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L’épure de la ligne. La flamboyance du modèle. Le côté chic de l’habitacle. Les quelques gouttes de pluie auréolant la rutilante carrosserie de ce nouveau joyau de l’électrique haut de gamme du constructeur allemand, dévoilé en avant-première il y a quelques jours à Chablis, n’ont en rien affecté la cote de sympathie immédiate du public icaunais pour ce nouveau véhicule, porte-étendard du groupe JEANNIN Automobiles…

 

CHABLIS : Des abeilles qui virevoltent autour d’un pot de miel ! Voilà comment on pourrait qualifier l’assistance d’un soir, réunie là pour vivre un franc moment de convivialité, assorti du jubilatoire instant « t » de la découverte.

On pose dès que possible son généreux verre de bière où l’on peut – les subtiles créations goûteuses au palais issues de la brasserie MADDAM qui accueille l’évènement ! – et l’on se précipite à l’extérieur pour ne pas manquer le compte à rebours, annonciateur de la vision du nouvel objet de tant de convoitise d’un soir : l’Audi Q8, dévoilée avec cérémonial dans sa configuration électrique, en mode « Sportback ».

Recouvert d’une housse de protection noire, cachant la moindre indication informative se rapportant au modèle exposé, le nouveau SUV haut de gamme, disponible à la commande depuis novembre dernier en France, trône en majesté devant l’accès menant à la boutique florissante des deux cousins brasseurs de Chablis que sont Alexis et Vianney MADELIN.   

 

Renouer avec le plaisir de lancements automobiles…

 

Autour de l’automobile, encore masquée de ce voile obscur dont on ne distingue que les courbes avantageuses, se pressent les aficionados de l’enseigne vedette distribuée par le groupe JEANNIN. Un groupe aux multiples facettes, à vrai dire, puisque commercialisant dans sa trentaine de concessions, réparties sur trois départements (Aube, Seine-et-Marne et Yonne) une dizaine de marques dont Volkswagen, Nissan ou Seat !

Dissimulé un peu à l’écart du public dans la pénombre – il n’a jamais apprécié se révéler en pleine lumière – le toujours très discret Yves JEANNIN, à la tête de cette armada commerciale de premier plan, a l’œil qui pétille de malice et de joie intérieure. Quelques mots suffisent pour mieux comprendre : renouer avec la pratique des lancements officiels de véhicules, sortis tout droit de ses concessions, lui procure une intense satisfaction. Surtout après les deux longues années de privation et de disette, imputables à la COVID…

D’ailleurs, le choix d’externaliser cette présentation à Chablis, dans les locaux de la brasserie « MADDAM » - une belle pépite entrepreneuriale par ailleurs – n’est pas le fait du hasard. Joindre l’utile à l’agréable, le convivial à l’informatif, le plaisir de se sentir vivant dans ce monde éculé et de toucher du doigt le Graal de l’automobile électrique – ce fameux Q 8 en mode e-tron – actuel ne pouvaient que faire converger le public, prospects et clients vers la destination finale.

 

 

Quand le voile se retire devant l’assistance…

 

Commercialisé depuis peu dans les concessions hexagonales, que dire de ce nouveau produit made in Germany ? La marque aux anneaux le propose en deux types de carrosserie, la version SUV plus traditionnelle pour les habitués du genre mais également en version coupé que les puristes du constructeur allemand connaissent bien sous le vocable dynamique et rafraîchissant  de « Sportback ». C’est cette seconde variante qui aura nourri assez longtemps le flux d’applaudissements de ce public curieux des performances et opportunités technologiques offertes par la « Belle » mécanique fonctionnant en électrique.

Naturellement, comme il est de coutume chez AUDI plusieurs motorisations et batteries sont disponibles pour ce produit, objet de moult prises de vues malgré la légère pluie perlant sur le capot. Notons dans un coin de notre mémoire, une version sportive aux folles capacités de puissance (503 chevaux) : on en frémit d’avance rien qu’à l’idée de s’installer derrière le volant !

