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Président de la Communauté de communes de PUISAYE-FORTERRE, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI briguait un poste de délégué des EPCI au sein du conseil d’administration de l’Agence Economique Régionale (AER). L’organe institutionnel procédait en effet à ce scrutin important lors d’une réunion qui se déroulait à Besançon ce mercredi 26 septembre. Elu avec 16 voix, il devance le second candidat concourant aussi pour le territoire de l’Yonne, l’Auxerrois Didier MICHEL. La défense des dossiers économiques icaunais auprès de l’instance régionale sera l’une des priorités essentielles du maire Les Républicains de Moulins sur Ouanne jusqu’en 2020…

BESANCON (Doubs) : Jeu de chaise musicale dans les mandats électifs de Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI ! Il y a quelques semaines, le président de la Communauté de communes de PUISAYE-FORTERRE surprenait le landerneau politique de l’Yonne, en prenant la décision de quitter son poste de mandataire au sein de l’agence économique Yonne Développement. Il n’aura guère eu le temps de profiter de cette vacance passagère puisque le voilà déjà auréolé d’une nouvelle mission officielle, à l’échelon régional cette fois-ci.

L’élu LR a été adoubé par ses pairs lors du vote devant désigner les délégués des EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale) au sein du conseil d’administration de l’Agence Economique Régionale. Sept représentants identifiés à leur territoire départemental devaient être choisis lors de cette élection. La Bourgogne disposant de quatre sièges contre trois pour la Franche-Comté.

Etre le porte-parole des EPCI de l’Yonne…

Alors que trois départements bourguignons, la Côte d’Or, la Nièvre et la Saône et Loire présentaient un seul et unique candidat au poste de délégué, celui de l’Yonne se distingua quelque peu en mettant sous le feu des projecteurs deux candidatures. Ce qui eut pour résultante de prolonger les débats et les prises de décision durant trois-quarts d’heure. Avant que ne tombe le verdict définitif.

Société publique locale (SPL), l’Agence Economique Régionale se compose également de neuf élus au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté. Vingt-cinq EPCI ont rejoint cet organisme à l’instar, pour le territoire de l’Yonne, de l’Auxerrois, de l’Avallonnais, du Florentinois, du Jovinien, de la Puisaye-Forterre, du Tonnerrois et du Sénonais.

Interrogé sur les contours de sa future mission, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI se définit comme le porte-parole de l’ensemble des EPCI icaunaises, seuls organes officiels à détenir des compétences en matière économique au même titre que la Région.

Sa priorité sera de défendre les projets économiques de notre territoire semi-urbain et semi-rural. En laissant entendre que cette désignation représente un élan positif supplémentaire pour le rayonnement de l’Yonne.


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Loin d’être définitives, les premières tendances observées en cette période de rentrée au sein du principal organisme de formation dans l’industrie se révèlent positives. Alors que les sections de BTS enregistrent une nette progression de 12 % de ses effectifs, à l’instar de l’IFAG, l’école de management d’enseignement supérieur qui prépare aux métiers de la gestion et des affaires, le Pôle Formation des industries technologiques Bourgogne 58/89 incite les familles à venir découvrir les opportunités existantes par le biais de l’alternance. Celles-ci sont d’ailleurs très nombreuses. Jamais depuis une décennie, les entreprises de la filière industrielle n’ont eu autant de postes à pourvoir dès l’automne pour optimiser leurs besoins…

AUXERRE : La saison écoulée, plus de huit cent jeunes ont suivi par le truchement de l’alternance, cette voie royale qui mène aux diplômes et à l’emploi, les sessions pédagogiques déclinées par le Pôle Formation 58/89. Vu la recrudescence du nombre de demandes, et pour répondre aux besoins des entreprises, ce chiffre devrait être dépassé à l’aune de cette nouvelle saison. D’autant que les inscriptions, tout cursus confondu, peuvent se prendre jusqu’au 31 décembre 2018.

