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Importateur du fameux fruit exotique en France depuis décembre 2018, après avoir connu une longue période de vaches maigres, ce jeune entrepreneur de l’Yonne joue la carte de la diversité et de la complémentarité des produits pour accroître sa notoriété. Son rayonnement dépasse aujourd’hui le territoire de l’Yonne pour s’inscrire dans une démarche de centrale d’achat à destination d’autres places consuméristes à travers l’Europe et le Maghreb…

AUXERRE : Les notions d’import/export ne lui sont pas inconnues. Dans une vie antérieure, le garçon au sourire si sympathique et à la franche cordialité commercialisait du matériel médical dans son pays où il a vu le jour : l’Algérie. Parfois, ses pérégrinations professionnelles le conduisaient jusqu’à la lisière des dunes ensablées du Sahara. Le rêve !

Si ce commerce est rentable à l’époque, l’activité tourne pourtant court à la suite d’un incident de la vie. L’un de ceux dont on ne se relève que très péniblement au plan psychologique quand tout bascule d’un jour à l’autre : un divorce.

Exit le confort douillet de l’existence, Haïdar plonge alors dans une abîme sans fond. Percevant le RSA (moins de 460 euros par mois) ce qui l’oblige à vivre la plupart du temps dans une camionnette qui lui sert de modeste refuge.

Ce scénario de l’impossible s’éternise. Quatre longues années de disette où s’alimenter à raison de deux repas quotidiens ressemble à s’y méprendre à un véritable parcours du combattant. Multipliant les entretiens d’embauche qui demeurent stériles, ce diplômé supérieur en art dramatique prend son mal en patience. Sans réels résultats. Quatre années de galère avant une immersion en terre algérienne où en 2018 lui vient une révélation. Divine ? Allah est grand…

 

 

Les soutiens salutaires de la CCI de l’Yonne et d’INITIACTIVE 89…

 

Accueilli à bras ouvert par son neveu, Mohamed Amine, il découvre les potentialités d’un marché dont il méconnaissait jusque-là l’existence. Celui de la datte. C’est à TOLGUA, agglomération reconnue en Algérie pour ses capacités de production de ce fruit à la chair si délicate que son neveu, agriculteur, exploite une structure entrepreneuriale où se dressent 1 180 palmiers. Soit un rapport en termes de récoltes de 200 à 400 kg par arbre !

Il n’en fallait pas davantage pour que notre futur grossiste ait une idée de génie : travailler avec le membre de sa famille en exportant ses produits en France. Mohamed Amine vendait déjà ses dattes appréciées pour leur succulence vers l’Allemagne, le Canada, l’Espagne et le Maghreb. Mais, il n’y avait pas encore de débouché possible vers la France.

Ragaillardi par cette idée lumineuse, Haïdar BOUDJERADA, de retour à Auxerre, s’en entretient avec un de ses amis médecins, Mustapha MIMOUN. Généreux, ce dernier lui avance l’argent nécessaire à l’extirper de sa camionnette afin de lui trouver un appartement digne. Puis, tout s’enchaine très vite.

Le pôle RSA de l’association d’aide à l’accompagnement des personnes créatives de projets économiques, INITIACTIVE 89, vient à son secours. L’un de ses conseillers, Julien LACOMBE, croit à la pertinence du dossier qu’il a devant les yeux. La Chambre de Commerce et d’Industrie lui emboîte le pas. Convaincue par la richesse de ce projet, le futur entrepreneur crée et enregistre sa société sur le registre ad hoc.

Fin octobre 2018, une première livraison de dattes arrive à l’aéroport d’Orly : soit 1,2 tonne de marchandises à écouler sur la région. La diaspora algérienne fonctionne à merveille. Hassan SHEHTTA, exploitant de la société « Meubles 89 », le dépanne pour stocker ses produits. Alors que Haïdar tente d’écouler timidement ses dattes fraîchement arrivées du pays sur les marchés d’Auxerre, la nouvelle miraculeuse vient de Rungis.

C’est là que Lazahr MANAOUI gère un établissement de primeur dans ce bastion du commerce de gros. Admiratif par la qualité des fruits exotiques, il lui achète presque une tonne de marchandise alors qu’un boucher halal d’Auxerre se constitue une réserve de 300 kilos dans sa boutique.