Disponible avec deux batteries différentes, ce SUV newlook, déclinable sur l’un des modèles de pointe de la marque, offre une autonomie maximale allant de 491 à 505 km selon la carrosserie. Voire davantage avec la version « Sportback » tutoyant les 600 kilomètres. La vitesse de pointe, quant à elle, provoque une petite poussée d’adrénaline, avec ses 210 km/h !

Côté tarif, l’entrée de gamme se situe en dessous de 87 000 euros avec la version Q8 e-tron 50. Mais, les prix – selon les options, il y a des choses exceptionnelles et originales que nous vous présenterons en détail lors d’une prise en main de ce véhicule – peuvent être plus « gourmands » ! Parce que ce véhicule de nouvelle génération le vaut bien, en vérité !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Question éloquence, il se situerait plutôt dans le registre supérieur sur ce genre d’exercice, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ! Une intervention à la tribune, maîtrisée au niveau timing, n’excédant pas la vingtaine de minutes de propos informatifs au contenu pourtant essentiel (Fonds vert, ZAN, consigne, sécheresse…) – il laissera même ses notes de côté, feignant improviser un discours au préalable mûrement préparé – avant de répondre aux questions de ces « chers amis » ! Les élus de l’AMF 89 venus en nombre qui ne se sont pas privés de l’interroger…

 

SENS : Faire le job, au plus près du terrain. Aujourd’hui dans le Sénonais. Demain, quelque part, ailleurs. Car le temps presse et qu’il est nécessaire de prêcher la bonne parole au plus grand nombre afin d’informer et surtout de convaincre. L’objet du jour est vital : évoquer le « Plan Eau », décrété depuis vingt-quatre heures par le chef de l’Etat, Emmanuel MACRON. Tel était le motif par ailleurs de son récent déplacement dans les Hautes-Alpes.

Un plan placé sous le signe de la sobriété, terme à la mode, à l’identique de celui qui concerne désormais les énergies. Il y a urgence à l’appliquer car le péril inéluctable de la pénurie aquatique guette les populations. Il est imputable au réchauffement climatique inexorable, au recul des pluies qui ne remplissent plus les nappes phréatiques, et dont les alarmistes rapports du GIEC annoncent le pire d’année en année sans que les méthodes efficaces pour l’enrayer s’appliquent…

La Bourgogne Franche-Comté est donc devenue en quelques jours l’espace d’accueil et le terrain de jeu des représentants de la gouvernance en grand besoin de communication.

 

 

Une Bourgogne devenue le théâtre de l’expression gouvernementale en peu de temps !

 

Au cours de la même journée, et à une centaine de kilomètres de distance près, la Première ministre Elisabeth BORNE effectuait sa première grande visite territoriale après le tourmenté épisode du « 49.3 » à l’Assemblée nationale sur la réforme des retraites en province, avec une immersion du côté de Nevers et de La Charité.

Dans le département limitrophe, celui de l’Yonne, au même moment, c’est un Christophe BECHU, souriant et à l’aise au niveau de l’oralité, qui déroula ses idées sans prompteur ni feuille de route devant un parterre d’élus locaux, membres de l’antenne icaunaise de l’Association des Maires de France.

Signe d’intérêt : on n’entend pas une mouche voler parmi l’assistance, accueillie sous les ors du magnifique salon d’honneur de l’hôtel de ville de l’ancienne capitale des Sénons.

Assis dans son fauteuil, à l’écoute attentive des propos du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, le président de la vénérable structure associative, Mahfoud AOMAR, ne peut que jubiler intérieurement. Il a toujours eu le sens de l’à-propos et le nez fin, dans le choix de ses invités. On se souvient de l’une de ces séances plénières du côté de Nitry où le président de la CC de l’Aillantais avait convié en « vedette américaine » l’excellent Gérard LARCHER, truculent orateur comme chacun le sait et président du Sénat.

