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Chaque année à la même époque, le MEDEF réunit sur l’hippodrome de Longchamp à Paris, tout ce qui compte dans les sphères entrepreneuriales, économiques, sociales et bien sûr, politiques. A cet égard, des ministres - pas moins de dix-sept dans les pas de la première d’entre eux - se seront succédés à la tribune afin de délivrer les éléments de langage lénifiants, savamment préparés par le cabinet de la rue du Faubourg-Saint-Honoré.

TRIBUNE : D’ailleurs, signe pour le moins démonstratif de la volonté de l’exécutif de « cajoler » les patrons, le Président de la République lui-même s’était fendu d’un message enregistré dans lequel, il aura notamment rappelé « combien il compte sur les partenaires sociaux en général et le patronat en particulier, pour participer à la grande œuvre de reconstruction de l’économie Française, au travers d’une réindustrialisation salvatrice et synonyme d’indépendance, tout ceci bien entendu dans le cadre d’une unité retrouvée au sein de la nation ».

Ouf ! La phrase est aussi longue que l’œuvre est ambitieuse, mais on n’imaginait pas vraiment autre chose alors que, chacun le sait bien, les temps vont être durs dans les mois qui viennent. Ainsi donc, lancées par le verbe macronien, les réjouissances « Réfiennes » pouvaient commencer !

 

Bon courage Monsieur MARTIN !

 

Un président succédant à un autre, Patrick MARTIN, attributs présidentiels à peine secs, pouvait se livrer à son premier grand oral devant ses pairs. Plusieurs milliers de personnes qui vous regardent et vous attendent, massés dans le premier virage un peu raide du parcours, espérant bien pouvoir assister à une sortie de route, il y a de quoi impressionner même les plus aguerris à l’exercice ! Eh bien disons-le tout de suite, les plus « scrogneugneux » en auront été pour leurs frais, car il se sera acquitté de la tâche avec les honneurs, les plus fervents de ses afficionados étant même tout proches de lui accorder les oreilles et la queue !

Un long discours sérieux (peut-être un peu trop ?), précis et argumenté, qui lui aura permis d’imprimer son empreinte en ce début de quinquennat où les sujets qui fâchent ou pourraient fâcher sont nombreux ! Citons d’emblée l’épineuse question de la fiscalité et du maintien d’une politique l’offre qui, bien qu’elle ait fait ses preuves, pourrait semble-t-il aujourd’hui se trouver remise en cause sur l’autel des difficultés budgétaires. A ce sujet, le PLF d’abord, puis le PLFSS ensuite, nous donneront sans doute les éclairages nécessaires à nous forger une conviction quant à la volonté (capacité) réelle ou pas de l’exécutif, de poursuivre la baisse des impôts, notamment la CVAE dont la disparition a été prévue pour 2024.

Et puis une politique de l’offre qui ne considèrerait pas que rendre aux entreprises une partie de ce qu’elles ont surpayé, constituerait une forme de cadeau ! De même il y a aussi la question des excédents de l’UNEDIC et de l’AGIRC ARRCO, sur lesquels lorgne un Bercy aux abois !

Casus belli s’il en est pour des partenaires sociaux qui eux, ont pour le moins très bien géré les choses et qui verraient d’un très mauvais œil, la main avide de l’Etat venir puiser dans les milliards ainsi prudemment thésaurisés afin de se prémunir des gros temps à venir ! Patrick MARTIN le rappellera d’ailleurs à l’adresse d’une Elisabeth BORNE qui n’aura pas réussi à estomper le doute ! Décidément, ce mandat ne s’annonce pas de tout repos ! Bon courage Monsieur MARTIN !

 

Un sacré bon moment qui fait sacrément du bien !

 

Mais la REF, c’est aussi et surtout « la grande fête » des entrepreneurs ! Une fête bienvenue chaque année pour les chefs d’entreprises (petites, moyennes ou grandes), entre retour de vacances et rentrée. Un moment privilégié où chacun, bien reposé et doré comme un beau pain (enfin souvent), trouve là une occasion de rencontrer en un même lieu, un grand nombre d’homologues et d’échanger avec eux sur des sujets généralement bien difficiles à partager avec des non-initiés.

