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A l'instar de Chablis, Meursault est le  nom d'une commune vineuse bourguignonne, connue de par le monde. Il suffit de se promener dans les paisibles rues de ce joli village pour s'en convaincre ! On y entend causer anglais of course, mais aussi suédois, japonais ou bien espagnol. Nos amis d'ailleurs font un peu grimper les cours, faisant le bonheur des vignerons. Bienvenue en Côte de Beaune ! Ici, le comptoir du bistrot propose même du Puligny-Montrachet au verre !

 

MEURSAULT (Côte d'Or) : La façade du séculaire établissement « Hôtel-restaurant du Chevreuil » attire vite le regard. La mention « Maison de la Mère DAUGIER » interpelle le convive. La cuisine bourgeoise, précurseur de la cuisine des mères, est née d'un lointain traumatisme causé par le bain de sang révolutionnaire. 

A Lyon, les bourgeois et autres soyeux, réfugiés dans de douillets intérieurs, prirent l'habitude de traiter leurs affaires, chez eux, à table. Dès lors, les femmes prirent le pouvoir, évinçant avec talent, maitres-queux et autres charcutiers, affirmant avec force le contraire de cette  idiote maxime socratique de la cuisine : « l’art est trop important pour le confier aux femmes ».

Comme la mère DAUGIER au siècle dernier, les mères furent souvent lyonnaises (Léa FILLOUX et la célébrissime Eugénie BRAZIER, deux fois auréolée des naissantes trois étoiles Michelin dès 1933). Elles furent parfois voisines (la mère BOURGEOIS, éphémère triple étoilée Michelin d'avant-guerre à Priay dans l'Ain). A cette brève évocation non exhaustive, ajoutons-y la jolie mère CASTAING, sise à Condrieu, à l'Hostellerie du Beau Rivage. Imagine-t-on pareille dénomination culinaire en 2022 ? Sans commentaires !

 

 

 

Une recette de terrine chaude à l’inspiration du XIXème siècle…

 


Comme tout plat, la terrine chaude de la mère DAUGIER a une histoire. Celle de la première « paulée », un repas d'après les vendanges, souvent joyeux qui apparut après la grande Guerre, voilà un siècle. Notre cuisinière, s'inspirant d'un de ses prédécesseurs du XIXème siècle, adapta cette recette de terrine chaude, avant de l'améliorer pour le plus grand plaisir des convives. Ces derniers, entre deux godets de Meursault-Charmes, adoptèrent cette création gastronomique, baptisée du beau patronyme de cette cuisinière, qui ainsi un siècle après, demeure toujours dans l'histoire de la tradition culinaire bourguignonne.

La salle du restaurant est claire et lumineuse. Au fond, on devine une terrasse,  à déconseiller en ce jour pluvieux de décembre ! Le chevreuil est ostensible, sur les murs, en sculpture ou trophée de chasse. A la table voisine, un vigneron s'exprime péniblement en anglais face à des interlocuteurs asiatiques, plus sensibles, semble-t-il, au charme de Bacchus qu'à ses propos hésitants !

 

 

 

 

 

Un mélange de viandes très délicatement confites…

 

En guise d’apéritif, l’Américano est accompagné de bonnes gougères au Comté, moelleuses à souhait. Ensuite, la mise en bouche (une crème froide d'épinards additionnée de saumon) est quelconque, surtout froide, et elle serait meilleure un brin tiédie.

Arrive ensuite « LE » plat repère de la maison : la terrine chaude, fort justement servie avec du riz à la créole. Ce plat d'exception, quand on prenait le temps de bien faire les choses (sans micro-ondes, dos de cabillaud et autre steak haché congelé...) devrait inspirer quelque peu nos chefs qui parfois oublient de cuisiner, désormais.

Ce mélange de viandes très délicatement confites (du porc, un rien de poulet, et sûrement un peu de chevreuil me semble-t-il...) avec une sauce embaumant porto et fines épices est aussi goûteux que délicieux. 

« Il en fallut du temps et de d'application pour arriver à pareil résultat » songeais-je alors, tout en me régalant. 