 

 

Décidément, Mahfoud AOMAR nous gâte ! Là, pour cet exercice 2023 de l’assemblée générale de cette AMF en mode plénière, c’est un ministre qui se retrouve au pupitre face à ses adhérents et non des moindres par la fonction ; même si ce dernier avoue occuper le poste que depuis le mois de juillet 2022 : Christophe BECHU. Un 04 juillet pour la prise de la fonction gouvernementale, tiens, tiens, le symbole de l’indépendance américaine !

Pour couronner le tout, Marc FESNEAU, ministre de l’Agriculture, se rendra à son tour dans la Nièvre dès ce lundi 03 avril pour y rencontrer des exploitants agricoles et prendre le pouls sur le terrain de la France agricole qui souffre. Une Nièvre, souvent qualifiée à tort de département « sinistré », au centre de toutes les attentions gouvernementales actuelles, ce qui ramènerait presque à la surface nos lointains souvenirs au bon vieux temps du binôme exécutif François MTTERRAND/Pierre BEREGOVOY profitable à l’essor de ce territoire !

 

 

      

Le « Fonds vert » : l’aide aux initiatives visant la performance environnementale des collectivités…

 

Mais, revenons à notre locuteur du jour, Christophe BECHU. Tester, juste après la conférence de presse hexagonale – elle a eu lieu aux alentours de 08h30 à Paris ce vendredi – le message présidentiel propre au nouveau plan de sobriété correspondait à l’objectif liminaire de ce déplacement en province. Rassurer les élus de proximité de manière plus générale, aussi !

L’ancien Républicain, devenu l’un des maillons forts du parti « Horizons », s’est voulu pédagogue dans son approche. Expliquant le bien-fondé de cette juxtaposition légitime entre transition écologique et cohésion des territoires, par exemple.       

Le sourire aux lèvres, le verbe facile, Christophe BECHU passera en revue les points capitaux de la politique gouvernementale appliquée dans le cadre de l’amélioration environnementale. Un schéma proactif où il est indispensable d’enclencher la vitesse supérieure, en le faisant en étroite symbiose avec les forces vives du pays, en l’occurrence au vu de la cible du jour, ces élus de proximité que sont les maires.

Parmi les illustrations factuelles qui sont déclinables depuis un certain temps sur le territoire, Christophe BECHU s’attardera sur le « Fonds vert », dispositif inédit visant à booster la transition écologique dans les territoires. Deux milliards d’euros y sont consacrés sur la seule ligne budgétaire 2023 – près de 9 millions d’euros affectés pour le territoire de l’Yonne – servant à financer les performances environnementales des collectivités à l’aide d’initiatives judicieuses. Récemment, le préfet de Région Franck ROBINE s’en était entretenu avec la presse en insistant sur la pertinence de ce nouvel outil dans le bureau du préfet de l’Yonne, Pascal JAN.

Autres sujets abordés durant l’exposé didactique du ministre : le retour de la consigne. Le gouvernement envisage de ressusciter ce vieux principe applicable dans les années 60 et 70 de la collecte de bouteilles moyennant un remboursement modique auprès des consommateurs  – il s’agirait des récipients en plastique uniquement – lui permettant de juguler le trop plein de ces contenants qui circulent dans la nature. Ce système de consigne pourrait voir le jour dans l’Hexagone dès le mois de juin.  

 

 

« On y va « mollo » sur le « ZAN » » dixit le ministre !

 

Quant au « ZAN » (Zéro Artificialisation Nette) – un léger mouvement réprobateur se fit entendre parmi l’assistance pourtant très courtoise de l’AMF 89 -, le ministre de la Transition écologique fut, on ne peut plus clair sur ce point, rassurant au passage les élus des zones rurales : « plusieurs aménagements à ce dispositif, se référant à des propositions du Sénat, vont permettre de réécrire les décrets d’application en les atténuants… ». Une réécriture des textes qui ne le fera pas dévier toutefois de la ligne initiale de cette démarche environnementale, issue de la Convention citoyenne sur le Climat en 2020.

« En cinquante ans, poursuivait Christophe BECHU, on a plus artificialisé dans ce pays qu’en cinq cents ans ! ».