Et puis, c’est aussi l’opportunité de pouvoir suivre des conférences et des débats de très haute tenue, avec des intervenants dont l’envergure internationale garantit la qualité et la pertinence des propos. Tel Eric TRAPPIER, PDG de Dassault Aviation et président de l’UIMM qui n’a pas envoyé dire ce qu’il pense du simulacre de construction d’une défense européenne, alors que les européens achètent presque exclusivement des avions de combat américains ! Sic !

 

 

Et même si d’autres, peut-être plus contraints ou moins courageux, ou les deux, à l’image de Madame la Ministre conseillère aux Affaires économiques à l'Ambassade des Etats-Unis, a pu se contenter de lire, certes dans un français quasi parfait, les notes convenues rédigées par ses conseillers, les tables rondes auront cette fois encore ravi leurs auditoires et stimulé les synapses !  Une grande fête donc qui se déroule dans une ambiance à la fois chic et champêtre compte tenu du lieu, où l’on mange, bois, rit, dit du mal de ceux qu’on n’aime pas et encense ceux qu’on apprécie ! Bref, un sacré bon moment qui fait sacrément du bien !  

Un moment qui fait du bien, même si cette année la météo n’aura pas été aussi clémente qu’à l’accoutumé. Faut-il y voir un signe ? Est-ce là la préfiguration de l’ambiance générale à venir ? D’aucuns vous dirons que oui, tant certains échanges mi-figue mi-raisin, faisant état de problèmes qui sont bien là, ou tout proche de l’être ont été récurrents. D’autres, plus optimistes ou encore épargnés n’allaient pas forcément dans ce sens, rappelant que le pire n’est jamais sûr et qu’il convient de rester dans une dynamique positive ! Quoi qu’il en soit, il n’était plus question de la « quasi » euphorie dans laquelle nous étions encore lors de la REF 2022. Car avec des carnets de commandes qui commencent à s’essouffler, des trésoreries qui se tendent parfois sévèrement, une productivité qui s’érode, une inflation qui reste élevée et un manque de visibilité persistant qui force à naviguer sans trop bien savoir où l’on va, les curseurs sont tirés vers le bas.

 

La créativité et la résilience des entrepreneurs de France

 

Et parfois dangereusement, à l’instar du nombre impressionnant de défaillances d’entreprises que nous déplorons depuis ces derniers mois, même si elles concernent très majoritairement des autoentrepreneurs et des très petites structures. Les nuages parfois bien noirs qui ont plané sur Longchamp nous auront finalement épargné et seules quelques gouttes sont tombées. Il n’en demeure pas moins que les parapluies étaient plus nombreux que les chapeaux de paille. Le dérèglement climatique, sujet largement présent dans les débats, ne concernera donc pas que le temps qu’il fait, mais aussi et largement la météo des affaires.

Mais bon, ou devrais-je dire, mais BOND !? « Demain ne meurt jamais* ! ». N’est-ce pas ! Alors hauts les cœurs et toutes manches retroussées, les entrepreneurs de France ont bien l’intention une fois encore de montrer leur créativité et leur résilience ! Et ce qui ne nous tue pas nous rendant plus fort, alors Dieu sait qu’ils doivent être sacrément forts, compte tenu de tout ce qu’ils ont déjà surmonté au cours de ces dernières années !

En tout cas, permettez-moi de conclure en vous disant combien je me réjouis à l’avance d’être encore de la fête, pour la REF 2024 ! Et puis tenez, je fais même le pari que quoi qu’il arrive, il s’agira une fois encore de l’évènement majeur de la rentrée et que chacune et chacun aura à cœur de s’y montrer. Parce que vous le savez. « Les diamants sont éternels », « mourir peut attendre », même si « le monde ne suffit pas » à celui qui nous envoie ses « bons baisers de Russie » !

