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La colère ne retombe pas après que le gouvernement ait choisi l’option du 49.3 pour faire adopter aux forceps sa réforme des retraites. Député LFI de Seine-Saint-Denis, Jérôme LEGAVRE était à Auxerre, samedi soir. Il a tenu une réunion publique au « Mille Club » des Brichères, devant un auditoire de militants et sympathisants espérant bien que l’une des deux motions de censure déposée ce lundi sera adoptée. Cela entraînerait de facto la chute du gouvernement et la mise aux oubliettes de la réforme…

 

AUXERRE : Si d’aucuns espéraient au fil des semaines une démobilisation du mouvement, c’est raté ! Le recours jeudi dernier par le gouvernement à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter son projet de réforme des retraites n’a fait que renforcer la colère exprimée depuis deux mois dans les rues et soutenue chaque jour un peu plus par une majorité de Français.

« La coupe est pleine, cette réforme des retraites est injuste et la colère est grande face à ce gouvernement totalement isolé… ».

D’emblée, le ton est donné et de toute évidence, les mots d’Adrien PROVENCE, militant icaunais de LFI résonnent positivement aux oreilles du public venu en nombre ce samedi soir, écouter et poursuivre le débat avec Jérôme LEGAVRE. Pour le député NUPES de la douzième circonscription de Seine-Saint-Denis, cet usage intempestif du 49.3 reflète avant tout « le caractère anti-démocratique des institutions de la Cinquième République », rappelant qu’en l’espace de quelques semaines, le gouvernement avait « accompli l’exploit inédit dans l’histoire de la Cinquième, d’utiliser l’article 49.3 dix fois de suite, explosant tous les records ! »

 

Prêt à voter toutes les motions de censure qui se présentent…

 

Quid de l’avenir d’Elisabeth BORNE et de son gouvernement ? « Aujourd’hui, plus personne ne les calcule et la colère remonte directement contre le chef de l’Etat, contre le monarque… ».

Une situation explosive ne pouvant et ne devant se renforcer que par des grèves reconductibles dans tous les secteurs, selon Jérôme LEGAVRE : « la situation risque de se tendre et il est clair que tous les ingrédients d’une confrontation majeure sont en train de s’accumuler, alors que ce gouvernement ne nous donne pas d’autre solution que d’étendre ces grèves pour le contraindre à reculer… ».

 

 

Pas d’état d’âme pour le député de Seine-Saint-Denis à voter à titre personnel une motion de censure visant à faire tomber le gouvernement, quand bien même serait-elle déposée par le Rassemblement National, « dès lors que l’objectif est clair, j’y suis plutôt favorable mais ne prendrai pas le risque de mettre en danger l’unité du groupe parlementaire LFI car le sujet est très controversé en interne… ».

 

 

Le RIP n’est pas la meilleure des solutions actuelles…

 

La motion transpartisane déposée par le groupe LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires) arrive à point nommé pour satisfaire tout le monde. La seule à ses yeux, « susceptible de pouvoir l’emporter ».

Interpellé sur le fait que le RIP (Référendum d’Initiative Partagée) ne figure pas à l’ordre du jour des armes parlementaires envisagées, l’ancien professeur de lettres se dit réticent sur le sujet : « je ne peux m’empêcher, alors que des milliers de travailleurs s’engagent sur le chemin de la grève, d’y voir une diversion à la mobilisation… ».

Arguant de la difficulté à mettre en place un tel dispositif : « un véritable parcours du combattant nécessitant de réunir 4,7 millions de signatures, avec tout un tas de formulaires à remplir et en dernière instance qui décide ou non de le mettre en place ? Le Président… ».

Emmanuel MACRON décidément au cœur de tous les débats et dans tous les esprits, ce samedi soir à Auxerre !

 

Dominique BERNERD

 


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On doit la structure novatrice à Henri de RAINCOURT. Précurseur et visionnaire de l’attractivité économique de notre territoire, l’ancien ministre de la Coopération internationale et président du Conseil départemental de l’époque voulait se doter d’outils performants afin de sensibiliser investisseurs et porteurs de projets pour mieux capitaliser sur l’Yonne. De cette feuille de route est née un double dispositif, complémentaire et toujours fonctionnel trente ans plus tard, Yonne Développement et Yonne Equipement.

