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Ils nous la promettaient en version « XXL », cette séance initiatique aux gestes qui sauvent ! Au bout du compte, les dirigeants de GROUPAMA Paris-Val-de-Loire ne se sont point trompés. L’ambitieux évènement, se forgeant sur la sensibilisation et l’apprentissage aux techniques fondamentales du secourisme, concocté dans le saint des saints de la chose footballistique départementale (les salons Yonne, Bourgogne et Europe de l’AJ Auxerre), aura donc tenu toutes ses espérances. In fine, pas moins de 180 personnes ont ainsi pu bénéficier des précieux conseils des membres de l’Union des Sapeurs-Pompiers 89, instructeurs d’une folle journée vécue au stade !

 

AUXERRE : Inédite, la manifestation devrait rester dans les annales. Si le défi initial était de former deux cents personnes sur une même journée et en un lieu unique à l’apprentissage des gestes fondamentaux du secourisme, il ne s’en est fallu d’un rien – un cheveu ! – pour que le challenge soit relevé. Mais, par les temps qui courent et en ayant opté pour un mercredi, il n’y a pas de quoi ergoter sur les véritables chiffres de cette opération pédagogique.

Car, au final, ce sont près de 180 Icaunais qui auront reçu les rudiments de ces fameux gestes qui sauvent, à l’importance ô combien vitale en cas de problèmes de santé – on pense nécessairement à l’accident cardio-vasculaire mais pas que – aux termes de cette fructueuse animation, accueillie dans les salons d’honneur du stade de l’Abbé DESCHAMPS.

Pour ambitieux, l’évènement l’était ! S’inscrivant dans la philosophie de l’ancrage territorial, cher à l’assureur mutualiste, adepte de la prévoyance et de la protection contre les sinistres et les risques. Ce n’est pas la première que GROUPAMA, via sa délégation départementale de l’Yonne et de la Seine-et-Marne, organise ce type de rendez-vous avec le grand public – des gens comme vous et moi – afin de les initier aux vertus du secourisme et aux gestes qui sauvent. Et ce, depuis plusieurs années déjà.

 

 

 

Plus de 550 Icaunais ont déjà reçu la formation…

 

Des animations citoyennes qui ont toujours trouvé écho auprès des élus des dix caisses locales du groupe assurantiel dans l’Yonne, mais aussi auprès des collaborateurs et surtout des sociétaires. Le territoire septentrional de Bourgogne n’aura ainsi pas échappé à la règle de relayer la stratégie du national, soucieuse de former un million de Français sur trois ans à la pratique élémentaire et salvatrice des gestes issus du secourisme.

Vu du prisme de l’Yonne, ce sont à date 550 personnes qui ont ainsi pu apprendre et pratiquer les techniques respiratoires et les massages cardiaques aux côtés des représentants du SDIS 89. Mercredi, sous la supervision de Sébastien BERTAU, colonel du Service départemental d’Incendie et de Secours, une douzaine de soldats du feu, professionnels ou volontaires, ont inculqué les bonnes pratiques à un public très réceptif et à l’écoute.

Directeur d’établissement de l’Yonne et de la Seine-et-Marne, le successeur de Jacques BLANCHOT, Ludovic DAME entend bien réitérer la manifestation, à raison de deux rendez-vous dans l’année. Dès 2024 ! Alors, Mesdames, Messieurs les sociétaires, ou non, à vos agendas pour vous y inscrire dans les agences dès que les dates seront communiquées !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Retrouver le sourire. Parce que l’on existe, enfin. Même si le hasard de la vie nous a poussés vers un point de non-retour, fléau des crises économiques : le chômage. Avec les affres de l’angoisse et de l’oubli qui vont de pair. Peut-être, mais pas pour tout le monde si l’on en croit les vertus d’une animation qui prend du corps et de l’importance chaque année, sous l’impulsion du PLIE, le Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi : un fameux « Tapis Rouge »…

 

AUXERRE : Il n’y a pas que sur la Croisette que l’on valorise les gens ! Ici, aussi, dans l’Yonne, grâce à cette très belle opération, baptisée « Tapis Rouge », en référence au clinquant revêtement qui accueille les pieds des stars du septième art à Cannes. Neuf ans que cela dure. Et les demandeurs d’emploi de l’Auxerrois n’en sont pas encore rassasiés !