NB : *Base-line de la REF 2023 et 18ème opus de la série des James Bond.

 

Claude VAUCOULOUX

Délégué général MEDEF et UIMM Yonne

 

 


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L’évènement se déroulera ce samedi 09 septembre au gymnase de L’Isle-sur-Serein. Pour le choix de la date, c’est de la pure logique puisque les structures associatives seront en fête aux quatre coins de l’Hexagone, comme le veut la coutume annuelle. Particularisme, celui-ci – il est concocté par la Communauté de communes du Serein – aura un goût fort prononcé d’olympisme à dix mois des Jeux de Paris !

 

L’ISLE-SUR-SEREIN : Et pourquoi pas associer l’idée des Jeux olympiques à un forum des Associations, afin de s’immerger déjà un tant soit peu dans le futur évènement !? C’est ce qui se vivra d’ici quelques jours au gymnase communal grâce à l’action menée par la Communauté de communes du Serein lors de la seconde édition du traditionnel Forum, accueillant les associations locales.

Proposée par le Comité départemental olympique et sportif de l’Yonne (CDOS), le Conseil départemental et l’intercommunalité, l’animation comprendra des initiations aux disciplines sportives, des spectacles et surtout une bonne dose de convivialité. De qui ravir celles et ceux qui fréquenteront le forum pour faire plus amples connaissances avec le tissu associatif du terroir.

Pour se mettre en appétit, il y aura toujours la possibilité de se sustenter sur place, avec la présence de foodtruck (Canard d’Ange-ly) ou la boulangerie de l’Isle-sur-Serein (« Les Délices du Serein ») qui tiendra un stand de crêpes, sans omettre l’incontournable buvette où, compte-tenu du retour en grâce des fortes températures, il faudra consommer modérément, notamment pour les alcools…

 

 

En savoir plus :

La Communauté de Communes du Serein accueille le forum des associations qui se déroule au gymnase de l’Isle-sur-Serein (30 avenue du parc 89440) de 10h à 17h.

 

Thierry BRET

 

 


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Acronyme vedette de la visite ministérielle du jour au sein de l’Unité d’Enseignement en Elémentaire Autisme (UEEA) de Laborde à Auxerre, sous l’égide de l’EPNAK : le terme « AESH » ! Il se traduit par la formulation suivante : « accompagnant d’élèves en situation de handicap ». Un terme que les syndicats de l’Education nationale connaissent bien puisque nourricier de leurs revendications sociales. Un sigle que les familles concernées par le handicap vénèrent puisque porteur de solutions judicieuses pour leurs enfants scolarisés. Un mot qu’Aurore BERGE n’aura pas occulté de ses échanges car 6 500 de ces AESH sont en voie de recrutement…

 

AUXERRE : On peut dire que l’intervention inopinée de l’un des vice-présidents du Conseil départemental, en l’occurrence Christophe BONNEFOND, aura fait tilt au beau milieu des échanges nourris lors de la visite ce lundi après-midi de la ministre en charge des Solidarités et des Familles, Aurore BERGE à Laborde !

Effectuant sa toute première rentrée scolaire depuis qu’elle occupe ce portefeuille ministériel suite à sa nomination le 20 juillet dernier, l’ancienne présidente du groupe LREM à l’Assemblée nationale a su saisir l’opportunité qui lui était offerte pour évoquer dans le détail la politique d’éducation inclusive dont le gouvernement se veut le métronome. Via, notamment, le rôle et le poids des « AESH » dans cet environnement pédagogique si particulier.

Alors qu’il s’inquiétait de la précarité et de l’absence de professionnalisation de ces postes, pourtant si cruciaux pour accompagner les élèves en situation de handicap, l’élu de l’Yonne aura donc mis le doigt sur l’un des sujets brûlants de l’actualité inhérente à l’Education nationale de ces derniers jours – outre, évidemment, la rentrée des classes en ce 04 septembre ! –, soit  l’annonce faite il y a quelques jours (c’était le 28 août) par le nouveau ministre Gabriel ATTAL d’une série de mesures devant faciliter l’éducation inclusive, à savoir la volonté de recruter 6 500 AESH en 2023.