Du niveau V (celui du CAP) à l’école d’ingénieur de l’ITII, les enseignements technologiques connaissent, soit une stabilité de leurs effectifs par rapport à l’année antérieure, soit une forte poussée. Indéniablement, la reprise est là. Et le fait savoir par la voie de l’apprentissage et de l’alternance.

« Nos équipes sont en perpétuel mouvement, explique Véronique RIGUET, directrice déléguée et coordinatrice des quatre secteurs d’activité du Pôle Formation des industries technologiques Bourgogne 58/89, il nous faut être proactif dans le montage de nouveaux cycles de formation tout en étant novateur en matière de pédagogie ».

Les progressions les plus intéressantes s’observent sur les fonctions de la maintenance dans le secteur industriel. Quant aux métiers de la chaudronnerie et de la soudure, ils sont recherchés avec beaucoup d’assiduité par les entreprises de la métallurgie.

« Certes, poursuit Véronique RIGUET, je qualifierai cette rentrée de plutôt agréable au plan quantitatif mais cela n’est pas encore suffisant car de nombreux postes en entreprises ne sont pas pourvus, tellement il y a de la demande ! ».

 Parmi les nouveautés : de nouveaux cursus en phase avec la réalité économique…

 Plusieurs projets ont vu le jour en ce mois de septembre. L’ouverture du CAP chaudronnerie-soudure témoigne de cette fébrilité retrouvée au niveau des emplois industriels. Le cycle pédagogique accueille sur le site de Nevers plusieurs apprentis. Précisons que ce cursus peut encore s’étoffer de futurs candidats.

La création d’une unité post-bac au sein de l’IFAG facilite la venue de jeunes bacheliers dans l’école de management. L’objectif de cette entité est d’offrir une pédagogie innovante, comprenant des périodes de formation et de découverte en entreprise, sous la forme de séminaires, rencontres et aides à l’orientation. Le concept est d’ailleurs baptisé, « Parcours OSE », pour Orientation au Service de l’Entreprise.

Enfin, l’opportunité de décliner un MBA spécifique sur le management des risques en entreprise apporte une concrétisation réelle aux besoins des entrepreneurs. Tous les risques rencontrés par les structures professionnelles (financiers, qualité, psycho-sociaux, etc.), sont ainsi analysés et anticipés par le biais de ce cursus fort utile en cette période parfois complexe.

D’autres projets devraient voir le jour à l’automne 2019. A commencer par l’accueil à Auxerre de la licence professionnelle « acoustique et vibration ». Une formation qui répond prioritairement aux besoins des entreprises et qui est encore trop peu connue des apprenants.

Les domaines de l’informatique et du numérique disposeront de nouveaux cycles dans l’Yonne d’ici un an ; ils sont destinés à l’enseignement supérieur pour s’appliquer aux filières de l’industrie mais aussi d’autres secteurs d’activité.

3 000 adultes ont bénéficié de formation continue la saison dernière…

Profitant d’actions concrètes en matière de formation continue, ce sont plus de 3 000 personnes, salariées d’entreprise mais aussi demandeurs d’emploi qui ont suivi le volet pédagogique décliné à leur attention au cours du précédent exercice. Des opérations pédagogiques ayant reçu le concours financier de l’Etat, de la Région Bourgogne Franche-Comté et Pôle Emploi.

« Les départements de la Nièvre et de l’Yonne possèdent de vrais besoins de recrutement auprès des industriels, rappelle Véronique RIGUET, le Pôle formation des industries technologiques Bourgogne 58/89 y répond par l’intermédiaire d’actions qui permettent de monter en compétence les collaborateurs des entreprises ou en décelant auprès d’autres professionnels de réelles aptitudes pour y remédier… ».

Depuis trois ans, les métiers de l’usinage, de la soudure, de la production et de la maintenance sont très recherchés par les entrepreneurs.