Nanti d’un prêt d’honneur de 3 000 euros, le néo-entrepreneur bénéficie d’un point de chute à la pépinière d’entreprise gérée par les services de la chambre consulaire.

 

 

Devenir un point névralgique européen sur le marché de la datte…

Depuis, Haïdar rencontre le succès en recevant près de 3 tonnes de fruits chaque mois durant la période saisonnière de la récolte. Son siège social fait office de commerce éphémère où il écoule en parallèle des marchés la production régulière de son neveu. Sens, mais aussi Troyes, constituent une zone de chalandise appréciable pour assurer la promotion des fruits à l’exquise succulence.

La cible consumériste est toute trouvée. Elle se forge parmi la population musulmane de ces villes. Le PARADIS des DATTES, puisque tel est le nom de la jeune société, réalise des records de vente lors du ramadan. Astucieux, Haïdar dispose même de stands sur l’esplanade des mosquées pour écouler ses produits après les prières.

Mais, si la providence a souri à Haïdar, ce dernier n’est pas au bout de ses surprises. Outre son commerce de proximité, il est devenu en un laps de temps très court, et toujours grâce à la qualité des fruits et une notoriété croissante, une vraie centrale d’achat au niveau européen, voire mondial. Les commandes affluent désormais de Belgique, d’Allemagne, du Maroc pour espérer déguster à bon prix la « reine » des dattes.

Dès octobre, de nouvelles livraisons (l’Algérie est le quatrième producteur mondial) agrémenteront les étalages de la boutique auxerroise. Les comités d’entreprise intègrent depuis peu les priorités stratégiques.

Coté investissement, Haïdar voudrait se doter d’une chambre froide afin de mieux stocker les fruits et allonger ainsi la période de vente. Il propose aussi de l’huile d’olive importée directement du Maroc.

Mais, sa grande ambition est de proposer de la datte bio, un produit qui ne requiert aucune utilisation d’engrais au cours de sept années de maturation. Promouvoir la culture du désert grâce aux produits dérivés de la datte (miel, vinaigre…) distingue ce professionnel icaunais d’hypothétiques concurrents qui pour l’heure ne se positionnent pas sur ce créneau. Les portes du « Paradis de la datte » semblent grandes ouvertes pour la prospérité…

Un article réalisé en partenariat avec INITIACTIVE 89...

 

 

 

 

 

 


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Dans les mois qui viennent, va-t-on nous rejouer avec Richard FERRAND le même spectacle politico-tragi-comique sur la scène nationale comme nous y avons eu droit par le passé avec François FILLON et François de RUGY ? Pourquoi tragi-comique ? Comique, parce que, selon cette merveilleuse expression de Beaumarchais, « il faut se hâter d’en rire avant d’être obligé d’en pleurer ! ». Tragique parce que nous autres, Français, nous voyons, une fois de plus, une classe politique à la fois inconsciente, légère et osons l’écrire, souvent peu reluisante aux manettes du pouvoir...

TRIBUNE : Mais ne commençons pas à répéter ce slogan un peu usé : la présomption d’innocence. Comme la langue d’Ésope, c’est la meilleure et la pire des choses. La meilleure parce qu’il règne dans notre pays, tant bien que mal, une justice qui avance prudemment. La pire des choses, parce que ce beau principe est mis à toutes les sauces et que les gâte-sauces s’en donnent à cœur joie.

Qui sont-ils ? Nous tous, bien sûr ! Parce que, ignorant la présomption d’innocence, nous allons nous repaître dans une version moderne des jeux du cirque, du spectacle des hommes livrés aux bêtes féroces. Heureusement, on a un peu progressé : il n’y a plus de mise à mort. Mais, il y a la perte de l’honneur. Rappelez-vous l’affaire Dreyfus et prenez la peine de lire quelques extraits de presse de l’époque. Nous restons confondus par le déchaînement de l’ignominie qui peut se faire jour dans notre douce France.

 

S’inspirer des pensées de Beaumarchais…

Relisons cet auteur : « D'abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l'orage, pianissimo murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano, vous le glisse en l'oreille adroitement. Le mal est fait. Il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche, il va le diable. Puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s'enfler, grandir à vue d'œil. Elle s'élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au Ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription. Qui diable y résisterait ? »
Avez-vous reconnu l’origine de ce texte qui dit tout dans un grand style ? C’est la description de la calomnie dans « Le Barbier de Séville » Il commence ainsi : « Monsieur ! Vous ne savez guère ce que vous dédaignez. J'ai vu les plus honnêtes gens près d'en être accablés ».
Maintenant, prenons du recul et posons-nous la question : la presse qui se répercute dans les réseaux sociaux, ne joue-t-elle pas un rôle essentiel dans nos régimes qui se disent démocratiques. Mais, dont le pouvoir tombe en permanence dans l’ornière des abus de toutes sortes.