 

AUXERRE : Un avant-gardiste agissant dans l’intérêt de sa zone de prédilection, « HdR », acronyme dont on aimait l’affubler à l’époque ? Certes ! Trois décennies après avoir été porté sur les fonts baptismaux par ses soins, le binôme « Yonne Développement/Yonne Equipement » fonctionne toujours à merveille dans le landerneau icaunais, demeurant ce vecteur très utile à l’essor économique de notre territoire.

Un Henri de RAINCOURT qui fut alors très inspiré en imaginant cette structure associative de loi 1901 (Yonne Développement), mettant à la disposition des décideurs économiques et des chefs d’entreprises, expertises et accompagnements.

Même si l’ancien ministre n’est plus directement impliqué aux manettes de ces dispositifs judicieux – ils sont dirigés aujourd’hui par Mahfoud AOMAR (Yonne Développement) et François BOUCHER (Yonne Equipement) -, ce dernier n’en reste pas moins attentif à leurs évolutions. Il siège toujours au conseil d'administration des deux entités. On ne se désintéresse pas comme cela d’une arme économique performante qui aura su faire ses preuves depuis aussi longtemps dans le paysage de la Bourgogne septentrionale !

 

 

Plus de 80 millions d’euros injectés dans l’économie locale depuis 25 ans…

 

Les voyants de la double structure sont au vert en ce début d’année 2023 qui se lance plutôt bien en termes de perspectives. Les projets de captation de nouveaux projets, nombreux. Depuis son apparition, Yonne Equipement – la SEM (Société anonyme d’Economie Mixte) qui agit sur la partie logistique et foncière des projets entrepreneuriaux – a contribué à la construction de 85 bâtiments, répartis dans une trentaine de communes du département, pouvant accueillir de nouvelles entreprises, assurant la création d’emplois sur secteurs. Soit un chiffre qui se passe de commentaires : 124 000 mètres carrés de surface !

Quant au montant de ces investissements, réalisés en vingt-quatre ans, il s’élève à plus de 80 millions d’euros. Une enveloppe financière applicable aussi bien en matière de  bâtiments neufs mais aussi d’édifices en phase de ré-industrialisation.

Possédant la double casquette stratégique de maître d’œuvre et d’assistant à maîtrise d’ouvrage, la SEM peut ainsi jongler à satiété selon les projets présentés, puis validés en conseil d’administration avec les intercommunalités de l’Yonne, avant d’intervenir.

 

 

D’indéniables avantages pour les investisseurs/entrepreneurs…

 

Définies par un cahier des charges finement ciselé par ses auteurs, les missions de la SEM sont simples à la compréhension : le soutien à l’industrie productive sur le territoire, la transformation en les réhabilitant de sites et bâtiments industriels – cela concerne naturellement les friches et les parcs d’activités-, le rapprochement de l’emploi vers les territoires – l’organisme préconise alors le développement du co-working et des tiers-lieux -, et aussi, l’installation de nouveaux professionnels de l’industrie.

Le tout avec subtilité financière astucieuse pour les néo-entrepreneurs tentés par le challenge : n’avoir aucun endettement sur la partie immobilière – c’est-à-dire les charges locatives – et profiter de l’obtention de prêts, de la gestion des sinistres et de la possibilité à terme d’acquisition du bâtiment, grâce à une option d’achat. Bref, du cousu main efficace, à bien des égards !   

Aujourd’hui, avec une offre de vente de terrain, compris entre 5 et 60 euros du mètre carré, le tandem « Yonne Développement/Yonne Equipement » possède de la ressource foncière avec de belles opportunités devant intéresser les décideurs économiques sur différentes zones d’activités de notre territoire.

Idéalement répartis, ces secteurs couvrent l’ensemble de notre département, que ce soit dans le Sénonais, le Tonnerrois, à Migennes, sur l’Avallonnais ou à proximité d’Auxerre. Rien que sur la seule année 2022, les équipes de la directrice Clarisse MARTIN ont traité une centaine de dossiers. Preuve indubitable de l’intérêt des entreprises extérieures pour ce département, limitrophe de l’Ile-de-France, au potentiel de croissance évident.

 

 

Un fonds de revitalisation utile à la dynamique de l’Yonne : « Mut’Eco »…

 

Autre particularisme intéressant : « Yonne Développement » gère un fonds de revitalisation départemental, baptisé sobrement « Mut’Eco », avec l’Etat et la Direction départementale de l’Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations (DDETSPP).