Rappelons que le « ZAN » - très décrié par les élus des secteurs champêtres – s’est fixé pour objectif à horizon 2050 de réduire de 50 % le rythme d’artificialisation et de consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers d’ici 2030 par rapport à la consommation mesurée entre 2011 et 2020.

Une fois l’exposé terminé, et peu avare sur le temps de présence à consacrer au pupitre, le représentant du gouvernement prit quelques questions spontanées De ce public de premier choix, montrant que là aussi la maîtrise de ses dossiers faisait partie de ses compétences.

Mais, nul n’en aurait douté au vu du profil intellectuel offert par cet ancien diplômé de Sciences Po Paris, titulaire d’un DESS de droit des interventions sanitaires et sociales des collectivités locales !

 

Thierry BRET

 


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Le chantier de modernisation entrepris depuis quatre ans sur la ligne à grande vitesse Paris-Lyon rentre dans sa phase finale. Depuis le 09 janvier dernier, les travaux se concentrent sur un dernier tronçon entre Vergigny et Sambourg, prévus se terminer le 27 mai prochain. Chaque nuit, ce sont en moyenne plus de 500 mètres de voie qui sont ainsi rénovés, grâce notamment à un train usine unique en son genre, permettant de remplacer de façon simultanée et en un temps record le ballast et les traverses sur la zone concernée.

 

TONNERRE : Dans la nuit noire, un étrange ruban de lucioles serpente le long du sentier menant au chantier. Une vingtaine de personnes ont répondu ce lundi à l’invitation de « SNCF Réseau », pour une visite considérée par beaucoup comme exceptionnelle. Pas question pour autant de faire l’impasse sur la sécurité et c’est casque sur la tête, équipés d’une lampe frontale et revêtus d’une combinaison orange fluo du plus bel effet qu’ils s’apprêtent à rejoindre le train usine, une fois le portail du chemin d’accès déverrouillé. Point kilométrique 146 de la ligne à grande vitesse reliant Paris à Lyon, à quelques encablures de Tonnerre, un crissement métallique retentit, semblant faire pleurer les rails. Le convoi long de 750 mètres est à l’heure au rendez-vous, il est bientôt 23 heures, la visite peut commencer…

La modernisation de la ligne TGV concerne au total 166 km du réseau et a débuté en 2020 avec une première phase de travaux permettant le renouvellement de 64 km de voie entre Vergigny et Tonnerre, suivie d’une seconde phase l’année suivante entre Sarry et Thoste en Côte d’Or. L’an passé, 30 km de voie supplémentaires ont été rénovés entre Sambourg et Châtel-Gérard et 2023 verra la fin du chantier, concentré désormais sur les 32 km séparant Vergigny et Sambourg. Une zone où depuis le 09 janvier dernier, agents de la SNCF et du groupement d’entreprises COLAS TSO s’activent chaque nuit, à partir de 22 h, une fois le dernier TGV passé, pour remplacer ballast et traverses, avec l’impératif quotidien de rendre la ligne en temps et en heure, avant le premier train du matin. Le challenge est d’autant plus important que les pénalités en cas de retard, sont particulièrement dissuasives : 500 euros de la minute jusqu’à une demi-heure et 1 500 euros de la minute au-delà !

 

 

Tel un géant insatiable qui avale les traverses…

 

