Pâques sanglantes sur l’ancienne île de Ceylan. Une série d’attentats à l’aveugle a endeuillé la contrée insulaire qui vivait depuis six années dans une parfaite harmonie après une longue période de troubles. De sinistres mémoires car coûteux en vies humaines, ceux-ci opposaient alors les Tamouls au pouvoir en place. Un groupuscule islamique ayant prêté allégeance à DAESH vient de rompre la trêve en semant l’effroi parmi une population désemparée et meurtrie au plus profond de son âme. Plus de 350 personnes de toutes confessions ont perdu la vie à cause de fanatiques irrespectueux de l’existence…Provoquant la panique généralisée chez les occidentaux qui ont fui en masse le pays.
BILLET : Croire que l’Etat islamique n’est plus de ce monde parce que les territoires annexés initialement par les intégristes religieux en Syrie et en Irak ont été reconquis depuis par la coalition internationale serait un leurre. Hydre aux multiples ramifications, le réseau terroriste polymorphe à la tête de cet état de parade n’a en fait que déplacer son terrain de jeu vers d’autres endroits sensibles de la planète.
La corne de l’Afrique mais aussi la région du Sahel ou le Sud-Est asiatique (Indonésie, Philippines) constituent un terreau de propagande savamment entretenu pour les branches tentaculaires de ce mouvement nihiliste. Il faudra désormais y ajouter le Sri Lanka.
Stupéfait, le monde a vu la énième résurgence de ce système implacable de la barbarie renaître tel un Phénix malsain de ses cendres. Par le biais d’une série d’explosions assassines ayant provoqué le chaos et la terreur dans ce paradis exotique, royaume des éléphants et des couchers de soleil flamboyants.
Frappant pêle-mêle, autochtones et étrangers, touristes et habitants, croyants et athées, jeunes et vieux, de tout âge et de toutes conditions sociales, les adeptes de cette fratrie de l’inéluctable, répondant aux principes suicidaires d’un dogme archaïque, ont tué de sang-froid des centaines d’innocents. Des êtres purs qui n’avaient rien demandé à personne. Juste le droit de vivre en paix et en harmonie…
Le symbole de la Résurrection : la renaissance…
Tout ça pourquoi ? Au nom d’une idéologie intégriste et malveillante qui n’a de religieux que le nom. Si ce n’est cet impitoyable extrémisme, chevillé au corps de leurs adeptes, additionné à la haine farouche envers les bien-pensants. Les autres, c’est-à-dire les composantes démocratiques et progressistes de notre société.
Choisir le jour de Pâques n’est évidemment pas le fait du hasard. Planifiés de longue date, bien orchestrés par les spadassins de ces basses œuvres, ces attentats ont été méticuleusement préparés. Au nez et à la barbe des forces de l’ordre et des structures internationales qui vouent une lutte implacable contre les acteurs de ce terrorisme intolérable.
Mais, ont-ils pensé, ces funestes personnages, qu’au-delà de cibler l’un des symboles fort de la chrétienté, ils confortaient ainsi chacun d’entre nous, toute religion confondue, à sublimer cette irrésistible envie de vivre en totale liberté qui nous anime partout sur le globe !
C’est peut-être cela le miracle de la Résurrection et de son symbole ! De renaître au grand jour afin de jamais baisser les bras face à l’adversité et ne céder le moindre pouce de terrain au plus vil de nos condisciples. Le peuple sri-lankais mérite nos encouragements et notre total soutien pour sa reconstruction. Et de partager cette espérance dont il a aujourd’hui tant besoin pour faire face à ce drame et à l’inacceptable…
Thierry BRET
Grâce au précieux concours de son partenaire local, la société commissionnaire de transport ASIA TRANS, la filiale asiatique de l’exploitant du Port de GRON, LOGI YONNE, est officiellement opérationnelle depuis le 04 avril. Soit sept mois après le début de son implantation dans ce pays qui est à l’aube de nouvelles perspectives économiques. C’est sur le site de DA NANG, au centre du Vietnam, que l’entrepreneur Icaunais Didier MERCEY a choisi d’installer sa nouvelle infrastructure pour y vivre un projet ambitieux. Celui-ci lui tenait à cœur depuis longtemps : rayonner commercialement au plus près des états de l’ASEAN (Sud-est de l’Asie) et de l’Australie…
GRON : Portée sur les fonts baptismaux depuis septembre, l’entité entrepreneuriale LOGI VIET France, implantée au cœur du Vietnam, est fonctionnelle au plan juridique et administratif depuis le 04 avril, date de son enregistrement officiel.