Il permet l’anticipation et l’accompagnement des mutations économiques du territoire. Le principe en est très simple. Une entreprise clôt ses activités et quitte l’Yonne, elle s’engage à alimenter un fonds spécifique afin de soutenir l’emploi en anticipant sur l’avenir. Ce fonds prend alors la forme d’une subvention destinée à accompagner la création de nouveaux projets. Aujourd’hui, grâce à ce procédé, c’est une trentaine d’entreprises qui sont accompagnées par Yonne Développement pour plus d’une centaine d’emplois créés depuis huit ans !

Un sérieux coup de pouce à l’attractivité icaunaise qui augure de belles perspectives puisque à trois ans, ce sont 113 nouveaux postes qui devraient ainsi s’ajouter aux réalisations existantes. Grâce aux 226 000 euros de dotations, versées au titre de « Mut’Eco ».

A ce jour, Yonne Equipement pilote onze opérations immobilières dans l'Yonne pour 18 millions d'euros d'investissement...

Thierry BRET

 

 


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Il est estimable de faire à manger pour son prochain. C'est avoir plaisir, à faire plaisir. Cela est tout aussi méritoire lorsque cela se décline par le biais de cette noble appellation de « menu-ouvrier », souvent à prix réduits,  autour de quinze euros. Et lorsque celui-ci est cuisiné maison, c'est encore mieux !


SENS : Madame est aux fourneaux. Monsieur derrière le comptoir. Ce bistrotier-pro connaît les habitudes de ces ouailles : le demi de bière est posé sur une coupelle, le café même sans sucre est servi avec une cuillère. Ici, chaque midi, se donnent rendez-vous maçons, plaquistes, peintres, électriciens et autres plombiers. Ils s'y  retrouvent pour casser la croûte à l'unisson ! Lorsqu'il pleut ou qu’il fait froid, il est rassérénant de se rendre dans ce vivant estaminet pour tous ces travailleurs de chantier.

Avant de s'attabler, le passage au comptoir n'est pas interdit, bien au contraire ! Ce comptoir, qui du lundi au vendredi, dès 7 heures, accueille ses amateurs de « p'tit noir » dont le paternel de notre jeune édile.

Les nouvelles de la presse locale dans la main gauche, la tasse de café dans la main droite, on se dit « bonne journée et bien sûr, à demain ! ».

Ce lien social et indispensable de nos bistrots, que l'on a laissé fermer sans rien dire (200 000 en 1960, autour de 38 000 établissements aujourd'hui avec cependant  quelques prometteuses réouvertures) est notamment encouragé par le programme « Mille Cafés ». Il était temps.

 

 

L’œuf mayo : l’un des symboles de la cuisine de brasserie

 

Mais revenons, Rue de Lyon et dépêchons de nous attabler ! L'ardoise indique trois choix d'entrée : le cake asperge-bacon, la charcuterie et des œufs mayo d'anthologie.

Cette entrée est l'un des plus jolis symboles de la cuisine de brasserie. Elle a même son championnat du monde, organisé par l'Association de Sauvegarde de l'œuf mayo. A Paris, l'excellent bar à vins « Le Griffonnier » l’emporta voici quelques années : il faut y aller et goûter !

Ici, il est servi sur un lit de salade bien assaisonnée. Les quatre moitiés de l’œuf sont généreusement nappées de mayonnaise. Voilà une bien belle entrée qui est à saucer comme il se doit avec un pain de qualité. Tout cela dans un menu à 16 euros, quart de vin compris (plutôt bon d'ailleurs !). Chapeau bas.


 

Une viande de qualité, saignante à point…

 

En plat, les choix sont plutôt « viandards ». Amateurs d'espuma de quinoa ou de mousse de boulgour : abstenez-vous ! Les frites maison sont délicieuses : croustillantes, pas grasses et force est de constater qu'elles font le bonheur de la majorité de la clientèle. 

La bavette est bonne. Elle est servie saignante comme demandé,  et accompagnée d'une bonne sauce au poivre. Tant qu'à faire !

Prenant d'autres commandes via la tablette interposée, Christiane, l'efficace serveuse, a l'œil à tout.