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Depuis qu’elle a succédé à Frédéric THIRIEZ en novembre 2016 à la présidence de la Ligue de football professionnel (LFP), Nathalie BOY DE LA TOUR n’avait encore jamais eu l’opportunité de se rendre dans l’Yonne de manière officielle. C’est chose faite depuis ce vendredi 21 septembre où la dirigeante de la discipline sportive la plus populaire dans l’Hexagone a apporté sa caution suprême à l’initiative partenariale qui unit désormais l’AJ Auxerre, ACADOMIA et DOMANYS autour d’un concept éco-citoyen et civique dans l’air du temps…

AUXERRE : Première représentante de la gent féminine à siéger au conseil d’administration de la Ligue de football professionnel (LFP), Nathalie BOY DE LA TOUR en est aujourd’hui la présidente. Une ascension pas aussi insolite qu’elle n’en a l’air pour cette diplômée d’ESCP Europe (anciennement Sup de Co Paris), titulaire d’un Mastère et ayant fait ses gammes auprès des milieux professionnels du commerce et de la communication.

Elue pour un mandat de quatre ans, au sein de cette vénérable institution qui gère le cadre opérationnel, disciplinaire et juridique des clubs de football professionnels français, cette « tête blonde » bien remplie s’est immergée dans ce milieu longtemps hermétique aux femmes en devenant l’un des deux créateurs du premier salon grand public consacré à cette discipline.

« Cela se déroulait en 2004, confie-t-elle, c’était le « GALAXY FOOT » dont j’ai assuré la direction jusqu’en 2007 avant de rejoindre la Fondation du football… ».

Une fondation pour promouvoir la vision citoyenne du football…

Proposer un concept de formation incitative en direction de la jeunesse locale telle que l’a conçu l’AJ Auxerre et ses deux partenaires, ACADOMIA et DOMANYS, ne peut que la réjouir dans les faits.

Elle-même s’y est attelée il y a quelques années en arrière. Aux côtés de Philippe SEGUIN, puis de Patrick BRAOUEZEC, Nathalie BOY DE LA TOUR impose son style et sa méthode d’entrepreneuse au service de la Fondation du football. En y insufflant de la volonté citoyenne et de l’engagement, en y développant des vertus éducatives et de l’innovation sociale. En rebaptisant d’ailleurs l’appellation de cet instrument promotionnel qui deviendra « FondaCtion ». C’était en juillet 2014.

« Ce sont des démarches très encourageantes, poursuit-elle, et qui apportent une autre vision véhiculée par le sport. Par exemple, au sein de « FondaCtion », les opérations se déclinent autour de l’initiation à la santé, l’égalité des chances, l’environnement et le développement durable ou encore le fair-play et le respect d’autrui. Des valeurs semblables à celles que le club d’Auxerre vient de mettre en place avec la signature de cette convention de partenariat… ».

Là, où le challenge devient novateur et spécifique, c’est qu’il est la résultante profonde d’un club. En l’occurrence celui de l’AJA et de son président Francis GRAILLE qui n’a jamais caché ses intentions de prioriser un certain nombre d’actions à caractère humaniste et sociétal parmi ses projets.

90 % de jeunes ne deviendront jamais des joueurs professionnels…

Ce sont plus de 4 500 jeunes, vivant parmi près de 20 000 familles locataires des biens immobiliers de DOMANYS, qui en deviennent les vrais bénéficiaires. Grâce à un accès à une plateforme pédagogique conçue et optimisée par le leader national du soutien scolaire à domicile et spécialiste de la formation, ACADOMIA (voire l’article spécifique).

« J’apprécie l’initiative prise par les dirigeants de l’AJA, insiste Nathalie BOY DE LA TOUR, ce club demeure l’un des fers de lance de l’histoire du football professionnel en France. Ses origines évoquent déjà cette forte appétence à la transmission d’un savoir-faire et d’un savoir-être. Le concept qui a été officialisé ce soir s’inscrit dans une pure lignée d’évènements et de faits qui vont dans ce sens.