Véritable usine sur rails pouvant peser jusqu’à 2 500 tonnes, le train de travaux enchaîne les tâches sous la lumière des projecteurs. Un ballet savamment orchestré et réglé au millimètre, où s’affairent chaque nuit 350 personnes. Dans une gerbe d’étincelles, les rails sont coupés, seul moyen pour les écarter et enlever les anciennes traverses. L’heure pour la dégarnisseuse de rentrer en scène, retirant progressivement, l’ancien ballast dont 65 % seront réutilisés après contrôle de sa dureté, son calibre et son angularité. Une opération déjà effectuée en 1996, près d’une quinzaine d’années après la mise en service de la ligne. Les traverses pour leur part sont d’origine et une fois récupérées par la machine, remplacées par des éléments monobloc en béton précontraint. La « P95 », nom de code de cette partie du train, semble les avaler, tel un géant insatiable, avant d’en recracher de nouvelles. En ce qui concerne les rails, déjà remplacés une première fois en 1996, ils sont prévus l’être de nouveau à l’horizon 2030. Des travaux qui s’inscrivent dans une stratégie d’économie circulaire. C’est ainsi qu’outre les 65 % de ballast réutilisé, les anciennes traverses en béton armé seront recyclées sur des lignes classiques et le petit matériel composé d’attaches, boulons et semelles, envoyé à la « recyclerie » ferroviaire de Beaune pour être réutilisé ou valorisé. Le ballast neuf pour sa part, provenant des carrières LAFARGE à Arnay-le- Duc.

 

 

Chiffres clés :

Coût des travaux effectués en 2023 : 48,9 M€

Chantier 2023 : 54 000 traverses et 10 000 tonnes de ballast renouvelées

Personnes mobilisées sur le chantier : 350

Coût total de l’opération depuis 2020 : 305 M€

Chantier global en 4 ans : 280 000 traverses remplacées, 100 000 tonnes de ballast renouvelées, pour 166 km de voies rénovées

Ligne Paris-Lyon : jusqu’à 300 TGV par jour

Nombre de voyageurs : 50 millions par an

 

Dominique BERNERD

 

 

 

 

 


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La sensibilité slave à fleur de peau. Avec ce qu’elle a de si poignant, d’émotionnellement riche. D’extrême sensibilité, aussi. Pianiste virtuose, l’Ukrainienne Anna JBANOVA excelle avec son toucher délicat sur le clavier. Violoncelliste hors pair, le Russe Dimitri MASLENNIKOV – d’origine tzigane et natif de Finlande – remportait dès 13 ans le prix Rostropovitch ! Le Français, François PINEAU-BENOIS, est une étoile du violon qui brille de plus en plus fort à chaque représentation. La nouvelle saison de l’Abbaye de REIGNY ne pouvait pas mieux débuter !

 

VERMENTON: Clin d’œil ironique à l’actualité internationale, en voilà trois qui s’entendent comme larrons en foire dès qu’ils se présentent sur une scène ! Un trio instrumentiste de virtuoses, d’astres au firmament allant tout droit vers le zénith, de musiciens suffisamment calibrés pour interpréter Franz SCHUBERT et Sergueï RACHMANINOV. La beauté musicale à l’état pur, en somme. Prête à auréoler de sa succulence auditive ce cadre magnifique né à l’époque cistercienne, chère à Béatrice et à Louis-Marie MAUVAIS – les propriétaires du site -, l’emblématique Abbaye de REIGNY !

Comme une bouffée d’air pur qui rafraîchit les idées embuées, un vigoureux zéphyr virevoltant et printanier qui annonce des jours meilleurs, voilà la 17ème saison culturelle qui démarre avec grâce dans ce haut lieu patrimonial de la Bourgogne septentrionale. Un premier concert accueilli en ces lieux en cette journée dominicale du 02 avril, au beau milieu de l’après-midi.

Sur la même scène, trois nationalités – plusieurs mêmes par extrapolation ! -, Ukrainienne, Russe et Française. Pas forcément les « meilleurs amis » du monde pour d’entre elles, depuis plus d’un an. Mais, ici, on fait fi de la nature géopolitique des relations. Seul ce tempérament musical passionnel entre ces trois artistes subsiste et prend corps sans retenue pour emmener le public vers l’onirisme et la grâce.

 

 

Une promenade musicale entre « Barry Lyndon » et le « Trio élégiaque »…

 

Les mélomanes ne s’y tromperont pas. D’une part, à l’écoute du « trio n° 2 opus 100 » de SCHUBERT, reconnaissable parmi mille puisque le morceau a intégré la mirifique bande-son du célèbre « Barry Lyndon », l’opus cinématographique de Stanley KUBRICK en 1975 qui changeait catégoriquement de registre lui qui nous avait envoyé par-delà les étoiles de la voûte céleste avec sa célèbre « 2001, l’Odyssée de l’espace » ou le troublant, voire dérangeant, « Orange Mécanique ».

