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Trêve des confiseurs oblige, la galerie auxerroise Hors Cadre referme temporairement ses portes à partir de ce jour jusqu’à…l’année prochaine. Sempiternelle tradition, ô combien respectée par bon nombre de nos concitoyens ! Toutefois, il ne faudra pas patienter trop longtemps avant de pouvoir replonger dans l’univers artistique fertile que sait nous concocter Nathalie AMIOT. « Trous Noirs », l’exposition du moment servie par la photographe Ursula KRAFT, restera à l’affiche jusqu’à la mi-janvier avec ses interrogations « cosmiques » qu’elle suscite…

 

AUXERRE: Réouverture de la galerie, le 04 janvier 2023 ! Oyez, oyez, qu’on se le dise, braves gens et au gui l’an neuf ! Comme le précise l’adage à pareille époque. Et si vous aviez manqué par inadvertance ou pour n’importe quelle raison que ce soit la phase liminaire de l’exposition à l’affiche au 49 de la rue Joubert, vous avez toujours la possibilité de vous y rendre dès le quatrième jour de l’an nouveau, soit à partir de mercredi.

Une prolongation, plutôt bienvenue, au plan culturel de poursuivre avec délectation et mystères cette rencontre peu ordinaire mêlant l’insolite, l’étrange, le profond, peut-être le métaphysique à certains endroits, en découvrant les œuvres atypiques de l’artiste originaire d’Allemagne, Ursula KRAFT.

Une bouillonnante trentenaire très créative et à l’imaginaire fécond, native de Stuttgart, mais bel et bien installée en terre de Bourgogne depuis près de quatre ans. Juste un peu avant la crise sanitaire après avoir quittée Paris.

 

Une invitation visuelle à pénétrer dans un monde inconnu…

 

Une chose est certaine avec Nathalie AMIOT, gestionnaire experte de cette galerie associative Hors Cadre qui porte bien son appellation, rien n’est jamais pareil à chaque rendez-vous artistique. De surprises en étonnements, de réflexions en sentiments, il faut prendre le temps d’humer les tendances et de se cultiver des différences d’une manifestation à l’autre pour faire le tour de la question en matière culturelle. L’offre est riche et se veut éclectique. Surprenante parfois comme ces séries de clichés originaux, constituant l’exposition « Trous Noirs ».

L’artiste, Ursula KRAFT, s’explique sur la genèse de ce travail abouti qui occupe depuis le 19 décembre la galerie auxerroise.

« Lorsque le premier cliché scientifique d’un trou noir cosmique a été réalisé, cela m’a donné l’envie de concrétiser cette construction mentale hybride dans un projet artistique… ».

Un sujet qui touché par la grâce photographique de la jeune femme évoque autant l’intime que le corps et les rapports existants avec l’espace-temps, le cosmos ou la Terre. Cette exploration nous invite à pénétrer dans un monde inconnu. Elle est mise en relation avec des bribes de textes et citations parcourant les murs entre les différents clichés.

 

 

L’astronomie comme source d’inspiration artistique…

 

Fascinée par ce qui existe dans l’univers, Ursula KRAFT livre par ailleurs quelques notions subtiles et instructives, des codes bien utiles en la matière, pour mieux appréhender le fruit de ce travail de très belle facture.

« Sagittarius A est le trou noir le plus proche du centre de la Voie Lactée, à environ 26 500 années-lumière de la Terre, précise-t-elle pédagogue, pour illustrer l’immensité des trous noirs – rappelons qu’ils absorbent la lumière – disons simplement que la Terre, à l’échelle inversée, peut se loger dans un trou de 1,8 cm… ».

