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L’interprète de « La Montagne » aurait soufflé ses quatre-vingt-dix bougies le 26 décembre prochain. Dix ans après son départ, le poète à la plume tantôt sentimentale tantôt engagée manque cruellement à la chanson française en ces périodes si troublées. Gérard-André, l’un de ses dignes émules, ne pouvait ignorer cet anniversaire. Un double concert sera organisé à La Closerie les 26 et 27 décembre…sous l’égide de la poésie et de l’engagement !

ETAIS-LA-SAUVIN : « Que serais-je sans toi ? » chantait cet humaniste à la voix si fleurie et reconnaissable parmi toutes à l’adresse de sa belle. Que sommes-nous devenus sans lui ?

Une décennie après sa disparition survenue le 13 mars 2010 à Aubenas, dans sa chère Ardèche dont il affectionnait le moindre des paysages, que reste-t-il de l’œuvre intemporelle de Jean FERRAT, l’un des grands noms de la chanson française ?

Beaucoup de souvenirs et des œuvres éternelles à jamais gravées dans la mémoire collective de nos concitoyens : « Potemkine », « Nuit et brouillard », « Ma France », « Ma môme », « Une femme honnête »…

Des titres inoubliables et immortels qui revivront sur la scène du théâtre champêtre de La Closerie le temps d’un double rendez-vous. Un concert de Noël, régi sous le sceau de la poésie, de la tendresse mais aussi de l’engagement.

Une opportunité subtile de s’immerger dans l’univers de Louis ARAGON dont Jean FERRAT adaptera sur des créations musicales de toute beauté les écrits en les magnifiant de sa griffe de compositeur surdoué. Pour apprécier la ciselure toute en finesse de ces lignes mélodiques, il suffit de se remémorer l’air envoûtant de la chanson « Aimer à perdre la raison ».

Lors de ce double rendez-vous accueilli dans le petit théâtre de Puisaye, Gérard-André intégrera d’autres chansons dont celle de Pierre LOUKI, originaire de Brienon-sur-Armançon, « Y aurait-il ».

La Closerie réfléchit également à l’organisation d’une soirée hommage honorant la mémoire de la regrettée Anne SYLVESTRE disparue la semaine dernière. Prévu en 2021, ce rendez-vous pourrait se décliner sous le principe d’un « Grand Echiquier » avec la participation d’artistes de la chanson et de la musique, de personnalités du spectacle, des amis de la chanteuse et…du public.

 

En savoir plus :

Concert de Noël à La Closerie autour de l’œuvre de Jean FERRAT

Les 26 et 27 décembre à 17 heures.

Réservation indispensable

Tel : 03.86.47.28.16.

Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 


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L’idéal serait de posséder à brève échéance une quarantaine d’automobiles. De tout type et de toutes marques. Ne faisant pas la fine bouche, il n’y a pas réellement de préférence aux yeux des administrateurs de la structure associative. Une entité qui agit dans l’intérêt des demandeurs d’emploi et des personnes en réinsertion dans la vie active. Alors quoi de mieux qu’un appel aux dons et à la solidarité citoyenne avant la période de Noël pour voir ses vœux être exaucés ?

VILLENEUVE-SUR-YONNE : On ne présente plus l’association MOBIL ECO qui œuvre depuis sa création au service des demandeurs d’emploi et des personnes soucieuses de se réinsérer dans le monde du travail.

Sur une large frange de notre territoire, la structure a acquis ses lettres de noblesse depuis ses origines pour remettre au goût du jour en les accompagnants les velléités professionnelles de celles et ceux de ces personnes qui ne veulent plus rester inactives.  

L’un de ces passages obligés se nomme la mobilité. Avec la réappropriation de la conduite automobile qui n’est pas une simple gageure dans un pays tel que la France. D’autant que la réflexion actuelle de son président, René CORNET, passe désormais au plan sectoriel sur une vraie dimension à l’échelle du département. Jusque-là, MOBIL ECO et ses équipes n’interviennent que sur la zone septentrionale de l’Yonne, et sa partie centrale. Mais, ceci est un tout autre débat !