 

Davantage de formations, revoir les statuts de la fonction

 

C’est au nom de l’équité pédagogique que cette décision a été entérinée par le ministère de l’Education nationale, et la volonté de renforcer le modèle de l’éducation inclusive, tel que l’a fixé la sixième Conférence nationale du handicap (CNH) le 26 avril dernier.

Or, à date, 136 000 personnes sont déjà répertoriées parmi cette catégorie, celle des accompagnants d’élèves en situation de handicap en France. L’apport de ces 6 500 postes supplémentaires est un signe de progrès pour Aurore BERGE qui aura pu commenter cette décision gouvernementale, face micros et caméras, en conférence de presse.

« Il nous faut continuer en ce sens, déclara-t-elle, avec plus de formations puisque c’est une demande très forte de la part des enseignantsil existe aujourd’hui 25 heures de formation qui leur sont destinées pour appréhender l’accueil et la prise en charge de ces enfants - ; certains enseignants n’ont quant à eux jamais eu de formation, il faut remédier à cela… ».

 

 

 

Naturellement, l’amélioration de ce statut et sa rémunération intègrent les priorités gouvernementales, comme devait l’ajouter la ministre.

« Il faut qu’il y ait plus de femmes à l’avenir qui décident de s’engager dans ces métiers qui ne doivent pas se limiter aux seules classes maternelles et élémentaires. Il faut aussi apporter des solutions qui soient adaptables aux collèges et aux lycées…On doit à ces enfants la poursuite évidente de leur scolarité. Leur réussite est aussi notre réussite… ».

 

Un bonus destiné aux collectivités qui développeraient le périscolaire

 

Autre problématique cruciale, la grille des salaires. Selon les cas, ceux-ci oscillent entre 800 et 1 100 euros nets par mois. Autrement dit, une paille qui n’autorise pas à l’épanouissement personnel. Pourtant, les AESH représentent en nombre le deuxième métier de l’Education nationale en France !

Réponse d’Aurore BERGE : « il faut que ces contrats deviennent des temps plein ! C’est cela la première porte d’entrée pour améliorer le système. La problématique est la suivante : on a souvent des contrats qui sont sur des temps très courts, ce n’est pas suffisamment rémunérateur. Ils peuvent être établis de 15 à 17 heures. Parfois de vingt heures ! Si la personne n’est pas en temps plein, forcément les salaires ne suivent pas… ».

Solution évoquée : la mise en place d’un bonus destiné aux collectivités sur les activités du périscolaire. Où les besoins d’encadrement des enfants sont très importants.

« L’Etat va d’ailleurs aider les collectivités en injectant davantage d’argent pour celles qui vont accueillir ces enfants… ».

Un nouveau levier pour recruter de nouvelles AESH qui pourraient être ainsi salariées des collectivités tout en poursuivant leurs missions auprès des écoles. Le tout se muant en contrat en durée indéterminé.

Toujours est-il qu’une hausse de salaire a été également dévoilée par le nouveau ministre de l’Education nationale, le 28 août dernier, à savoir une augmentation prévue de 10 à 13 % par rapport à l’année antérieure. Un coup de pouce, certes positif. Mais, ce n’est pas encore suffisant au vu de l’importance de ces métiers qui permettent de garantir une scolarisation de qualité pour tous les élèves de la maternelle au lycée. Au nom de l’égalité des chances pour tous !

