLAIN. La vice-présidente nationale de l’association des maires ruraux de France, Dominique CHAPPUIT. Et puis, c’est très prometteur pour lui car il prend de plus en plus d’épaisseur dans la sphère politique du cru : Nathan DOS SANTOS, le président régional du mouvement des Jeunes avec Macron. L’appareil étant chapeauté, même s’il est précisé qu’il n’y a pas de chefs dans ce système, par Michèle CROUZET et Pascal HENRIAT !

Les deux élus du Mouvement Démocrate martèlent à l’envie que seul ce comité pourtant à peine éclos sera reconnu de manière officielle par les instances suprêmes. Celles, visiblement de La République en Marche et du MoDem.

Une allusion à peine masquée (la blague habituelle en période de COVID !) avec ce qui a pu être créé auparavant. Par exemple, du côté de l’ancien maire de Sens, Daniel PARIS et de Patrice TAMPIED, le référent départemental de LREM…

D’ailleurs, affirmative, la parlementaire de l’Yonne rappelle que l’objectif n’est pas de voir fleurir ici ou là 50 000 comités de soutien ! L’essentiel étant d’en faire émerger quelques-uns, des structures opérationnelles comprenant des compétences et de l’efficience. Dont acte !

On dénombre à l’heure actuelle trois comités de soutien à la candidature du Président de la République dans l’Yonne. Celui qui officie à Avallon. Celui porté par le tandem Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI et Alain DROUHIN en Puisaye-Forterre et donc le petit dernier en date dans la partie septentrionale du département. Trois passerelles identitaires qui ne manqueront pas de se mailler dans l’esprit « Ensemble Citoyens », nouvelle appellation portée sous le feu des projecteurs d’une soirée inaugurale à la Mutualité à Paris qui prévaut depuis peu dans ces préparatifs de l’avant campagne officielle.

Mais, ce principe de « maison commune » où le rôle de Michèle CROUZET est mis en exergue par Pascal HENRIAT (« elle en a toute la légitimité puisqu’elle est la parlementaire de la Nation élue ») ne se cantonnera pas à la seule élection présidentielle, il va sans dire !

Même si aucun des acteurs de cette conférence n’aura fait une allusion très appuyée sur les futures législatives qui se profileront dans l’Hexagone dès le mois de juin. Il est clair que ces comités de soutien seront très utiles pour y abattre ses cartes personnelles au plus près du terrain. Ainsi soit-il !

 

Thierry BRET

 

 


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La fête aura finalement tourné court pour la coopérative agricole et ses responsables. Ces derniers se faisaient un malin plaisir de se retrouver ce vendredi 10 décembre à l’occasion de la traditionnelle assemblée générale accueillie dans l’enceinte du parc des expositions à Auxerre. Un revers brutal et soudain, imputable au contexte sanitaire du moment de plus en plus tendu…

 

AUXERRE: L’annulation soudaine de l’assemblée générale de la coopérative 110 Bourgogne replonge les mémoires des observateurs attentifs aux plus mauvais moments de la crise sanitaire. Le contexte actuel, avec la propagation exponentielle des nouveaux variants de coronavirus nous renvoie quelques mois en arrière. Au moment précis où s’annulaient en cascade toutes les manifestations, inscrites au calendrier.

Ce n’est donc pas de gaité de cœur que le président de la coopérative agricole régionale, Gérard DELAGNEAU, entérinait cette décision inextricable compte tenu de l’environnement ambiant.

Prévu ce vendredi 10 décembre à AUXERREXPO et devant accueillir plusieurs centaines de participants, l’évènement a été purement retiré de l’agenda. Un immense regret pour le toujours dynamique président qui s’est fait écho de cette annulation dans un bref et lapidaire message numérique adressé à l’ensemble des représentants de la filière agricole.

Gérard DELAGNEAU devait profiter de cette ultime séance de retrouvailles de l’année pour y fêter le terme de sa présidence. Un léger répit pour l’intéressé qui promet la tenue d’une réunion publique à programmer à une date ultérieure. Une fois que les conditions sanitaires le permettront. Le seul et unique rayon de soleil, finalement, qui permet au président de 110 Bourgogne de continuer à garder le cap en attendant des jours meilleurs !

 

Thierry BRET

 


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Une mine d’or informative orientée vers le pratico-pratique ! Voilà ce que propose le Conseil départemental de l’Yonne avec la conception de ce portail numérique newlook qui est fonctionnel ce mercredi 08 décembre. Conformément à l’obligation législative de publier des données en open data, l’organe institutionnel se dote d’un levier favorable à l’attractivité territoriale, utilisable par tous…Surtout pour celles et ceux qui auraient des velléités à venir s’installer par chez nous !

 

AUXERRE: L’écran dévoile une photographie aux caractéristiques très champêtres. Des parcelles de terrains cultivables à l’horizon qui sont séparés par la rivière. L’Yonne, évidemment ! Calme, tranquille, fleurant bon la ruralité de cette campagne environnante à quelques encablures de Paris.

