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Le chantier s’est achevé en fin de semaine dernière malgré le flux constant de circulation. Facilitant le retour à la normale sur les deux voies de la très fréquentée route départementale qui relie les communes de Villevallier à Villecien à hauteur de Joigny. Un axe de circulation incontournable pour traverser du nord au sud le département qui aura été relooké par les équipes d’EUROVIA…

VILLEVALLIER : Trop de poids lourds et de véhicules en tout genre ont eu raison au fil des ans de la qualité de la chaussée de cet axe très fréquenté de notre territoire.

D’où la nécessité pour le Conseil départemental de l’Yonne en charge de l’entretien de la voirie et du réseau routier d’entreprendre d’importants travaux de réfection avant la période estivale.

C’est ce qui a été réalisé au cours de ce mois de juin dans le cadre de ses missions usuelles. Soit un budget annuel d’environ 13 millions d’euros pour la remise en état des axes de communication.

 

 

 

 

La route départementale 606 a été confiée à des mains expertes pour retrouver de sa superbe. Surtout dans ce périmètre passablement fatigué, qui sépare sur une distance d’environ deux kilomètres ces deux communes.

D’un montant de 600 000 euros TTC, le chantier a été assuré par les équipes de la société EUROVIA, spécialiste des travaux publics.

L’entreprise emploie à ce jour près de vingt mille collaborateurs dans l’Hexagone. Des salariés répartis dans près de cent-cinquante agences de travaux et 226 carrières…

 

 

 


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Quand le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne décide de passer à l’action, ce n’est pas dans la demi-mesure ! La preuve nous en a été donnée au terme d’une séance de travail importante survenue il y a quelques jours. Une enveloppe de 3,5 millions d’euros a été votée par les membres de l’organisme pour encourager les communes à effectuer des travaux en faveur des économies d’énergie sur leurs bâtiments.

MIGENNES : Adopté le 10 juin, le plan de soutien énergétique aux communes de l’Yonne prend racine autour de quatre souches essentielles : le doublement des aides actuelles, la bonification des études, la mobilité électrique et le champ sanitaire.

Ambitieuse, la démarche s’appuie sur une stratégie de conquête qui n’a pour seul et unique objectif que de réduire la facture énergétique des 409 localités icaunaises bénéficiaires sur les 420 existantes.

Or, le nerf de la guerre demeurant toujours l’argent pour en assurer sa pleine réussite, ce plan de pure relance économique profite d’une manne providentielle de 3,5 millions d’euros. Un subside important ayant été validé par le conseil d’administration du SDEY.

Cette bulle d’oxygène salvatrice permet aux élus des collectivités locales de poursuivre leurs travaux à l’arrêt depuis plusieurs semaines du fait de la présence du coronavirus. Voire d’en démarrer certains qui demeuraient toujours en stand-by.

Immanquablement, ce qui est bon pour les collectivités l’est implicitement pour les entreprises des travaux publics, qui restent en selle pour assumer leur rôle sur les chantiers.

 

 

Le vote unanime du Conseil d’administration…     

 

La décision soumise à un scrutin n’a été qu’une simple formalité pour le président du puissant syndicat, Jean-Noël LOURY. L’unanimité faisant foi au moment du verdict de ce vote.

Un tiers des membres du CA sur quarante-huit personnes assistait par ailleurs à ce rendez-vous présentiel organisé dans les locaux du SDEY à Migennes, le premier depuis des lustres. Les absents suivaient en direct la tenue de ces échanges constructifs grâce aux moyens technologiques usuels.

 

 

Le dispositif arrêté ce 10 juin court en définitive jusqu’au 31 décembre…2021. Une orientation facilitatrice pour les édiles qui auront le temps de préparer convenablement leurs dossiers. Ces derniers ont reçu depuis le courrier explicatif leur permettant de recevoir ces aides.