 

 

Découvrir un mets nouveau fait plus pour le bonheur que de découvrir une étoile…


Ensuite, ce fut une assiette de fromages ou fromage blanc, notamment aux herbes, avant de terminer par un dessert fruitier de saison, avec une poire pochée, là aussi contenant quelques épices voyageuses.
Revenez rassurante, cuisine des mères ! Pouvait-on penser en quittant l'établissement. Toque basse à la Mère DAUGIER, car comme le citait en son temps sieur BRILLAT-SAVARIN : « la découverte d'un mets nouveau fait plus pour le bonheur du genre humain que la découverte d'une étoile… ».

Dont acte !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : la mise en bouche est quelconque.

Les + : le service est plaisant et efficace. Bravo de perpétuer ainsi ce plat d'anthologie !

 

 

Contact :

 

Le Chevreuil

Place de l'hôtel de ville

21190 MEURSAULT

Tel : 03.80.21.23.25.

Le menu Mère DAUGIER est servi à partir de 38 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 

 


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L’évènement est ouvert à tous. A celles et à ceux qui ont l’âme pétri d’une indéfectible envie d’entreprendre, il va de soi ! Le cadre, tout d’abord, est prestigieux : la très belle demeure – un magnifique château - construite au XVIIème siècle par une comtesse favorite de l’un des espions de Louis XV ! Le rendez-vous, ensuite, offrira l’opportunité au club d’affaires de Chablis – l’un des trois DYNABUY de l’Yonne – de mieux se faire connaître aux entrepreneurs du cru en proposant moult animations et conférences…

 

PERCEY : Y verra-t-on planer au détour des salles obscures la silhouette fantomatique du mystérieux Chevalier d’Eon, ambigu personnage ayant sévi dans la contrée à l’époque de Louis XV ? Y parlera-t-on d’espionnage puisque cet élégant édifice fut jadis la propriété d’une comtesse qui était régulièrement visitée par cet encombrant ami ? Peut-être !

Quoi qu’il en soit, l’actualité relationnelle et économique de la semaine vivra un moment intense avec cet anniversaire peu commun, célébré par l’une des trois entités structurelles de DYNABUY dans l’Yonne, celle du Chablisien et de ses adhérents devant souffler la première bougie de leur existence ce jeudi 08 décembre en début de soirée.

 

DYNABUY, un réseau d’affaires qui progresse dans l’Yonne…

 

Un club d’affaires, de plus en plus implanté dans le landerneau, qui tisse progressivement son maillage professionnel avec les objectifs de faire connaître ses activités – ce sera le cas immanquablement ce 08 décembre puisque plus d’une centaine d’invités sont attendus au château sis entre Saint-Florentin et Tonnerre -, de pratiquer des échanges constructifs permettant d’offrir de nouvelles opportunités de business, de capitaliser sur le retour d’expérience de ses membres et d’être recommandé par ses adhérents afin de faire fructifier le chiffre d’affaires.

Bref : du pur réseau dans toute sa logique opérationnelle qui s’établit déjà et de belle manière dans les deux autres clubs que compte l’enseigne DYNABUY à Auxerre et à Sens.

Ajoutez-y à cela un zeste de convivialité, une once de bienveillance en saupoudrant le tout d’un sentiment d’amitié, et vous disposez là d’un cocktail réjouissant à déguster sans modération pour les jeunes (et les moins jeunes) entrepreneurs et cadres qui veulent aller de l’avant !

 

 

 

Le patron de SIMON et CIE comme conférencier d’un soir…

 

Jeudi en début de soirée, outre la présentation du réseau dans les moindres détails par l’incontournable Patrick CENDRE qui en est la pierre angulaire dans notre département, les membres des trois clubs et leurs invités auront le plaisir d’écouter Christophe BERTRAND, dirigeant de la très belle société « SIMON ET CIE » localisée à Avallon – elle a repris en 2021 la structure « OLMIPLAST » et ne compte plus les distinctions honorifiques hexagonales pour saluer ses initiatives – lors d’une conférence consacrée à l’un des sujets inéluctables qui est dans l’air du temps parmi les préoccupations managériales : « la transition écologique d’une entreprise via la RSE ».

On notera aussi, si leurs agendas respectifs le permettent, la présence du président de la Communauté de communes Serein et Armance, Yves DELOT – l’édile de Saint-Florentin fut longtemps le PDG de la société CONIMAST et connaît très bien la sphère des décideurs économiques – ainsi que le maire de la commune de Percey, Daniel BOUCHERON.