Faisant varier les échelles de perception, à l’instar d’un zoom dont elle maîtrise l’usage avec dextérité, l’artiste propose une analogie fine et adroite entre territoires physiques et psychologiques, à partir de prises de vues personnelles que la photographe a réalisées à l’abord de gouffres naturels ou artificiels, mais aussi d’orifices corporels comme cette bouche si caractéristique formant un « O » avec ses lèvres, ouverture insondable vers cet inconnu qui aspire…

 

Des faisceaux lumineux et une ambiance sonore pour accompagner la visite…

 

L’extérieur de la galerie – ses vitrages – a été obstrué par une enveloppe noire, un film opacifiant l’intérieur du centre d’art contemporain auxerrois, le plongeant dans une pénombre propice à la découverte sensorielle et intimiste de l’œuvre de l’artiste. Une mise en scène des plus logiques puisque la perception du temps ou de sa définition est presque omniprésente dans le travail d’Ursula KRAFT.

Les œuvres bénéficient de la présence de faisceaux lumineux qui sont dirigés sur la surface mate des tirages photographiques, disposés de manière oblique ou perpendiculaire au mur. A même le sol, certaines pièces supposent une contorsion des visiteurs afin de mieux les contempler.

« C’est une manière de rappeler que le bord d’un trou noir cosmique est son point d’accroche, souligne l’artiste d’Outre-Rhin, le dernier seuil stable avant l’abîme… ».

Les visiteurs perçoivent en arrière-plan un tapis sonore quasi imperceptible en référence avec le « son de l’univers » qui les emporte d’une analogie à l’autre lors de ce lent cheminement. Impression étrange de se promener dans une autre dimension spatio-temporelle.

Une façon astucieuse de visualiser et de contextualiser les pourtours de ces « trous noirs », décidément au centre de tous les intérêts. Qu’il s’agisse de cette fameuse bouche grande ouverte qui avale ou qui dévore selon son interprétation, déjà évoquée par ces lignes – « la porte des enfers, selon DANTE » - ou du pavillon d’une oreille, chemin de traverse menant vers l’inconscient. Que dire de l’image d’un vagin, symbole des expériences les plus intimes et de leur amnésie.

Même la mythologie japonaise – la référence concerne « Awa no Iwato », la grotte où se cache la déesse du soleil-  fait office de point de repère judicieux auprès d’un public admiratif à initier et qui veut comprendre le sens profond de toutes ces représentations aux coloris si impénétrables…

 

 

En savoir plus

« Trous Noirs », une exposition photographique signée Ursula KRAFT

Galerie Hors Cadre à Auxerre

49 Rue Joubert

Du mercredi 04 janvier au samedi 14 janvier 2023

De 14h à 18h

Entrée libre.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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L'inauguration du barreau routier de la déviation sud de Sens, d'une longueur de 7,2 km, ou 7 200 mètres souvenir de l'arithmétique à l'ancienne, a eu lieu il y a peu. Il n'est pas si courant, en France, d'ouvrir de nouvelles routes, et peut-être pareil événement,  car c'en est un, aurait mérité un brin de couverture médiatique supplémentaire...

 

SENS : Attendue de longue date, cette route aurait germé dès la fin des années 60 dans la tête de Roger TREILLE, visionnaire maire de Paron, commune désormais délestée d'un flot quasi ininterrompu de camions. Aux hebdomadaires réunions de chantier, un jour, on en vit même un plan datant de 1976 !

Il était grand temps que les divers ouvrages d'art préalablement construits de façon isolée en pleine campagne, voient enfin passer du trafic, retrouvant ainsi leur vocation originelle.

Bravo au président Patrick GENDRAUD d'avoir concrètement relancé en 2018, ce projet ensommeillé ! Les chargés de mission départementaux, en charge du suivi du chantier, Ludovic NIEZ, puis Adrien JEAN, furent des plus efficaces, agissant avec pragmatisme quant à des aspects moins visibles mais indispensables : on pense notamment à l'écoulement de l'eau pluviale.

 

 

Félicitations aussi à David SCHAAP, ingénieur de l'entreprise EUROVIA, pour  son efficace coordination d'équipes, menées de main de maître par le sympathique Johann ! Un véritable chef de chantier de terrain.