 

Thierry BRET

 

 


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C’est un cérémonial qui nous revient chaque année à pareille époque comme les feuilles mortes se décrochant des arbres, annonciatrices de l’automne. Sauf que dans le cas présent, la chaleur déjà lourde en ce milieu de matinée était au rendez-vous ! L’édile d’Auxerre et président de la Communauté de l’Auxerrois a effectué sa traditionnelle tournée des établissements scolaires. Histoire de réaffirmer que ce sont bel et bien 45 millions d’euros qui auront été investis au terme du mandat pour la rénovation de ces infrastructures…

 

AUXERRE : « Mieux apprendre, mieux se restaurer, mieux se divertir ». Dans la bouche du maire d’Auxerre, Crescent MARAULT, grand amateur de l’Ovalie, la formule résonnerait presque comme un credo olympique ! C’est pourtant celle qui se rapporte le mieux, selon lui, aux travaux de rénovation mis en exergue depuis le début de son mandat visant à donner une nécessaire cure de jouvence à des bâtiments parfois vétustes et décrépis de l’agglomération. Des écoles, des crèches, des édifices accueillant les activités du périscolaire.

« Dans le plan de mandat initial, explique-t-il pédagogue, il était prévu d’investir 42 millions d’euros à ces travaux… »

 Aujourd’hui, du fait de l’inflation – entre-temps la crise de la COVID et les impacts de la guerre en Ukraine sur les économies mondiales tant énergétiques qu’au niveau des matières premières -, il aura fallu changer le braquet à la vitesse supérieure en injectant trois millions d’euros supplémentaires afin de pouvoir répondre au cahier des charges liminaire. 45 millions d’euros étalés ainsi sur une décennie pour rendre acceptable, en l’améliorant, le parc éducatif local.

 

 

L’attractivité de la ville se décline aussi par la rénovation de ses écoles

 

Interrogé, Crescent MARAULT est optimiste : « en fin de mandat, toutes les écoles que compte Auxerre, les crèches et les équipements du périscolaire auront été refaits. Cela intègre notre stratégie d’attractivité de la ville… ».

Pour lui, cela ne se résume pas aux seules réfections des routes et voiries, des zones d’activités, des complexes sportifs – à ce titre la piste d’athlétisme auxerroise se refait une jeunesse ! – ou aux logements. Les écoles, crèches et lieux où sont accueillies les activités du périscolaire prennent une dimension tout aussi favorable dans cette amélioration devant séduire de nouveaux investisseurs et habitants.

 

 

Au cours de cette tournée des écoles, courant sur la matinée de ce lundi de rentrée scolaire, Crescent MARAULT, accompagné de Jean-Baptiste LEPETZ, directeur académique, Stéphane DUGUET, inspecteur de l’Education nationale, Isabel ROUMIEUX et Nicolas BRIOLLAND, tous deux inspecteurs académiques, prit soin de visiter cinq établissements, aux côtés de son directeur de cabinet, Yves LASMARTRES, de plusieurs responsables de services – le maire en profitera pour saluer la coordination de leur travail alors que les travaux se poursuivent sans que cela ne viennent perturber la reprise des cours – ou de quelques élus, dont Bruno MARMAGNE ou Dominique AVRILLAULT.

 

 

De la végétalisation des cours au changement de menuiserie

 

Si au groupe scolaire de la rue de Paris et de l’école maternelle Jean Zay, la végétalisation des cours aura été au centre des débats, ce sont les changements des huisseries et ceux apportés à l’aire de jeu de la maternelle qui auront accaparé les échanges au groupe scolaire des Piédalloues.

Le nouveau cloisonnement de la salle de motricité ainsi que le changement de direction de l’école Henri Matisse ont été évoqués par les visiteurs. Avant que ces derniers ne terminent cette succession de rencontres par l’ultime étape du jour, soit l’école Marie et Pierre Curie où le nouveau restaurant scolaire ainsi que la présentation de la nouvelle directrice des lieux furent à l’ordre du jour des échanges et perspectives…

   

Thierry BRET

 

 


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C’est l’heure du bilan pour la manifestation musicale accueillie, au début de l’été, au pied du château moyenâgeux. Un festival de belle facture, pas uniquement réservé aux esthètes des instruments à vent qui ont su se distinguer avec maestria au cours de longs solos à la nuit tombante devant le porche de l’édifice historique. Un rendez-vous qui, selon ses organisateurs, devrait se poursuivre en 2024 !