Sept mois après sa phase préparatoire lui permettant d’exercer dans ce pays du Sud-Est asiatique, la licence est désormais reconnue comme telle. 81 % de ses parts reviennent à la société mère, LOGI YONNE, qui exploite le site portuaire de GRON, dans le Sénonais.
Le tour de table constitutif de la jeune entité a permis au partenaire local, le commissionnaire de transport ASIAN TRANS d’intégrer le capital de la structure à hauteur de 12 %.
Adhérente de la Chambre de commerce et d’industrie française présente au Vietnam, LOGI VIET France a pour objectif de rayonner de manière influente vers les marchés exponentiels que représentent les états membres de l’ASEAN. Une zone de libres échanges communautaires comprenant dix pays en pleine croissance dont la Malaisie, Singapour, l’Indonésie, les Philippines, le Cambodge, la Thaïlande ou encore le Laos. Naturellement, le Vietnam est l’un de ses membres actifs depuis 1995.
Les premières recrues arrivent en mai…
Les démarches commerciales, déjà initiées, portent leurs fruits. Notamment dans le domaine de l’agro-alimentaire. Une aubaine pour le tout nouvel outil de Didier MERCEY qui n’a pas hésité à emmener avec lui, son épouse et ses deux enfants, pour vivre à DA NANG dès l’automne.
La circulation des containers entre la France (le Port de GRON) et le Vietnam intègre également ces priorités. Les premiers contrats viennent d’être signés. Ils vont permettre d’accroître le potentiel relationnel et commercial entre ces deux contrées, celles du Sénonais et la province de DA NANG.
Dès le mois de mai, le patron de LOGI VIET France procédera à des recrutements au sein de la structure. De jeunes diplômés qui devront parfaitement bien maîtrisés le français et l’anglais. Deux postes sont à pourvoir pour assurer le développement et les besoins administratifs de l’entreprise. Celle-ci devrait étendre sa zone de chalandise au cours de ces prochains mois.
Titulaire d’un Master 2 en sciences de l’éducation et chevalier des palmes académiques, le professeur auxerrois délivre avec bonheur et passion son enseignement aux élèves du lycée des métiers Vauban depuis maintenant deux décades. Mais, le personnage possède d’autres jolies cordes de compétences et de savoir-faire à son arc. Etre, par exemple, l’un des Meilleurs ouvriers de France de la discipline qu’il chérit particulièrement : celle des maîtres d’hôtel. Un titre de gloire qui lui a permis de devenir au fil des ans un talentueux promoteur de cette filière de l’excellence des arts de la table et des services de la restauration…Jusqu’à organiser au sein de son établissement une épreuve sélective des candidats français qui vont disputer les championnats du monde 2019.
AUXERRE : Sympathique, il se dégage de ce professionnel hors pair une profonde humilité. Surtout lorsqu’il évoque le sens profond de ce métier d’exception, celui de maître d’hôtel. L’incomparable vitrine d’un savoir-faire maîtrisé, mais plus encore d’un savoir-être, dans un exercice qui n’est pas toujours commode à appréhender, celui du service à table.
Pas étonnant que le professeur du lycée des métiers Vauban soit investi de différentes missions propres à la valorisation de cette filière des métiers des arts de la table.
Membre de l’association pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine de ce secteur professionnel, il décide de s’appuyer sur de solides expériences acquises depuis 1999 pour promouvoir la discipline.
Avec acharnement et conviction. Mais, avec ce code éthique qui lui sied à merveille : que tout ce qu’il entreprend soit réalisé en faveur de ses élèves et de sa profession.
Lui qui a su se distinguer en salle comme en sommellerie, au détour d’une vie antérieure riche parmi d’excellentes maisons, est devenu un exégète dans l’enseignement au sein de l’Education nationale.
De multiples missions pour un professionnel passionné par son métier…
Serge GOULAIEFF enchaîne les missions. Il intervient en qualité de commissaire pour le département de l’Yonne dans le cadre du Comité d’organisation des expositions du travail. Membre du jury de l’un des Meilleurs ouvriers de France, catégorie maître d’hôtel, il est l’un des éléments clés de l’organisation de ce fameux concours. Pédagogue dans l’âme, il est également l’un des co-auteurs du référentiel métier du Meilleur ouvrier de France maître d’hôtel.
Inféodé à l’association pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine des arts de la table et du service à la française, il officie parmi les maîtres à penser du championnat du monde de la discipline et de l’incontournable Trophée René LASSERRE.