Les jeunes sportifs qui se dirigent vers le haut niveau éprouvent toujours ce cruel dilemme entre leurs études à poursuivre et une éventuelle future carrière de joueur professionnel. Or, 90 % des jeunes gens qui fréquentent les centres de formation à l’heure actuelle ne deviendront jamais des professionnels du football. Il est grand temps de s’intéresser à eux et de leur préparer aussi un avenir digne de leurs ambitions… ».

Une préoccupation que la Ligue de football professionnel prend aussi à son compte.

« Les instances officielles de ce sport doivent agir en responsable et faciliter l’insertion de ces 90 % de jeunes dans la vie active en leur octroyant les meilleures bases possibles. Tant au plan intellectuel par le biais de l’enseignement qu’au niveau de la citoyenneté, du civisme et du respect… ».

Motivés depuis l’âge de 15 ans, parfois un peu plus tôt, les jeunes pensionnaires des centres de formation, à l’instar de celui de l’AJ Auxerre, bénéficient dès lors d’une attention particulière des dirigeants de la Ligue professionnelle. Préparer leur avenir professionnel sans briser leurs rêves sportifs serait la plus belle des réussites pour la présidente de la vénérable institution.

Pour y parvenir, Nathalie BOY DE LA TOUR peut dorénavant compter sur un allié de poids supplémentaire sur cette voie de l’engagement sociétal et citoyen : le président de l’AJA Francis GRAILLE qui occupe désormais l’un des 23 sièges du conseil d’administration de la LFP.


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Disposant d’une vitrine d’exposition qui sera présentée lors du salon des seniors les 05 et 06 octobre à Auxerre, le leader national de la distribution de produits orthopédiques et médicaux incitera les visiteurs à parcourir des kilomètres sur un vélo d’appartement. Au profit d’une noble cause : la recherche en faveur de la lutte contre le cancer…

AUXERRE : A chaque coup de pédale, c’est un geste supplémentaire au bénéfice de la recherche contre le cancer qui sera réalisé. Invitant les visiteurs du prochain salon des seniors à se mobiliser en faveur de cette cause, CAP VITAL SANTE espère récolter par ce biais, soit parcourir le plus grand nombre de kilomètres sur un vélo d’appartement, un joli pécule (un euro pour un kilomètre réalisé). L’enveloppe sera remise in fine aux responsables de la Ligue départementale contre le cancer de l’Yonne.

Pour la seconde édition de cet évènementiel auquel le distributeur de matériels et équipements paramédical et médical accorde son crédit, il s’agira de joindre l’utile à l’agréable. S’adonner à la pratique d’un exercice physique tout en relevant un sérieux défi basé sur l’altruisme !

Une idée séduisante qui plaît à la responsable de l’enseigne CAP VITAL SANTE à Auxerre, Amandine PACIELLO. D’ailleurs, le déroulé de cette action solidaire ne sera pas la seule surprise concoctée durant ce rendez-vous automnal.

Le stand sera conçu selon le schéma de la perte d’autonomie. Sous la forme concrète d’un appartement témoin de 70 mètres carrés. Le public pourra y flâner en découvrant les subtilités techniques existantes à ce titre-là.

Un simulateur de vieillesse dont le port se présente sous la forme d’un gilet pourra être testé au cours de cette manifestation.

 


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Corrélé fortement au développement économique et sociétal d’un territoire, le déploiement du numérique constitue l’un des enjeux majeurs auxquels les pouvoirs publics doivent s’attaquer de pied ferme. Or, la plupart des gouvernances étatiques s’étant succédées au fil de ces dernières années ont pris soin d’ignorer la fracture numérique, pourtant soulignée par Jacques CHIRAC. Aujourd’hui, le constat est observable avec désappointement : il nous place avec un bonnet d’âne parmi les derniers rangs des nations européennes encore inaccessibles ou presque aux vertus de la 4G. Alors que dans certaines sphères technologiques, on évoque déjà la 5G, voire la 6G ! Vice-président en charge du développement économique et numérique de la Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne, Régis LHOMME est la cheville ouvrière du plateau conférence qui sera donné le 11 octobre prochain autour des évolutions alternatives usitées partout en France pour résoudre ces problématiques de couverture…

TONNERRE : Pourquoi la Communauté de communes dont vous êtes le vice-président en charge du développement économique et du numérique a-t-elle souhaité organiser cette table ronde à destination des forces vives de l’économie et des institutionnels de l’Yonne ?