 

 

De belles cantines trop peu nombreuses à Sens…

 

Et pour terminer, ce sera un fromage sec, un fromage blanc ou un vacherin. Il est fait maison comme de bien entendu. Il est 13h30 : le coup de feu se calme en cuisine, et les camionnettes de nos travailleurs manuels commencent à repartir.
De belles cantines - noble dénomination, s'il en est... - de la sorte sont trop peu nombreuses à Sens et alentours, songeai-je alors en en sortant. C'est pourquoi l'endroit fait légitimement salle comble.
Bravo aux jolis professionnels de « La Brasserie du Moulin » ! Salut patron, et à la prochaine !

 

 

En savoir plus :

Les - : c'est histoire d'être un brin casse-pied - j'assume ! - mais ce midi-là, un seul dessert (une glace) fut proposé. Il manquait peut-être un petit entremet…

Les + : l’ambiance est belle, le rapport qualité-prix est impeccable. C’est du bon boulot !

 

 

Contact :

La Brasserie du Moulin

150, avenue de Senigallia

89100 SENS

Téléphone : 03.86.64.30.30.
Ouverte du lundi au vendredi (7h-15h) et nocturne jeudi et vendredi, autour de pizzas, je crois. Je ne les ai pas goûtées mais elles sont sûrement bonnes ! ).

 

Gauthier PAJONA

 

 


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En cette période d'une actualité marquée par un désordre certain, un de nos grands hommes d'État eut vraisemblablement employé une dénomination plus évocatrice !, terminons cette semaine par une fort belle histoire : celle d'un couple aimant, Céline et Alexandre COUILLON et de leurs deux filles, mis sur un piédestal des arts de la table, puisque seul nouveau trois étoiles au Michelin 2023 !


TRIBUNE : Céline et Alex se sont rencontrés au lycée hôtelier des Sorbets à Noirmoutier (Vendée). Ensuite, notre jeune cuisinier partit rejoindre les Compagnons du Devoir pour y réaliser son Tour de France, dans le cadre d’une rigoureuse formation d'excellence. Il passa dans de belles maisons, chez le chef Michel GUERARD, le breton Georges PAINEAU...
A la fin du siècle passé, les jeunes mariés reprennent l'auberge des parents de notre cuisinier. Et c'est parti ! Tout sourire, Céline en salle accueille leurs premiers clients, face à la mer à l'Herbaudiére, à moins d'un kilomètre à vol d'oiseau de leur école hôtelière !

En 2002, le Michelin leur accorde un « Bib » gourmand, et y mentionne de beaux produits de la mer. Il est vrai que chaque matin le courageux Alex se lève tôt pour aller choisir ses poissons à la criée voisine. C'est en 2006 que je connus Alex, puis Céline. Décelant en eux, une forme  de pureté,  je les fis connaître auprès de mon pote, Jean-Luc PETITRENAUD, truculent chroniqueur culinaire de l'époque (tant à la télévision que sur les ondes d’Europe 1) qui devant une Céline émue aux larmes, interviewa notre jeune chef pour sa « cocotte dominicale ».

 




Un chef talentueux, créatif réalisant des assiettes abouties et raffinées…



En 2007, le Michelin, toujours lui, accorde sa première étoile au restaurant « La Marine » du couple Couillon. Il y est fait mention d'une cuisine inventive, valorisant les produits de l'océan. Pas du genre à rester les deux pieds dans le même sabot, les COUILLON avancent. Ce sera le potager, la construction de chambres magnifiques...Rien ne semble les arrêter ! 
En 2013, voilà dix ans, le Michelin double la mise ! Il y est fait mention d'un chef talentueux et créatif qui compose des assiettes subtiles, abouties et raffinées, magnifiant des produits de la mer, déjà au top ! Goûtons voir la langoustine, petits pois, yaourt mentholé et framboises. Ou encore la lotte, les panais, les myrtilles et le maïs.
Et juste à côté, il y a leur annexe (« La Table d'Elise » prénom d'une de leur grand-mère) qui « chope » un « Bib » gourmand, comme un retour aux sources !

 

 

Après, les années passent. Le sympathique Alex - pas la grosse tête pour  deux sous - devient l'un des chefs français les plus en vue. On en entend parler de « La Marine » à l'Herbaudiére, lorsque l'on y obtient une table comme de bien entendu !

Ces enfants du Michelin visent beaucoup plus haut. On se dit : ça va venir, 2018, 2019, 2020...Rien. Qu'ont dû songer nos deux courageux durant toutes ces années en voyant parfois certains noms de promus que je ne citerai pas, même si !

