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Deux belles distinctions dont l’Yonne peut se délecter en cette fin de semaine propice à valoriser le savoir-faire de nos professionnels : en Suisse, du côté de Lausanne, le Sénonais Fabien PAIRON décroche un « bib » gourmand dans l’édition du Michelin locale tandis que le jeune cuisinier de Joigny, Alexandre BONDOUX obtient son billet pour la finale nationale du concours « MOF », option cuisine, le 16 novembre…

 

BREVE : Meilleur ouvrier de France (MOF) en charcuterie, promotion 2011, le natif de Villeneuve-sur-Yonne décroche avec son épouse, Jennifer, une distinction dans la dernière édition du guide Michelin, édition suisse. Il s’agit d’un « bib » gourmand obtenu pour leur auberge communale qui surplombe la belle ville de Lausanne, au bord du Léman.

L’Aile ou la Cuisse, toujours le flair en action, vous y avait emmené au printemps dernier !

Signalons également que le jeune cuisinier Alexandre BONDOUX, de La Côte Saint-Jacques à Joigny, neveu de Jean-Michel LORAIN, s’est qualifié pour l’exigeante finale du concours du MOF, option cuisine qui aura lieu le 16 novembre prochain.

 

En savoir plus :

Auberge communale du Mont-de-Lausanne en Suisse, Place du Petit Mont.

La Côte Saint-Jacques 14 Faubourg de Paris à Joigny

 

Gauthier PAJONA

 


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Lumineux – il est pourvu d’un petit balcon prolongeant la perspective visuelle sur un espace arboré -, l’appartement de type F3 proposé à la location se veut très fonctionnel. Doté de deux bureaux – la confidentialité y est donc pleinement garantie -, il dispose aussi d’une salle de réunion (l’ancien séjour quelque peu réaménagé) et d’une cuisine où y règne la convivialité à certains moments de la journée. Bienvenue dans les nouveaux locaux du CIDFF 89 : le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles de l’Yonne…

 

AUXERRE : C’est un nouveau monde, version la « Terre promise » en ce qui concerne l’accueil de son siège social, que vit désormais l’équipe de la structure associative auxerroise, en charge d’accueillir et d’écouter ces femmes et ces familles de l’Yonne qui sont privées de leurs droits les plus fondamentaux.

Maltraitances, violences conjugales, harcèlements…autant d’items très sérieux, à la limite du gravissime, au cœur des préoccupations quotidiennes des deux juristes qui siègent dorénavant dans les deux bureaux de cet appartement pas comme les autres.

Celui du Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles. Une entité, apparue en 1995 dans la capitale de l’Yonne, qui exerce une mission d’intérêt général confiée par l’Etat dont l’objectif est de favoriser l’autonomie sociale, professionnelle et personnelle des représentantes de la gent féminine.

Une mission ressemblant le plus souvent aux douze travaux d’Hercule, en vérité ! Tant les sujets où les femmes sont humiliées, rabaissées, anéanties, meurtries parfois dans leurs chairs…ne manquent pas.

 

 

Vingt-sept années d’interventions auprès de femmes et familles malheureuses…

 

Entre divorce complexe, harcèlements sur son lieu de travail, violences conjugales à répétition, difficultés financières en permanence, soucis de logement…, les juristes du CIDFF 89 Noémie et Ophélia n’ont malheureusement que l’embarras du choix pour exercer leurs talents en s’appuyant sur le droit, rien que le droit.

C’est sûr en vingt-sept années de pratique, toutes vécues dans ce bâtiment architectural si emblématique du quartier Sainte-Geneviève à Auxerre, « le Phare » qui sera démoli dans les semaines à venir, il a dû s’en dire des choses !

Ne parlons pas des émotions, voire des moments d’espérance, aussi pour celles de ces femmes qui osaient enfin franchir la porte de ce « confessionnal » grandeur nature pour se plaindre de la dure réalité de leur douloureuse existence.

Marie-France JEANSON, première présidente de cette structure associative qui ne fait pourtant pas la « une » des médias alors que les sujets, dont elle traite avec pertinence le contenu, s’affichent en large calligraphie sur les manchettes des journaux, s’en souvient encore. Son travail fut plus qu’honorable au fil des années.