« Le pouvoir corrompt », disait Churchill. Quel est le seul frein à la corruption des hommes au pouvoir sinon la presse ?

 

 

Ainsi, la voie est tracée avec deux garde-fous : d’un côté, une justice qui essaie d’être impartiale, assortie de la présomption d’innocence, de l’autre les médias, quatrième pouvoir de nos sociétés, qui veillent et surveillent au nom des citoyens les hommes sensés diriger notre pays : « Ne croyez pas que tout vous soit permis une fois que vous avez été élus ».

 

Le choix entre dignité ou indemnités ?

 

Enfin, apparaissent une vertu, la dignité, et une qualité, l’habileté. N’a-t-il pas été affirmé haut et fort par plusieurs dirigeants politiques avant les élections, bien sûr, que l’on devait afficher une République exemplaire ?

Cela n’implique-t-il pas de façon absolue que tout homme politique, surtout quand il est investi de fonctions importantes, doit démissionner dès qu’il est mis en examen et rester en retrait jusqu’à ce que lumière soit faite ?

Voilà pour la dignité. Évidemment, cela prend du temps. Et pendant tout ce temps, on ne perçoit pas ses grasses indemnités ! Alors, dignité ou indemnités ?
Quant à l’habileté, ça consiste à tenir compte à la fois de la psychologie des fauves qui ne lâchent pas leur proie tant qu’elle bouge et de l’opinion publique qui se repaît du spectacle tant qu’il dure. Les réseaux sociaux ont amplifié ce phénomène. Tous les jours, en ouvrant leur smartphone, des millions de Français lisent des commentaires sur l’homme politique du jour. S’il avait démissionné, la justice aurait suivi son cours dans le silence et les journalistes et l’opinion publique auraient trouvé d’autres gibiers pour planter leurs crocs.
L’affaire Richard FERRAND suivra-t-elle le même cours que les séries FILLON et de RUGY ? Ou passera-t-elle comme une lettre à la poste du côté des pertes et profits ? Le suspense reste entier !

Emmanuel RACINE

 


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La société manufacturière de textile chilienne pose enfin ses jalons en Europe. Par l’entremise de sa toute nouvelle filière hexagonale dont la gestion et le rayonnement incombent à un jeune entrepreneur âgé de 22 ans, Alexis AUSTRUI. Ce dernier voue une passion sans borne pour la mode. Elle lui a été transmise par son père qui a consacré sa vie à promouvoir ce segment d’activité. Des ingrédients qui s’ajoutent à une rencontre fortuite vécue dans le pays bordant la Cordillère des Andes et qui aboutissent à l’ouverture de la première vitrine commerciale dans le Sénonais…

SENS : Particularisme de la chaîne sud-américaine et ce qui l’a différencie de ses autres concurrentes : ses commerces spécialisés dans la vente de prêt-à-porter et de sous-vêtements englobent tous les univers consuméristes en un même lieu. Ainsi, dans une surface de vente identifiée selon des typologies spécifiques, le consommateur pourra tout à loisir assouvir sa quête d’achat que ce soit pour ses enfants, son conjoint(e) ou pour lui-même. Sachant qu’une grande variété de produits manufacturés au Chili y est commercialisée à des coûts modiques tout en se préjugeant d’une certaine qualité.

C’est ainsi que s’est bâtie la solide notoriété de ce groupe apparu en 1880 à Santiago-du-Chili. Son fondateur historique, Julius KAYSER, pourrait être fier de sa progéniture au vu du succès rencontré par l’enseigne. Présente dans une trentaine de pays, mais encore peu implantée en Europe, KAYSER se devait tôt ou tard de franchir le Rubycon sur le sol français.

Il aura fallu d’un voyage d’affaires dans le pays des lamas en 2017 pour que le jeune entrepreneur français, Alexis AUSTRUI, ne revienne de ce charmant pays si pittoresque avec une idée géniale dans sa besace. Implanter la marque sous le mode opératoire de la franchise et ensuite la développer aux quatre coins de l’Hexagone, et plus si affinité !