On a aussi une pensée pour Louis, Didier et les autres de l'entreprise GOSSIAUX, qui édifièrent l'OA6, le terme d'ouvrage d'art étant ici aussi des plus adaptés !

Enfin, la tradition de fin de chantier fut respectée avec le fameux gigot-bitume, aussi rosé que goûteux. Plat surprenant s'il en est…

Le nord de l'Yonne a une légitime raison de se réjouir de cette nouveauté routière, sur laquelle la maréchaussée ne devrait pas tarder à trouver ses marques d'ailleurs !

Bonne route,  et à bientôt dans le Sénonais ou le Gâtinais !

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 


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L’amplitude kilométrique, du nord au sud de la deuxième circonscription de l’Yonne, représente tout de même plus d’une centaine de kilomètres. Difficile, d’assurer une présence physique régulière pour le parlementaire de l’Yonne qui est confronté à autant de distance pour rencontrer élus et citoyens ! L’ouverture d’une deuxième permanence, après celle d’Avallon, trouve ainsi sa pleine légitimité au cœur de Migennes.  

 

MIGENNES : Un peu délaissée de la circonscription, la partie septentrionale ? « Affirmatif », de l’avis même de son parlementaire, le député André VILLIERS. L’ancien chef de file de l’UDI, rallié à la cause d’Edouard PHILIPPE et de son nouvel appareil politique, « Horizons » - l’un des socles de la majorité présidentielle - depuis plusieurs mois, a donc décidé de conjurer le sort qui maintenait ce secteur géographique un peu trop éloigné de l’épicentre politique d’Avallon à son goût.

Déjà en 2017, l’idée d’ouvrir une seconde permanence au nord de ce territoire – point névralgique pour rayonner au plus près des élus, citoyens et autres acteurs de la vie institutionnelle et économique – lui avait effleuré l’esprit. Mais, cette fois-ci, en 2022, sera donc la bonne.

« J’ai décidé de lever ce handicap qui pénalisait ce secteur de la circonscription, précise l’élu de l’Yonne, en y installant un lieu de rencontre avec du personnel permanent… ».

 

 

Une équipe à l’écoute des citoyens du territoire…

 

Les familiers du toujours très vaillant agriculteur/éleveur prolixe lors de ses interventions y retrouveront Marie-Françoise MALCUY, une fidèle d’entre les fidèles qui avait accompagnée dès 2017 l’ancien président du Conseil départemental de l’Yonne lorsque ce dernier avait en responsabilité les rênes de l’organe institutionnel depuis l’hémicycle auxerrois.

Une autre recrue complète l’équipe : le jeune et très prometteur Yassin KOUACH, promu es qualité d’attaché parlementaire.  

Le garçon sera particulièrement sollicité par le pensionnaire du Palais Bourbon, puisqu’il naviguera entre les deux permanences distantes d’une centaine de kilomètres, l’une de l’autre. Quoi de plus naturel, en somme, puisque les voyages, chacun le sait, forment la jeunesse !

Disposant de ce local, bien aménagé et plutôt fonctionnel pour y accueillir du public, André VILLIERS prendra attache avec les administrés de sa circonscription – une population sur la partie nord estimée à près de 60 000 habitants – uniquement sur rendez-vous. Sachant que Marie-Françoise MALCUY et Yassin KOUACH bénéficieront d’un trois quart de temps à se partager sur chacun des deux lieux choisis par l’élu.

 

 

Multiplier les échanges en prenant le pouls du terrain...

 

Etre au plus près du terrain représente la marque de l’engagement politique du nouveau porte-étendard du parti porté par l’ancien Premier ministre Edouard PHILIPPE.

« C’est indispensable de pouvoir rencontrer les personnes qui vivent sur la circonscription, reconnaît André VILLIERS, adepte du tutoiement facile, de la poignée de main chaleureuse et de la proximité.