Elle en a été remerciée chaleureusement par l’actuelle responsable, Simone PARIS, à l’occasion de cette cérémonie inaugurale, une sorte de « pendaison de la crémaillère » entre représentants des corps institutionnels – Juliette ROME, déléguée aux droits des femmes et à l’égalité, représentant la préfecture -, politiques (la sénatrice de l’Yonne Dominique VERIEN n’aurait manqué pour rien au monde ce rendez-vous) et associatifs où bon nombre de têtes connues de la place auxerroise avaient tenu à prendre part à cet évènement dont Serge LE DOUSSAL (ex-comité de la Franck Pineau), l’ancien premier adjoint de la Ville d’Auxerre Guy PARIS, président d’AMIDON 89  ou encore Monique HADRBOLEC, ancienne élue départementale et municipale.

 

 

Trop chaud l’été, trop froid l’hiver : même la météo aura bafoué les droits des femmes au Phare !

 

Le Phare, aujourd’hui vaisseau fantôme immobilisé dans la mer des Sargasses de la décrépitude en attente de sa destruction, fut largement évoqué par Simone PARIS. Non sans une once d’humour, d’ailleurs, de l’intéressée…

« Nous y avons vécu quatre déménagements contraints, car cette très belle structure architecturale, ancrée dans un quartier populaire, ouverte vers le ciel avec ses verrières remarquables et remarquées devait aussi montrer ses points de faiblesse au cours des années. Trop chaud en été, trop froid en hiver. Avec en sus, des inondations récurrentes observées dans plusieurs bureaux avec des conséquences désagréables pour ses occupants… ».

A force de déménagements successifs, l’équipe du CIDFF 89 aura fait quasiment le tour des bureaux ! Mais, toujours dans l’entente et la bonne humeur, visiblement.

Désormais, installée au 29 B du boulevard Vaulabelle, la structure va donc poursuivre son combat journalier pour que les droits des femmes et des familles ne soient plus jamais bafoués.

 

Thierry BRET

 

 


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Il a beau côtoyer de très près les membres du gouvernement, lors de ses pérégrinations professionnelles dans la capitale de l’Hexagone – à l’instar du Ministre de la Transition écologique en charge des transports, Jean-Baptiste DJEBBARI  - le président de la Fédération Régionale des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté n’est pas un adepte de la langue de bois ! Pour éviter un scénario noir qui se profile à l’horizon en défaveur de la filière, il demande à l’Etat d’intervenir auprès des collectivités locales pour qu’elles puissent mieux affronter les dérives inflationnistes du moment…

 

BESANCON (Doubs) : C’est une partie de billard à deux bandes qui se joue à l’heure actuelle dans l’Hexagone. Elle est soutenue mordicus par le toujours très médiatique président de la Fédération Régionale des Travaux Publics (FRTP) de Bourgogne Franche-Comté, Vincent MARTIN.

Ce dernier en appelle à l’Etat pour qu’il accompagne les collectivités locales dans la neutralisation de l’inflation. Logique, car si accompagnement actif il y avait de la part de la gouvernance, cela permettrait à ces dernières de pouvoir mieux affronter la vertigineuse envolée de l’inflation, surtout celle qui s’applique à leurs coûts de fonctionnement.

Un sérieux sujet d’inquiétude pour les acteurs de la filière des Travaux Publics qui craignent une chute abyssale de l’investissement local en 2023. La résultante ne se ferait pas attendre avec le décrochage de l’activité, pouvant jusqu’à menacer l’existence des entreprises et la survie des emplois.

 

60 % de dépendance du chiffre d’affaires de la filière à la commande publique…

 

Vincent MARTIN est on ne peut plus explicite dans ses arguments qu’il a fait connaître par le biais d’un communiqué de presse : « le chiffre d’affaires de notre secteur d’activité dépend pour près de plus de 60 % de la commande publique, explique-t-il, en particulier du bloc communal, intercommunal et départemental… ».

L’inquiétude est donc très vive pour la filière qui emploie, rappelons-le pour la contrée, plus de onze mille salariés accueillis dans mille cent entreprises avec un chiffre d’affaires réalisé à la clé flirtant les deux milliards d’euros.