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Du 07 au 09 juillet dernier, le festival « Jazz à Druyes » s’est déroulé dans la petite bourgade si pittoresque, très prisée des touristes et visiteurs de la région – la commune n’est-elle pas devenue le quatrième village préféré des Français à la suite de sa participation à la fameuse émission éponyme de Stéphane BERN ! -, au pied du château ayant abrité jadis la comtesse Mahaut de Courtenay.

Un rendez-vous musical plutôt bien accueilli des mélomanes dont les organisateurs, Michèle et Didier GILBERTAS et Thomas GUERET en tête, ont tiré les enseignements au terme de cette troisième édition. Celle-ci se délocalisant dans la partie haute du village, sur l’imposant parvis qui fait face à la fameuse construction érigée au Moyen-Age. Un nouveau rendez-vous qui au terme de la représentation de quatre concerts répartis en trois jours s’est soldé par un beau succès. Les spectateurs ayant apprécié la qualité de jeu des artistes n’auront pas lésiné sur leurs applaudissements pour clore leurs prestations.

Mention très bien à l’harmoniciste Laurent MAUR, accompagné de sa formation. De l’avis des experts, la prestation aurait mérité une captation sonore de ce récital nocturne qui malheureusement n’a pu se réaliser car les organisateurs ne l’avaient pas forcément prévu dans leur budget initial. Une réflexion qui sans doute va être creusée par le trio se démenant à la logistique et la scénographie de cet évènementiel, reconduit à l’été 2024.

 

Plus de 500 spectateurs pour quatre concerts

 

Lucides sur cette question budgétaire, les organisateurs veulent satisfaire un public averti mais aussi de néophytes de plus en plus nombreux par rapport aux éditions de 2021 et 2022.

« Est-ce les effets de la programmation ? De la gratuité du festival ? De la communication élargie à l'Ecole de Musique de Danse et de Théâtre de Toucy ? En tout cas, la combinaison de l'ensemble a fait venir près de 500 spectateurs sur l'ensemble des spectacles (malgré une météo pas toujours clémente). Mais surtout des spectateurs ravis, qui entendent bien revenir l'an prochain... ».

Un argument optimal, poussant les organisateurs à poursuivre l’aventure la saison prochaine. D’autant que le succès du festival est également partagé par les musiciens. Ils apprécient particulièrement la qualité de l'organisation (une douzaine de bénévoles qui auront permis le bon déroulement de ce rendez-vous) et le cadre qui leur est offert pour exprimer leur talent.

 

 

Accueillir plus de spectateurs et de partenaires financiers en 2024

 

Reste l’aspect financier, toujours aussi délicat pour ce genre d’évènement qui part dans l’inconnu. Dans le cas présent, le succès financier, avec un équilibre dépenses / recettes s’est confirmé cette année. Explications des organisateurs : « Toutefois, cela ne permet pas de compenser le déficit 2022. Comme nous inscrivons ce festival dans la durée, il est important pour nous de construire un financement équilibré entre subvention / sponsor / public et légèrement positif pour permettre des investissements ultérieurs à nous rejoindre… ».

Puis de préciser, « l'analyse de notre bilan montre que nous avons besoin d'augmenter la part des spectateurs… ».

Et par ricochet les recettes induites par la consommation de boissons au bar, voire de mieux faire circuler le « chapeau » parmi le public permettant à chacun de distribuer à hauteur de ses disponibilités une obole généreuse afin de récompenser les prestations artistiques.

En sus, les organisateurs viennent de demander un complément de subventions pour l’exercice 2023. Soit un subside de 500 euros auprès du Conseil départemental de l’Yonne qui promeut un certain nombre d’évènements culturels sur le territoire. Une manière positive pour que l’organisation rentre bien dans ses frais et puisse ainsi faire perdurer un festival aux accents jazzy de plus en plus apprécié des touristes et riverains du château de Druyes. Une façon, aussi, d’encourager les bonnes initiatives et leurs auteurs…

 

Thierry BRET

 

 


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