Revenons à cette mobilité dans le cadre de l’emploi qui est devenue le cœur de cible des préoccupations de l’organisme mobilisateur de compétences. Aussi, ce dernier a un besoin exponentiel de véhicules de seconde main pour assurer les rouages de sa fonctionnalité. Comment ? En faisant appel aux dons et à la générosité de chacun !

 

 

 

La vente de véhicules d’occasion instaurée avec succès depuis 2017…

 

L’équation se veut simpliste. MOBIL ECO exprime le désir de posséder une quarantaine de véhicules servant à la fois à sa cellule locative mais aussi à la vente. En 2017, l’association procédait ainsi à la première cession tarifée d’un modèle d’occasion à une jeune femme qui avait été retenue pour la qualité de son projet professionnel.

Une opportunité vécue avec réel bonheur à l’époque qui depuis a fait son bonhomme de chemin auprès des responsables de la structure dont la directrice Patricia FLAVIEN. On l’oublie un peu trop souvent mais la mobilité géographique représente l’un des freins à l’emploi considérable sur notre territoire qui se paupérise davantage chaque jour.

 

 

Cette problématique polymorphe (les impacts concernant l’absence du permis de conduire pour une personne précaire sont très nombreux) représente le cheval de bataille de MOBIL ECO qui entend apporter des solutions concrètes vaille que vaille.

Location de véhicule, cours de conduite dispensés par ses soins, vente d’automobiles ont fait de cet organisme solidaire l’un des acteurs clés dans le paysage de l’Yonne sur ce segment.

Toutefois, pour que la mécanique ne se grippe pas et ne contraigne pas la cellule salvatrice à revoir sa copie, il faut à cette dernière sa dotation constante de véhicules.

 

Collectivités et entreprises peuvent également donner…

 

Des dons qui peuvent émaner de particuliers en délicatesse avec un modèle déjà ancien qui n’aurait plus de cotation à l’argus ! Voire les collectivités et les entreprises (la plupart des grosses sociétés disposent d’un parc auto bien fourni) qui peuvent également se montrer généreuses envers cette initiative faisant preuve de solidarité dans un esprit d’éco-citoyenneté. Eco équivaut à ce titre au mot, économie, il va de soi.

Outre le transport à la demande, la diversification des activités de MOBIL ECO lui est favorable aujourd’hui. Acteur essentiel de la mobilité solidaire auprès des publics fragilisés vivant à la ville comme à la campagne, l’organisme s’intéresse aussi à une frange de la population le plus souvent oubliée de la réalité économique : les personnes atteintes de handicap et les seniors.  

C’est pour cela que l’association a cru bon de s’ancrer dans le maillage territorial en proposant des suggestions fortes comme l’auto-école solidaire ou la vente de véhicules à prix modérés (avec des tarifs qui n’excèdent jamais le seuil de trois mille euros).

Cerise sur le gâteau : la carte grise grâce à une autorisation préfectorale, le plein de carburant, le kit de sécurité et même un bidon d’huile, histoire de remettre le niveau du lubrifiant liquide  sur sa bonne jauge, sont englobés dans ce prix.

En savoir plus :

Contact teléphonique au 03.86.83.03.58.

 

Thierry BRET

 

 


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Une tâche noire figure sur la cartographie sanitaire de notre pays : elle identifie l’Yonne. L’un des plus mauvais départements de France eu égard au plus fort taux d’incidence des cas confirmés. Communiqués par l’Agence régionale de Santé (ARS), les derniers chiffres ne plaident pas pour un optimisme béat. Le seuil d’alerte du retour de la contamination s’élève à 218 contre 98 au niveau de l’Hexagone. Pas de quoi être rassuré d’ici le 15 décembre, date de la seconde étape de sortie de crise…

AUXERRE : En verra-t-on un jour le bout de cette satanée crise sanitaire ? Si le coronavirus semble aujourd’hui un peu moins circulé dans notre pays, les indicateurs de référence demeurent à ce stade encore très élevés. Chaque jour, ce sont plus de dix mille cas de personnes contaminées qui sont ainsi confirmés par nos services de santé.