 

Le volet sanitaire pas oublié par ces aides…

 

Le plan, à proprement parlé, prévoit le doublement des aides actuelles. Celles-ci se rapportent à la rénovation et à la construction de bâtiments publics. Mais également à l’installation de panneaux solaires photovoltaïques ainsi que du solaire thermique. Le développement du bois énergie (chaufferie bois, réseau de chaleur) y est intégré.

Outre la bonification des études (toujours importantes en amont pour connaître la faisabilité exacte de ces projets et leurs réalisations), le plan favorise l’essor de la mobilité électrique, l’un des leitmotivs préférés du président LOURY.

Sachant que l’aide à l’achat ou à la location de véhicules électriques passe de 2 700 euros à 3 000 euros.

Enfin, compte tenu du contexte, le volet sanitaire n’aura pas été occulté de ce soutien : le SDEY a fourni du matériel d’hygiène pour lutter contre la propagation du virus aux communes qui versent leur taxe communale sur la consommation finale d’électricité (TCCFE).

 

 

Soit un package qui comprenait vingt-cinq masques en tissu pour chaque mairie, deux bornes de gel hydro-alcoolique (une pour la municipalité, l’autre destinée à équiper les écoles publiques) et un thermomètre.

Avec l’ensemble de ces dispositifs, le SDEY endosse la houppelande du Père Noël bien avant l’heure en acteur de l’économie qu’il est devenu au fil des ans.

Dans un seul intérêt : celui d’être un accélérateur de projets qui agit en faveur de l’attractivité territoriale…et des entreprises.

 

 

 


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Le 19 juin, les automobilistes traversant l’Yonne du nord au sud reprendront pleinement possession des deux voies de circulation que forment la RD 606 entre Villecien et Villevallier. Marquant le terme du chantier de réfection de la structure et de la couche de roulement sous l’égide du Département qui en visitait ses finitions avec la présence de son exécutif…

VILLECIEN : Brûlante, la surface de l’enrobé présente de petites cloques effervescentes qui se forment de manière soudaine après le passage de l’imposant rouleau compresseur. La température du sol y est intense. On pourrait presque y casser des œufs pour en tester la chaleur !

Gare à celui qui poserait par inadvertance la pointe de sa chaussure à cet endroit ; les volutes de fumée qui s’exhalent du revêtement noir à l’odeur si caractéristique rappellent que la température dépasse allègrement les 160 degrés.

Prudents et demeurant dans l’herbe folle qui courent à leurs pieds, les élus du Conseil départemental n’en restent pas moins admiratifs devant l’avancée des travaux.

Ceux de la réfection de la structure et de la couche de roulement d’une voie d’accès qui relie les communes de Villecien à Villevallier. Mais qui est aussi l’un des axes routiers les plus empruntés par les automobilistes traversant du nord au sud le territoire icaunais.

La RD 606 puisque c’est elle dont il s’agit avait apparemment besoin d’un sérieux lifting sur cette portion. La chaussée y présentait un état de fatigue avancé, particulièrement sur les voies latérales avec de multiples déformations dues à l’intensité du trafic.

 

 

 

 

Un budget de 660 000 euros TTC pour ce chantier…

 

Débutés le 08 juin, les travaux consistaient en un rabotage de la chaussée sur environ une épaisseur de 13 à 20 centimètres sur les voies latérales et de six centimètres sur sa partie centrale.

D’ici deux jours, une fois que la totalité de cette portion d’environ deux kilomètres sera enduite de sa nouvelle couche de roulement, le chantier sera clos.

Définitivement ou presque : il ne restera plus qu’à poser les bandes blanches signalétiques sur un sol flambant neuf facilitant la conduite.

Engagés par le Conseil départemental, les travaux d’un montant de 660 000 euros TTC ont été confiés à EUROVIA, l’une des entreprises de travaux publics spécialisées dans la réfection de la voirie.

Cinquante camions transportant le bitume ont été nécessaires pour la réalisation de ce chantier qui aura reçu ses hôtes en cet après-midi estival de mercredi.

Accompagné du vice-président en charge des infrastructures et des travaux au sein du Département, Christophe BONNEFOND, le président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD aura eu le plaisir d’accueillir les maires des deux communes, ainsi que le président de la Communauté de communes du Jovinien et nouvellement édile de Joigny, Nicolas SORET.