En sus, l’organisation de cet évènement titille les papilles des convives en promettant surprises et animations, proposées tout au long d’une soirée qui favorisera les relations à l’autre afin d’offrir la possibilité à DYNABUY d’être en pleine lumière dans ce cadre patrimonial très esthétique qui brille d’ordinaire de mille feux grâce à Nathalie et à Fernando, ses nouveaux propriétaires…

 

En savoir plus :

 

Soirée anniversaire du club d’affaires DYNABUY Chablisien

Le jeudi 08 décembre 2022

Au Château de Percey à partir de 19 heures.

Informations et réservations obligatoires sur la référence Facebook du club.

 

Thierry BRET

 


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C’est une plongée spectaculaire sur la médecine ultra performante en termes de technologies et approches humaines, proposée ce soir-là dans l’un des salons de l’hôtel Ibis Style à Auxerre. Un rendez-vous instructif comme sait les concocter si bien le KIWANIS Club local, club service ayant pour adage la formule suivante, « Servir les enfants du monde ». Invitant trois des praticiens qui interviennent au « C3 », les membres de la structure ont disséqué les évolutions thérapeutiques usitées au Centre de Consultations Chirurgicales…

 

AUXERRE: Hippocrate et Ambroise PARE n’en croiraient pas leurs yeux si ces deux figures emblématiques de la médecine revenaient sur Terre ! La chirurgie a connu des progrès technologiques surprenants au fil de ces dernières années, des innovations scientifiques qui permettent aujourd’hui de pratiquer des interventions en ambulatoire, sans trop de contraintes pour la patientèle.

Localement, le Centre de Consultations Chirurgicales C3 – le bâtiment a été érigé non loin de la clinique Sainte-Marguerite – accueille des professionnels de santé qui n’ont qu’un mot à la bouche : celui de l’innovation ! Une innovation qui se traduit concrètement dans les moyens technologiques qui y ont été investis depuis une année. Une stratégie payante dans l’optimisation relationnelle avec les patients.

Il suffisait d’observer les visages surpris et admiratifs des adhérents du club service auxerrois, le KIWANIS, à l’origine de cette conférence pour bien appréhender l’intérêt d’une telle présence sur le territoire icaunais.

 

 

La genèse d’un projet très novateur…

 

Auxerre, et n’ayons pas peur des mots pour l’écrire, dispose avec ce centre atypique d’une unité de soins d’excellence. Un lieu de référence où la robotique et l’intelligence artificielle s’y distinguent au service de l’humain, souffrant de pathologies nécessitant des interventions chirurgicales.

Pour l’évoquer, trois des praticiens de cet établissement qui s’est forgé une solide notoriété dans le sérail. Dont le docteur Yvan LE CONIAT, chirurgien orthopédiste et traumatologue ou encore le docteur Julien SAKAT, chirurgien viscéral et digestif.   

Retraçant la genèse de ce concept très prometteur – l’investissement autour de ce centre a nécessité plus d’un million d’euros -, les médecins livraient leurs commentaires, slides à l’appui, lors de cette présentation devant déboucher sur les inconditionnelles interrogations.

Rappelons que le KIWANIS Auxerre, présidé depuis le 01er octobre par Lucile BEAULIEU – elle-même exerce une activité professionnelle dans le sanitaire mais…au centre hospitalier ! – organise bon nombre d’actions sociales ayant attrait avec l’univers médical.

 

 

Dès 2018, des prouesses technologiques reconnues à l’échelle hexagonale…

 

Lors de la précédente mandature, celle de Jean-François FINANCE, le club auxerrois avait remis une enveloppe de 12 000 euros sous la forme d’un don au service hématologie du centre hospitalier de Dijon.

Précurseur, le centre auxerrois l’a été dès 2018 avec la réalisation de la première biopsie sur prostate ciblée par voie périnéale. Une méthodologie révolutionnaire qui fera mouche puisque quatre ans plus tard, toutes les biopsies sur cet organe se réalisent ainsi. Moyennant un investissement de 190 000 euros par machinerie !

Sur le même registre, qui offre de nouveaux cocoricos à l’établissement auxerrois et permet de réduire la durée d’hospitalisation des patients fréquentant le service urologique : la chirurgie par robot assisté ou l’utilisation du laser pour soulager la prostate.

