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La froidure d’un « petit matin d’hiver », comme le chantait si bien en souvenir de sa période scolaire Gérard LENORMAN en 1975, était bel et bien au rendez-vous de ce rassemblement protestataire devant les grilles du collège de Saint-Georges-sur-Baulche. C’est sur une toute autre musique, celle plus tendance de SOPRANO, qu’enseignants, parents d’élèves et leurs représentants ont interprété un air de révolte pour faire entendre leurs réclamations.

 

SAINT-GEORGES-SUR-BAULCHE : « Faut lutter » ! Dès les premières paroles de ce texte scandé par la quarantaine de manifestants – des professeurs, représentants de parents d’élèves et membres des familles venus soutenir ce rassemblement aux grilles du collège Jean Bertin malgré le mordant d’une température glaciale – le ton était donné !

Pas de place réservée à la poésie et aux souvenirs nostalgiques de la période scolaire : adaptée d’un morceau du répertoire de la star du rap SOPRANO (« Le Coach »), sa réécriture avait pour objectif de faire mouche par la virulence de ses propos et de son engagement à revendiquer contre le système éducatif.

Banderole déployée sur les grilles de l’enceinte pédagogique, morceaux de carton brandis à bout de bras soulignant les messages essentiels, haut-parleur brancher à quasi saturation pour porter la voix des organisateurs : rien ne manquait dans cette panoplie contestataire contre la dégradation des conditions d’études et de travail.  

« Nous dénonçons la perte de moyens qui a pour conséquence de provoquer la surcharge des classes ce qui risque de mettre en danger la scolarité des élèves présentant des signes de faiblesse et de fragilité… ».

 

 

Une politique de contraintes budgétaires au détriment de la qualité de l’enseignement…

 

En substance, la dotation horaire globalisée (DHG) est dans le viseur des protestataires. Insuffisante, voire décevante, elle n’est certainement pas à la hauteur des enjeux en matière de lutte contre le décrochage, paradoxalement l’une des priorités de la politique éducative de la gouvernance.

Oui mais voilà, sur le terrain, le son de cloche tinte différemment selon les manifestants, contrairement à la gesticulation médiatique autour de ce sujet.

« Nous sommes en total désaccord avec cette gestion approximative de l’éducation. Elle ne repose aujourd’hui que sur des contraintes budgétaires et une volonté d’optimisation et de rentabilité…. ».

Des principes qui sont contraires à la qualité de l’enseignement, et à l’intérêt des élèves et des familles.

Et la chanson de reprendre à l’unisson des quarante « choristes » en colère : « Faut entasser les ados pour ne pas dépenser, faut faire taffer les ados sans budget ».

Si la dotation d’heures actuelle est maintenue par l’académie, des problèmes surviendront en termes de capacité d’accueil de certaines classes. Sachant en outre que les calculs effectués ne prennent pas en compte les élèves de l’ULIS (unité localisée pour l’inclusion scolaire) prévu au nombre de huit dès l’an prochain, ainsi que des AESH (accompagnement des élèves en situation de handicap) qui les assistent.

 

 

Le retour des classes surchargées : le cauchemar des enseignants…

 

Autre problématique observée localement : celle qui est née de la fermeture du collège Bienvenu-Martin survenue à Auxerre en 2019 avec pour effet corollaire l’accueil d’élèves en situation de REP (Référentiel de l’éducation prioritaire) qui est largement dépassé.

On l’aura compris : les représentants élus des personnels enseignants au conseil d’administration du collège et les représentants des parents d’élèves craignent la hausse exponentielle des effectifs de ces classes, augmentation observée chaque année. Une tendance qui ne s’inversera pas à l’avenir. La récente ouverture d’une classe au sein de l’école primaire locale ainsi que la venue de plusieurs familles, installées sur la commune, le confirment. Le nombre d’élèves par classe ne peut que progresser et dépasser le seuil limite.

Précisons que la prévision des effectifs est déjà évaluée vers la hausse lors de la future rentrée de septembre, aux alentours de 670 collégiens.

« Trente élèves dans une même classe paraît que c’est la normalité, surchargé veut dire normal, je ne comprends plus mes cours de français… ».

La chanson se poursuit avec ces couplets révélateurs du mal-être persistant qui affecte le milieu de l’Education nationale

A commencer par les enseignants eux-mêmes. Ils espèrent une progression de leurs effectifs.