La source du tourment venant éprouver le charismatique leader régional de la FRTP repose sur la décision du gouvernement de ne pas indexer la dotation globale de fonctionnement (la fameuse DGF) sur l’inflation. Moyennant quoi, cela revient à amputer très sérieusement les ressources des collectivités locales en 2023, et de réduire par un effet gigogne implacable leur besoin en réalisations d’infrastructures, synonymes de chantiers !

 

 

« Or, la précédente baisse des ressources imposée par l’Etat, entre 2013 et 2016, de l’ordre de 11,5 milliards d’euros aura fait chuter l’investissement local de 18 %, et celle de l’activité des travaux publics de 20 % ! ».

Un scénario funeste que ne souhaite pas revivre le président de la puissante fédération régionale. En outre, la décision de l’exécutif tombe comme un cheveu dans la soupe car l’année 2023 correspond à la période de mi-mandat municipal, traditionnellement favorable à l’engagement de nombreux projets.

 

 

Une transition énergétique mise à mal par l’envolée des prix…

 

Autre signe de désagrément : la mise en œuvre du « Zéro Artificialisation Nette » (ZAN). La profession craint que ce nouvel objectif ne vienne grever l’investissement local dans certains territoires ruraux et péri-urbains.

Reste la transition énergétique – au moment où le secteur est également frappé de plein fouet par les restrictions de carburant imputables aux mouvements sociaux dans les raffineries - : celle-ci, souligne Vincent MARTIN, « nécessite au premier chef le concours des collectivités locales pour réaliser des investissements de proximité sur l’ensemble du territoire ».

Si la hausse des coûts de ces produits énergétiques se poursuit – cela en prend allègrement le chemin ! – cela risque, là-aussi, de freiner les capacités d’investissement des élus locaux dans les années à venir.

« De notre côté, rappelle Vincent MARTIN, les entreprises de travaux publics continuent de s’engager avec détermination et responsabilité dans la transition énergétique. Mais, comment faire face à l’inflation et à la baisse des ressources des collectivités locales pour y parvenir ? ».

Il y a donc urgence à trouver des solutions pérennes afin de préserver le secteur. La FRTP a sa petite idée sur la question.

« Il faut que l’Etat propose des incitations fortes à l’investissement local, en particulier, la réintégration des opérations d’aménagement dans l’assiette du FCTVA et son élargissement aux travaux de sécurisation des ouvrages d’art, le déploiement rapide des crédits de paiement du « fonds vert », l’harmonisation des calendriers d’attribution de la DETR et de la DSIL, ainsi que la simplification de leurs critères d’instruction, l’actualisation des montants d’attribution pour tenir compte de l’inflation et le report des crédits non consommés sur l’année suivante… ».

Avant qu’il n’y ait réellement péril en la demeure pour la filière des Travaux Publics en France, Vincent MARTIN agit avec sa fédération en espérant des réponses concrètes et rapides de l’Etat.

 

Thierry BRET

 


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Connu pour son implication environnementale et la réalisation de plusieurs documentaires en format reportage sur cet item capital pour le devenir de la planète, le réalisateur icaunais Pascal DELAGNEAU est intervenu auprès des élèves des classes de 6ème et 5ème du collège de Saint-Joseph-la-Salle, option nature et développement durable, afin d’y évoquer son dernier opus, « Chemin de Terre et d’Eau ». La sensibilisation des enfants (et de leurs parents) expliquait sa présence…

 

AUXERRE : C’est un exercice inhabituel que celui vécu il y a peu par le réalisateur icaunais Pascal DELAGNEAU. Un chantre de la défense environnementale et de la protection de la planète. D’ailleurs, sa dernière livraison, une commande assurée par plusieurs associations coproductrices dont « Yonne Nature Environnement » et l’ADENY qui devait aussi recevoir le soutien du Conseil départemental de l’Yonne et d’autres mécènes, ne cesse de circuler aux quatre coins de notre territoire depuis sa sortie pour y être projetée.

