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A quels saints se vouer lorsque l’on est à la tête d’une entreprise de travaux publics aujourd’hui ? Certes, face à une conjoncture pour le moins délicate (conséquences de la crise sanitaire, orages noirs qui s’accumulent sur la partie orientale de l’Europe), le moral est en berne car les prix, eux, ne cessent d’atteindre des sommets. Une poussée de fièvre inflationniste inéluctable qui grève les budgets. A commencer par ceux des sociétés qui tentent tant bien que mal de relever la tête et de garder le cap imposé par leurs carnets de commandes…

 

FLOGNY-LA-CHAPELLE A date, les professionnels des travaux publics ne rencontrent pas encore de problématiques liées à la pénurie sur les matières premières utilisées sur leurs chantiers. Une nouvelle positive, malgré ce vaste maelström d’informations néfastes qui leur tombe dessus depuis un moment. Une nouvelle à accueillir avec une réelle satisfaction, tout de même. Celle-ci étant synonyme de non-blocage des chantiers. Pour l’instant, devrait-on préciser un brin optimiste et en croisant les doigts.

Pour l’heure, le souci se situe ailleurs pour les entrepreneurs de la filière. Du côté de l’envolée vertigineuse des prix. Cela coince vraiment aux entournures et cela fait mal aux porte-monnaie déjà décharnés des sociétés du secteur qui ne s’attendaient pas à de telles secousses telluriques, mettant à mal leurs budgets et leurs projets de développement. Voire d’investissements.

La surcharge inflationniste observée sur les tarifs énergétiques depuis plusieurs semaines inquiète de plus en plus le sérail de la FRTP, la Fédération régionale des Travaux Publics. L’un de ses représentants départementaux, en la personne de Baptiste MANSANTI, dirigeant de la société éponyme, se soucie de cette progression tarifaire exceptionnelle. Entraînant de facto des répercussions de plus de 30 % sur les factures de gaz et d’électricité à l’année. Un bail…

Un alourdissement des notes à payer qui vient s’ajouter au 30 % de hausses constatées sur le prix des matériaux usuels, à commencer par les granulats, le bitume ou les enrobés.  

« Nous avons atteint des sommets tarifaires que je n’avais jamais observé jusque-là, souligne Baptiste MANSANTI, quelque peu désabusé par une situation devant perdurer si les choses s’enlisaient durablement en Ukraine. Nous suivons l’évolution de ce dossier avec vigilance… ».

 

 

Une demi-douzaine de courriers par jour de la part des fournisseurs…

 

D’autant que tous les produits dérivés des énergies fossiles (bitume, enrobé, gaz, pétrole, carburants) suivent une irrésistible courbe spéculative qui ne devrait pas en rester là selon les experts.

Impactées par ces effets en cascade, les sociétés de travaux publics subissent aussi le contre-coup de leurs fournisseurs. Les courriers rappelant une correction tarifaire sur des commandes pourtant passées de longues dates s’accumulent sur le bureau de Baptiste MANSANTI. Las, et le regard triste, il présente une liasse de documents qui ne cesse de s’étoffer de jour en jour, à son grand désarroi. Et malheureusement, à la lecture rapide de ces missives liminaires, il n’est fait aucune mention de pouvoir négocier quoi que ce soit dans les contrats.

Et quand ce ne sont pas les entreprises partenaires qui se rappellent au bon souvenir de leurs débiteurs, c’est évidemment l’Etat qui revient à la surface, telle une hydre à plusieurs têtes avec une nouvelle surcharge fiscale à appliquer sur le prix des carburants et de l’énergie, soit au 01 mai, plus quatre euros en moyenne perçus en sus par mètre cube sur les carburants spécifiques aux engins.

Bref, en quinze ans d’antériorité entrepreneuriale, le dirigeant de Flogny-la-Chapelle n’avait jamais vu une telle hystérisation de la chose spéculative (mais à qui in fine profite donc le crime ?), une situation ubuesque qui en serait presque risible si le contexte mondial n’était pas aussi névralgique.