« Logique, nous constatons une tendance accrue à la conversion des heures postes en heures supplémentaires. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Avec 7 % d’élèves en plus pour 6 % d’heures postes en plus et 19 % d’heures supplémentaires par rapport à l’année dernière… ».

 

 

Vers une classe supplémentaire accueillant les élèves de troisième ?

 

Or, cela nuit à la bonne fonctionnalité de certains collègues contraints à effectuer un complément de service sur un, voire plusieurs établissements alors que les besoins en heures sont bien présents au collège de Saint-Georges. Un état de fait qui impacte l’enseignement délivré aux élèves.

Quant à l’ouverture d’une classe supplémentaire sur le niveau de troisième, elle est souhaitée par les personnes protestataires. « Il faut que l’ensemble des disciplines puisse bénéficier de conditions pédagogiques convenables ».

Reste le demi-poste d’infirmière supplémentaire, déjà opérationnel au sein de l’établissement. Son maintien aurait pour avantage de proposer une ouverture maximale de l’infirmerie sur la semaine entière.

Si la direction de l’établissement n’a pas souhaité réagir à chaud à ce rassemblement, organisé jeudi, dans la rue, peut-être que Vincent AUBERT, le directeur académique des services de l’Education nationale sera plus enclin à répondre par l’affirmative à la demande d’entrevue des manifestants. La balle se trouve désormais dans le camp du DASEN de l’Yonne.

« A Saint-Georges, on se bat, à Saint-Georges, on se bat », conclut la chanson !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Entre ceux qui prédisent que le réveil sera douloureux au moment où on remboursera et ceux qui disent qu’il ne sert à rien de rembourser et que l’Etat peut vivre sans, on y perd son latin ! Le passé montre et démontre qu’il va falloir rembourser un jour ses dettes ! Si on se démet, c’est au prix d’une révolution, d’une faillite économique et d’une rupture totale avec les créanciers. La révolution russe qui a refusé le remboursement des dettes contractées dans le monde entier, sous forme d’emprunts obligataires, en fut la triste expérience.

TRIBUNE : La théorie de « l’équivalence ricardienne » ou effet « Ricardo-Barro » repose sur l’existence d’une contrainte d’équilibre budgétaire à long terme : les emprunts contractés aujourd’hui par les administrations publiques devront un jour, éventuellement à un horizon quasi-infini, être remboursés, intérêts compris, et sont donc équivalents à de futurs impôts. Les emprunts d’hier font les impôts de demain : une théorie qui remonte au XIXème siècle (Ricardo, économiste 1821)…

Elle repose également sur des hypothèses très fortes : les agents économiques seraient parfaitement informés, totalement rationnels et feraient preuve d’un altruisme intergénérationnel total (ils prendraient soin du bien-être de leurs lointains descendants comme du leur). Dans ces conditions, si l’Etat augmente son déficit en baissant les impôts ou en accroissant les dépenses publiques, les ménages (ou les entreprises à travers leurs actionnaires) anticipent que les impôts augmenteront dans le futur pour rembourser ce supplément de dette publique. Leur comportement d’épargne et de consommation étant déterminé par leurs perspectives de revenus à long terme, ils constituent dès à présent une épargne de précaution permettant de payer ces futurs impôts.

Sous ces hypothèses, il est possible de démontrer que l’épargne privée de précaution ainsi constituée est égale à l’augmentation du déficit public. Les ménages ne consomment pas plus et les entreprises n’investissent pas plus lorsque le déficit public s’accroît, si bien que le « multiplicateur keynésien » est nul. La politique budgétaire n’a donc aucun effet sur l’activité économique.

Pour expliquer aujourd’hui l’augmentation de l’épargne sur les livrets ou épargne de précaution, on est sans doute dans ce que les psychanalystes appellent « l’inconscient collectif ». Les épargnants d’hier sont les mêmes que ceux d’aujourd’hui.

 

 

Deux menaces : l’augmentation des dettes publiques et l’augmentation des taux…

 

Depuis quelques jours, les taux repassent en positifs : + 0,4 %. Les taux redeviennent positifs depuis plus de trois ans. Les présidents HOLLANDE et MACRON ne se sont pas privés de poursuivre la fuite en avant des déficits publics : les emprunts nouveaux ne coûtaient plus rien ! Même en Allemagne, les taux repassent à + 0,022 %. Les Etats-Unis connaissent aussi une augmentation substantielle de + 1,8 %. Dans ces conditions, les investisseurs vendent la dette française (négative ou de + 0,4 %) pour acheter des emprunts plus rémunérateurs.

