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Les impacts du numérique sur l’environnement sont multiples. Ils sont présents à toutes les étapes du cycle de vie des ordinateurs et autres objets connectés, de l’extraction de métaux précieux employés pour leur fabrication, à leur transport et leur utilisation. Avec ce constat sans appel : le numérique représente aujourd’hui plus de 4 % des émissions de gaz à effet de serre à travers la planète. Un chiffre appelé à doubler d’ici 2025. Le sujet est d’importance et n’a pas échappé à l’association « NumYco ». Pour sa première table ronde, le jour de son inauguration, elle avait choisi comme thème, « Les enjeux environnementaux du numérique ».

 

AUXERRE : Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, plus on « dématérialise », plus on utilise de matière et d’énergie. Cobalt, Indium, Silicium, Tantale…, autant de métaux rares à l’extraction particulièrement polluante, nécessaires à la fabrication d’ordinateurs ou smartphones. La simple consultation d’une vidéo en streaming pendant une heure équivaut à la consommation annuelle électrique d’un réfrigérateur !

Aux impacts environnementaux du numérique, se rajoutent aussi des impacts sociaux, rappelle Alexandre FOULON, président de « NumYco « : « dès l’instant où l’on va faire fabriquer dans des pays étrangers où les règles du travail et notamment concernant les enfants, ne sont pas tout à fait les mêmes que chez nous… ».

 

Entretenir ses appareils numériques grâce aux mises à jour régulières…

 

Autre problématique majeure, celle du recyclage et de la valorisation des anciens matériels. D’autant qu’en trente ans, la durée d’utilisation moyenne d’un ordinateur a été divisée par trois, passant de onze à quatre ans. Pour Christophe IENZER, conseiller numérique à la CCI de l’Yonne, le sujet est d’autant plus prégnant qu’il y a urgence à trouver des solutions : « je suis aujourd’hui enseveli sous une montagne d’appareils électroniques en fin de vie, sans réelles solutions proposées pour leur recyclage, avec le risque final de les voir envoyés dans des montagnes de déchets en Afrique ou enfouis dans le sol. La difficulté étant de trouver des entreprises pouvant me proposer des solutions concrètes pour me débarrasser de ces appareils et leur donner une deuxième vie, récupérer leurs composants, recycler les plastiques, etc. ».

D’où l’importance, souligne Alexandre FOULON à prioriser dans ses achats, des matériels avec une durée de vie plus longue, « et de les entretenir en faisant notamment des mises à jour régulières permettant de les conserver ainsi plus longtemps… ».  

 

 

 

Réduire l’empreinte écologique : la priorité pour tous les acteurs de l’économie…

 

Pas de solutions « miracle » mais une dynamique se met en place progressivement avec le label « numérique responsable », une démarche globale visant à réduire l’empreinte écologique, sociale et économique des technologies liées à la communication et l’information. Autant d’axes d’action multiples, dont certains restent toutefois à identifier, explique Silvère DENIS, délégué général de BFC Numérique : « nous réfléchissons à la mise en place d’un diagnostic à proposer d’abord aux entreprises numériques et demain, plus largement à l’ensemble des acteurs économiques, pour pouvoir identifier plus finement l’impact du numérique et surtout, par où commencer pour s’améliorer. Aujourd’hui, cela reste très compliqué d’identifier les axes sur lesquels on peut agir et le bénéfice que l’on peut en attendre, mais c’est un domaine qui va évoluer rapidement, ne serait-ce que par la législation… ».

 

 

Des aides financières peuvent être mobilisées en ce sens, rappelle Bénédicte DOLIDZE, coordinatrice du Pôle Transition Écologique de l’Agence Économique Régionale Bourgogne-Franche-Comté (AER-BFC) : « notamment celles de l’ADEME, mais aussi du Conseil Régional, en particulier pour les plus petites entreprises de moins de 50 salariés faisant appel à un bureau d’études extérieur, qui peuvent tabler sur des aides de l’ordre de 70 %. Il ne faut surtout pas s’en priver, au risque de rentrer dans du green-washing… ».

 

 

Un nouveau festival qui verra le jour à Sens dès l’automne…

 

De cette réflexion autour du numérique responsable, va naître à l’automne prochain à Sens, du 19 au 21 octobre, le festival « ArboreSens », premier du genre sur le territoire, consacré aux impacts du numérique sur l’environnement. Avec pour objectif, explique Cyril ALIDRA, directeur du Pôle relation usagers et transformation de l'administration de la Communauté d'Agglomération du Grand Sénonais, « de sensibiliser à la fois sur l’impact du numérique mais aussi de parler de façon positive et montrer les solutions existantes, de partager les bonnes pratiques et cela, à destination du grand public et plus particulièrement, des jeunes générations… ».

Un festival qu’il souhaite d’ores et déjà installer dans la durée et en faire un rendez-vous annuel pour créer une dynamique « d’écosystème territorial ». 