 

 

Revoir la hiérarchisation du carnet de commandes…

 

Dès lors, en bon capitaine de corvette qu’il est devenu en reprenant le gouvernail de l’entreprise familiale, Baptiste MANSANTI repousse dès qu’il le peut et que cela se justifie du fait de l’éloignement de certains travaux la dead-line des chantiers, initialement portée sur le carnet de commandes. Le plus souvent après la rentrée automnale ; souhaitant que la conjoncture internationale s’améliore un chouïa. Tout en tentant de conserver ses marges.

Un délicat travail d’équilibriste du quotidien pour le quadragénaire qui s’expose, et il le sait, aux risques d’impayés de la part de clients qui seraient étranglés par ces hausses exponentielles qui font plonger le PIB de l’Hexagone.

Se refusant de céder à la panique, l’entrepreneur prend soin d’analyser dans le calme son carnet de commandes, en priorisant les chantiers à exécuter. Voire en les mutualisant dès que possible.

Sur le marché des collectivités, et de la commande publique par effet de ricochet, la préfecture a alerté les structures institutionnelles à accueillir favorablement les révisions de prix de manière systématique. Et de suspendre toutes pénalités de retard devant contraindre les chantiers à ralentir du fait de ce contexte complexe.

 

 

« Il faudrait aussi accélérer la publication des index permettant les mécanismes de révision des prix, ajoute Baptiste MANSANTI, en les ramenant à 45 jours… ».

Une proposition que ne cesse de marteler la FRTP en cette période d’entre deux tours de la présidentielle.

L’emploi du GNR et sa fiscalité avantageuse pour alimenter les engins de chantiers qui ne peuvent fonctionner à l’électrique sont privilégiés parmi les préconisations envisageables. Même si le prix au litre de ce carburant hors taxes est passé de soixante centimes d’euros avant la crise à 1,90 euros aujourd’hui

Autre aspect sensible de cette équation insoluble à plusieurs inconnues, le recrutement et la non-augmentation des salaires.

« Je recherche de trois à quatre nouveaux collaborateurs qui pourraient renforcer mes équipes en qualité de conducteurs d’engins, de maçons et de conducteurs de machine, argumente le président de la FRTP 89, or, je n’ai pas les moyens de financer leurs postes à l’heure actuelle compte tenu de la conjoncture… ».

Pour l’heure, la société MANSANTI poursuivra ses missions régaliennes, à savoir l’entretien des voiries, les travaux d’assainissement d’eau potable et usagée, et de terrassement en s’appuyant sur sa force vive de vingt-cinq salariés.

« On se serre les coudes, on fait le dos rond et on attend des jours meilleurs, résume le dirigeant un brin pessimiste mais ô combien réaliste sur la situation de la filière, nous sommes en contact direct dans le cadre d’un protocole avec le préfet de l’Yonne (une manière de faire connaissance avec Pascal JAN, nouveau représentant de l’Etat), afin de faire face à toutes les situations… ».

Les travaux publics, à l’instar de bon nombre de secteurs économiques, sont comme du lait à surveiller sur le feu, qui pour l’heure, ne déborde pas encore de la casserole…Pourvu que cela dure.

 

Thierry BRET

 


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La gueule de bois après la cuisante défaite de leur candidate. C’est sûr, pour les militants du Parti Socialiste, à l’instar de celles et ceux qui soutenaient les couleurs de l’écologie ou des Républicains, le terme de ce premier tour de scrutin présidentiel ressemble à une énorme pilule, difficile à ingurgiter ! Pour autant, du côté de la Fédération départementale du PS de l’Yonne, le choix ne fait pas l’ombre d’un doute le 24 avril. Il faudra déposer le bulletin d’Emmanuel MACRON dans les urnes…

 

AUXERRE : Une seule priorité pour les membres de la Fédération départementale du Parti Socialiste de l’Yonne, le dimanche 24 avril : « faire barrage à l’extrême droite ! ».