Cette rivière Yonne se jette dans la Seine à Montereau. Mais cela fait dire au président du Conseil départemental avec un zeste humoristique que l’une est plus large que l’autre (celle qui nous est si chère) et que coule dans la capitale de l’Hexagone non pas la Seine mais l’Yonne !

Une formule suggestive que Patrick GENDRAUD ne cesse de marteler depuis qu’il est engagé en politique ! Et si cela s’était avéré exact, quelles conséquences aurions-nous eues pour notre territoire ?

Un département proche de l’Ile-de-France, aux 337 504 habitants selon le chiffrage obtenu lors du dernier recensement, aux 21,1 % de propriétaires fonciers (il y a 28,1 logements au kilomètre carré !) et aux trente collèges publics !

Car, si le président de la vénérable institution, entouré de deux de ses collègues (Isabelle JOAQUINA et Pascal HENRIAT) qui siègent dans l’hémicycle, a réuni la presse en ce début d’après-midi au Département, ce n’est certes pas pour faire des plans sur la comète pour qu’il y ait enfin un changement d’appellation géographique sur le nom des rivières ! Non, cette invitation faite aux médias se veut plus passionnante que cela. Articulée autour de la présentation et du lancement officiel d’un open data, spécifique à l’Yonne.

 

 

Une base de données évolutive qui cerne tous les aspects du territoire…

 

D’ailleurs, la conjonction de ces deux termes, fruit de l’anglicisme qui régente la moindre de nos décisions contemporaines (open) et celui issu du latin que bon nombre d’entre nous peuvent remiser au rayonnage des oubliettes dans la catégorie des versions enquiquinantes, engendre déjà des commentaires. Ceux de Pascal HENRIAT, vice-président en charge du développement du numérique et naturellement, de Patrick GENDRAUD.

Open Data : cela devient presque un sésame ouvre-toi dans la bouche de l’élu. Une sacrée ouverture vers le monde et ses fantastiques possibilités technologiques, à dire vrai.

Faites de graphiques, de visuels, de vignettes explicatives (plus de 250), de renvois vers d’autres opportunités techniques (Internet), de statistiques, de chiffres et aussi de lettres : les explications détaillées et fournies puisées parmi les références incontournables de la démographie, de l’économie, des analyses et des études à tout crin !

 

 

L’INSEE, cela va de soi mais pas que. Puisque que la construction de ce support à consulter sans modération pour celles et ceux qui veulent devenir des érudits sur leur département de prédilection privilégie également des ressources informatives émanant des ministères, d’organismes étatiques, etc.

Bref : l’outil qui est gratuit et consultable par tous et pour tous est une sorte d’encyclopédie harmonieuse par la qualité de son contenu bien ficelée autour de douze thèmes principaux (économie, tourisme, santé, éducation, etc.) à vocation évolutifs.

C’est l’une des grandes forces de ce dispositif élaboré par les têtes bien pensantes du Département de se doter d’un organe de communication numérique référentiel devant répondre aux besoins de ses futurs utilisateurs tout en évitant d’être figé dans le marbre.

Ainsi, la version 1 de ce support prônant les vertus de l’attractivité territoriale verra déjà des innovations informatives s’ajouter dès le printemps 2022 !  

 

Un concept facile d’accès et très agréable à l’utilisation…

 

Le concept n’apparaît pas comme par magie dans notre environnement. Sa genèse correspond au fruit d’une obligation légale : celle d’assurer une publication de données en open data, conformément au texte législatif du 08 octobre 2016. Une loi qui promeut l’ère de la République numérique partout en France !

Initié en juin de cette année, et nécessitant une ligne budgétaire honorable à sa réalisation d’autant qu’elle se rapporte à d’autres orientations de l’ordre de 30 000 euros à peine, cet outil justifie son utilité afin de favoriser la réflexion et les prises de décisions de ses usagers. En externe ou en interne du Conseil départemental.

D’autant que les cibles utilisatrices potentielles sont très éclectiques. De l’entrepreneur qui souhaite affiner telles ou telles problématiques aux élus des communes et des EPCI, des journalistes (si, si !) en quête de données statistiques poussées aux étudiants et scolaires préparant un exposé, aux investisseurs et autres passionnés de tourisme en recherche de bonnes idées, bref, cet open data newlook devrait très vite s’imposer comme un élément incontournable de notre quotidien digital. Facile d’accès et ergonomique à sa pratique : à consommer désormais sans modération !

 

 

En savoir plus :

La référence est la suivante :

Opendata.yonne.fr

 

Thierry BRET

 

 


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La vente de 80 Rafale fabriqués par le poids lourd de l’aviation française, le groupe DASSAULT, aux Emirats Arabes Unis aura-t-elle un impact conséquent sur l’emploi dans l’Yonne, terre d’accueil de plusieurs sous-traitants de la filière aéronautique ? Difficile de le dire à l’instant « t » où tombe cette information. Même si les dix-huit entreprises de la région, affiliées au groupement « GISAéro », espèrent récolter les fruits de cette poussée commerciale de l’industriel vers le Moyen-Orient.

 

AUXERRE : Le contrat est historique pour le groupe DASSAULT Aviation. S’élevant à 18 milliards d’euros, il concerne la vente de 80 appareils Rafale, fleuron de la haute technologie hexagonale, aux rois du pétrole : c’est-à-dire les Emirats Arabes Unis.