Logique que le président de la structure nationale des Mondiaux, le MOF maître d’hôtel du lycée hôtelier de Biarritz, Gil GALASSO, a fait appel à ses services pour construire la logistique organisationnelle de la sélection des candidats français à Auxerre.
Une juste récompense pour cet homme affable et ô combien investi dans sa corporation.
La sélection nationale des championnats du monde des maîtres d’hôtel 2019 se déroulera le 06 mai au lycée des métiers Vauban à Auxerre. La fine fleur des candidats français portera haut les couleurs de l’Hexagone dans cette épreuve qualificative d’un niveau de maîtrise très relevé. L’enjeu est de taille : décrocher les deux tickets qui leur permettront d’affronter en novembre les meilleurs représentants de la planète. Organisée et dirigée par l’Association pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine des arts de la table et du service, avec le soutien de l’UMIH (Union des métiers de l’industrie hôtelière), cette épreuve sera accueillie pour la première fois dans l’Yonne. Une immersion appréciable pour la notoriété de notre territoire que l’on doit à l’une des chevilles ouvrières de l’organisation, le Meilleur ouvrier de France de la discipline, l’Auxerrois Serge GOULAIEFF…
AUXERRE : Le chiffre douze est-il un vecteur de réussite dans une carrière professionnelle ? On ose l’espérer pour celles et ceux des prétendants français à cette épreuve universelle qui se confronteront d’ici quelques semaines avec leur dextérité et savoir-faire à l’élite internationale dans les règles de l’art.
Celles, issues d’une tradition séculaire unique, qui ont fait la renommée incontestable de notre pays aux quatre coins du globe. J’ai nommé : les arts de la table et du service !
Or, deux de ces douze valeureux candidats à l’épreuve sélective pour la finale du championnat du monde de la discipline seront auréolés de gloire au terme de cette folle journée du 06 mai. Partagée entre souffrance intérieure et espérance de succès. Sublimé par un jury d’esthètes en la matière, le binôme qui touchera le Graal de la victoire n’oubliera pas de sitôt la capitale de l’Yonne et son établissement fétiche, le lycée des métiers Vauban, théâtre de son exploit.
Mais, une chose est sûre : les douze finalistes de la sélection hexagonale n’auront pas de temps à consacrer à la visite de la ville. Trop concentrés à vivre intensément les quatre épreuves qui les attendent.
Quatre tests révélateurs de leurs appétences pour ce métier…
La première épreuve consistera en la mise en place d’une table pour deux personnes en utilisant les éléments d’arts de la table, proposés sous forme de catalogue, ainsi que cinq pièces apportées par le candidat.
Puis, à partir d’un plat élaboré en cuisine et servi devant une table de jurys, l’épreuve de la découpe donnera le « la » à ce concours haut de gamme. Ici pas de fioritures : seuls celles et ceux qui maîtriseront à la perfection des critères d’élégance, de rapidité, d’efficience dans les gestes, gagneront en crédibilité au moment de l’évaluation.
Lui succèdera une épreuve de créativité autour d’un dessert flambé. Pas si simple à concevoir dans les faits : la liste des produits sera par ailleurs imposée. L’empathie autour d’un menu obligatoire introduira ensuite l’épreuve de commercialisation. Deux plats devront être choisis par des clients à table. Le rôle du maître d’hôtel sera d’argumenter, tant au plan commercial qu’émotionnel, la mise en valeur desdits plats.
Avec en guise de subtilité intellectuelle (cela constitue la quatrième et ultime épreuve pour le courageux postulant), l’usage d’une langue de compétition qui ne pourra pas être la langue officielle du pays qu’il représente, ni sa langue maternelle. Sachant que trois langues sont autorisées dans ce championnat : l’anglais, le français et l’espagnol.
Une fois ce parcours qualificatif vécu, il ne restera plus qu’aux deux premiers lauréats de célébrer dignement leur triomphe et de penser à la phase suivante, le championnat du monde, disputé lors du salon « Exp’Hôtel » de Bordeaux à l’automne.
Cheville ouvrière de cette pré-sélection au concours suprême, Serge GOULAIEFF, MOF de la spécialité, a reçu le total soutien du proviseur de l’établissement auxerrois, Capucine VIGEL, et de l’équipe enseignante.
La compétition sera suivie par plusieurs médias, spécialisés dans les arts de la table et la restauration. Plusieurs journalistes de la capitale ont prévu de se rendre à Auxerre le 06 mai pour couvrir largement cet évènement d’envergure nationale. Capucine VIGEL se dit ravie d’accueillir cette sélection française avec les jeunes talents de demain.