Ce ne sera sans doute pas de gaieté de cœur pour les fidèles du parti de la rose de se rendre dans les urnes afin d’y déposer le bulletin du président sortant, qualifié pour le second tour de cette présidentielle.

Au lendemain d’une défaite historique pour leur formation, obtenant seulement 1,7 % des suffrages sur la candidature d’Anne HIDALGO, le PS n’a plus qu’une seule aspiration en tête : empêcher l’accession de Marine LE PEN et du Rassemblement National à l’Elysée.

Le Bureau Fédéral de l’Yonne est très clair sur ses intentions, comme en témoigne la publication d’un communiqué de presse, où le parti de gauche appelle ses électeurs à voter Emmanuel MACRON.

 

 

Toutefois, il est précisé dans cet écrit, « ce n’est en aucune manière un soutien à la politique gouvernementale mais un vote de responsabilité pour préserver la République et la démocratie… ».

Et de suggérer un peu plus loin que « le président candidat devait donner des gages à toutes celles et ceux qui vont faire jouer le sursaut républicain que nous appelons de nos vœux ».

Quant à l’échec de ce scrutin, le Bureau fédéral précise qu’il faudra en tirer les leçons pour l’avenir. Rejetant la responsabilité sur « l’incapacité des différentes formations de gauche à s’entendre, en amont, sur une candidature et un programme d’unité… ».      

Elle est très loin l’union de la gauche issue du congrès d’Epinay en 1971. Après une telle déroute, c’est certain : François MITTERRAND, Georges MARCHAIS et Robert FABRE doivent se retourner dans leurs tombes en fustigeant leurs héritiers…

 

Thierry BRET

 


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Etre au cœur du bassin de vie. Plus proche de sa clientèle, qu’elle soit issue du segment des particuliers. Comme des milieux professionnels, artisans et commerçants en tête. C’est tout l’enjeu de la présence de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sur ce carrefour ô combien stratégique de la Puisaye. Inaugurée le 25 mars dernier, à la suite d’un sérieux lifting lui permettant de retrouver une nouvelle jeunesse opérationnelle, l’agence de la rue Philippe Verger répond ainsi à ses ambitions.

 

TOUCY : Le sas d’accueil de la vitrine commerciale apporte une impeccable flamboyance dans l’appréciation des couleurs. Un joli rouge vermillon, nullement agressif qui confère une touche de modernité et de dynamisme à l’ensemble de la pièce. Au sol, un revêtement imitation parquet qui est du plus bel effet. Deux automates destinés aux dépôts des chèques et des espèces (l’un pour les commerçants, un premier indice sur la volonté d’être au service de la clientèle professionnelle, l’autre pour le commun des mortels) sont positionnés au beau milieu de la surface murale. Le coloris gris métallique contraste avec le ton chromatique principal. Pas mal, la première impression de cet espace !

 

Un concept réalisé par des entreprises artisanales du sérail…

 

Bienvenue dans la nouvelle configuration esthétique de ce point d’ancrage de la Caisse d’Epargne au cœur de la Puisaye. A Toucy, cité au charme bucolique qui partage le titre de capitale de l’entité territoriale avec la plus lointaine Saint-Fargeau !     

L’ouvrage, vu sous son nouveau prisme ergonomique et structurel, traduit la qualité de travail élaboré par des entreprises artisanales du cru qui, cinq mois durant, se sont adaptées au cahier des charges initial afin d’aboutir à ce résultat. Une surface totale de cent vingt mètres carrés, entièrement réhabilitée au concept de la « mobil bank » imaginé par le donneur d’ordre, l’établissement bancaire régional.

A l’extérieur, la façade de l’agence bancaire a reçu un salvateur nettoyage avant de se voir recouverte de nouvelles couches de peinture. Dedans, l’aménagement est remarquable. Certes, à l’instant « t » de ce reportage, peu de clients pouvaient réellement en témoigner. Mais, selon les commentaires enthousiastes de la jeune Kelly PAYET, responsable de la petite cellule de trois collaboratrices qui officient in situ : « la clientèle se dit satisfaite des nouveaux atours pratico-pratiques » de ce site commercial ».