Des retrouvailles chaleureuses entre toutes ces personnalités qui n’avaient rien à voir avec la température ambiante propre au bitume fumant mais dans le respect des gestes barrières, il va de soi !

 

 

 

 


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Les milliards d’euros vont donc tomber comme à Gravelotte ! Bien conscient du péril qui menace le secteur ô combien stratégique qu’est l’aéronautique, tout comme celui de la défense d’ailleurs, le gouvernement n’a donc lésiné ni sur les moyens, ni sur les effets d’annonces afin de lui venir en aide et nous n’allons surtout pas bouder notre plaisir. Quinze milliards d’euros !

TRIBUNE: Chacun comprend bien qu’il s’agit là d’une somme assurément colossale. Mais dont la représentation n’est pas si aisée pour qui n’a pas l’habitude de manipuler de tels chiffres. Ils restent l’apanage d’un tout petit noyau de personnes.

Alors pour aider à s’en faire une idée plus précise, rien de tel que de le comparer à quelques données générales du secteur, ce qui, comme on pourra le constater, en relativise quelque peu la portée.

Entrons donc sans plus attendre dans le domaine des nombres avec beaucoup de zéros, comme dans celui du lexique des superlatifs et tâchons d’y voir un peu plus clair, dans des valeurs qui peuvent donner le tournis.

Tout d’abord, il convient de rappeler qu’au niveau mondial, la valeur totale annuelle de l’activité économique soutenue par le transport aérien représente environ 2 400 milliards d’euros. Soit à peu de choses près, le poids économique d’un pays comme la Suisse.

Rappelons aussi, que près de 4,9 milliards de passagers auront effectué un déplacement en avion au cours de l’année 2019. Fréquentation dont Airbus prévoyait, il n’y a pas longtemps encore, le doublement d’ici les vingt prochaines années !

Ceci devait donc s’accompagner d’une progression du trafic aérien de l’ordre de 4,3 % l’an sur la même période et d’une demande mondiale d’avions neufs estimée à plus de 39 000 appareils d’ici à 2038.

« Stratosphérique ! » titraient encore au début de l’automne dernier les éditorialistes spécialisés qui étayaient leurs démonstrations en soulignant, à juste titre d’ailleurs, que le trafic ­aérien avait su résister aux ­aléas géopolitiques, aux crises économiques, aux guerres et à la menace terroriste. Rien alors, ne semblait être capable de couper l’appétence du monde pour les voyages en avion !

 

 

Certains Cassandre souhaitaient la chute de Boeing !

 

En juin 2019, à l’occasion du salon du Bourget, le secteur industriel aéronautique français se portait donc au mieux, avec près de 55 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel (environ 3 points de PIB). Cela constituait un, sinon « LE » fleuron de l’économie nationale.

Pour autant, si l’on considère qu’Airbus représentait à lui seul plus de la moitié de ce score (28,3 milliards d’euros), on mesurait le degré de dépendance de la filière vis-à-vis de son leader. Ce qui, dans tous les bons manuels de stratégie et de sciences de gestion, est décrit comme une situation de danger potentiel imminent.

Au même moment, Boeing s’empêtrait dans les ennuis de son 737 MAX, après deux crashs qui révélaient des failles dans la conception, puis dans la certification de son produit « vache à lait ».

Tout le monde y voyait le signe d’un véritable boulevard pour notre champion national, lequel d’ailleurs ne se privait pas de communiquer des chiffres surclassant nettement ceux son concurrent américain.

 

 

Avec 1 139 commandes enregistrées dont 768 nettes et 863 appareils livrés, 2019 devenait sa nouvelle année référence, en affichant les totaux les plus élevés de son histoire !

L’orgueil national était alors au plus haut sur l’échelle de l’autosatisfaction et d’aucuns, sans doute grisés et/ou bien peu avisés, se réjouissaient à demi-mot d’une faillite presque espérée du géant américain, sans même mesurer les conséquences désastreuses qu’une telle catastrophe économico-industrielle, pourrait avoir sur les nombreuses entreprises françaises de la filière qui fournissent Boeing.