Optimiste de nature, sans être plongé dans la béatitude, le député de l’Yonne a pleinement conscience des difficultés vécues à l’heure actuelle par la nation hexagonale. Tout en relativisant les choses lorsqu’il évoque en aparté le contexte international si complexe.

Un André VILLIERS, fier d’être Français, qui en bon « morvandiau » aura su décorer sa nouvelle permanence d’un sapin illuminé de boules et de guirlandes dans le pur esprit de Noël.

Comme une offrande apportée aux habitants du nord de la deuxième circonscription qui trouveront désormais portes ouvertes pour faire part de leurs sollicitations et de leurs doléances en prenant rendez-vous avec leur parlementaire…

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 


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Le serpent de mer n’est plus. Disparu dans la mer des Sargasses des turpitudes et de l’oubli. Exit cette arlésienne qui aura occupé tant d’esprits chafouins et désolés de ne voir aboutir un jour ce projet imaginé il y a près de trois décennies. Un sujet mêlant période de doutes et d’espérance quant à sa réalisation finale. Juste avant Noël – un cadeau adressé du ciel par l’aura d’une Marie-Louise FORT bienveillante de là-haut qui y croyait dur comme fer -, ces sept kilomètres de bitume, inaugurés ce 14 décembre, vont transformer radicalement l’existence des Sénonais qui n’en pouvaient plus de subir le trafic incessant des poids lourds dans leur périphérie ouest…Le terme d’un projet ayant coûté 30 millions d’euros, synonyme de fierté pour ses auteurs.

 

COLLEMIERS : Priorité à la qualité de la vie. A l’amélioration des transports et à la circulation des automobilistes, aussi, en substance afin de rendre plus fluides et sécurisés les déplacements. Voilà un chantier à la limite des travaux d’Hercule, au vu de leur importance – ce qui n’est pas si commun sur notre territoire puisqu’il se sera échelonné sur près de trois ans - qui aura suscité tant de passions, de controverses, de palabres, de discussions, d’enthousiasme, d’espoir qui trouve enfin son épilogue. Rideau !

Comme ce bitume si brillant et immaculé se présentant face à nous, légèrement recouvert d’une fine couche de verglas qui attend d’être emprunté pour la première fois par un cortège motorisé. Et pas, par n’importe quel cortège, s’il vous plaît ! Celui constitué par le flot de vieilles mécaniques et guimbardes dont certaines sont toujours aussi rutilantes à l’estampille des « Vieilles Coquilles ». Un florilège de voitures d’antan « à la papa » qui nous remémore à l’esprit l’excellente chanson de Charles TRENET, « Nationale 7 ». L’odeur salvatrice des congés payés, des hordes de caravanes formant un si long sillon recouvrant la route et la présence des gendarmes, bienveillants mais tellement observateurs, aux abords des routes !

Tiens, en parlant de gendarme, on aura beau questionné amicalement le colonel Christophe PLOURIN, présent sur cet évènement, sur les positions stratégiques des futurs radars qui habilleront ce ruban supplémentaire de route ouvert à la circulation, nous n’en saurons pas davantage in fine sur l’implantation précise de ces fameux appareils flashant les contrevenants, avides de vitesse et de sensations !

 

 

Une patience enfin récompensée après tant d’années d’attente…

 

Il sera aussi question de joie et de bonheur en ce moment si mémorable. Patrick GENDRAUD, l’un des premiers interlocuteurs à prendre la parole, ne cachera pas sa satisfaction devant l’ouvrage accompli. La patience est une vertu qui se cultive, chacun le sait.

« Ce projet était tant attendu et le voilà enfin concrétisé… ». Le président du Conseil départemental de l’Yonne le rappellera avec philosophie à la tribune devant un auditoire d’élus et de représentants institutionnels des plus éclectiques : « un projet d’aménagement du territoire demande du temps, de la constance, de la rigueur dans les prises de décision ; celui-ci aura donc nécessité près de vingt-cinq ans de réflexions…».