 

Les services et la convivialité en prime !

 

Il est vrai que l’apport de services supplémentaires explique sans doute cela. Dépôt de valeurs, zone de libre-service assurant une prestation 7j/7 entre 06 et 22 heures, dépôt de chèque possible toute la semaine… : voilà ce qui attend la clientèle de l’établissement côté réjouissances ! La convivialité n’est jamais éloignée, non plus avec le salvateur café servi à la clientèle.

Ouverte du mardi au samedi (l’après-midi uniquement sur rendez-vous afin de pouvoir bénéficier du flux occasionné par le marché), la vitrine de la Caisse d’Epargne ne peut pas être mieux située. Sur un axe stratégique où convergent les habitants qui fréquentent le cœur de ville.

 

 

A l’intérieur, outre les bureaux privatifs qui facilitent les échanges confidentiels lors des rendez-vous, on découvre un autre aspect de ce site. L’ouverture sur l’art. Des photographies locales (certaines ont été réalisées par Kelly PAYET décidément au four et au moulin dans son agence au détour de balades dans la cité de Puisaye) ornementent les surfaces murales de l’endroit. Des clichés, parfois en noir et blanc, subtils.

 

Un réel potentiel de développement qui ne demande qu’à croître…

 

Toucy, comme le confie Florence FORZINETTI, directrice du groupe bancaire dans l’Yonne, occupe une place importante sur l’Auxerrois et la Puisaye-Forterre, premier secteur en termes de résultats de la Bourgogne Franche-Comté.

« Ici, ajoute-t-elle, le potentiel de développement est réel. Tant en termes de crédits immobiliers qu’au niveau des aides fournies auprès des entreprises… ».

Sans omettre, l’aspect un peu haut de gamme de la clientèle francilienne qui séjourne avec régularité constante sur le territoire depuis la crise sanitaire. Une pépite parmi par les 152 agences que compte le groupe sur sa prégnance régionale ? Directrice du secteur Auxerrois/Puisaye, Nathalie TOUSSAINT acquiesce.

Cela méritait bien d’injecter 300 000 euros pour rénover de fonds en comble cette boutique. Celle qui donne pignon sur rue à la Caisse d’Epargne dans le cœur de ville de Toucy, plus que jamais établissement de proximité.

 

Thierry BRET

 

 


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Sans doute, si l’emploi du temps d’universitaire plutôt chargé d’étudiant en Sciences politiques de Nathan DOS SANTOS l’autorise occupera-t-il l’un des sièges des tout premiers rangs dans la salle. Il est vrai que l’évènement placé à dix jours de l’échéance présidentielle demeure l’une des clés de voûte de la campagne électorale vécue dans l’Yonne. Un territoire peu abreuvé par la venue des grandes pointures de la politique hexagonale…  

 

AUXERRE: Lundi, il posait aux côtés d’Emmanuel MACRON lors de l’immersion de ce dernier en Côte d’Or pour y évoquer depuis Dijon l’un des volets de son programme de candidat : l’égalité des chances.

Mercredi, profitera-t-il de la même opportunité pour accroître son palmarès de visuels photographiques en compagnie de Maud BREGEON, porte-parole de La République en Marche et du ministre de la Santé, Olivier VERAN en meeting dans la capitale de l’Yonne ?

Coordinateur régional pour la Bourgogne Franche-Comté des « Jeunes avec Macron », Nathan DOS SANTOS vit, respire et agit au service de la politique depuis sa prime jeunesse. Alors, prendre la pose en compagnie de ses maîtres à penser, c’est un plus sur le CV !

Poursuivant son brillant cursus à Sciences Po Lille (l’une des écoles de référence de l’Hexagone au même titre que celle qui offre ses billets de sortie aux journalistes en herbe fraîchement diplômés !), le jeune homme à la tête bien faite et bien remplie a pris de l’épaisseur depuis la dernière campagne des régionales où il concourrait sur la liste du maire de Nevers, Denis THURIOT.