Les finalistes de la sélection France :
Jérémy CLAVEL – Restaurant Régis Marcon à Saint Bonnet-le-Froid
Stéphane CHAMPIN – L’Atelier d’Edmond à Val d’Isère
Arnaud ENJALBERT – anciennement Le Prince Noir à Lormont
Valentin MEROT – Relais Bernard Loiseau à Saulieu
Laurent MURGER – Le Spinnacker à Deauville
Jonathan BRUNET – The Peninsula Paris
François CALVEZ – L’hôtel Les Bories à Gordes
Julie STRAGIER – Le Petit Nice Passédat à Marseille
Elsa JEANVOINE – Azimut à Courchevel et Auberge de la Poutre à Bonlieu
Christophe BOUDIER – Anicia by François Gagnaire à Paris
Anne Sophie BERTHE – K2 Palace à Courchevel 1850
Justine FALAFALA – Moor Hall à Aughton (Angleterre)
La liste du jury qui participera à la sélection des deux candidats Français
Gil GALASSO MOF Maître d’hôtel Lycée hôtelier – Biarritz
Serge GOULAIEFF MOF Maître d’hôtel Lycée hôtelier – Auxerre
François PIPALA MOF Maître d’hôtel, Restaurant Paul Bocuse, à Collonges au Mont d’Or
Marie-Fleur RAYNARD MOF Gouvernante La Réserve – Paris (palace)
Stéphane GUENAUD Argentier Palais de l’Elysée – Paris
Valérie DUPUIS Commerciale Eurolam – Thiers
Philippe MILLE MOF Cuisine, 2 étoiles Michelin
Frank JOSSERAND MOF Maître d’hôtel Lycée hôtelier – Thonon
Laurent DELARBRE MOF Maître d’hôtel Lycée hôtelier – Bordeaux
Christophe PHAM VAN Enseignant Lycée hôtelier – Guebwiller
Sylvain COMBE MOF Maître d’hôtel Lycée hôtelier – Bordeaux
Sébastien CAVAILLES MOF Maître d’hôtel Lycée hôtelier – Auxerre
Didier LASSERRE MOF Maître d’hôtel Lycée hôtelier – Arcachon
Mickael BOUVIER MOF Maître d’hôtel La Pyramide – Vienne
Esteban VALLE Directeur de salle Domaine de Chateauvieux – Genéve
Louis VILLENEUVE Maître d’hôtel Hôtel de ville – Crissier (Suisse)
Michel SCHEER MOF Maître d’hôtel Auberge de l’Ill – Illhausern
Didier CHAPUIS PDG Les festins de Bourgogne – Chemilly/Yonne
Benjamin RAYMOND PDG Le Borvo – Chemilly/Yonne
Christian POUTHIER Commissaire régional COET Education nationale
Antoine LAURIER Responsable vins Coras Grand Est
Rémy OHAYON MOF communication digitale API&YOU – Poligny
David BACHOFFER Rédacteur en chef Bottin Gourmand
Franck BOURGINE MOF Maître d’hôtel Lycée hôtelier
Eric LEFEBVRE MOF Fromager Paris
Nos concitoyens ont appris que Tom ENDERS, président d’Airbus, venait de percevoir un parachute doré de 36 millions d’euros. Simultanément, le procès de Bernard TAPIE fait du bruit. Logique : le bouillant homme d’affaires, même amoindri par la maladie, a encaissé 450 millions d’euros d’indemnités dont 45 millions d’euros au titre du « préjudice moral ». Il fallait oser ! Mais, l’ancien patron de l’Olympique de Marseille ne s’est pas privé de le faire. Au même moment, et à l’issue de la mini-révolte des « Gilets jaunes », une substantielle augmentation de 100 euros a été chichement accordée à celles et ceux qui connaissent des difficultés à finir le mois. Ubuesque ! Déjà à une certaine époque, le regretté COLUCHE s’en inspirait : « Nous avions du mal à finir le mois. Chez nous, la fin du mois commençait le 02… ». Sans commentaire !
TRIBUNE : La liste de ces aberrations est loin d’être exhaustive. Deux ans plus tôt, Georges PLASSAT, président déchu de Carrefour, recevait un joli pécule de 14 millions d’euros alors qu’il mit en danger l’équilibre financier de ce leader de la grande distribution mondiale.
Il existe une étrange et triste similitude dans ces gifles données généreusement aux Français comme à des freluquets de cinq ans. La fin de mandat de Tom ENDERS coïncide avec la mise au chômage de 2 500 employés du groupe aéronautique. Induisant de facto que probablement dix mille personnes, voire davantage, vont rejoindre les rangs déjà bien garnis du Pôle Emploi, si l’on y inclut les sous-traitants de l’avionneur.