Une broutille, en somme, à l’échelle du monde qui nous entoure. Puis de poursuivre sur ce même satisfécit : « votre patience est dignement récompensée aujourd’hui après une décennie d’attente ! ».

Dans les faits, cette déviation sud de l’agglomération sénonaise s’inscrit dans le cadre de la poursuite de l’aménagement ambitieux et harmonieux du territoire. Ouvrant ainsi une nouvelle voie favorable à l’essor de l’attractivité économique de ce secteur septentrional de l’Yonne, proche de l’Ile-de-France.

 « C’est également la voie vers la prospérité partagée, insista le patron de l’exécutif départemental. Nous répondons aux enjeux de fluidité du trafic routier sur le bassin du Sénonais tout en réduisant les nuisances subies par les riverains des communes traversées par ces axes routiers importants… ».

Pédagogue et transparent dans ses explicatifs, Patrick GENDRAUD ne manqua pas d’aborder le coût et le montage financier d’un tel projet. « Il a fallu s’entendre entre les différents acteurs liés à ce chantier, se répartir les rôles et travailler de concert y compris au niveau budgétaire, ajouta l’ancien maire de Chablis, il faut partager les frais dans la meilleure des manières… ».

 

 

 

 

Un budget de trente millions d’euros répartis entre quatre financeurs…

 

Une déviation, longue de 7,2 kilomètres avec en sus la construction de cinq ouvrages d’art (des ponts), ayant nécessité une grosse enveloppe de trente millions d’euros pour arriver à ce résultat.

Parmi les financeurs, citons le Conseil régional, le Département, la Communauté d’agglomération du Grand Sénonais et, naturellement l’Etat qui a injecté huit millions d’euros dans cet ambitieux ouvrage.

Un montage financier pertinent qui permettra à Patrick GENDRAUD de « saluer la qualité du partenariat qui unit toutes ces composantes ». Logique en somme dans la bouche du responsable de cet organe qu’est le Département, qualifié par ses soins, de « grand équipementier » de l’Yonne.

« Nous savons fédérer nos équipes et nos compétences au service des grandes réalisations d’utilité publique, affirmera-t-il, comme nous l’avons fait à Pont-sur-Yonne récemment avec l’inauguration de l’ouvrage d’art enjambant la rivière ou avec l’arrivée de la fibre optique partout sur le territoire d’ici la fin 2023… ».

Concluant par cette formule gratifiante envers ses services et collaborateurs, « quand le travail est bien fait, il faut le reconnaître et le faire savoir… ».

 

 

 

Une pensée émue à Marie-Louise FORT…

 

Puis, ému, avec une pointe de tristesse dans le timbre de la voix, le président du Conseil départemental eut une pensée affectueuse et légitime pour la regrettée édile de Sens et ancienne présidente du Grand Sénonais, Marie-Louise FORT. La grande absente de ces retrouvailles inaugurales festives.

« Elle nous manque, en ce jour de grande réalisation infrastructurelle dans le Sénonais, énonça Patrick GENDRAUD, tu as tant fait pour ce territoire, pour l’Yonne et ses habitants, ta place était parmi nous en ce jour et quelque part, tu es là… ».

Tonnerre d’applaudissements pour clore cette introduction oratoire avant que le vice-président de la Région en charge des transports, Michel NEUGNOT ne prenne la parole. Il fut précédé par le président du Grand Sénonais Marc BOTTIN. Le préfet de l’Yonne Pascal JAN devant apporter ses conclusions en vertu du protocole cérémonial. Une brève allocution prometteuse où il fut question du tant attendu projet de contournement sud de la ville d’Auxerre…Là-aussi, la patience est de mise !