Se qualifiant de « Marcheur de la première heure », le garçon originaire de Joigny n’a jamais modifié d’un iota sa démarche et ligne stratégiques qui lui permettent aujourd’hui de s’insérer petit à petit dans la cour des presque grands. Devenant un miroir réfléchissant de poids auprès de cette génération qui ne s’intéresse, dit-on faussement, peu ou prou à la vie politique !

 

 

 

Etre jeune et suivre la vie politique ne sont pas incompatibles…

 

Ce soir, et pour cet unique rendez-vous d’importance des partisans du locataire de l’Elysée dans l’Yonne, Nathan DOS SANTOS écoutera avec intérêt les propos des trois orateurs, inféodés à la majorité présidentielle qui ne manqueront pas d’enthousiasmer un auditoire de convaincus et de militants.  

Outre le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier VERAN, un autre membre du gouvernement (et non des moindres pour les couleurs cocardières de ce département qu’est l’Yonne) sera du voyage. Logique, Jean-Baptiste LEMOYNE, en charge de la Francophonie et des TPE/PME, sera dans son jardin même si le Gâtinais est un peu éloigné de l’Auxerrois !

Quant aux discours prononcés, ce sera du nectar à l’état brut pour le jeune Nathan, ambassadeur de ces JAM (Jeunes avec Macron) qui dépassent dorénavant les 28 000 adhérents aux quatre coins du pays. Etre jeune et un fervent aficionado du président de la République ne sont pas incompatibles : les JAM de l’Yonne pourraient assurer l’ambiance dès 18 heures dans la salle Vaulabelle dont l’acoustique, comme chacun le sait, est tout aussi déplorable que son décorum ! Gare aux oreilles donc pour les visiteurs !

 

Thierry BRET

 

 

 


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C'est terriblement  attristant. Mais comment comprendre désormais la sélection annuelle du guide Michelin ? Avant de revenir dans l'Yonne, demeurons quelques instants sur l'ensemble de l'Hexagone. C'est un secret de Polichinelle, mais les temps sont durs aussi chez Michelin. Et, contrairement à la légende toujours volontairement entretenue, leurs équipes d'inspectrices et d'inspecteurs visitent fort peu la plupart du territoire dorénavant...

COGNAC : Pour l’édition 2022, les inspecteurs sont allés essentiellement en Bretagne (un tiers des promotions « bibs gourmands » et six nouvelles tables étoilées) mais aussi en Occitanie (quatre promotions « bibs » et trois nouvelles étoiles). Ces deux régions récoltent donc la moitié des promotions « bibs gourmand » et 20 % des étoiles de toute la France. Quant à Paris, cela représente un tiers environ des promotions d'étoiles dont une scandaleuse distinction trois étoiles après trois mois d'ouverture seulement de l’établissement ! Même plus le temps d’effectuer les quatre saisons culinaires, c'est aussi triste qu'irrespectueux. Et où sont désormais les promotions de petites tables indépendantes et familiales ? En matière de double étoile cette année, les palaces raflent la mise. Antan dans le Michelin, on trouvait aussi de bonnes petites adresses campagnardes, à l'époque lointaine où leurs équipes faisaient leur boulot. Oui mais ça, c'était avant !

 

Le rôle des attachés de presse prime sur le savoir-faire culinaire…

 

En 2021, l'Yonne a perdu douze référencements (Le Clos des Jacobins à Sens, Le Rive Gauche à Joigny...) sans que l'on sache, ni comprenne bien pourquoi. Récemment, en m'attablant au grand hôtel Bain (de père en fils depuis 1737), sis à Comps-sur-Artuby (Var) où nous déjeunons fort bien, je fus surpris en sortant, d'apercevoir l'autocollant Michelin 2018 tout à fait justifié. Depuis lors, le patron dépité m'expliqua leur avoir écrit par deux fois pour comprendre cette anormale suppression. Sans réponse aucune, comme de bien entendu.