Le centre envisage l’avenir avec un réel optimisme. En développant les téléconsultations dans les spécialités de l’endocrinologie. En proposant des hospitalisations sur une demi-journée permises grâce à l’apport de ces technologies de pointe mais aussi en s’agrandissant avec une aile qui favoriserait la réadaptation de la patientèle. Bref, affirmer que la relocalisation de la médecine et sa modernisation dans la capitale de l’Yonne est en bonne voie n’est pas une gageure !

 

Thierry BRET

 

 


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C’est un message fort, adressé par le Département, à l’ensemble des intercommunalités de l’Yonne. Une annonce maîtresse où le fil conducteur se nomme le soutien aux investissements à ces communes qui composent ces différents organismes. Une impulsion positive qui se traduit par un chiffre dans les faits : 36 millions d’euros. Soit une coquette enveloppe qui sera injectée durant la mandature actuelle jusqu’en 2027 aux projets communaux portés sur notre territoire. A l’instar de ceux du Jovinien, entériné par la signature d’un contrat territorial…

 

JOIGNY : Il l’avait appelé de ses vœux, Nicolas SORET. Jadis, dans une vie antérieure, où l’actuel vice-président de la Région en charge des Finances, de l’Economie et de l’Emploi siégeait encore dans l’hémicycle départemental à Auxerre en qualité d’élu de l’opposition face à une majorité présidée alors par André VILLIERS. Renouer ce lien, ô combien primordial à ses yeux, entre le pouvoir exécutif de l’Yonne et les intercommunalités (EPCI) lui semblait une évidence à mettre en application concrète. Pourtant, ce vœu datait d’il y a quelques années.

Or, comme chacun le sait, la patience est la mère des vertus. En juillet 2021, le nouvel exécutif décide de rénover son système d’aides aux territoires, se basant sur trois principes essentiels : plus de proximité avec des partenariats à contractualiser en direct avec les communes et les EPCI, davantage de simplicité dans les procédures administratives – une vraie révolution de palais ! - et enfin, l’apport d’une impulsion majeure au plan budgétaire en triplant l’enveloppe distribuée au bénéfice de l’attractivité départementale, soit un montant global de 36 millions d’euros à répartir sur cinq ans. Le vœu initial de Nicolas SORET semble être aujourd’hui exaucé !

 

Série en cours du côté des signatures avec les EPCI…

 

Dans les faits, les communes et les EPCI profitent désormais de cette manne financière allouée sous le vocable de « Pacte Territoires » qui n’a de providentielle que le nom afin de pouvoir investir dans la construction/rénovation de leurs équipements. Une distribution de moyens budgétaires faisant l’objet d’une signature officielle de ce contrat territorial, liant la collectivité départementale à l’ensemble des communes de l’Yonne. Ce fut chose faite, mercredi en début de soirée dans l’un des salons de l’hôtel de ville de Joigny.

Un évènement qui succède à d’autres cérémonies protocolaires à la parfaite similitude dans ses objectifs comme il a été vécu auprès des Communautés de communes Vanne et Pays d’Othe, Chablis Village et Terroirs, l’agglomération du Migennois ou encore Yonne Nord. Cette fois-ci, les élus de la Communauté de communes du Jovinien devaient apposer leurs griffes au bas d’un document comprenant une dizaine de pages. Il en sera de même le 06 décembre prochain avec le Grand Sénonais.

 

 

Une enveloppe de 2,2 millions d’euros pour le Jovinien…

 

Avec cette signature, Nicolas SORET y voit de la cohérence dans l’action du Département menée à l’égard des communes de moins de cinq mille habitants dans le cadre d’une politique d’aménagement du territoire. Action qui aura été votée à l’unanimité dans l’hémicycle de la Pyramide par la majorité mais aussi les représentants de l’opposition.

Pour le Jovinien, les subsides s’élèvent à 2,2 millions d’euros. Somme, qualifiée d’importante par le président de l’EPCI, adressant ses remerciements au président Patrick GENDRAUD.

 

 

Quant à la répartition de cette enveloppe, elle est la suivante : 750 000 euros iront alimenter le programme « Village + », le reliquat de 1,45 million intègrera le programme « Ambitions », destiné aux projets d’investissement d’un montant supérieur à 200 000 euros.