Dans son rapport épidémiologique daté du 03 décembre, Santé Publique France a pointé du doigt les zones géographiques où le coronavirus agit avec toujours autant de virulence : Auvergne-Rhône-Alpes (et en particulier la Haute-Savoie), Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Bourgogne Franche-Comté. Un signe négatif envoyé à celles et ceux qui luttent avec abnégation contre ce fléau malgré la mise en œuvre de mesures visant à protéger et à rassurer la population.

Au cours de la première vague survenue au printemps dernier, les départements de la Franche-Comté (dont le Doubs et le Jura) et ceux de la Bourgogne du Sud, la Côte d’Or et la Saône-et-Loire, n’avaient pas été épargnés par les effets dévastateurs de l’épidémie. Un lourd tribut aux accents mortifères tant dans les hôpitaux que les EHPAD qui laissera des traces indélébiles.

Or, si les indicateurs actuels placent toujours notre territoire parmi les régions ayant à subir les pires conséquences de la maladie, que dire du département de l’Yonne. Quelque peu préservé au printemps, il occupe désormais une peu flatteuse position de « département ayant le plus mauvais taux d’incidence pour cent mille habitants du pays ». Un taux au résultat médiocre auquel il faut ajouter, dans la logique des choses, le taux de positivité des tests qui s’établit à 19 % contre 11 % au niveau national.

Pour être tout à fait complet au niveau des chiffres, précisons que, sur cette même période, ont été enregistrées dans le département 724 personnes testées positives, 209 personnes hospitalisées, 17 personnes admises au service de réanimation et un décès qui est à déplorer.

 

Des causes multifactorielles surveillées par la préfecture et l’ARS…

 

Une interrogation se pose nécessairement à nos esprits : pourquoi le département de l’Yonne présente-t-il à l’heure actuelle de si mauvais résultats au niveau de ces indicateurs ? Alors que les services de la préfecture ont mis tout en œuvre pour faciliter l’adoption des gestes barrières par la population.

Sans omettre les contrôles réguliers établis par les forces de l’ordre qui incitent à les faire appliquer.

Sans doute, le relâchement de nos concitoyens exaspérés par le retour du deuxième confinement apparaît comme l’une des explications les plus évidentes. Pour autant, le préfet de l’Yonne Henri PREVOST affirme de son côté que « les causes de cet état de fait sont multifactorielles… ».

 

 

 

En effet, le trop long délai observé par l’ARS et la préfecture pour obtenir les résultats des tests de contamination sous un delta temporel acceptable est l’une des autres raisons de cette dichotomie avec la réalité nationale. L’abaissement de ces délais s’inscrit donc parmi les priorités administratives du moment pour le représentant de l’Etat. D’autant que l’Yonne teste beaucoup de personnes au quotidien, soit un équivalent de 800 individus.

Il semblerait sur ce point que les efforts demandés à la dizaine de laboratoires qui effectuent ces prélèvements soient en phase de concrétisation. La plupart de ces établissements se voient dans l’obligation d’adresser les échantillons pour analyse dans des centres spécifiques et équipés, implantés dans le Loiret, la Côte d’Or, le Jura ou encore le Rhône.

 

L’amélioration des délais pour les résultats des tests : une nécessité…

 

Si la semaine dernière, un délai de 1,7 jour était nécessaire pour récupérer les précieux résultats de ces examens ; celui-ci s’est amélioré de manière encore peu significative pour s’établir à un délai de 1,4 jour.

Rappelons, toutefois, que certaines personnes ayant procédé au test nasal reçoivent leurs analyses médicales au terme de trois à quatre jours d’attente.

Un délai, évidemment jugé bien trop long pour l’exécutif préfectoral et l’ARS qui ne permet pas de casser véritablement la chaîne de contagion imputable au virus.