Signé en début de semaine, cet accord coïncide avec le terme de la visite du président Emmanuel MACRON sur la péninsule arabique, à Abu Dhabi. Sous le regard élyséen, le président directeur général du groupe DASSAULT Eric TRAPPIER, président de l’UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie), devait apposer sa griffe aux côtés de celles des dignitaires de ces états richissimes du Golfe.

Ces appareils aux fonctions multiples équiperont l’armée de l’air des émirats. Ce n’est pas la première fois que le constructeur français place ses produits dans cette partie du globe. Les avions de chasse Mirage, puis, plus récemment les Mirage 2000-9, dont la modernisation a été actualisée en 2019, ont renforcé 45 ans d’échanges commerciaux.

Présent dans plus de 90 pays, avec plus de dix mille avions militaires et civils livrés, DASSAULT Aviation a fait de ses objectifs essentiels dans les années 2020 la vente de ses appareils de combat Rafale une priorité.

 

Des certitudes en emplois en Nouvelle-Aquitaine, mais quid de la Bourgogne ?

 

Ce qui ne l’empêche nullement de proposer sur ces juteux marchés des jets haut de gamme de type Falcon en passant par les drones militaires et les systèmes spatiaux. Précisons qu’en 2020, le chiffre d’affaires de ce géant qui emploie plus de 12 000 collaborateurs dépassait largement les cinq milliards d’euros.

Naturellement, ce contrat fait figure d’excellente aubaine pour la France. Surtout après l’échec de la cession de sous-marins à l’Australie, torpillée par les Américains et les Britanniques comme chacun le sait.

Près de quatre cents entreprises contribuent aujourd’hui à la construction du Rafale en France. De grandes sociétés comme des PMI et de toutes petites structures, véritables pépites de l’intelligence technologique sur des domaines bien précis.

On le sait à l’avance : en région Nouvelle-Aquitaine, berceau historique de l’aéronautique, ce sont des milliers d’emplois qui sont assurés dans la prochaine décennie. Mais quid de la Bourgogne septentrionale qui accueille pourtant un groupement de professionnels de ce secteur dans l’Yonne ?

 

 

Vers une pérennisation des emplois déjà existants dans le secteur dans l’Yonne…

 

Pour le savoir, nous avons questionné l’un des animateurs du groupement GISAéro, Jean-Marc DENIS qui exerce ses compétences au sein de la Maison de l’Entreprise de l’Yonne.

Une réunion prévue dans les locaux où siègent également le MEDEF et l’UIMM le 16 décembre devrait permettre d’y voir un peu clair parmi les retombées obtenues par les dix-huit acteurs formant cette cellule de l’aéronautique en Bourgogne du Nord. Une structure qui accueille de belles vitrines industrielles comme ANTHALYS, KEP, MPH, SEVA, ROSLER, DAVEY BICKFORD ou MK AIR.   

Certaines de ces entités fournissent déjà des pièces à DASSAULT, utiles pour élaborer le Rafale. Ce qui fait dire à Jean-Marc DENIS, en fin analyste de la situation, que « cette information forcément excellente devrait pouvoir stabiliser et pérenniser les activités de celles de ces entreprises qui ont de l’or (comprenez par là le savoir-faire) dans les mains ».

De là  dire que cela créerait de nouveaux emplois dans le landerneau à terme, il serait bon de relativiser. Surtout après la crise aux incidences incroyables que le secteur de l’aéronautique a connue et connaît encore.

 

 

Tout dépendra de la cadence de production chez DASSAULT…

 

A contrario, au-delà de la fabrication des appareils, et cela a été confirmé par Eric TRAPPIER sur les ondes ce mardi matin, la maintenance de ces avions de combat sera assurée par les Français. Donc par capillarité des sous-traitants qui apportent leur expertise.

Avec le ralentissement du trafic aérien et des perspectives commerciales en berne, certains de ces industriels ont connu des fortunes diverses quant à leurs résultats. Il suffit de citer le nom de FIGEAC Aéronautique, en attente d’un repreneur sur le site d’Auxerre, pour en apprécier le degré de baisse d’activité.

En outre, le Rafale nécessite environ trois années pour sa construction. Un sur mesure qui ne correspond pas à de l’industrie en très grande série. Donc pas nécessairement consommateur de gros volumes d’heures de travail.

« Tout dépendra du cadencement de la production de DASSAULT, glisse Jean-Marc DENIS, avec une question que l’on peut se poser : l’entreprise assurera-t-elle le doublement de sa chaîne de production et pour quels montants d’investissement ? ».

Plutôt qu’une vague importante de nouvelles créations de postes afin de répondre à cette commande mirifique, le représentant de la Maison de l’Entreprise de l’Yonne envisage la possibilité d’une préservation des emplois déjà existants dans un secteur qui a touché le fond en l’espace de vingt mois.

Ce qui au final serait déjà du meilleur acabit pour la filière et celles de ses entreprises qui y sont répertoriées…

 

Thierry BRET

 

 


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