Le malheur de l’un semblait donc pouvoir faire le bonheur de l’autre, mais entre nous, Airbus savait bien que ses capacités industrielles déjà proches de la saturation, ne lui permettaient guère d’aller bien au-delà de ce qu’il était capable de produire. 

Et puis surtout, sachant que la nature a horreur du vide, il redoutait que le concurrent chinois COMAC s’engouffre dans une brèche du marché d’où il serait bien difficile ensuite de le déloger.

 

 

Pourvu qu’il n’y ait pas de perdants à la fin de l’histoire

 

Mais c’était aussi sans compter sur le fait que le malheur, ça vole souvent en escadrille ! Et patatras ! Voici qu’un tout petit grain de sable est venu se loger dans les rouages de la belle mécanique du secteur aéronautique et que tout s’est arrêté du jour au lendemain, à la fin de cet hiver.

Ainsi, ce qui avait résisté à tous les périls, tombait sous les coups sournois d’un virus dont la taille ne dépasse pas 5 millionièmes de mètres, pour rester dans les chiffres avec beaucoup de zéros. Mais cette fois tournés vers l’infiniment petit.

Plus un avion dans le ciel. Plus un passager dans les aéroports. Plus un avion qui sort de chaîne. Des commandes qui s’annulent et voici des centaines d’entreprises françaises, notamment des PME sous-traitantes, stoppées plus ou moins complètement dans leur course, alors que certaines d’entre elles subissaient déjà parfois durement, l’arrêt complet de la fabrication du 737 MAX. Arrêt auquel Boeing avait finalement dû se résigner. Et pour elles d’ailleurs, le « pansement » Airbus ne suffisait pas toujours à couvrir la plaie !

Dans le département de l’Yonne, les adhérents du Groupement GISAéro n’échappent pas au marasme, et, à des degrés divers, ils sont impactés par cette crise aussi violente qu’inattendue.

Quel retournement ! Alors qu’il y a peu de temps encore, leur préoccupation majeure restait souvent celle de la recherche des compétences dont ils avaient absolument besoin pour assurer la production de carnets de commandes bien garnis, ils se retrouvent aujourd’hui face au problème de la sous-charge et de son corolaire sur les finances et le social.

Il ne fait aucun doute que le secteur redémarrera et que nos « champions icaunais » de la filière retrouveront de la charge. Mais bien-sûr, reste-t-il à savoir dans quel volume et puis surtout à quel horizon.

Sur ce point, le concours des pronostics est ouvert et bien entendu, étant donné que personne n’en sait rien, tout et son contraire se dit et s’écrit.

Ceci étant, une telle machinerie, qui s’est effondrée sur elle-même en quelques jours, possède-t-elle en son sein les capacités de résilience lui permettant de se redresser aussi vite qu’elle est tombée ?

On peut bien-sûr l’espérer, mais aussi en douter. Les pouvoirs publics l’ont bien compris, en décidant sans attendre le plan sauvetage de la filière qui a été présenté avec d’autres mesures économiques dans le cadre du troisième projet de loi de finances rectificative (PLFR 3) pour 2020, lors du Conseil des ministres du 10 juin dernier.

L’urgence est donc bien d’éviter un trop grand nombre de crashs et d’accompagner ces entreprises (et pas que les plus grosses), afin de leur permettre de passer cet épisode de trou d’air sans trop de casse.

Et puis surtout, il faut préserver au maximum leurs capacités, afin qu’elles soient encore en état de fonctionner au moment du redémarrage. C’est donc pour cela que les milliards vont tomber comme à Gravelotte !

Mais espérons que toute analogie avec la bataille qui a donné son nom à l’expression s’arrêtera-là. Car, Gravelotte reste aussi dans l’histoire, comme une bataille particulièrement meurtrière où il n’y aura pas eu de gagnant !