 

 

La troisième étoile décernée le 06 mars dernier…

 

A l'automne dernier, en dînant chez eux, au cœur de cette gentille et attachante maison, je songeais à quelques-uns de mes repas triplement étoilés, d'antan, nettement moins valeureux, bien souvent, que ce fringant repas à « La Marine » du chef Alex et de dame Cécile.

Une décennie plus tard, lundi 06 mars fut leur Austerlitz mérité, avec l’obtention des trois étoiles pour ces restaurateurs à leur compte. C'est fort légitimement que le Michelin encense ce cuisinier d'exception aux 47 printemps : « cette cuisine du produit sublimé, d'une noblesse et d'une simplicité qui n'appartiennent qu'aux plus grands cuisiniers, de ceux qui savent épurer et enlever, pour révéler les saveurs et libérer l'imaginaire du mangeur... ».
Alors bon appétit et large soif avec le Michelin 2023 ! Quels talentueux précurseurs furent les frères André et Edouard MICHELIN, en éditant à dix mille exemplaires en 1900, ce petit guide, alors que ne circulaient à l’époque qu'environ quatre mille automobiles, que l'on conduisait d’ailleurs sans permis !

Et félicitations à ces valeureuses et valeureux : Céline, Alex, Cédric, Jérôme et les autres qui se reconnaitront ou pas !


Gauthier PAJONA

 

 

 


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Excédés ? Courroucés ? Fatigués par les mêmes litanies désobligeantes à leur endroit et la désinformation chronique qui vise leurs actions, comme ils le stipulent par voie de communiqué de presse ? Il y a un peu de tout cela dans les arguties faisant office de réponses de la part des élus de la Communauté de communes Le Tonnerrois-en-Bourgogne à toutes ces attaques. Après la démission avec fracas des deux élus de Tonnerre, le bureau de la CCLTB replace les points sur les « i ». Désireux de rétablir les vérités en toute transparence…

 

TONNERRE : « Cédric CLECH – édile de Tonnerre - est un bon communicant, mais cela ne fait pas tout. Nous, élus du COMEX de la CCLTB pensons qu’il est utile de faire, de co-construire, d’agir avec et pour les habitants du Tonnerrois… ».

C’est certain, tous les protagonistes de l’histoire ne prendront pas le chemin de traverse les menant sur la route des vacances l’été prochain ! Constatant « avec regret » qu’ils font l’objet d’attaques récurrentes dans les médias et les réseaux sociaux, du fait de certains élus de Tonnerre, les membres du COMEX (Comité exécutif) de l’organe communautaire du Tonnerrois, lassés par ces manœuvres « déstabilisatrices et intempestives », ont donc décidé de réagir. En le faisant savoir…justement par voie de presse ! Une nouveauté, en fait, dans leur mode opératoire.

« Notre position a toujours été de ne pas répondre à ces provocations, expliquent les responsables du COMEX, car nous sommes avant tout des élus de terrain ; nous concentrant en priorité sur ce que nous faisons au quotidien… ».

Des élus qui, et ils le précisent en guise de préambule dans un communiqué adressé aux médias, n’opposent pas les populations entre elles. C’est-à-dire celles du Tonnerrois et celles de Tonnerre – « parce que la ville fait partie intégrante du Tonnerrois ». D’ailleurs, le COMEX de la CCLTB invite les administrés à visionner les conseils communautaires (ils sont publics sur Internet) afin de se faire une idée des attitudes de chaque élu représentant le territoire lors des séances.

 

De « fausses informations » qui circulent dans un but politique…

 

Eléments expliquant la réaction de ces élus : les récentes démissions du maire de Tonnerre Cédric CLECH et de sa première adjointe, Emilie ORGEL, du conseil communautaire du Tonnerrois dont nos colonnes avaient fait écho la semaine dernière. Les deux vice-présidents de l’organe institutionnel avaient fait acte de leurs démissions en préambule de la dernière réunion début mars. Un choix acté depuis par les représentants des 52 communes.

« En revanche, il ne nous est plus possible d’accepter de voir circuler des informations fausses ou incomplètes dans un but purement politique, expliquent en chœur les signataires du communiqué de presse, cela dénote un manque de clarté et de respect envers les habitants du Tonnerrois, en particulier les habitants de Tonnerre… ».