Parce que nous avons des solutions simples pour donner accès à l’Internet sur des territoires délaissées par la République et qui n’ont pas de solutions à court terme. Il n’est pas besoin d’épiloguer sur le handicap que cela représente tant pour les particuliers avec la dépréciation de l’immobilier, que pour les entreprises qui nous disent que c’est le plus grand frein à leur déploiement après le bassin d’emplois…

Depuis trois ans, le Tonnerrois a déployé cette technologie préconisée par l’opérateur numérique WE ACCESS sur le territoire. Quel en est le bilan aujourd’hui ?

Globalement positif, sur les 52 communes de la CCLTB, 28 étaient en totale déshérence et sans aucun service. Nous avons donné l’accès à 16 d’entre elles. Les communes suivantes seront servies dans les mois qui viennent. A côté de cela, nous avons équipé une vingtaine d’entreprises qui étaient en souffrance, proposant soit un service standard, soit un service professionnel avec une connexion synchrone, du débit montant et descendant identique. Je souhaite aussi mentionner que nous offrons le même service aux écoles gérées par la Communauté de communes qui avaient souvent un accès Internet aléatoire, voire inexistant.

Pourquoi avoir choisi cette structure plutôt que d’être passé par l’un des quatre opérateurs historiques, spécialistes en ce domaine ?

Tout simplement parce que les territoires ruraux ne sont pas dans le radar des opérateurs historiques. Ils n’avaient aucune offre à nous proposer.

« La France est l’un des plus mauvais élèves en Europe… »

Comment analysez-vous la situation de la couverture du numérique très haut débit aujourd’hui dans notre département ? Voire en France ?

Le jugement ne peut être que sévère. La France est un des mauvais élèves de l’Europe. Elle a d’ailleurs été épinglée dans un rapport de la Commission européenne (Digital Economy Society Index 2017) avec une couverture 4G qui la plaçait au 27ème rang sur 28 pays en Europe pour l’économie numérique globale. Un autre exemple, le rapport ARIASE nous place au 18ème rang avec – par exemple – fin 2016 seulement 11 % des foyers ayant accès à la fibre. Le retard est lié aux choix des gouvernements successifs qui n’ont pas fait les efforts nécessaires, laissant les opérateurs privés devenir les maîtres du jeu.

Concernant l’Yonne, le retard est aussi évident. Après avoir réalisé que la fibre ne pourrait être installée partout, les budgets ne permettent que de la montée en débit, utilisant le cuivre, avec des résultats très divers compte tenu de l’état du réseau cuivre. Les solutions alternatives comme la voie hertzienne, facile à mettre en œuvre et à coûts contenus ne semblent pas être considérées par les pouvoirs publics. Ils sont donc mis en œuvre par des collectivités comme des communautés de communes ou des régions à l’instar de la Bourgogne Franche-Comté.

Pourquoi un tel retard alors que dès 1995 le président de la République de l’époque, Jacques CHIRAC, évoquait la lutte contre la fracture sociale et numérique ?

Nos politiques ont beaucoup parlé et peu agit. Alors que d’autres pays prenaient le problème avec plus de pragmatisme, on en paye maintenant le prix.

Dans ce dossier, vous faites figure de cavalier solitaire dans le déploiement de cet accès au numérique par la voie hertzienne. En votre qualité de collectivité, comment peut-on expliquer l’absence de subsides financiers de la part des autres grands acteurs institutionnels concernés par ce sujet (Etat, Région, Département…) ?