La moitié de notre dette est détenue par des investisseurs étrangers. Les Chinois font partie des souscripteurs ! La Chine fait de la dette un instrument stratégique au service de sa puissance. Elle prête beaucoup en Europe, aux Etats-Unis et en Afrique. Ils attendent patiemment la faillite de l’Occident. Leur technique en Afrique est simple : si le pays ne rembourse pas, les Chinois se servent sur les biens (mines, infrastructures diverses…). Les 50 % détenus en interne sont constitués par les banques, compagnies d’assurances… et surtout par la BCE.

En effet, les déficits liés à la pandémie ont été achetés sans limites par la BCE. Le « ça coûtera ce que ça coûtera » avait pour fondement les vannes ouvertes par l’Europe. On est à la fin du cycle : la Banque Centrale limite ses interventions et relève les taux. En conséquence, Bruno LE MAIRE annonce la fin du « ça coûtera ce que ça coûtera » !

 

 

Volume de la dette : l’épée de Damoclès du prochain quinquennat !  

 

Vertigineux : près de 3 000 milliards de dettes, des déficits abyssaux  (protections sociales, budget de l’Etat, déficit des collectivités, balance commerciale structurellement négative depuis des lustres…). Il faut aussi ajouter les plus de 4 000 milliards de déficits concernant les engagements futurs de l’Etat (les fameux engagements hors bilan) avec cautions des données, créances irrécouvrables, retraites des fonctionnaires civils et des militaires et de la Poste, subvention d’équilibre de la SNCF…

N’oublions pas les collectivités qui voient croître leurs déficits et une dette publique qui augmente à plus de 400 milliards ! Deux raisons l’expliquent : le transfert des compétences de l’Etat vers les collectivités et l’augmentation démesurée des embauches. Le remboursement de la dette publique s’élèvera à 179 milliards en 2022 et nous règlerons 39 milliards d’intérêts !

On le voit bien une augmentation de plus en plus forte des taux d’intérêts fera de la France un pays en faillite. C’est une quasi-certitude pour beaucoup !

 

Quid des programmes électoraux ? 

 

La vision du futur est absente depuis un demi-siècle de nos stratégies. On est dans l’immédiateté, signe des temps modernes. Qu’en est-il des candidats à la présidence ? Il n’y a aucune anticipation des déficits, et du cycle infernal, inflation/augmentation des coûts énergétiques donc des prix. Donc de l’augmentation des salaires qui menace la boucle infernale « prix-salaire ».

L’inventaire à la Prévert des promesses électorales est le suivant : augmentation des salaires (voir doublement pour certaines catégories notamment les enseignants), augmentation du SMIC, fin des centrales nucléaires, construction de prisons, embauche de fonctionnaires dans tous les secteurs, abaissement de l’âge de la retraite, primes à la naissance, ne plus dépendre de la Chine et fabriquer nous-même les voitures, les médicaments, baisse des impôts, plus personne dans la rue (déjà une promesse d’Emmanuel MACRON), le plein emploi d’ici dix ans avec 2 % de croissance du PIB par an.

Cet argument avait déjà été promis par François HOLLANDE et Emmanuel MACRON. A cela, il faut y ajouter l’accueil systématique des migrants, plus de véhicules électriques et moins de pesticides. En fait, comme le disait Alphonse ALLAIS : « il faut mettre les villes à campagne !

On peut peut-être prévoir la création de nouveaux services psychiatriques pour délirium politiques ! Aujourd’hui, l’effet papillon est bien réel dans nos économies avec le déplacement d’air généré par le battement d’aile d’un papillon qui peut provoquer un cyclone à 5 000 km de distance. Vexer nos amis chinois et la France prend un risque sur sa dette, la rupture immédiate de ses approvisionnements pour certains produits comme les médicaments ou les automobiles.

 

 

Le tigre aime le pigeon…

 

Comment financer toutes ces promesses : en s’endettant bien sûr ! Et on s’endette pour rembourser ses dettes ! Pourtant, on le sait bien : les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent !

La Chine vient d’entrer dans l’année du tigre,  craignons que pour les Français, 2022 ne soit pas l’année du pigeon !

Jean-Paul ALLOU

 


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L’ombre de Darry COWL, génial interprète du « Triporteur », n’est pas très loin. Surtout quand on examine de plus près ce nouveau mode de locomotion dont va faire usage désormais La POSTE. En développant le principe du vélo-cargo, testé depuis le 01er février à Sens, l’entreprise innove en garantissant une livraison « propre » des colis. La réponse appropriée à la transition écologique !

 

SENS: Est-ce que les facteurs, habilités à piloter ce nouvel engin de la mobilité douce, après en avoir reçus les rudiments en matière de formation, devront s’habiller de la célèbre tenue vestimentaire arborée par le loufoque comédien de ce film à succès datant de 1957 ?

Inspiré de l’ouvrage de l’écrivain bourguignon René FALLET (auteur entre autres de « La Soupe aux choux »), « Le Triporteur » avait été mis en lumière par un jeune cinéaste débutant, Jacques PINOTEAU, offrant ainsi l’un de ses premiers grands rôles de comique à ce clown facétieux et zézayant de Darry COWL. Sa vêture, un pull marin que l’acteur vedette porte tout au long de ses péripéties, lui apporta aussi la gloire.

Depuis le début de ce mois, un triporteur au profil ergonomique un peu spécial circule dans les rues de la cité la plus septentrionale du département. Affichant les couleurs jaunes traditionnelles de La POSTE que l’on ne présente plus !

Mais, là, s’arrête la comparaison avec le personnage fictif d’Antoine. Il s’avère que ledit triporteur se nomme vélo-cargo et qu’il répond aux besoins de l’entreprise de livrer les colis en mode doux dans la sous-préfecture de l’Yonne.

 

 

Un appareil à assistance électrique maniable et facile à stationner…

 

Explications fournies par Samuel CADON, responsable de l’excellence logistique du groupe postal en Bourgogne Franche-Comté : « ce moyen de locomotion permet d’augmenter l’emport de colis grâce à sa capacité et son agencement intérieur tout en garantissant un niveau de sécurité maximale… ».

Plus que jamais, La POSTE fait de la logistique urbaine l’une de ses priorités. Pour se faire, le groupe utilise des véhicules à faible émission et optimise ses circuits de distribution. Dans le respect des attentes de ses clients, particuliers et professionnels.

Lancé le 01er février, le vélo-cargo triporteur, placé sous la tutelle administrative des services Courrier et Colis de Saint-Denis-les-Sens promène sa silhouette si caractéristique au gré des rues de l’hyper centre de Sens. Maniable, ce véhicule à assistance électrique emprunte les voies cyclables et achemine ses colis en passant par les zones piétonnes. Un gain de temps pour les facteurs qui peuvent stationner avec facilité leur engin.

Le groupe postal a intégré les pratiques de dépollution et de décongestion des cœurs de villes parmi ses axes stratégiques en matière de transition écologique. A l’échelle de la région, La POSTE possède une flotte de plus de 2 600 véhicules afin de desservir plus d’1,7 million de foyers. L’acquisition de cinq vélos-cargos est une réponse appropriée pour adopter une logistique urbaine novatrice et efficiente en termes de résultats.

D’un volume utile minimal de 1 200 litres, cet engin que les Sénonais découvrent désormais dans leurs rues peut contenir jusqu’à 130 colis et parcourir son périple à la vitesse maximale de 25 km/h. En ce qui concerne l’autonomie, l’énergie est suffisante pour une tournée de 4h30 avec cent kilos de charge.

Le groupe possède également 1 819 véhicules automobiles électriques sur le territoire régional, des « Staby » (en lieu et place de scooters cause de trop d’accidents) au nombre de 249 et 24 quads électriques.

 

Thierry BRET

 

 


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Il fait beau en ce mardi de février. Un vol de grues passe au loin dans le ciel bleuté. Bien qu'elles ne disposent pas encore d'Internet, on peut penser que leur retour annonce la fin de la froidure hivernale, qui hélas n'a pas vraiment eu lieu d'ailleurs. Bientôt midi, et l'assurance en poussant la porte d'une des meilleures tables icaunaises, de se régaler une fois de plus. Bienvenue au Rive Gauche à Joigny…

 

JOIGNY : C'est feu  Michel LORAIN (trois étoiles au Michelin en 1986), surnommé le chef bâtisseur par ses équipes  qui contribua à la construction de ce bel établissement, voici une trentaine d'années. Sa dynamique fille, Catherine, en fut longtemps à la tête, la laissant désormais peu à peu, à un véritable binôme de professionnels : Anne-Claire JOUBERT, côté salle, et son mari, Jérôme en cuisine.