Quant au départ de Georges PLASSAT, il coïncidait également avec le licenciement irréversible de 2 500 collaborateurs du groupe Carrefour. On peut qualifier de scandaleuse ces deux affaires à l’inconstante similitude. Un mot convient mieux : c’est une insulte faite aux Français et à leurs voisins allemands. Airbus est une société franco-germanique dont on se glorifie, à juste titre, comme un succès de la coopération entre deux des pays les plus puissants du Vieux continent. Mais, le parachute doré perçu de manière amorale par Tom ENDERS est versé après un échec ruineux. Celui de l’Airbus 380, qui va coûter des milliards d’euros aux contribuables des deux cousins germains !
La défiance croissante envers les élites…
Or, ces sommes astronomiques étaient inscrites dans leur contrat. Donc, vous diront tous les juristes, il n’y a rien à dire, on ne peut rien faire. Mais qui a signé ces contrats en amont ?
Et, l’affaire Bernard TAPIE ? Qui a décidé de lui verser cette somme colossale de 450 millions d’euros ? On cherche et on trouve un comité d’arbitrage où siégeaient trois personnes : deux avocats marron, il n’y a pas d’autres qualificatif, et … un ancien président du Conseil constitutionnel, Jacques MAZEAUD.
Combien ces messieurs de bonne moralité et à la haute vertu ont-ils empoché pour rendre cet arbitrage ? 300 000 euros chacun ! Il ne faut donc plus s’étonner du fait que les Français n’aient plus confiance dans ce qu’on appelle abusivement leurs élites.
Puisque nous plongeons les mains avec dégoût dans la fosse d’aisance nationale, continuons d’en tirer quelques vils extraits. Lorsque le Grand Débat national a été lancé, on a proposé à un membre de cette caste élitiste d’en assurer la coordination.
Il s’agissait de Chantal JOUANNO. Pour cela, elle devait toucher 180 000 euros environ. Or, on a découvert qu’elle percevait déjà une somme à peu près équivalente pour diriger le Comité national du Débat Public, organisme dont personne ne sait à quoi il sert. A part, évidemment, rémunérer ladite présidente !
Parallèlement, on découvrit que Jacques TOUBON, ancienne gloire de la Chiraquie percevait près de 200 000 euros pour diriger le Comité de défense des droits. Bien entendu, tout cela s’ajoute à ses nombreux revenus de retraite pour les noms moins nombreuses fonctions qu’il a occupées : député, ministre, conseiller d’État, et j’en passe et des meilleures…
Une longue litanie de faits insupportables pour les citoyens…
Mais ce n’est pas fini dans cette longue litanie de choses qui fâchent de plus en plus les citoyens de ce pays : Alain JUPPE vient d’être nommé au Conseil constitutionnel avec une rémunération de 160 000 euros annuels auxquels s’additionnent diverses indemnités.
Cette rémunération s’empile, comme dans le cas de Jacques TOUBON, à de multiples revenus et avantages copieux : retraite d’ancien Premier ministre, ministre tout court, inspecteur des Finances, maire de Bordeaux, maire adjoint de Paris…Circulez, il n’y a rien à voir comme l’a écrit le trublion de l’humour, COLUCHE.
Enfin, devant cette avalanche de subsides mirobolants que quelques nantis de la société perçoivent avec des félicitations, il est bon de rappeler que le salaire médian en France s’élève à 1 797 euros par mois !
« L’argent n’a pas d’odeur » disait l’empereur Vespasien ! Et deux mille ans après cette maxime, Joseph STIGLIZT, prix Nobel d’économie, s’est fendu d’un ouvrage dont le titre résume toute la sournoiserie de notre monde : « Le triomphe de la cupidité… ».
« Il y a en France quelqu’un qui est plus intelligent que Diderot, plus spirituel que Voltaire, plus vif que d’Alembert, c’est personne, c’est-à-dire tout le monde, c’est l’opinion publique... ». Une phrase dite par TALLEYRAND, l’un des hommes les plus subtils et les plus perspicaces de notre Histoire.
Comment tout cela va-t-il finir ? Nous devrions le savoir bientôt. Dès que le président de la République Emmanuel MACRON aura égrené mi-avril la liste des potentielles préconisations qu’il souhaite mettre en œuvre pour soutenir le pouvoir d’achat des Français et ainsi redistribuer l’argent qu’il leur revient. On peut toujours espérer : cela, c’est sûr, ne coûte rien…
Emmanuel RACINE