Un concept plein d’empathie et de bons sentiments, à l’origine. Qui a su humaniser au fil du temps les relations à l’autre dans ce vaste maelström de l’existence moderne qui se nomme la recherche d’un travail. Pas si facile que cela, en vérité, que l’on soit une jeune pousse fraîchement émoulue de l’école ou un senior sur le retour d’âge qui a vu son départ à la retraite s’éloigner un peu plus au printemps dernier et qui doit encore trimer afin de subsister !

Alors, si sur le papier, améliorer son look, sa prestance physique et son code vestimentaire ne figurent pas parmi les priorités existentielles de ces décrochés de la vie active qui pointent à Pôle Emploi depuis des lustres pour certains, il n’empêche qu’au niveau du moral, qu’est-ce que cela fait du bien de se sentir de nouveau quelqu’un, pris en main par de sympathiques esthéticiennes ou des coiffeuses, le temps d’un relooking pertinent ! Même les hommes y ont goûté avec une relative appréhension : ils ne sont pas prêts d’oublier !

 

 

« Etre bien dans ses baskets, c’est être bien pour rechercher un emploi ».

 

Evidente, la formule sied très bien à cet exercice annuel. Ne devrait-il pas être réitéré tous les mois tellement les besoins de compassion et d’écoute sont énormes du côté de cette caste de la population que l’on appelle les chômeurs ? Une quarantaine d’entre eux ont eu ce privilège de se voir dérouler le tapis rouge, dans les locaux du CIFA de l’Yonne, le centre de formation où l’esthétisme, la coiffure, la technologie règnent en maître.

Responsable du Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi (PLIE) de l’Auxerrois, Wilfrid RICHEBOURG rappelle de quoi est fait ce noble tapis. Presque d’Orient avec son côté des mille-et-une nuits, salvateur au bien-être de ses bénéficiaires !

« Tapis Rouge, c’est une journée complète divisée en deux temps : celui des ateliers, programmés le matin, et les simulations d’embauche l’après-midi… ».

Esthétique, coiffure, aide à la réussite de son entretien d’embauche, soigner sa e-réputation intègrent ce programme que les « invités » du PLIE suivent à la lettre. Y prenant du plaisir lors des séances de maquillage pour les femmes et les soins du visage pour les hommes, des mises en beauté assurées par les élèves du centre de formation icaunais.

Le tantôt est consacré aux entretiens, en situation d’embauche en présence d’une dizaine de professionnels des ressources humaines. Des représentants des secteurs de l’industrie (la filière recrute à tours de bras), du nettoyage, de l’intérim, de la santé. Un exercice oratoire qui s’avère toujours stressant pour les plus émotifs. Il est donc recommandé de bien le préparer…

Oublier les tracas du quotidien et ne penser qu’à soi demeure le leitmotiv de ce rendez-vous. A la fin de la journée, les « laissés pour compte » (à tort) de la société reprennent confiance et sont de nouveau motivés.

Prêts à traverser la rue afin d’y décrocher un job ! Mais, pas tout seul, avec le concours de Pôle Emploi, la Mission Locale, le PLIE et l’APF France Handicap ! Et du CIFA, évidemment…

 

Thierry BRET

 

 


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Nom de code : CDPPT. Explications de texte, après avoir traduit l’acronyme : Commission départementale de Présence Postale Territoriale. Un outil, fort précieux, voire très pertinent, composé d’une dizaine d’élus, communaux, départementaux et régionaux. Avec en sus, un représentant de l’Etat, issu de la préfecture. Et, en toute logique, du porte-voix de La Poste. L’organe se réunissait à Coulanges-sur-Yonne, mercredi matin, avec la ferme intention de conforter son engagement initial : à savoir le maintien des services à la population…

 

COULANGES-SUR-YONNE : A peine le temps d’ôter son pardessus au coloris automnal que voilà le président de la CDPPT contraint de subir les premières questions d’une interview médiatique, afin de procéder à un état des lieux de la fameuse commission se réunissant ce jour. Celle qui possède un acronyme un peu bizarre, CDPPT, rappelant presque le sigle de l’ancienne PTT, un lointain cousin germain de la grande famille postale !

Pendant que l’élu régional et président de ladite commission de l’Yonne, Gilles DEMERSSEMAN reprend son souffle – il accuse un bon quart d’heure de retard sur l’horaire initial de ce rendez-vous journalistique, préfigurant la tenue des travaux ! -, Marcel CHEVILLON, maire de Coulanges-sur-Yonne et membre de l’organe institutionnel composé d’élus, et défendant le maintien des services postaux dans les territoires, régale ses invités.