Un virus qui circule de manière très importante dans certains secteurs du territoire à l’instar de l’Avallonnais, la Puisaye-Forterre, le Chablisien (surtout dans les EHPAD), le Centre Yonne, l’Aillantais et l’Auxerrois.

Seule note positive à ce tableau qui n’a rien d’idyllique avant la date butoir du 15 décembre, terme de la première étape de ce confinement, l’Education nationale ne déplore plus la fermeture de la moindre classe parmi ses établissements.

Preuve supplémentaire qui rappelle que la contagiosité du COVID-19 impacte avant tout les adultes plutôt que les jeunes têtes blondes…

Thierry BRET

 


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Nouvelle information capitale à ajouter dans le kafkaïen dossier de la vente du fameux édifice cistercien de l’Yonne, l’abbaye de Pontigny ! La cession de ce domaine patrimonial et spirituel sera à l’ordre du jour de l’assemblée plénière de la Région BFC les 10 et 11 décembre prochains. L’un des trois candidats à ce rachat, la congrégation religieuse de la Fraternité Saint-Pierre, reste en pole position dans la course finale. D’autant que son offre d’achat est supérieure au prix de vente initial…

PONTIGNY : C’est un cap très important qui vient d’être franchi dans le dossier de la future acquisition du domaine de l’Abbaye de Pontigny. L’un des trois prétendants au rachat de ce site cistercien qui demeure pour les exégètes de la spiritualité la seconde des quatre infrastructures religieuses les plus importantes du globe ayant contribué au rayonnement de l’ordre de Saint-Benoît et de Cîteaux vient de corriger sa proposition financière. Une correction résolument portée à la hausse !

La congrégation religieuse de La Fraternité Saint-Pierre vient en effet d’élever son offre d’achat initiale, la fixant désormais à 2,1 millions d’euros. Sachant que le prix de vente est estimé à 1,8 million d’euros.

Une décision prise le 27 novembre dernier par l’ordre religieux. Présente dans une quarantaine de diocèses à l’échelle de l’Hexagone, la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre (FSSP) est une société cléricale de vie apostolique et de droit pontifical.

 

Un règlement financier immédiat et sans conditions…

 

Apparue en 1988, cette communauté de prêtres au service de l’Eglise travaille à une double mission : la formation et la sanctification des ecclésiastiques. La semaine dernière, l’un de ses représentants, l’abbé Benoît PAUL-JOSEPH, supérieur du district de France, a adressé à la présidente de l’exécutif régional Marie-Guite DUFAY une synthèse du projet de rachat émanant de la fraternité religieuse, agrémentée d’un courrier faisant mention de la hausse de l’offre financière.

Un message dans lequel il est clairement spécifié que la congrégation était tout à fait disposée à prendre à sa charge les 300 000 euros de travaux actuels effectués sur la toiture du bâtiment. Une réhabilitation de cette partie de l’ancien édifice monacal que la Région a lancé il y a quelques semaines avant la vente.

De nouveaux éléments instructifs qui permettront peut-être au Conseil régional d’adopter la meilleure des décisions pour la cession de ce bien intemporel. Surtout que la Fraternité Saint-Pierre se dit prête à payer la somme de 2,1 millions d’euros de manière immédiate et sans conditions !

Une offre plutôt alléchante qui devrait faire réfléchir à deux fois les conseillers régionaux avant que ces derniers ne livrent leurs verdicts !

Le dossier sera, précisons-le, abordé lors de l’assemblée plénière des 10 et 11 décembre prochains, dans l’hémicycle du boulevard de la Trémouille.

 

 

Retour au spirituel ou pur développement économique : le dilemme

 

Toutefois, la congrégation religieuse n’est pas la seule des candidates à se positionner dans cette affaire. Deux autres projets ont été déposés dans la corbeille des prétendants : celle d’une association nationale et surtout l’offre de l’entrepreneur François SCHNEIDER par le prisme de sa fondation.