D’autre part, il y a le fameux « Trio élégiaque » - il s’agira de la première variante -, dont le compositeur n’est autre que Sergueï RACHMANINOV. Une pièce écrite en 1892 à Moscou alors que son auteur était à peine âgé de dix-huit ans !

Il faut croire que nos trois instrumentistes de talent ont su séduire avec brio le comité artistique des Amis de l’Abbaye de REIGNY, organisateur de cet évènement printanier. L’exceptionnelle puissance expressive de ce trio cosmopolite aura ainsi l’opportunité de laisser libre cours à toute sa dextérité et sa maestria lors de récital qui promet d’être divin. Une excellente manière d’entamer la nouvelle saison dans ce lieu chargé d’histoire et de spiritualité…

 

 

En savoir plus :

Récital à l’Abbaye de REIGNY, près de Vermenton, à 16 heures.

Un concert romantique passionnel autour des œuvres de SCHUBERT et de RACHMANINOV.

Avec au piano, Anna JBANOVA, au violon, François PINEAU-BENOIS, et au violoncelle, Dimitri MASLENNIKOV.

Place : 25 € / 35 € selon catégorie

Réservation indispensable.

Ecrire par mail à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Ou par texto au : 06 13 52 94 86

  

Thierry BRET

 

 


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Solidement implanté dans le paysage icaunais depuis plus d’une trentaine d’années, le Pôle Formation 58-89 de la Maison de l’Entreprise a permis à des milliers de jeunes de découvrir le monde de l’industrie, au travers de formations de tous niveaux. Du CAP au Mastère en passant par le BTS ou la licence. Avec à la clé, un avenir professionnel assuré. Tant les offres d’emploi sont légion aujourd’hui dans ce secteur longtemps décrié et souvent méconnu…

AUXERRE: Pour sa seconde journée « Portes Ouvertes » de l’année, le site auxerrois du Pôle Formation a une nouvelle fois fait le plein de visiteurs, l’occasion pour beaucoup de découvrir toutes les vertus de l’apprentissage en alternance.

C’est en 1990 que fut créé à Auxerre l’Institut des Techniques d’Ingénieur de l’Industrie (ITII), le premier de ce type à voir le jour dans l’Hexagone, rappelle Olivier LASSAUSSE, directeur général adjoint du Pôle Formation : « il y avait alors une vraie ambition du ministère, à trouver une solution en alternance pour former les futurs ingénieurs qui manquaient vraiment à l’époque… ».

Les années ont passé. Il n’est pas rare désormais de voir les jeunes apprenants accueillis chez un maître d’apprentissage ayant lui-même fait ses classes sur le site. Si le Pôle Formation 58-89 prépare depuis sa création aux métiers d’avenir de l’industrie, l’offre s’est aujourd’hui étoffée, avec des partenaires comme EPSI, l’école d’ingénierie informatique ou l’école de management IFAG.

Plus de 3 000 personnes sont ainsi formées chaque année sur les quatre sites présents en Bourgogne (Auxerre, Nevers, Sens et Joigny), avec à la clé des chiffres impressionnants : 92 % de réussite aux examens pour plus de 87 % de jeunes en emploi à six mois au sortir de leur formation.

Dernier à ouvrir sur le site auxerrois : l’IET (Institut des métiers de l’Environnement et de la Transition Ecologique) forme aux métiers liés à l’environnement, au développement des territoires ainsi qu’au management en développement durable. Un cursus accessible à partir d’un BAC + 3, désormais ponctué depuis l’an dernier par un Mastère.