Alors ce que nous pouvons tous espérer à minima, c’est qu’à la fin de cette histoire, il n’y aura pas de perdant !

Claude VAUCOULOUX

 

 


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Eté 2019 : l’alerte canicule vire au rouge dans le département de l’Yonne. Une première devant rester dans les annales des sapeurs-pompiers. Le 25 juillet, au pic extrême des températures (soit une moyenne de 40 °C avec des pointes à 42,6 ° relevées à Chablis), les hommes du colonel Jérôme COSTE interviendront sur trente-trois sinistres pour juguler la progression des feux de végétation. L’opération aura mobilisé plus de quatre cents pompiers professionnels et volontaires…

AUXERRE : Ce jour-là, le 25 juillet 2019, tous les ingrédients étaient réunis pour vivre une journée très particulière à fort potentiel de risques. L’été se présentait au summum de sa chaleur ; les records de température devant se succéder au quotidien. Pire, les prévisionnistes de Météo France avaient placé notre territoire en alerte maximale : c’est-à-dire d’un rouge éclatant sur leur cartographie. Un évènement historique.

Couplée à une forte sécheresse s’éternisant depuis le printemps, la situation climatique ne pouvait qu’engendrer un risque d’incendie optimal sur différents bassins.

Le scénario le plus catastrophique se dessina le 25 juillet. Tout se ligua défavorablement pour vivre un évènement particulier du fait de l’augmentation significative des incendies, toutes natures confondues, ce mois-ci par rapport à juillet 2018 (+ de 82 %).

Trente-trois incendies se déclarèrent en concomitance, déclenchant une situation de crise devant mobiliser plus de quatre cents soldats du feu. A l’échelle de ce mois de juillet, cent quatre-vingt-quatorze communes furent impactées par les ravages du feu pour 786 hectares partis en fumée.

 

 

Une hausse de 125 % des sinistres par rapport à 2018 !

 

Sur ce seul mois, le SDIS aura constaté une augmentation significative des feux de végétations de 125 % par rapport à l’année antérieure. Soit dans les faits, près de 8 500 heures d’interventions effectuées par les professionnels et volontaires des trente-six centres de secours et de quarante-sept corps de première intervention.

C’est pour ne plus revivre cela que le Service départemental d’incendie et de secours de l’Yonne a décidé de communiquer auprès des professionnels de  l’agriculture mais aussi de la population en règle générale.

Grâce à la publication de ce petit guide aux vertus préventives (ndlr : voir article déjà paru à ce sujet), le SDIS et ses partenaires, GROUPAMA Paris Val-de-Loire, la FDSEA, les Jeunes Agriculteurs et la Chambre départementale d’agriculture veulent frapper les esprits.

Pour éviter à tout prix les débuts de sinistres dans les chaumes, pour faire prendre conscience que l’on ne doit pas jeter impunément un mégot de cigarette dans un champ ou que l’on n’allume pas un feu pour y brûler des herbes folles ou tout autre détritus dans son jardin par fortes chaleurs.

 

 

La sécurité des pompiers sous étroite surveillance…

 

Parfois, la tournure des évènements vire au drame : engins et matériels agricoles calcinés, hangars et habitations détruits, perte des récoltes…Fort heureusement, on n’eut pas à déplorer de décès lors de cet épisode caniculaire 2019.   

Mais, le service de santé et de secours médical du SDIS dut intervenir à 35 reprises pour assurer la sécurité des sapeurs-pompiers sur le terrain. En apportant une attention particulière aux organismes éprouvés par la répétition des secours.

Parfois, les agriculteurs eux-mêmes prirent part aux opérations en aidant les équipes sur place dans leurs actions de déchaumage et en renseignant les soldats du feu sur les accès au point d’eau.

Gageons que munis de leur petit livre vert aux orientations préventives, professionnels et amoureux de la nature puissent y appliquer avec conscience toutes les recommandations d’usage afin de ne pas reproduire ce qui fut une situation critique pour les sapeurs-pompiers de l’Yonne l’an passé.

 

 


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