On notera aussi les interventions de la conseillère départementale Delphine GREMY et de l’ancien ministre en charge du Tourisme et des PME, Jean-Baptiste LEMOYNE pour qui ce projet est un investissement utile au développement du territoire.

Avec un flux estimé à plus de trois cents poids lourds au quotidien – une fourchette prévisionnelle englobant les activités industrielles de ce secteur compris entre Gron et Subligny table sur une fréquence de 500 à 600 véhicules à moyen terme -, les riverains des quatre communes concernées (on peut rajouter Collemiers et Paron) éprouvaient de plus en plus de difficultés à supporter ce trafic incessant, occasionnant risques sécuritaires et nuisances diverses.

Gageons que l’apport de la déviation sud devrait leur redonner le sourire. Sinon, la tranquillité !

 

Thierry BRET

 

 

 


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C’est presque une minuscule goutte, perdue dans l’immensité de l’océan. Pourtant, sensibiliser les élus d’un territoire – en l’occurrence le nôtre -  et de manière plus exhaustive l’ensemble des citoyens sur les risques de pénurie d’eau à court terme figure parmi les missions régaliennes de l’un des opérateurs intervenant avec cette précieuse substance, source essentielle de la vie, VEOLIA. En dévoilant la perception qu’ont les Bourguignons de ce liquide vital à l’humanité, grâce au CIEAU, bon nombre de surprises ont ainsi été révélées…

 

JOIGNY : Deux tiers des habitants de notre contrée se disent très inquiets dans un proche avenir. Le motif de leur angoisse est simple : le manque d’eau. Ironie du sort sur un territoire qui est grand producteur de vins !

Mais, au-delà de la boutade plaisante, il y a de quoi être alarmiste. D’autant que la récente enquête réalisée par le Centre d’Information Eau de Bourgogne (CIEAU) avec le concours de KANTAR, baromètre référentiel dans le domaine des études de l’eau à destination des médias et des professionnels de la filière, ne berce pas les illusions des observateurs vers un optimisme béat.

Le réchauffement climatique et ses successifs épisodes de canicules et de sécheresses – ces dernières débutent désormais dès le printemps pour se clore au milieu de l’automne – ont de quoi affoler les consciences. Notamment, chez une grande proportion de nos concitoyens hexagonaux qui en constatent journellement les effets. A défaut de faire bouger les chefs d’Etats, eu égard aux conclusions de la récente COP 27 !

 

40 % des Bourguignons doutent de l’existence du réchauffement climatique…

 

Mais, pas tous, visiblement ! Prenons l’une des statistiques intéressantes, offertes sur un plateau d’argent par l’excellente oratrice d’un jour invitée par VEOLIA, la spécialiste des relations externes du CIEAU de Bourgogne, Nathalie DAVOISNE, qui a de quoi surprendre au premier degré.

50 % des Bourguignons ne voient pas de corrélation directe entre ces périodes de sécheresses à répétition et de chaleurs intenses avec le dérèglement climatique qui secoue pourtant avec âpreté et moult sinistres la planète, en s’accélérant depuis une décennie ! Même si 77 % de ces mêmes Bourguignons se disent impactés par leurs effets…

Mieux, mais tout aussi inquiétant sur la perception réelle de nos compatriotes territoriaux en la matière, 40 % de ces Bourguignons ne sont pas convaincus qu’il existe bel et bien un réchauffement climatique de par le monde ! Un aspect climato-sceptique des plus surprenants dans une région à forte tendance agricole, viticole et forestière où les conséquences de ce dérèglement du climat impacte avec dureté les économies des secteurs concernés.

Etrange paradoxe que celui-ci qui aura peut-être poussé VEOLIA – on ne présente plus ce poids lourd qui intervient dans la gestion et la distribution de l’eau – a concocté une réunion informative à destination des élus de l’Yonne il y a peu dans les salons de l’hôtel de ville de Joigny.