Situé aux pieds des Vosges, le Centre d’Art Contemporain de Wattwiller est l’une des œuvres de ce mécène, fondateur d’un groupe agroalimentaire qui possède dans sa besace l’exploitation de la source naturelle locale. Il y propose à l’année des expositions et une programmation culturelle dans un cadre idyllique. Son intérêt pour l’Yonne ne date pas d’hier.

François SCHNEIDER s’était impliqué au début des années 90 dans le projet de développement du domaine golfique de Roncemay. Intéressé aujourd’hui par le rachat de l’abbaye de Pontigny, l’industriel aimerait y faire éclore un concept articulé autour de la terre. Via de la confection de pain et d’huiles essentielles, d’espaces d’exposition à vocation culturelle et même l’accueil d’une infrastructure hôtelière de grand standing.

 

Une cession qui provoque des remous dans la sphère politique…

 

L’un des principaux opposants à la privatisation de ce domaine patrimonial n’est autre que le président du groupe Rassemblement National Julien ODOUL. Celui-ci s’offusque de la vente de ce site culturel, religieux et historique majeur de Bourgogne Franche-Comté érigé en 1114.

Un lieu, qui rappelons-le, représente 9,5 hectares de surfaces foncières et près de 6 000 mètres carrés de bâtiment qui appartiennent à la Région depuis 2003.Il nécessite une enveloppe de 200 000 euros annuelle pour son entretien, chose que cette dernière ne souhaite plus en supporter les charges.

Le 06 novembre, accompagné de Jacques RICCIARDETTI, vice-président du groupe RN et conseiller régional du Doubs, l’élu de Sens a effectué le déplacement in situ à la suite d'une alerte informative émanant de Serge SCAPOL, président de l’Association de l’orgue de Pontigny.

Les deux élus du RN s’indignaient alors à l’idée de voter à la sauvette et en urgence un « projet non abouti puisque la Fondation Schneider n’avait toujours pas déterminé les partenaires hôteliers avec lesquels le projet serait peut-être réalisé… ».

Le vote, initialement programmé au 13 novembre, avait été retiré de l’ordre du jour de l’assemblée plénière. Et renvoyé à une future session. Celle qui se profile les 10 et 11 décembre prochains.

 

 

 

Roselyne BACHELOT invitée à s’exprimer sur ce dossier…

 

Il y a quelques jours encore, Julien ODOUL est remonté au créneau. En adressant une missive à la ministre de la Culture, Roselyne BACHELOT.

Dans cet écrit, il fait part de son inquiétude à sa correspondante sur les dangers qui pourraient survenir sur le domaine de Pontigny si la cession du bien devenait effective dans le cadre du projet hôtelier porté par la Fondation Schneider.

« Le domaine cherche aujourd’hui le projet qui pourra lui redonner vie et permettre à tous les Bourguignons et tous les Francs-Comtois de découvrir un site exceptionnel, tout à la fois par son passé cistercien et les flamboyantes « Décades », organisées pendant trente ans. L’absence de concertation avec les élus locaux ou les services de l’Etat, l’opacité entourant la sélection de la Fondation Schneider, la crise sanitaire et enfin la proximité dans quelques mois des élections régionales, ne permettent pas selon moi, d’identifier sereinement le projet le plus adapté… ».

En filigrane, l’élu RN d’ajouter dans son courrier que « le choix de ce rachat doit s’inscrire dans le long terme pour permettre une transmission respectueuse d’un patrimoine partagé avec les Bourguignons et Francs-Comtois mais aussi intimement lié avec une abbatiale construite au XIIème siècle… ».

Saisissant de manière officielle la ministre de la Culture dont il attend en retour la réponse, le porte-parole du groupe RN au Conseil régional exige également des garanties sérieuses pour que ce patrimoine reste accessible à tous.

Sans qu’il n’ait à subir des altérations architecturales et que souffle toujours l’esprit d’illustres personnages ayant fréquenté l’endroit tels que Adèle de Champagne, Paul Desjardins, André Gide, Roger Martin du Gard, Jean-Paul Sartre, Antoine de Saint-Exupéry, Gaston Bachelard ou encore André Malraux.