 

 

Une licence d’exploitation valable dans de nombreux pays européens…

 

Muni d’un contrat établi en bonne et due forme, le jeune homme, originaire de l’Yonne, titulaire d’un BTS Banque et assurance, c’est-à-dire aux antipodes de sa nouvelle carrière, possède l’exclusivité nationale. De surcroît, il a ajouté d’autres nations dans son bas de laine : celles de la péninsule ibérique mais également la Belgique, l’Italie et le Luxembourg.

La première boutique à l’emblématique couleur rose (ce sont les coloris du groupe KAYSER au Chili mais il existe aussi des versions de magasins en bleu) ouvrira sa devanture d’ici quelques jours. Localisée Grande rue, et d’une superficie de cinquante mètres carrés, elle y accueillera Delphine, fraîchement embauchée au poste de vendeuse.

Là, la clientèle découvrira une gamme de produits catalogués dans la catégorie des sous-vêtements : collants, bas, pyjamas, nuisettes, slips, culottes, soutien-gorge,…bref, il y en aura pour tous les goûts et à tous les prix !

 

 

Gérant de la SARL au capital de 8 000 euros, Alexis se fixe des objectifs très précis au niveau de l’évolution de la marque. Primo, il est déjà en quête de futurs partenaires pour déployer le maillage de la franchise au niveau national. Une première cible pourrait être identifiée à Lille, bastion historique du textile en France.

A cinq ans, l’ambitieux entrepreneur se voit à la tête d’un réseau de boutiques oscillant entre 25 à 40 unités sur le territoire français mais aussi dans les pays dont il possède la licence d’exploitation.

Le projet aura vu le jour grâce au coup de pouce indispensable donné par INITIACTIVE 89, la structure associative icaunaise qui accompagne les porteurs de projets dans leur développement.

Une prise de contact avec l’un des spécialistes de la création d’entreprise, Julien LACOMBE, aura permis à Alexis AUSTRUI de valider ce rendez-vous opportun en un salvateur prêt d’honneur qui sera complété par un prêt à taux zéro. Une enveloppe globale de 15 000 euros indispensables à l’agencement du commerce et à l’achat du stock.

Un article réalisé avec le partenariat de l'association INITIACTIVE 89...

 

 


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Entre le président de la société LOGI YONNE, en charge de la plateforme portuaire de GRON, et le pays au taux de croissance mirifique de 7 %, ce qui ressemblait à l’origine à une simple histoire d’amour s’est mué en une folle rencontre passionnelle. Détaché au Vietnam depuis plus d’un an, le dynamique entrepreneur Icaunais y a porté sur les fonts baptismaux de la création sa filiale asiatique, avec l’aide d’un partenaire local, LOGI VIETFRANCE. Les prémices de la nouvelle voie maritime entre le Sénonais et la capitale économique du pays, Ho Chi Minh, étaient posées…le reste n’est plus que formalité !

GRON : Un homme heureux. Qu’il soit dans l’accueil des institutionnels ou de ses partenaires historiques avant le début de la cérémonie protocolaire. Ou au contact de Son Excellence, l’ambassadeur du Vietnam, Nguyen THIEP.

Originaire du Bugey dont il sait toujours mettre en exergue les vertus gastronomiques (le fameux ramequin de Saint Rambert), Didier MERCEY est un personnage atypique dans le microcosme des entrepreneurs du cru. Un garçon à la volonté d’airain que rien n’arrête. Ni les défis les plus fous (le concept portuaire de LOGI YONNE qu’il a su peaufiner au fil du temps avec le soutien inconditionnel de la Chambre de Commerce et d’Industrie) ni cet amour immodéré pour l’exotisme et les voyages.

Vrai poisson pilote de la débrouillardise industrielle, cet exégète es exportation n’a pas hésité à emmener armes et bagages (et surtout sa petite famille) vivre à Da Nang, lieu de villégiature favorable à ses projets.

Conquis par ce pays qui fut pourtant ravagé par la guerre durant près d’une décade entre les années 1960 et 1970, Didier MERCEY apprécie le sérieux et la gentillesse de ce peuple qui le lui rend bien.

 

 

Disponible, maîtrisant à la perfection la langue de Shakespeare, Didier MERCEY prend un malin plaisir à évoquer ses projets et perspectives sous l’œil d’une caméra de la télévision vietnamienne.