D’une belle croustillance et d’une agréable couleur, les croissants concoctés par la boulangerie locale narguent de leur présence les participants depuis la corbeille, posée au centre de la table. Mais qui osera prendre le premier d’entre eux et le déguster avec appétit ?!

 

Une année pleine de restructurations et de sécurisations

 

De son côté, le Conseiller régional-président de la CDPPT livre ses premières impressions sur 2023 qui s’écoule, des propos enregistrés sur smartphone.

« L’actualité est plutôt positive à notre niveau, explique-t-il, on a accompagné pas de mal de projets de restructurations et de sécurisations de sites… ».

Un accompagnement à la rénovation d’agences postales communales, la réouverture de La Poste du quartier des Champs-Plaisants à Sens – la précédente mouture avait été sérieusement endommagée par les flammes suite à un sinistre -, la modernisation du bureau d’Aillant-sur-Tholon, d’autres encore comme la création d’un point d’accueil postal à Perceneige, dans le nord-est du département…sont autant de réalisations concrètes qui ont fait de l’exercice écoulé une belle année.

« C’est un peu notre rythme de vie habituel, concède en souriant un Gilles DEMERSSEMAN, toujours à l’aise dans l’exercice oratoire. Il ne manqua pas d’évoquer également la présence postale dans le cadre du programme des maisons France Services, forcément, une réussite pour amener au plus près de nos concitoyens vivant dans les zones les plus reculées, les indispensables dispositifs dont ont besoin administrativement les Icaunais.

 

Des engagements de l’Etat plus faibles que ce qui avait été annoncé…

 

Le président de la CDPPT aborda ensuite le démarrage du nouveau contrat de présence postale, valable jusqu’en décembre 2025. Un dispositif qui était au centre des intérêts lors de la réunion des présidents des commissions en octobre 2022.

Co-construit avec l’Etat, l’AMF, les CDPPT et le Groupe La Poste, ce contrat, véritable feuille de route de la présence postale dans les territoires, comprend de nouveaux points stratégiques comme le financement du fonds de péréquation, les douze heures minimum pour les nouvelles APC (agences postales communales), la future bonification de ces mêmes agences qui fonctionnent bien, les actions à apporter pour améliorer celles qui ont peu de fréquentation, etc.

La concrétisation est donc devenue réalité, avec « certes quelques grincements dents, affirmera Gilles DEMERSSEMAN, mais cela est opérationnel !

En revanche, plus critique dans ses propos, le président de la CDPPT de l’Yonne estime que « les engagements pris par l’Etat ne sont pas à la hauteur de ce qui avait été annoncé à l’automne 2022 ».

 

 

En terme clair, les aides étatiques sont à la baisse même si le montant global reste intéressant mais cela appelle les CDPPT à la plus grande vigilance dans la réalisation de leurs opérations.

« Il est clair, souligne l’élu de Puisaye-Forterre, que le coût de fonctionnement des points d’accueil postaux dans les maisons France Services impactent nos budgets… ». Réduisant de facto la somme mise à disposition à d’autres projets spécifiques…

Des éléments cruciaux pour la pérennité de la CDPPT dont le représentant de l’Etat a eu connaissance lors de la rencontre des présidents des CDPPT de France à Paris, le mois dernier…

« L’équation est simple, renchérit Gilles DEMERSSEMAN, il faut pourtant réaliser des choses avec moins de moyens financiers ! Donc, nous devons nous poser les questions de la priorisation et l’aide à apporter au développement des territoires. C’est notre rôle d’y réfléchir… ».

 

 

Apporter le nécessaire supplément d’âme auprès de la population

 

Se projetant déjà vers 2024, le président de la commission postale de l’Yonne observe le sérieux ralentissement des activités économiques qui pourrait se poursuivre l’année prochaine. « Tout le monde, y compris les collectivités, est sur le recul : ce n’est pas une bonne tendance ni pour l’emploi ni pour les investissements… ».

Vu du prisme de La Poste, il se veut plus rassurant. « La présence postale sur notre territoire fonctionne bien parce qu’il y a une structuration importante de la part des agents qui prennent conscience de leur rôle et de la mise en place de nouveaux services. Les postiers volontaires possèdent ce nécessaire supplément d’âme pour assurer le portage des repas et une multitude de services envers les personnes qui en expriment le besoin. En fait, nous ne devons pas nous interdire aucune réflexion sur les nouveaux services de La Poste… ».