Les signataires de ce document se nomment Anne JERUSALEM, présidente de la Communauté de Communes Le Tonnerrois-en-Bourgogne, Régis LHOMME, vice-président en charge de l’Environnement et du Développement Durable  et co-vice-président en charge de l’attractivité économique, du numérique, et de l’économie sociale et solidaire, Emmanuel DELAGNEAU, vice-président en charge de l’Enfance et des affaires scolaires, José PONSARD, vice-président en charge des Services à la personne et de la petite enfance et Marc CALONNE, vice-président en charge de la Culture et des sports.

« Nous sommes et resterons toujours à l’écoute et au service des habitants et élus de l’ensemble de notre territoire. Nous continuerons à faire avancer l’intérêt général et non les intérêts particuliers de quelques-uns. L’esprit communautaire et collectif semble de fait manquer à certains élus de la commune de Tonnerre, c’est bien dommage mais c’est ainsi, nous nous adaptons… ».

Dans cette mise au point épistolaire, les élus de la CCLTB rappellent que « la commune de Tonnerre bénéficie pourtant de nombreux investissements de la communauté de communes qu’elle n’aurait pas pu financer seule. Si certains élus de la commune de Tonnerre font mine de l’oublier, ils en ont en réalité bien conscience… ».

 

 

Des investissements structurants à Tonnerre portés par la CCLTB…

 

La suite de cette communication rappelle que « la CCLTB a déjà engagé la quasi-totalité de ses investissements structurants à Tonnerre ». Donc, par conséquence, « les attaques et tentatives de ralentissement des projets portés par la CCLTB par certains élus de la commune de Tonnerre, qui sont également membres de la communauté de communes, sont de ce fait clairement incompréhensibles… ».

Des exemples précis concernant l’aide et l’implication financières de la CCLTB sont cités : CREASUP (l’école du numérique), le plateau Santé au Sémaphore, la pépinière d’entreprises PEPS’IN et co-working au Sémaphore, le distributeur de sac jaunes 7/7 et 24/24 à Tonnerre ou encore la réhabilitation de l’école des Pré-hauts.

« Nous continuons à croire au Tonnerrois et à Tonnerre en dépit des oppositions incessantes de certains élus de la commune de Tonnerre à la plupart des projets portés par CCLTB. Malgré cela, la CCLTB engage encore plusieurs millions à Tonnerre avec la Cité éducative et artistique, le projet de développement de la capacité d’accueil de la crèche, les aménagements de la zone d’activité ou encore la rénovation de la déchetterie de Tonnerre… ».

Bref, un équivalent de plus de neuf millions d’euros déjà investis ou à venir par la CCLTB à Tonnerre, et uniquement à Tonnerre.

 

 

"Le Tonnerrois est indissociable de Tonnerre !"...

 

Pour parvenir à ces résultats, la CCLTB emploie des agents qui permettent de réaliser l’ensemble des services publics rendus à la population entrant dans le cadre de ses compétences. Les compétences des secteurs de la « Petite Enfance-Enfance-Jeunesse » nécessitent par ailleurs des obligations légales de taux d’encadrement des enfants qui sont en augmentation permanente.

A ce propos, le communiqué stipule que « l’écart de la masse salariale constatée depuis le début de ce mandat est de 527 006 euros, très loin du million d’euros imaginaire de Cédric CLECH ».

En réalité, précise le texte, « la CCLTB a ainsi développé depuis 2020 de nouveaux services à la population, comme à titre d’exemples, l’intégration du centre de loisirs de Commissey (« Tom Pouce »), la création de l’agence postale intercommunale à Ancy-le-Franc, la création du point accueil « France Services » à Ancy-le-Franc, l’ouverture du périscolaire à Lézinnes, celle de l’accueil de loisirs de Ravières-Lézinnes (« Les Loustics ») durant toutes les vacances scolaires, la création du service de conseiller numérique à destination de toute la population, celle du service mutualisé de marchés et commandes publiques et enfin, l’embauche d’une infirmière à la crèche intercommunale à Tonnerre ».

Pour rappel, chaque recrutement a été voté à la majorité de manière démocratique en conseil communautaire.

« Si la commune de Tonnerre souhaitait licencier ses agents communaux, cela serait regrettable et problématique d’un point de vue du service rendu à la population mais cela serait sa décision, ajoutent les signataires. Nous ne partageons pas cette vision et pensons au contraire, que dans un territoire comme le nôtre, il est essentiel de travailler avec des agents publics investis dans leur mission de service public. Pour mémoire, depuis 2016, la CCLTB a repris un certain nombre d’agents de la commune de Tonnerre… ».