D’ailleurs, les médias de ce pays de plus en plus ouvert au tourisme auront l’opportunité de lui consacrer localement d’autres reportages. Le 23 septembre, de retour dans sa nouvelle base arrière qu’il affectionne plus particulièrement, le chef d’entreprise portera une fois de plus le flambeau de l’Yonne en signant un accord d’échange universitaire avec la Polytechnique de Da Nang.

Une nouvelle brèche providentielle dans le jeu diplomatique visant à renforcer les liens entre ces deux pays, sous la bénédiction du ministère des affaires étrangères et de l’un de ses représentants, le secrétaire d’Etat Jean-Baptiste LEMOYNE. Même absent pour cause d’agenda surbooké lors de l’inauguration de la nouvelle ligne conteneurisée, ce dernier suit avec minutie tous les développements liés à l’essor de LOGI YONNE et de ses initiatives éclectiques.

 


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Faire de la Bourgogne Franche-Comté, la première région de France à se positionner comme un leader mondial dans la conception industrielle du livre papier conçu sur mesure grâce à l’apport de la robotique représente l’objectif numéro un de la société coopérative de production nivernaise. Mais pour se faire, une levée de fonds de 2 millions d’euros est indispensable à l’essor de ce concept peu ordinaire. Si l’Elysée, via sa cellule « néo-médias », suit avec intérêt l’évolution de ce dossier, c’est surtout la Région qui entend prendre la main à propos de sa méthodologie économique et de ses financements. Marie-Guite DUFAY s’y est engagée lors de sa récente découverte du site…

CLAMECY (Nièvre) : Bluffée la présidente de la Région qui a pourtant l’habitude de s’immerger au cœur des processus industriels lors de ses visites à travers les huit territoires dont elle a la gestion ? Visiblement, oui. Elle le confirme en aparté : « c’est incroyable, je n’ai jamais vu cela ! Quel projet ! ».

Toutefois, rien à voir avec de la science-fiction. Ni de la pure utopie métaphysique !

Mais, il est vrai que la petite délégation institutionnelle qui a eu l’opportunité de découvrir les arcanes de cette société d’impression est restée admirative à l’issue de cette plongée de plus de deux heures dans le monde futuriste de l’édition de demain.

Produire de manière instantanée depuis une librairie, chez un buraliste, voire dans des écoles ou des universités, des livres sur support papier à la demande d’un lecteur ou client à l’aide d’un robot numérisé qui travaille comme un bras humain articulé possède quelque chose d’irréel en soi.

Certes, ce fameux spécimen, le robot baptisé astucieusement « Gutenberg One » (référence au célèbre père de l’imprimerie, cela ne s’invente pas !) n’était pas physiquement présent lors de cette visite à caractère officiel.

Ce jour-là, le précieux objet de toutes les convoitises, y compris celles des Américains et sans aucun doute des Chinois, bénéficiait d’une ultime appréciation technique chez son fabricant originel, la société alsacienne R&D TECHNOLOGIE à Saverne.

Mais, une chose est sûre : le robot qui devrait révolutionner le monde de l’édition et par excroissance celui du livre sera bel et bien visible le 27 septembre prochain lors d’un salon à Nevers. En attendant, le projet piloté par le directeur général de LABALLERY, Hubert PEDURAND, a pu être détaillé en long, en large et en travers afin qu’il soit perceptible pour chacun des interlocuteurs présents, avides d’en savoir davantage sur cette idée de génie. Pouvant à terme si elle était menée jusqu’au bout changer la face de la Nièvre mais aussi par effet gigogne de la Bourgogne Franche-Comté au niveau de l’emploi et de l’industrialisation.

 

La guerre est déclarée face à AMAZON…

 

Sur un segment de l’activité en pleine déconfiture depuis des lustres, l’initiative est porteuse de réelles espérances. 1 654 sociétés d’impression ont fermé leurs portes en l’espace d’une décennie en France, générant une perte d’emplois équivalente à 35 % ! Or, avec la solution technologique préconisée par Hubert PEDURAND, qui a d’ailleurs déposé le brevet mondial à l’INPI, il serait possible à brève échéance de pouvoir construire une quinzaine de ces fameux robots pouvant concevoir une vingtaine de livres à l’heure. Et de lutter plus efficacement contre l’hégémonisme de la méga plateforme AMAZON.