La salle est confortable. Quant à la terrasse surplombant la rivière, elle semble cligner de son œil taquin, en  nous susurrant « à bientôt » ! Edwige est la souriante maître d'hôtel de la maison. 

Cette ancienne élève du lycée des métiers Vauban à 'Auxerre arriva gamine ici, et sut y gravir les échelons à la force du poignet. En 2020, sous la férule de chef « Jéjé », elle contribua largement à cette belle seconde place, lors de l'exigeant  concours national de la meilleure brigade de France, après avoir durant les entraînements découpé moult poulardes de Bresse.

A peine le temps de le commander au menu, qu'un impeccable « américano » surgit avec d'onctueuses gougères. Durant ce laps de temps, arrive un quatuor de copines souriantes. Pauline y est la reine du déjeuner, fêtée dignement, en trinquant avec un « coteau du Layon ». L'aînée de la tablée ouvre alors son enveloppe de feuille de paie : « quoi 168 heures alors que j'en ai fait 170… se plaint-elle, rapidement consolée par une rasade de vin moelleux !

Pendant ce temps, Edwige et sa mini-équipe installent les nouveaux arrivants. Tiens, un trio de mise en bouche atterrit sur cette table bien dressée !  Le chef aime les poissons bleus (maquereau ou sardine en saison), il y en a ! Un mot sur l'excellent pain fourni par la boulangerie locale « La Gerbe d'or ». C'est quand même autre chose que l'industriel  « coup de pâte » auquel trop de tables ont  désormais hélas succombé.

 

 

Le délice des sauces qui accompagnent les produits de la mer…

 

L'entrée est aussi fine que délicate : marinade de Saint-Jacques et céleri boule, avec une rémoulade de radis d'hiver et de baies roses (clin d'œil au soleil des tropiques !). Une belle alliance avec le bourgogne blanc générique de la côte de Beaune, choisi par notre maître d'hôtel.

Trois amies arrivent ensuite à la table voisine. Elles sont pressées, très pressées évidemment. Voyons ! Lorsque l'on est quelqu'un d'important : c'est ainsi ! A la commande, elles déconstruisent tous les plats, avec force rasade de ce soda made in USA que je ne citerai point ! L'une d'entre elles est en arrêt maladie, mais a plutôt bon appétit. Comme le disait feue ma grand-mère : « l'appétit,  c'est la santé ! ». Alors…

Demeurant dans l'océan, par table jovinienne interposée, c'est au tour d'un délicieux ragoût d'encornets et de crevettes grises, sauce chablis de s'attabler ! Un plat qui a de la mâche, mention spéciale pour la sauce, aussi onctueuse que goûteuse. On le sait, mais passé antan par de belles tables étoilées (« Le Père Bise » à Talloires, « Stéphane DERBORD » à Dijon...), le chef Jérôme JOUBERT est un véritable saucier, pour le plus grand plaisir de la clientèle. 

 

 

Un établissement « délaissé » par le Michelin : une hérésie !

 

Le plat suivant est un peu un historique de la jeune maison. Pas pour l'entrecôte-échalotes, impeccablement saignante, mais pour son accompagnement que l'on doit à Chris, l'un des fidèles seconds de cuisine. Il s'agit d'un aligot filant, spécialité du jeune papa.

Que les puristes aveyronnais me pardonnent : certes  sans tomme  fraîche de Laguiole. Ce jour-là, ce véritable délice fut servi au comté. Parfois Chris le prépare au soumaintrain, voir en annexe la recette de ce fils de restaurateurs bordelais !

Le dessert est l'œuvre de Céline, la chef pâtissière : un tiramisu bourguignon dans lequel l'acidité du cassis vient se confronter à la douceur sucrée du biscuit. C'est bon le cassis ! Et pas uniquement en kir ! Pour Noël, je fus très agréablement surpris par la bûche marron-cassis de la pâtisserie QUIRIE, sise à Malay-le-Grand.