 

 

Pas de hausse de la fiscalité prévue en 2023…

 

Quant à la commission « Enfance-Jeunesse », elle travaille à l’amélioration de la qualité des services proposés ainsi qu’à la recherche d’optimisation des coûts par d’éventuelles mutualisations, compte tenu de la diminution constante du nombre d’élèves.

En 2023, 980 enfants fréquentent au quotidien l’ensemble des écoles du Tonnerrois contre 1 332 il y a sept ans. A ce jour, aucune décision de fermeture de sites n’a été prise par le conseil communautaire.

Ce qui fait dire aux élus de la CCLTB par document interposé « qu’il est regrettable que Tonnerre ne pense qu’à Tonnerre alors que la commission « Enfance-Jeunesse » travaille pour l’ensemble du territoire et de ses habitants. La compétence scolaire concerne en effet les quatorze établissements scolaires du territoire et pas seulement la seule ville de Tonnerre… ».

Autre sujet permettant d’être très factuel : le budget 2023. Il ne propose pas d’augmentation d’impôts.

 « Aucune instance de la CCLTB ayant pouvoir de décision n’a validé une augmentation de la fiscalité, lit-on sur ce texte. En ce qui concerne la gestion de l’aire d’accueil des gens du voyage, la préfecture travaille actuellement sur un plan départemental dont nous attendons les résultats. La CCLTB va encore engager des investissements pour augmenter la capacité d’accueil de la crèche intercommunale à Tonnerre. Ce projet aura bien lieu car il est nécessaire pour nos enfants comme les parents… ».

 

 

Santé et mobilité au cœur des préoccupations territoriales…

 

Le volet du développement économique du territoire est aussi au cœur des actions de la communauté de communes. Dans l’absolu, quatre entreprises désirent ainsi s’installer sur la ZAC « Actipôle », située à Tonnerre.

« Par ailleurs, souligne les rédacteurs du texte, nous sommes le plus gros contributeur du CDET (Centre de Développement économique du Tonnerrois) et en assurons la vice-présidence… ».

La santé et la mobilité demeurent des prérogatives essentielles sur ce territoire, à l’instar d’autres zones géographiques de l’Yonne. La CCLTB rappelle qu’elle a favorisé l’installation de trois médecins à Tonnerre et qu’elle continue de travailler à la venue de nouveaux professionnels de santé sur zone.

« A ce propos, ironise le texte, si Monsieur CLECH a une solution réelle pour faire venir de nouveaux professionnels de santé sur notre territoire, qu’il nous la fasse connaître ! Le manque de professionnels de santé, notamment en milieu rural, est un phénomène national… ».

Quant à la mobilité et le manque d’accès à des bornes de recharge destinées à alimenter les véhicules électriques, elle est aussi un sujet de discorde.

« De nombreuses personnes se plaignent de ne pas avoir accès à ces bornes au centre de Tonnerre, qu’attendent donc les élus de cette ville pour agir ?

De son côté, la communauté de communes dans le cadre de son champ de compétences favorise la mobilité des personnes en retour à l’emploi en mettant à disposition des véhicules qui sont aussi localisés à Tonnerre. Nous allons d’ailleurs continuer à développer ce parc de véhicules à l’avenir... »

 

 

La piscine municipale de Tonnerre et ses coûts d’entrée…

 

Reste le dossier se rapportant à la piscine municipale. Celle de Tonnerre dont le montant payé annuellement par la CCLTB à la ville phare au titre des entrées des enfants à la piscine représente une part importante des recettes annuelles de l’infrastructure aquatique.

« Tonnerre nous a informé au dernier trimestre 2022 qu’elle allait augmenter ses tarifs d’entrées pour 2023. La CCLTB en bon gestionnaire a donc demandé à la commune de Tonnerre de lui transmettre par écrit le montant que cette dernière facturerait à la CCLTB. Malgré de nombreuses relances à ce sujet, la commune de Tonnerre est restée volontairement floue, en nous indiquant un certain montant plus une part variable annuelle. A ce jour, la CCLTB ne sait toujours pas combien va lui coûter les entrées des enfants à la piscine… ».

Ennuyeux avec l’amorce des beaux jours et le retour des activités aquatiques et rafraîchissantes !

 

Thierry BRET

 


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