Mais, de là, à assurer le ramassage des poubelles là où il existerait des besoins, il ne faut pas exagérer, tout de même !

 

Thierry BRET

 

 


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Il se fraie tant bien que mal un passage parmi les nombreux candidats à l’emploi, le préfet de l’Yonne. Le hall d’entrée de la Maison de l’Entreprise serait-il donc trop exigu pour accueillir un tel évènement, programmé sur un tantôt ? Victime de son succès, c’est sûr ! Car, ce job dating, décliné avec le concours du Département, de l’Etat et de Pôle Emploi, dans le cadre de la Semaine de l’Industrie, s’apparente à une véritable réussite pour ses organisateurs. Pascal JAN s’y est donc attardé, prenant soin de discuter avec la douzaine de recruteurs comme avec celles et ceux en quête du précieux Graal…

 

AUXERRE : La prochaine fois, il faudra pousser les murs ! Ou envisager l’extension du bâtiment – dites donc, Monsieur Claude VAUCOULOUX, est-ce que cela est prévu dans la feuille de route budgétaire de vos prochains travaux ?! – afin de pouvoir accueillir plus sereinement la cohorte de demandeurs d’emploi, munis de leurs CV, à la recherche d’un poste dans l’une des entreprises industrielles de l’Yonne, invitées à les faire connaître ! Car, de mémoire de conseillers de Pôle Emploi, présents à la manifestation, il y a belle lurette que l’on avait connu un tel succès en matière de fréquentation, hormis les étudiants, dans le hall d’entrée de l’édifice accueillant l’IFAG et l’ITII.

Qui a dit que les emplois proposés dans l’industrie n’intéressaient personne ! A cette affirmation, totalement erronée – on entend déjà les cris d’orfraies poussés par Jean-Marc DENIS ou Florence POULAIN ! -, la réponse, évidente, a été donnée par la présence, très nombreuse, de ces candidates et candidats, de tout âge et de tout profil, y compris les seniors – oui, oui, vous savez ces personnes d’un certain âge, parfois canonique de 45 ans et plus comme le caractérise si bien l’INSEE dont plus personne ne veut ! – qui se sont précipités tel un ours brun sur un pot de miel à la recherche d’une douce sucrerie !

En l’occurrence, un travail ! Un vrai. Pas un ersatz de job à la petite semaine. De surcroît, de la valeur sûre à ajouter sur son cursus, à vivre dans le monde industriel. Celui qui fait rêver. Celui où la technologie confère un supplément d’âme et une certaine noblesse au poste choisi. L’industrie et ses milliers d’emploi à pourvoir (près de 60 000 en France à l’instant « t »), à l’heure de la ré-industrialisation de l’Hexagone.

 

 

Il fallait jouer des coudes aux abords des stands

 

Défenseur de l’attractivité territoriale – elle commence naturellement sous le prisme de l’économie et de son corollaire légitime, l’emploi -, le préfet de l’Yonne Pascal JAN s’est rendu sur place, dès l’ouverture des portes de la Maison de l’Entreprise. Accompagné de deux responsables de Pôle Emploi, Yves HUTIN, son directeur départemental et Séverine DUTREIX, responsable du bassin de l’Auxerrois. Le haut fonctionnaire est venu et il a vu ! Sans doute un peu surpris de l’engouement…

La douzaine d’entreprises, présentes à ce rendez-vous (et pas des moindres s’il vous plaît à l’instar de MACORS, DAVEY BICKFORD, DYNAPACK, CHARLATTE, VERPACK, SAFRAN…) n’ont pas lésiné sur les prises de rendez-vous individuels, discutant avec chacun des prétendants à la vie active, prenant des mains des candidats les fameux CV, distribuant les cartes de visite en proposant peut-être davantage à quelques-uns si affinité ! Il fallait jouer des coudes pour gagner tel ou tel mange-debout, ustensile facilitant la rencontre. Voire s’armer de patience avant d’évoquer son cas personnel.

De son côté, Pascal JAN s’entretiendra avec chacune et chacun des représentants des ressources humaines, ou des dirigeants de société, venus rechercher la ou les perles rares dont ils ont impérativement besoin à leur développement. Avant d’échanger avec des demandeurs d’emploi qui lui ont expliqué leur situation.