Dans l’Yonne, des voix se font également entendre et prennent position en faveur d’une réappropriation de ce domaine spirituel par la congrégation religieuse de la Fraternité Saint-Pierre. C’est le cas en particulier de l’ancien édile de Chevannes, Jacques CHANARD qui ne cache pas sa profonde désapprobation si le projet à vocation purement économique venait à l’emporter…

Thierry BRET

 


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Sélective dans son offre de produits, la nouvelle boutique à l’estampille de la Croix-Rouge française sera dévoilée au public ce vendredi 04 décembre. Implanté dans la rue Cortel, le magasin présente l’originalité d’accueillir chaque mardi en matinée un écrivain public. Une personne sachant mettre ses capacités scripturales au service de celles et de ceux qui éprouvent des difficultés à manier l’écriture…

JOIGNY : C’est joindre l’utile à l’agréable. En transcrivant avec des mots dûment choisis les attentes manuscrites de notre quotidien. Un courrier administratif, des missives plus personnelles, voire des lettres de motivation accompagnant un CV dans le cadre d’une recherche d’emploi.

C’est ce qui incombera désormais à l’écrivain public qui rédigera des actes ou d’autres textes tous les mardis en matinée dans la nouvelle boutique de la Croix-Rouge. Celle qui sera officiellement inaugurée ce vendredi 04 décembre.

Cerise sur le gâteau : la prestation se fera sans bourse délier !

Presque un avant-gout de Noël pour une frange de la population en indélicatesse avec la maîtrise du français, version scripturale.

Disposer de l’intervention d’un écrivain public est l’une des suggestions préconisées avec l’ouverture de ce énième magasin de l’association caritative. Un plus qui sera amplifié par l’éclectisme des produits vestimentaires et de leurs accessoires accueillis par la boutique. Sise au numéro 59 de la rue Cortel.

Opérationnelle cinq demi-journées par semaine, on pourra y trouver des vêtements pour femmes et hommes ainsi qu’un certain nombre d’accessoires : foulards, écharpes, ceintures, chaussures…

 

 

Ne présenter que du beau dans les articles proposés…

 

Précisons que les bénévoles exercent  un tri sévère dans la quantité des dons qui sont fait en amont.

« Nous mettons un point d’honneur à ne présenter que du « beau » !, précise Anne SEVI, présidente de la Croix-Rouge Centre Yonne, c’est une question de respect du public quel qu’il soit ! ».

Quant à la politique tarifaire, elle demeure très modique avec des prix attractifs, entre 1 et 5 euros appliqués à la grande majorité des articles.

« Entrer  dans la boutique Croix-Rouge, c’est se donner la possibilité de réaliser des achats solidaires immédiatement reconvertis en produits alimentaires : un chemisier ou un pull vendus permettent d’acheter lait ou farine, sucre etc…, ajoute la responsable de l’antenne locale de la Croix-Rouge, les recettes réalisées sont destinées à financer l’aide alimentaire dispensée à longueur d’année aux personnes qui en ont besoin. Il s’agit là d’un objectif complètement inscrit dans l’action sociale dispensée par la Croix-Rouge française... ».

C’est aussi assumer une démarche écoresponsable : en effet, acheter un blouson ou  un pantalon d’occasion équivaut à favoriser la réduction du gaspillage tout en donnant une deuxième vie aux vêtements.

Signalons que la vesti-boutique accueillie dans les locaux de l’ancien groupe géographique, rue Dumont d’Urville, ouvrira ses portes dès ce jeudi 03 décembre. Le public y découvrira un choix important de vêtements pour enfants, femmes et hommes dans un site totalement réaménagé.

 

En savoir plus :

Croix-Rouge de Joigny

59 rue Cortel

Heures d’ouverture

Mardi : 14h / 17h

Mercredi : 9h / 12h - 14h/17h

Vendredi : 14h / 17h

Samedi : 10h / 18h

 

 


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