A date, comme le confirmera Nicolas SORET à son pupitre, dix dossiers incluant le programme « Village + » ont été présentés pour une enveloppe globale de 190 000 euros devant financer cinq city stades, deux rénovations d’école, une toiture d’église, un arrosage de stade ainsi que la réfection de la voirie, à la grande satisfaction des élus des communes concernées.

 

 

Le financement d’un gymnase à Saint-Julien-du-Sault, la rénovation d’une école à Joigny…

 

Quant à la seconde enveloppe (1,45 million d’euros), elle fera l’objet très prochainement de la constitution d’un comité de suivi avec les différentes strates des élus pour définir quels dossiers de plus de 200 000 euros seront portés. Un recensement de ces dossiers est en cours. Une certitude : la Ville de Joigny déposera une demande au bénéfice du groupe scolaire Saint-Exupéry tandis que Saint-Julien-du Sault et son maire, Guy BOURRAS, feront de même avec une perspective nouvelle pour un gymnase.

Une réinitialisation des liens avec le Département dont les élus de l’EPCI ont grandement besoin, selon le maire de Joigny, face aux problématiques conjoncturelles imputables à la transition énergétique et aux coûts de cette même énergie qui devraient grever les budgets des collectivités dès le mois de janvier 2023.

 

Thierry BRET

 

 


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Le décor est on ne peut plus inhabituel. D’ordinaire, lorsqu’elle décide de communiquer vers un large public, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) de l’Yonne investit un amphithéâtre universitaire, une salle institutionnelle en rapport avec la santé, voire l’un des espaces du siège pouvant faciliter l’accueil d’une importante réunion. Mais, c’est bien au sein du complexe cinématographique « CGR » à Auxerre que Gilles BROSSARD, directeur de la vénérable institution, donnait rendez-vous, mercredi matin, à un public spécifique, lors d’une projection très immersive sur le monde du handicap…

 

AUXERRE : Il n’était pas question de visionner les énièmes péripéties de l’un des innombrables personnages, issus du catalogue « Marvel » ou de découvrir en avant-première, et en guise de délicieuse confiserie de Noël, le nouvel épisode des héros virtualisés d’« Avatar » ! Pourtant, le cadre s’y prêtait remarquablement bien, en substance. A l’instar de la date, fleurant bon le calendrier de l’Avent à ouvrir dès le lendemain…

De confortables fauteuils offrant une excellente assise dans l’une des salles du complexe CGR – le cinéma d’Auxerre pour les non-initiés ! -, un écran super dimensionné plongeant le regard des spectateurs au cœur de l’action, le son Dolby à la résonance acoustique si extraordinaire, l’atmosphère sympathique d’une salle bien remplie comme lors d’une projection de l’un des fleurons du septième art où il ne manquait finalement que les pop-corn : bref, la CPAM de l’Yonne faisait relâche avec ses moyens de communication traditionnels, invitant un public, ciblé parmi les milieux associatifs sanitaires, et la presse, à une séance cinématographique, sans doute chargée en émotivité et en liquide lacrymal à répandre sur les joues des plus sensibles d’entre nous…

 

Les préjugés et le regard cruel des autres…

 

Trente-deux minutes et quelques bribes de témoignages en sus, extraits d’un autre film. Un chiffre qui correspond à la durée du moyen métrage – il a été conçu en 2015, on y aperçoit d’ailleurs le regretté secrétaire général des Nations Unies, l’Egyptien Boutros BOUTROS-GHALI, personnage charismatique au grand cœur et d’une rare tolérance y répondre à une interview – devant être présenté en guise de support introductif à l’intervention d’un orateur hors pair et au ton décalé mais d’un grand supplément d’âme, Pascal JACOB. Nous y reviendrons dans un autre article.

« Même pas peur ! ». Un titre à la sémantique enfantine qui ferait presque sourire si le sujet abordé n’y était pas aussi sérieux et grave. Celui des préjugés et du regard des autres. De la peur, aussi. Dur, impitoyable, cruel, remuant les consciences et les âmes – c’était le but avoué, non ? – et traduisant l’inéluctable réalité vécue par celles et ceux qui en tiennent la vedette bien malgré eux : des handicapés.