En fait, je ne crois pas que nous fassions réellement cavalier solitaire. Il y a en France près de 200 opérateurs alternatifs en plus des quatre structures historiques. Si nous avons choisi WE ACCESS, c’est parce que ces professionnels avaient déjà équipé avec succès d’autres communautés de communes, comme le Larzac. Concernant l’absence de subsides, nous avons eu chaque fois la même réponse. C’est-à-dire : « Nous comprenons votre problème, mais ce type d’action n’est pas intégré dans le Schéma Régional de Développement Numérique.. ». Sans tenir compte que ce schéma ne prévoyait rien pour notre territoire.

Depuis plusieurs mois, collectivités et entrepreneurs s’abonnent à votre proposition, qui s’avère moins onéreuse et plus fonctionnelle que les autres. Comment réagissent ces abonnés qui jusque-là éprouvaient de sérieuses difficultés ? Est-ce que les particuliers sont également concernés ?

Globalement le retour est très positif, même si nous devons encore améliorer le service. Cela vaut pour les entreprises comme pour les particuliers.

 « Nous sommes dans une situation d’urgence économique… »

 L’objectif avec cette démarche est-il de faire du prosélytisme à tout crin autour de ce procédé qui est au final méconnu ?

Non. Nous pensons que ce ne peut être qu’une solution transitoire pour quelques années en attendant l’évolution des technologies. Mais, nous croyons aussi que les usagers, entreprises ou particuliers, ne peuvent pas attendre. Nous sommes dans une réelle situation d’urgence économique et sociale.

Un important budget est consacré à ce déploiement. Est-ce suffisant en l’état ? Combien faudrait-il pour équiper l’ensemble de notre territoire ?

Nous faisons le maximum de ce que notre collectivité peut abonder. C’est suffisant pour le Tonnerrois. Mais, nous regrettons du peu d’intérêt des pouvoirs publics pour cette solution. Ils ont un plan et n’en sortent pas, même si – pour le Tonnerrois – ce plan ne prévoit rien de concret ; soit quelques montés en débit auxquelles nous ne croyons pas…

Pire, nous espérions de la flexibilité car nous souhaitons monter trois nouveaux pylônes. Nous étions prêts, techniquement, pour les mettre en service avant la fin de l’année. Mais, un nouveau processus administratif risque de ralentir fortement cette opération, qui se fera, mais on ne sait pas à quelle échéance dans le temps…

Qu’espérez-vous en termes de réaction et de commentaires avec cette première soirée explicative du 11 octobre ?

Je pense que nous avons le savoir-faire mais pas le faire-savoir. Si cette soirée pouvait faire prendre conscience de l’urgence de la situation, et qu’il existe des solutions concrètes. Nous souhaitons que les pouvoirs publics s’y intéressent. A ce titre-là, nous aurions atteint notre objectif.

Le numérique très haut débit représente-t-il un sérieux enjeu politique sur notre département ?

Cela me semble évident, car c’est fortement corrélé au développement économique. Si nous voulons attirer des entreprises, favoriser l’emploi et désenclaver la ruralité, cela ne peut se faire qu’en donnant à tous l’égalité devant la fracture numérique. Combien d’emplois pourraient-ils être crées dans l’Yonne par l’apport du télétravail ? Combien de nouvelles entreprises s’installeraient si elles avaient accès aux mêmes services qu’en zone périurbaines ? C’est pour moi un enjeu politique majeur et qui ne doit pas être restreint à l’axe géographique « Auxerre/Sens ».

Quelles seront les prochaines étapes que vous envisagez de provoquer pour continuer ce travail informatif auprès des usagers professionnels et personnels ?

C’est un travail de fourmi. Mais, nous continuerons. Il reste au moins douze communes à équiper. A chaque fois, nous faisons une réunion d’information auprès des habitants et des entreprises concernées. La communication de la Communauté de Communes reflète aussi cette activité.

En définitive, nous souhaiterions réellement une prise de conscience des pouvoirs publics qui devraient apporter davantage de soutien, pas seulement financier lorsque qu’une collectivité est dans l’obligation de se substituer à l’Etat pour un enjeu d’une telle importance.


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