Toutes les tablées de copines sont parties. A mon tour d'en faire de même, après un bon déjeuner, gentiment servi ! Et je l'écris à nouveau : « Le Rive Gauche » est une table injustement délaissée par le guide Michelin, qui l'a depuis 2021, supprimée honteusement de sa sélection. D’ailleurs, on aimerait mieux en comprendre les objectifs actuels,  entre les cités de D1 (Lyon, Courchevel, Cannes...) et l'immense restant du territoire de France !

 

 


En savoir plus :

 

Les + : table confortable et de qualité. Chambres à l'unisson et au goût du jour.
Les - : jadis, au « Rive Gauche », les tables  étaient nappées. C'était joli. Oui mais ça, c'était avant ! Comme nombre d'autres établissements, ce bon restaurant a désormais succombé au moderniste set de table. Ben, tant que l'on ne nous impose pas la serviette en papier, assortie de couverts en plastoc, dignes d'un plateau éco de compagnies aériennes !

Premier menu à 29 euros avec un verre de vin et café.

La recette de l’aligot au soumaintrain

Pour quatre personnes :

1kg de pommes de terre à chair ferme

300 g de soumaintrain au lait cru

500 g d’emmental râpé de bonne qualité

Beurre et crème fraîche

Faire cuire les pommes de terre à l’eau salée, les égoutter puis les écraser en purée et en y ajoutant crème et beurre,

Tailler le soumaintrain en très fines lamelles, puis à feu doux l’ajouter à la purée avec l’emmental râpé en mélangeant avec une spatule en bois.

Mélanger la masse jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse qui se détache des parois de la cocotte en faisant des fils.

 

 

Contact :

Le Rive Gauche

Hôtel/restaurant

Chemin du Port au bois

89300 JOIGNY

Tel : 03.86.91.46.66.

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. www.hotel-le-rive-gauche.fr

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 


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L’évènement devrait marquer les esprits. Une convention nationale à Auxerre, cela n’arrive pas tous les jours, à vrai dire ! Mais, quand elle est portée par l’une des structures les plus dynamiques qui évolue dans l’Hexagone, on peut déjà en subodorer le résultat. Réussi, c’est certain ! Pour y parvenir, la Jeune Chambre Economique doit compter sur le soutien de partenaires investis. Des collectivités et des entreprises, prêtes à relever le défi !

 

AUXERRE : Les dates, tout d’abord, sont à biffer d’ores et déjà sur les agendas. Du 23 au 25 juin 2022. Trois  jours de réflexions, de travail mais aussi de moments festifs et de réjouissances. Au-delà des conférences et des surprises que nous promettent déjà sur le papier les membres de la JCE Auxerre, cette convention nationale devrait donner des couleurs chatoyantes à l’agglomération auxerroise à l’amorce de ce futur été.

Pensez donc ! Plus de huit cents congressistes, en provenance des quatre points cardinaux de notre territoire, convergeront vers la capitale de l’Yonne pour s’y retrouver lors d’un évènementiel de haute facture. Pas budgétaire, certes, mais bel et bien synonyme de rayonnement et de coup de pouce espéré pour l’aura de ce département.

Pour en savoir un peu plus sur les opportunités et les belles rencontres à faire lors de ce rendez-vous, synonyme de business et d’échanges, la commission ad hoc, présidée par Laurianne BELLIER (la jeune et talentueuse dirigeante de la société ELANTHIA qui a su faire son chemin dans le paysage du conseil patrimonial) propose un évènement la semaine prochaine. Précisément, à la date du 17 février, au cellier de la préfecture de l’Yonne, lieu coutumier de bon nombre de manifestations réalisées à la sauce JCE !    

Objectif de cette soirée qualifiée de gala : la présentation en long, en large et en travers de ladite convention nationale. Via toutes ces possibilités, en termes de partenariat et de retombées économiques pour ses futurs soutiens. De la pure logique lorsqu’il s’agit d’une JCE à la baguette !

Un évènement taille patron, assortie d’un repas, à la dimension des entreprises et des collectivités qui ont encore foi à l’investissement de cette jeune relève, prête à en découdre en balayant les aspérités de l’existence, afin de créer et pérenniser des projets. Elle n’est pas belle la vie ?!

 

Thierry BRET

 


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