Preuve, s’il était nécessaire de le démontrer, que le secteur industriel est un gros pourvoyeur de jobs et que l’on peut toujours faire carrière dans le département le plus septentrional de la Bourgogne.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Cela devient une habitude. Presque un rituel que l’on doit sans doute à la proximité de la capitale hexagonale où siège le représentant suprême de l’instance au cube jaune. Mais, aussi, des liens en étroites osmoses qui existent depuis si longtemps entre les fédérations de Bourgogne Franche-Comté et de l’Ile-de-France. D’ailleurs, la FNAIM de l’Yonne n’appartenait-elle pas aux deux structures, il fut un temps ? Pour son second déplacement par chez nous – l’an passé, l’assemblée générale se déroulait à Joigny -, le président national de la FNAIM Loïc CANTIN a trouvé un cadre dynamique et sportif qui lui correspondait bien : le complexe de l’AJ Auxerre. Pour y dévoiler des messages pas franchement encourageants pour la filière…

 

AUXERRE : Toujours très accessible, le président de la FNAIM, Loïc CANTIN ! Un petit verre de chablis à la main, l’argument idéal pour mieux l’accueillir en terre icaunaise selon nos us et coutumes, le personnage affable discute avec deux de ses coreligionnaires qui parlent de la pluie et du football, le charismatique Guy BRUGGEMANN et le nouveau président régional de BFC, Christophe LESOU, venu tout exprès de Dijon pour assister à l’évènement. C’est sûr, c’est bien d’un évènement dont il s’agit et qui va se dérouler dans une poignée de minutes dans le flamboyant espace 1905 du complexe footballistique de l’Abbé Deschamps !

Ce n’est pas tous les jours, en effet, que l’on reçoit le « number one » de la puissante structure hexagonale qui a pour vocation de défendre les intérêts des professionnels de l’immobilier et de leurs clients – ils en ont bien besoin de nos jours ! -, vu par le petit bout de la lorgnette localo-locale !

On comprend donc le sourire un brin crispé de Ghislaine MOREAU, la nouvelle présidente de la structure départementale qui connaît pourtant bien les rouages de la vie institutionnelle et économique du fait de ses mandats, face à cet enjeu de poids : la tenue de sa première assemblée générale ! Et de son prélude introductif, qui prendra la forme officielle d’ici peu d’une conférence de presse où Loïc CANTIN analysera le contexte conjoncturel qui impacte la réalité du marché de l’immobilier.

Une atmosphère loin d’être lénifiante pour le monde des transactions et des négociations à date. D’autant que depuis le début de l’année, comme l’annonceraient les croupiers aux tables de la roulette dans un casino, « faites vos jeux, Mesdames, Messieurs, rien ne va plus ! ».

 

Déjà en juin, des prévisions inquiétantes sur les transactions et les prix

 

Pour autant, Loïc CANTIN n’est pas homme à se laisser abattre malgré les soubresauts de l’actualité financière et économique ! Que nenni ! Bon, il en convient : l’immobilier a connu des moments d’allégresse par le passé qui font cruellement défaut aujourd’hui. C’est sûr et ce n’est pas de chance pour les investisseurs qui aiment injecter de l’argent dans la pierre – une valeur référentielle aussi garantie que l’or pour certains de nos compatriotes -, mais qui aurait pu se douter sérieusement que le début des années 2020 ressemblerait à un véritable parcours du combattant pour celles et ceux qui se réfugient avec complaisance dans la sérénité de leurs placements ?! Avec la COVID et les confinements, les conflits d’un autre âge aux conséquences internationales, l’inflation galopante et expansionniste, la crise de l’énergie et la chute drastique du pouvoir d’achat ! Sans omettre la hausse des taux d’intérêts et la frilosité des banques à prêter, par-dessus le marché ! Bing, ça fait mal sur les calebasses !

D’ailleurs, dès ses propos liminaires face aux journalistes, Loïc CANTIN n’a eu qu’une seule cible à identifier pour tenter de faire bouger les lignes. Et redonner ainsi plus de confiance à tout un secteur en souffrance : l’Etat !

C’est clair : le gouvernement doit agir immédiatement pour faire face à la crise du logement et de l’immobilier, crise qui malheureusement ne date pas d’hier.