Que nenni ! Des « personnes » handicapées, car comme le mentionnera l’un des témoins de ce film qui est loin d’être une simple fiction : « nous sommes des personnes avant tout, bien avant d’être des handicapés ».

 

 

 

Une déchirure qui transperce le cœur : le jugement d’autrui…

 

Les images s’enchaînent. Regard d’enfants sur le monde des invalides et les fameuses différences. Avec son lot de situations cocasses : un garçonnet intrigué par une personne se mouvant dans un fauteuil roulant qui s’installe in fine sur ses genoux pour faire un petit tour comme s’il était à bord d’un manège. L’idéal pour faire tomber les préjugés et vaincre la peur de l’autre. Un zeste d’humour salvateur qui déride la salle. Ouf ! Elle en a besoin. Il est vrai que certaines images, certains commentaires nous hérissent le poil.

« Les regards des gens sur mon handicap sont autant de déchirures qui me transpercent le cœur… ». Le jeune homme qui se livre à cœur ouvert face caméra affiche une mine triste. On le sent bouleverser par tant d’injustice, tant de coups du sort. C’est vrai : il n’a pas choisi de vivre avec ce statut qui lui colle à la peau de personne victime d’un handicap…

Les spectateurs s’enfoncent davantage dans leurs fauteuils. Pourtant, le réalisateur – les réalisateurs devrait-on dire car ils sont au nombre de trois avec Adrien JOUSSERANDOT, Nelson CASTRO et Pascal JACOB, lui-même qui en écrira le scénario - ne livre pas de messages où le pathos fleurirait de séquence en séquence. Juste la réalité ordinaire d’une existence malmenée par le destin.

 

 

L’humain s’enrichit des différences des autres…

 

Commande de l’Elysée, au temps de François HOLLANDE, dans le cadre de la Conférence nationale du handicap (CNH), ce moyen métrage est porté par l’association HANDIDACTIQUE qui n’en est pas à une réalisation visuelle près.

C’est la première fois qu’il est projeté dans l’antre cinématographique auxerrois.

Interrogé dans son vaste bureau entouré de somptueux ouvrages, le créateur des Centres d’action médico-social précoce (CAMSP), Roger SALBREUX résume tout à la lumière de cette introspection vers l’altruisme et la compréhension de l’autre d’une phrase tellement riche : « l’humain s’enrichit des différences des autres… ».

Installée parmi les premiers rangs, Maryline SAINT-ANTONIN, adjointe à la Ville d’Auxerre en charge de la Santé et de la Solidarité, a le regard qui pétille. En sa qualité de médecin, aussi, son regard est intéressé.

Que dire, après une telle projection qui a un rôle de tolérance pédagogique que bon nombre d’écoles, d’entreprises, d’associations mais aussi de particuliers devraient au moins avoir visionné une fois dans sa vie !

 

 

Non loin de l’élue communautaire, la vice-présidente du Conseil départemental Catherine MAUDET – elle est aussi présidente de la CDAPH - livre ses impressions en ne montrant pas trop son bouleversement : « il est important de poser des jalons dans l’Yonne et préparer davantage les médecins sur le champ du handicap… ».

Et d’ajouter, preuve à l’appui, l’ouverture d’une classe préparatoire aux études de médecine, initiée par son collègue Gilles PIRMAN, sur notre territoire.

« On devrait tous se sentir bien dans une salle de cinéma », proclamait la petite bande annonce liminaire de « Ciné Ma Différence » avant la projection.

Visiblement, et avant que Pascal JACOB, président de la « Charte Romain Jacob », honorant ainsi la mémoire de son fils trop tôt disparu, ne recueille les impressions à chaud du public, c’est le sentiment qui prédominait dans cette salle auxerroise bien garnie (plus de cent-vingt personnes) et émue.

Une charte soutenue et validée par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie en France comme le confirmera Gilles BROSSARD, directeur de l’entité icaunaise, et l’UGECAM Bourgogne Franche-Comté, organe assurant la gestion d’une vingtaine de structures sanitaires et médico-sociales, représenté par son directeur général, Christophe ALLIGIER.

Une séance si particulière qui ne pourra plus jamais laisser ces spectateurs indifférents à la cause du handicap…

 

Thierry BRET

 

 


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