Sage initiative qui avait pour thème « de l’eau de qualité en quantité » et qui offrait une judicieuse opportunité, entre autres, à la porte-parole du CIEAU de pouvoir s’exprimer face aux élus. Celles et ceux qui ont pris pleinement conscience de la problématique aquatique qui préoccupe une majorité de Bourguignons en signifiant leur présence.

 

 

L’eau de pluie traitée en lieu et place de l’eau du robinet ?

 

Au pupitre, devant des oreilles très attentives et des regards scrutateurs pour mieux appréhender les graphismes successifs montrant les résultats de cette passionnante enquête, Nathalie DAVOISNE va dérouler ses arguments. Forte de ses vingt ans d’expériences vécues au sein de l’organisme qui prend le pouls de l’eau de la région. Des éléments informatifs de belle facture et pertinents, fruits des projets data qu’elle porte depuis deux ans à la mise en place d’une base de données sur l’eau à partir de renseignements publics.  

Ses items de prédilection, étayés par des chiffres durant sa présentation, se rapporteront à la pollution de l’eau (67 % des personnes interrogées le pensent), de la qualité de l’eau sortie du robinet (88 % des Bourguignons lui font confiance), de la consommation de cette même eau (71 % la boivent au quotidien), de la tarification de cette eau (70 % la trouvent trop chère), voire même sur sa saveur puisque 42 % seulement affirment que l’eau du robinet n’a pas bon goût.

La pollution (88 % des sondés estiment que le traitement des eaux polluées impactent le prix du service) ou les investissements (77 % estiment qu’ils sont indispensables tout comme la dépollution de l’eau) représentent d’autres aspects de l’enquête qui ont été commentées par la conférencière.

Preuve que les mentalités changent et se tournent davantage vers le pragmatisme écologique, 90 % des personnes questionnées souhaitent remplacer l’eau du robinet par l’eau de pluie, après l’avoir traitée il va sans dire.

 

Récompenser les bons usagers grâce à des incitations financières…

 

Nathalie DAVOISNE, dans un souci de ne pas trop plomber l’ambiance après l’énumération de statistiques un tantinet pessimistes, aborda avant ses conclusions les préconisations propres à positiver (enfin !) ce dossier capital de l’eau.

Si 63 % des consommateurs se disent prêts à utiliser désormais des eaux usées mais traitées au préalable, 87 % aimeraient disposer d’une application numérique « alerte au dépassement » de leur consommation afin de mieux en maîtriser les usages. Et les coûts par effet ricochet.

La réduction des fuites est aussi une solution envisagée. Une problématique sérieuse et récurrente que VEOLIA sait gérer dorénavant en multipliant ses moyens de recherche, faisant appel au flair infaillible de nos amis canidés pour y parvenir avec de réelles satisfactions sur le terrain, croquettes comprises pour récompenser l’animal !

Reste l’ultime incitation qui pourrait faire pencher définitivement la balance et faire prendre conscience aux Français une bonne fois pour toute que l’eau est précieuse à plus d’un égard.

L’incitation financière qui est apparue dans l’enquête, véritable photographie à consulter sur le site du Centre d’information de l’eau régional.

81 % des Bourguignons souhaitent en bénéficier et recevoir des subsides monétarisés pour leurs efforts en termes de consommation maîtrisée et citoyenne. A contrario, ils sont aussi 71 % à réclamer des sanctions pénalisantes pour les utilisateurs qui usent et abusent de leur consommation en gaspillant le précieux liquide, essentiel à notre existence…

Quant à VEOLIA, l’initiative du jour s’est soldée par un grand motif de satisfaction en voulant mieux sensibiliser les élus sur ces sujets, les éclairer sur les problématiques et la réglementation, mais aussi leur apporter des exemples d'actions (préventives et curatives) et la façon dont les organismes impliqués sur ces sujets peuvent les accompagner. Limpide comme de l’eau de source…

 

Thierry BRET

  


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