Déjà en juin dernier, le porte-étendard de la structure syndicale de l’immobilier faisait part de ses inquiétudes : il prévoyait une chute des transactions de 15 %, additionnée à une dégringolade au niveau des prix de dix pour cent. Un prévisionnel que redoutaient les acteurs de la filière, confrontée à la dure réalité du terrain. De quoi mettre le moral au ras des chaussettes…

 

 

 

Vu de l’Yonne, une chute de 12 % des transactions

 

Les chiffres plaident pour lui. Et ce n’est pas forcément bon signe. La capacité d’emprunt des ménages est en déliquescence du fait de cette conjoncture totalement chamboulée et imprévisible. Cela se traduit au niveau des transactions immobilières. Au 31 décembre 2023, les ventes de biens devraient se situer aux alentours des 885 000 réalisations. Bien loin du 1,2 million envisagé par tous les observateurs de la chose immobilière. La cause à tous ces maux ? L’envolée farouche des taux d’intérêt.

Ils ont progressé de un à quatre pour cent, avec une augmentation de 450 points de base en un laps de temps record. Plongeant ainsi les ménages qui souhaitaient devenir des primo-accédants au bord du précipice ; ces derniers devant remiser aux calendes grecques leurs projets !

Quant à la décélération des prix, Loïc CANTIN est on ne peut plus catégorique pour l’exercice 2024 : cela va se poursuivre. Vu de l’Yonne, et cela sera aussi confirmé par Ghislaine MOREAU, notre territoire qui a vu le nombre de ses transactions diminuer de 12 %, résiste bien mieux que d’autres départements de notre beau pays de cocagne. Toutefois, il ne faudrait pas chanter victoire trop vite par chez nous ! Bon nombre d’habitations de l’Yonne figurent dans les profondeurs des diagnostics de performance énergétique – oui, oui, le fameux DPE tellement contraignant pour certains propriétaires ! – et cela ajoute un élément supplémentaire défavorable pour ne pas aider à la revente du bien.

 

 

Les « mesurettes » du Conseil national de la Refondation Logement…

 

Prolixe, Loïc CANTIN l’aura été ! Le garçon ne regarde pas sa montre lorsqu’il donne une conférence de presse. La multiplicité des sujets, il est vrai, était presque sans limite. Vous en voulez la preuve ? Très simple lorsqu’il abordera un item qui lui tient à cœur : le CNR, soit le Conseil national de la Refondation Logement ! Là, les flèches s’abattent sur la cible comme autant de feuilles mortes, non ramassées et glissantes par jour de pluie, qui s’accumulent sur les trottoirs d’Auxerre !

En mai dernier, l’auguste comité apportait ses conclusions à la crise du logement en France, avec autant de paramètres qui étaient pourtant bien définis en amont, comme la diminution de la production sur le neuf, les aspérités aigües pour devenir tôt ou tard propriétaire de son bien ou la déconfiture observée dans le locatif qui stagne puisqu’il n’y a plus de rotation sur le marché.

« Tout ce travail pour nous livrer que des « mesurettes », plaisante avec une pointe d’amertume acidulée, le président de la FNAIM, cela nous a plongé dans une immense colère… ».

Pourtant, la FNAIM, jamais avare en préconisations, avait fait part de ses remarques avec des points très précis concernant la transférabilité et la portabilité des prêts, la réintroduction de la mesure de déduction des intérêts d’emprunt lors de l’achat d’une résidence principale, l’application de la loi PINEL envers les néophytes de l’accession, et la réduction du coût du neuf à l’acquisition, avec une compensation de l’écart de prix entre logement libre et social…

Et le président – il évoque la nécessité « d’un front commun » - en appelle à l’Etat et son nouveau ministre du logement, Patrice VERGRIETE, pour qu’ils agissent enfin dans la construction d’une véritable stratégie politique en faveur du logement en France. Un volet qui n’est pas abordé depuis des lustres !

Le chemin pour y parvenir semble parsemé d’embûches. Mais, Loïc CANTIN s’est voulu porteur d’un message d’encouragement et d’espérance fort envers la profession qui ne doit pas baisser les bras. Saluant, aussi, l’implication de la Fondation Abbé Pierre qui perpétue grâce ses actions à vouloir résoudre la problématique des sans-abri, et à optimiser l’inclusion sociale. Aux quatre coins de l’Hexagone…

 

Thierry BRET

 

 


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