 

 

La pénurie de main d’œuvre fait grimper les salaires…

 

La grande force de l’enseignement dispensé ici, souligne Olivier LASSAUSSE, étant le système de filière mis en place, à l’exemple du cursus maintenance où la validation d’une Certification Qualifiante Paritaire de la Métallurgie. Cela suffit à ouvrir les portes du Bac pro et d’un BTS, avec la possibilité de poursuivre jusqu’au « Bachelor » de niveau 6 : « une réponse apportée aux jeunes pour les emmener le plus loin possible dans le niveau de formation, le tout en alternance. Quand on sort d’ici avec un BAC + 3, l’on est déjà opérationnel pour rentrer de suite dans la vie professionnelle et le taux d’employabilité s’en ressent… ».

Si les secteurs de l’informatique, du management et de l’ingénierie ont aujourd’hui parmi les formations proposées, le vent en poupe, d’autres peinent à recruter, à l’instar des métiers liés à l’usinage : « le plus souvent, le jeune sortant de 3ème ne sait pas ce qui se cache derrière et en a une image encore négative. A ses yeux, c’est difficile, c’est sale, c’est bruyant ! On se bat contre ça alors que ce sont de véritables niches notamment en aéronautique, où la demande des entreprises est grande… ».

 

 

Une pénurie de main d’œuvre qui fait grimper les salaires : « un bon soudeur, un bon chaudronnier, peut très vite atteindre les 3 000 euros par mois ». Autre secteur en tension, celui de la formation continue à l’adresse des salariés ou des demandeurs d’emploi, où l’on peine à monter des groupes de travail : « il y a clairement un avant et un après COVID à ce sujet et l’envie d’aller en formation a fortement chuté. Aujourd’hui, quand on lance une promo pour des CQPM, que ce soit en soudure, en maintenance ou en conduite de ligne, réussir à réunir dix personnes est devenu très compliqué… ».

Responsable de ce département mais aussi de l’insertion auprès d’un public souvent éloigné de l’emploi, Laure MINCHENEAU connait bien le phénomène : « aujourd’hui, il y a toute une frange de gens sous les radars et une autre qui s’imagine ne pas être « en capacité de ». C’est à nous d’aller les chercher, les rassurer, les accompagner et même si l’on a parfois l’impression que la montagne accouche d’une souris, avec un engagement économique colossal au regard du nombre de sorties positives vers l’emploi qui en résulte, chacune a son importance, conduisant la personne à retrouver de la dignité dans le travail et l’autonomie… »

 

 

On ne tarit pas d’éloges sur le système de l’alternance en vigueur…

 

Attendant patiemment dans le hall que son ancien formateur se libère, Lucas est présent ce matin-là pour lui donner quelques nouvelles. Bac Pro Maintenance Equipements Industriels en poche, cet Auxerrois s’est depuis, « exilé » à Dijon, ayant fait le choix de s’orienter vers un BTS Electro Technique.

Lui aussi ne tarit pas d’éloges sur le système d’alternance en vigueur : « je recommande à 100 % ! C’est sans pareil pour découvrir le monde de l’entreprise, ses contraintes, ses avantages, avec la présence rassurante d’un maître d’apprentissage qui est vraiment là pour nous épauler… ».

Sympathique et plein d’allant, cet ancien apprenant du Pôle formation 58-89 confesse un parcours un peu chaotique au sortir de l’adolescence et l’enchaînement de « petits boulots » : « je me suis vite rendu compte de l’instabilité de la chose à long terme et quand un membre de ma famille, passé lui aussi par ici, m’a proposé de le rejoindre et commencer une formation en alternance, j’ai dit oui ». Sans grande conviction au début reconnaît-il et puis un jour, le déclic : « je me suis rendu compte de choses dans le monde de l’industrie dont je n’avais absolument pas idée et le hasard a vite fait place à la passion… ».

Avec un tel bagage, nul doute que lui non plus ne devrait pas avoir trop de mal à se trouver un employeur une fois entré dans la vie active. Un « mariage » réussi, souligne d’un sourire Olivier LASSAUSSE : « c’est le terme que l’on emploie dans notre jargon interne pour évoquer l’association d’un jeune et d’une entreprise et l’on s’efforce à faire le moins de divorces possibles ! »
 

Dominique BERNERD

 


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