Limpides comme de l’eau de roche, les images captées par le réalisateur qui a jadis œuvré dans les équipes de la célèbre émission de Nicolas HULOT (« Ushuaia ») représentent une pertinente initiation pour mieux appréhender les enjeux actuels qui planent autour de l’élément aquatique qui est si cher à notre survie. Et vu le contexte actuel en matière de réchauffement climatique et de fulgurantes hausses des températures – plus de trente degrés observés à la mi-octobre dans le Sud-Ouest de l’Hexagone ! – ce n’est pas peu dire…

Ces prises de vues, agrémentées de leurs judicieux commentaires, les élèves des classes de 6ème et 5ème de l’établissement privé de la capitale de l’Yonne les ont visionnées. Logique, car ces jeunes apprenants ont choisi de suivre l’option « nature et développement durable » afin de mieux s’imprégner de la réalité environnementale de l’instant.

 

Le pouvoir des images pour mieux comprendre la bio…

 

Comprendre la bio, l’origine de l’eau et son acheminement, le potentiel économique que ce liquide indispensable à notre survie représente s’inscrivent parmi les axes prioritaires de ce cursus original que le groupe scolaire lassalien a développé depuis plusieurs saisons. Histoire d’être à la page et en connexion directe avec ce monde extérieur qui entoure la jeune génération, le plus souvent (et fort heureusement parfois) éloignée des vicissitudes de la planète. Et pas nécessairement épargnée par la cruauté des hommes.

Alors, pouvoir disserter plus d’une heure durant avec un cinéaste qui n’a pas le melon et qui croit au pouvoir de l’image afin de véhiculer des messages écologiques forts auprès de la population, cela ne pouvait qu’interpeller les jeunes têtes blondes (ou brunes !) de ce public encore dans l’âge de l’innocence.

Au-delà des informations fournies par l’orateur du jour, les élèves, plutôt attentifs et non dissipés, eurent tout le loisir de questionner un Pascal DELAGNEAU très pédagogue sur les ficelles de ce métier de réalisateur, faisant parfois rêver celles et ceux de ces jeunes gens enclins à s’émerveiller devant la toile d’un grand écran au cinéma.

 

 

Un documentaire à réaliser sur l’activité apiculture de l’établissement…

 

Derrière cette causerie, ces jeunes pousses ont la volonté, avec le concours de leurs enseignants, de concevoir leur propre documentaire sur les ruches qui sont accueillies par leur établissement scolaire et gérées par un professionnel de l’apiculture.

Un exercice technique et visuel devant leur permettre à terme de mieux sensibiliser (leurs amis, leurs parents ?) au respect des équilibres naturels et à l’importance des insectes ou la tenue de petits gestes utiles, afin d’endiguer les problématiques inhérentes au dérèglement climatique…

Profitant de cette intervention, Pascal DELAGNEAU tint à rendre hommage à son oncle, Jean-Michel DELAGNEAU, éleveur de métier, aujourd’hui disparu – il est décédé le 02 juin dernier -, qui fut un militant de la première heure en faveur de la bio et de la sauvegarde de l’environnement en France. Cette rencontre avec ces collégiens et la transmission de messages capitaux fut une excellente manière d’honorer sa mémoire…

 

Thierry BRET

 


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Le Gâtinais est un micro-terroir  commun à l'Yonne, la Seine-et-Marne, mais aussi le proche Loiret. Bienvenue dans la Venise du Gâtinais, le pays des véritables « Praslines MAZET » de surcroît, bienvenue à Montargis, où proche de la gare, l'hôtel-restaurant « La GLOIRE » se dresse avec une certaine élégance…

 

MONTARGIS (Loiret) : Dans les années 70, un couple de restaurateurs quitte leur relais routier pour se tourner vers une cuisine plus gastronomique en acquérant l'établissement. L'un de leurs apprentis, Jean-Claude MARTIN, leur succéda, après avoir épousé leur fille !

Avant cela, le jeune Jean-Claude fut parisien, chez LEDOYEN, précisément, sous la férule de Guy LEGAY, un chef exigeant et truculent (Guy a écrit récemment un petit ouvrage à propos des  sauces que je vous conseille !).  Le chef MARTIN fit du homard son cheval de bataille culinaire, et longtemps brilla au fronton de l'établissement une étoile Michelin des plus réputées. Désormais, tant en cuisine qu'en salle, c'est la génération suivante qui est aux affaires !