Le directeur général n’a pas manqué de le mentionner durant sa présentation : « Aucune imprimerie au monde ne peut rivaliser avec un tel processus. Mais, il faut le rendre accessible à tous au plus vite possible car la course est déclenchée avec les Américains et les Chinois… ».

 

 

Pragmatiquement, et en cas d’une levée de fonds immédiate pour financer le déroule du programme, la Bourgogne Franche-Comté pourrait se voir dotée de quinze robots. Cela dans un premier temps. 222 autres engins seraient ensuite dispatchés sur l’ensemble de l’Hexagone pour équiper libraires et buralistes. Ceux qui sont installés dans les agglomérations bénéficiant du programme de développement Cœur de Ville. Bref, les distributeurs de la filière.

Car, c’est sur ce maillage précis de la distribution de proximité que souhaitent s’appuyer les dirigeants de la structure pour étayer leur projet.

« Dans l’absolu, n’importe qui pourrait passer dans une librairie pour y faire éditer un livre personnel –on va peut-être découvrir de nouveaux talents littéraires et pourquoi pas la relève de Saint-Exupéry ! – ou se faire publier un livre dont les stocks seraient épuisés… ».

 

 

Solliciter des subventions ou requérir au leasing pour convaincre les libraires…

 

Côté estimation financière, cent mille euros seraient alors nécessaires au libraire pour se doter de la prodigieuse technologie. Le leasing, voire d’autres moyens qui prendraient la forme de subventions aideraient à se munir de l’incontournable appareil.

In fine, la France pourrait devenir avec l’essor de ce procédé révolutionnaire la première puissance mondiale à pratiquer l’auto édition. Mieux, vu sous un prisme local, la Bourgogne Franche-Comté officierait en qualité d’antichambre de la révolution numérique autour du livre papier ! Proposant une solide alternative industrielle originale qui posséderait un modèle économique bien à lui.

L’Etat s’est dit intéressé à soutenir l’initiative et à l’aider à se développer. Aujourd’hui, une enveloppe budgétaire globale de 4,2 M d’euros est vitale pour que le procédé puisse voir le jour de façon pérenne. Notamment, les deux premiers millions d’euros en vue de l’installation sur le site de LABALLERY de ces quinze robots à la mission de vérité.

Cinq années de recherche et développement ont servi à concevoir le bras articulé « Gutenberg One ». Celui-ci imprime la couverture et le corpus de l’ouvrage. L’appendice a été éduqué aux gestes des techniciens d’un atelier d’impression. Puis, l’assemblage de l’ensemble ne peut être réalisé sans l’objet même de la dépose du brevet : c’est-à-dire la phase d’encollage de tous les éléments. Créant ainsi la première imprimante 3D munie de colle au monde !

« Il nous aura fallu cinq ans pour arriver à ce résultat, concède Hubert PEDURAND, quand on sait que dix minutes suffisent pour fabriquer un livre de 400 pages grâce à ce système ! ».

 

 

Le Canada et les Antilles se disent prêts à acheter le matériel

 

A terme, l’efficience de ce marché pourrait s’appuyer sur près de cent mille robots en activité. Parmi les projets, créer une manufacture dans la Nièvre (à Clamecy par exemple) ce qui satisferait l’élue locale, Claudine BOISORIEUX, sur le volet de la plus-value apportée à l’emploi n’est pas exclu.

Soutenu par BPI Bourgogne, aidé par la Région, le concept technologique « Gutenberg One » sera-t-il le procédé révolutionnaire qui marquera de son empreinte le monde de l’édition du XXIème siècle ?  

L’avenir devrait le préciser d’ici peu. Marie-Guite DUFAY réunira tous les acteurs du développement industriel en octobre prochain à Dijon pour analyser les potentialités de financements et d’aides existantes.

Une chose s’avère déjà très probante : l’international se  passionne par cette curieuse trouvaille. Le Canada se dit très intéressé pour acheter ces futurs robots. Quant aux deux territoires des Antilles, la Guadeloupe et la Martinique en tête, ils sont dans les starting-blocks pour acquérir une centaine de robots dès l’automne 2020. Soit un équivalent de 15 millions d’euros de chiffre d’affaires qui s’amoncelleraient dans la besace de LABALLERY. Sachant que 65 % des investisseurs convaincus par la pertinence du concept sont des insulaires…

 

 


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