Ces petites tables qui bénéficiaient autrefois d'un logo spécifique : établissement proposant un menu simple à moins de ...euros, n'intéressent plus le Michelin. Pour lequel, on a hélas désormais l'impression que ne comptent que le « bling-bling », l'immédiateté, les réseaux dits sociaux ainsi que le faire-savoir des attaché(e)s de presse,  primant désormais sur l'élémentaire savoir-faire culinaire.

Et si jadis, en feuilletant le Michelin, on pouvait y trouver des hôtels à tous les prix (voilà vingt ans, ils inventèrent le « Bib-hôtel : bonnes nuits à petits prix ») tout cela est révolu en 2022.

Les hôtels sont sur le net, et les restos demeurent encore dans une des dernières versions papier, vraisemblablement en sursis. Va pour le net et tapons dans la catégorie hôtels, la ville d'Auxerre. On me propose alors Le Château de la Resle à 225 euros la nuit, ou La Borde à Leugny pour 450 euros, le Panoramic à Sancerre pour 106 euros, le château  du Vault-de-Lugny pour 300 euros ou encore le relais Bernard Loiseau à Saulieu pour 408 euros ! Sans commentaire, mais attristant. Tant pis pour les familles, les touristes, les randonneurs, les motards et autres.... qui n'intéressent plus le Michelin.

 

 

Des absences très curieuses dans le palmarès…


Notre région, la Bourgogne Franche-Comté est, une fois de plus, desservie, par ce millésime, oublieux de nos territoires. Comme en 2021, les seules promotions se font à Dijon (un étoilé et un bib) ainsi qu'une étoile à Beaune : un bib sur 33, deux étoiles sur 50. Cherchez l'erreur !

Quant à la partie franc-comtoise, elle est scandaleusement délaissée depuis des années : rien. Les équipes Michelin ne passent plus chez nous, et comme me le confia navré, voilà deux ans, le sympathique journaliste Vincent FERNIOT : « le Michelin n'aime plus la Bourgogne Franche-Comté » !

Comment comprendre l'absence de promotion double étoile à l'écrin de Yoann CHAPUIS à Tournus (Saône-et-Loire) ? Un récent déjeuner merveilleux, en janvier dernier dans ce bel antre, me rendit méritée cette distinction. Las...

Peut-être est-ce lié à l'expression excessive de l'ego culinaire régional, de certaines divas des fourneaux qui leur cassaient les pieds,  ou que sais-je encore ?

 

 

Un bilan famélique pour le seul département de l’Yonne…


Dans l'Yonne désormais, ne subsistent plus que trois tables étoilées (nécessitant un entretien régulier de leur brillance culinaire) et deux « bibs gourmands ». Il y a deux décennies, le département comptait huit tables étoilées et cinq « bibs gourmands ».  En 2022, il demeure aussi d'autres références culinaires, solides elles aussi (L’Escale 87 à Villeblevin,  Les Cordois autrement à Avallon...). Mais l'on ne peut s'empêcher de penser que si le Michelin passait dans notre département, en y faisant son job de dénicheur tout simplement - ce qui hélas n'est plus le cas depuis pas mal d'années...- d'autres tables y seraient fort légitimement valorisées...Un « bib gourmand » serait ainsi mérité au Rive Gauche jovinien ou au Martin Bel Air de Saint-Martin-du-Tertre.

Comme tant d'autres départements (les Ardennes, la Haute-Saône, la Haute-Marne, la Nièvre, la Creuse...), l'Yonne fait partie des territoires oubliés par le Michelin, qui préfère aller à Courchevel ou sur la Côte d'Azur. Voire en Bretagne cette année !
Cette belle institution culinaire, respectée par la profession, gagnerait urgemment à retrouver ses fondamentaux,  tout en s'adaptant au XXIe siècle. Ce qui est loin d'être incompatible, Michelin, c'est un « p'tit bout de la France » - même en 2021, si, si ! Avec ses routes, ses territoires et sa cuisine réputée, aussi....

Amis pneumatiques : retrouvez-en le goût pour l'édition 2023 ! Et puisque nous sommes en Bourgogne, nunc est bibendum ! Bon appétit et large soif !



Gauthier PAJONA

 


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