 

 

On doit pouvoir se mettre à table au-delà de 13 heures !

 

De pousser la porte de ce restaurant revêt un côté un brin rassérénant, et l'on s'y sent bien. La musique d'ambiance est aux ordres des PLATTERS (« You are my destiny) avant de succomber dans les années 80, aux charmes de la jolie Sophie MARCEAU, qui alors adolescente, flirtait au son de « Dream » - gros succès de ces années-là ! - lors d'un langoureux slow, danse désormais passée de mode, car totalement non politiquement correcte !

« On vous a téléphoné ! » me tance alors la cheffe de rang alors qu'il n'est que 13h10. Incroyable ! Comment expliquer qu'à moto, répondre au téléphone n'est guère conseillé ! Mais, bref, passons : ce serait dommage vraiment, que demain, nos restaurants traditionnels n'accueillent leurs clientes et clients - vous savez ces « ploucs » qui les font vivre....- qu'entre midi 17 et 12h32 !

Une jeune et aimable serveuse m'apporte alors un « Américano » de belle facture avec quelques mises en bouche dont un délicieux velouté Parmentier. Pour le verre de vin, j'eus moins de chance : au départ le blanc - fort bon sauvignon du coin, peut-être du Loir-et-Cher qui en produit de délicieux - était tiède, tandis qu'ensuite le rouge bordelais était glacé.

 

 

Ah, les délices du champignon de Paris, le meilleur des champignons…

 

En entrée, je pris le homard à l'impeccable cuisson. Cependant, même produites localement, je ne suis pas certain que les lentilles constituent une alliance de choix avec ce prince de la mer....Passant à mes côtés, j'en profitais pour zyeuter le très beau chariot de desserts. Ensuite, ce fut le poulpe à l'orange, plutôt bien cuit, et belle complémentarité avec l'agrume. Dans l'assiette, toutes ces mini-purées me firent alors penser aux années du film « La Boum » !

La pause glacée arrive alors sans liquide aucun, avant un paleron de veau, morceau peu usité et fort bon, proposé ici façon blanquette. Bonne idée que l'adjonction de quelques lamelles fraîches de champignons de Paris ! Feu mon ami, Michel RICHARD, chef français émigré aux Etats-Unis, trouvait d'ailleurs que c'était le meilleur des champignons.

 

 

 

 

Plus de « Paris/Brest » sur le chariot de desserts : la rançon de son succès…

 

Arrive alors le moment du chariot de desserts. Ce chariot : il a disparu corps et âme de nos restaurants, mis à part à la maison BOCUSE de Lyon, et chez deux à trois illuminés. Désormais règne le dessert à l'assiette : un grand contenant, contrairement au contenu !

Ce chariot est le symbole de la maison, et l'on ne peut que féliciter les pâtissiers de ce travail quotidien. Sorbets, entremets, tartes et gâteaux sont ici  bien rassemblés ! 

Bien sûr que tout fait envie. Aussi se régale-t-on avec l'onctueux sorbet banane, l'œuf à la neige nappée de sa succulente crème anglaise, et autres succès à la pistache.

Quant au « Paris/Brest », il a prématurément disparu, car victime de son succès fort mérité sûrement ! Des desserts au dosage actuel de sucre subtil ce qui les rend souvent meilleurs.

Un café-meringue que je partageais de bon cœur avec l'une des gamines de la maison, qui me confia ce jour-là, qu’elle n'alla pas à l'école, car se sentant malade. Gageons que cette petite mignardise contribua à son prompt rétablissement !

 

 

En savoir plus :

Les + : le chariot de desserts est un modèle du genre. Applaudissements réitérés aux pâtissiers !

Les - : on doit encore pouvoir arriver au restaurant à 13h10, me semble-t-il ! Ce n'est pas encore l'heure du goûter, non ?! Quant au pain, il ne m'a pas semblé inoubliable...

 

 

Contact :

Hôtel-restaurant La GLOIRE

74, avenue du Général de Gaulle

45200 MONTARGIS

Téléphone : 02.38.85.04.69

Fermeture : mardi, mercredi et donc ouvert le dimanche !

Formule pour déjeuner à partir de 29 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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