 

Dominique BERNERD

 


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Il relit ses notes, rédigées de manière manuscrite dans un petit calepin à spirales. De l’encre noire pour une écriture déliée. Un flot d’idées, de propositions à mettre en exergue dès la victoire acquise. Si succès, il y a, cela va de soi, au soir du 19 juin ! Auparavant, il faudra passer le cap de ce premier tour dominical. Complexe, pas facile à aborder mais la confiance est au rendez-vous. La NUPES a la cote ! Les sondages la placent en tête, de peu certes, mais devant la majorité présidentielle, le RN et la droite républicaine. Le jeu est ouvert, y compris dans l’Yonne : et si Philippe VEYSSIERE créait la sensation ?

 

CHABLIS : Dans ce fief incontournable du noble nectar qu’est le fruit de la vigne, on aurait pu s’attendre à une autre boisson, venant de la part d’un candidat aux législatives ! Les politiques sont d’ordinaire plus habitués, en effet, à vanter les productions viticoles du terroir que de se satisfaire pour étancher leur soif d’un simple et basique « diabolo menthe » !

Une réminiscence involontaire à l’œuvre cinématographique de la réalisatrice Diane KURYS et de son opus à succès, dévoilé en salle en 1977, qui fut sublimé par la bande-son éponyme d’Yves SIMON ? D’ailleurs, il y a un petit côté vestimentaire qui rappelle l’interprète de la chanson « Au pays des merveilles de Juliet » !

A 63 ans, Philippe VEYSSIERE candidate à la députation. En son âme et conscience, voué à La France Insoumise, parti incarné par Jean-Luc MELENCHON. Le retrouver attablé à la terrasse d’un estaminet de la capitale viticole de l’Yonne n’a justement rien de surprenant en soi. Logique, Chablis se situe dans la seconde circonscription de l’Yonne. Celle où vont se disputer les places qualificatives pour le second tour de cette législative, âprement disputée.

 

« L’Yonne en commun » : une première expérience de partage de valeurs…

 

Le député sortant se nomme André VILLIERS. Un poids lourd de la politique départementale que l’on ne présente plus et qui s’est rangé derrière l’étiquette présidentielle, « Ensemble ». L’ancien chef de file de l’UDI arbore à titre personnel les couleurs du nouveau parti créé par l’ex-Premier ministre Edouard PHILIPPE, « Horizons ». Une bifurcation vers la majorité présidentielle qui, si elle a fait quelque peu grincer les dents chez certains aficionados de la droite traditionnelle du sérail, n’en procure que du plaisir pour ces Républicains et centristes en goguette en grand besoin d’émancipation ! D’autant que la défaite cuisante de leur représentante en avril les a conforté à s’obstiner dans leurs choix.

Pour le défenseur de l’urgence sociale, cela ne présente aucun intérêt. Philippe VEYSSIERE regarde simplement droit devant lui. Chantre de la démocratie participative et de la protection environnementale. Il avait apprécié la première expérience du partage des valeurs idéologiques lors des cantonales, sur la liste « L’Yonne en commun ». Un socle qui s’est avéré constructif entre les acteurs d’Europe Ecologie Les Verts et ceux de La France Insoumise (LFI), jetant déjà les premiers ponts d’une possible alliance. Socialistes et communistes y figuraient aussi.

 

 

Climat et social : il y a urgence à régler les problèmes…

 

Avec la NUPES, c’est encore mieux ! Puisque la convergence d’éléments a même dépassé les clivages, en renforçant ce cercle ouvert aux partis historiques de la gauche, le Parti Communiste – il s’est refait une petite santé d’estime lors de la Présidentielle – et surtout, le Parti Socialiste, ou du moins ce qu’il en reste car au bord du gouffre après les 1,7 % obtenus par son égérie, Anne HIDALGO.

Il aura fallu cet accord de la gauche – trop tardif pour certains – pour que les déçus de la présidentielle se prennent à rêver d’une revanche. Hypothétique ?

« On pense très sérieusement que l’on peut être au second tour au soir du 12 juin, souligne le maire d’Asquins, la NUPES possède des arguments à faire valoir auprès des électeurs. Notamment autour de deux axes, parfaitement complémentaires : l’urgence sociale et l’urgence climatique ».

Et de disserter ensuite sur le premier des candidats qui eut le courage (et l’originalité) de poser les jalons de l’écologie en France : le candidat à la présidentielle de 1974, René DUMONT. Une figure incorrigible de la protection de l’environnement dont il nous reste encore en mémoire son célèbre pull-over rouge qui le singularisait du très conservateur et endimanché Valéry GISCARD d’ESTAING à l’époque. Un président, qui une fois installé à l’Elysée, mit beaucoup de démocratisation dans son vin !

 

 

Une stratégie politique orientée vers l’humain plutôt que les technologies…

 

Le temps d’avaler une gorgée de son breuvage « vert » qui colore son verre, et le candidat de la NUPES enchaîne dans ses explicatifs sur le rôle qu’il serait amené à jouer dans le paysage territorial en cas d’élection. Les mots sortent sans difficulté : Philippe VEYSSIERE parle de travail, de participation, de présence, de territoire. « Il faut faire remonter les désirs et les besoins dans l’hémicycle, affirme-t-il, je ne serai jamais un élu hors sol ».

Son expérience d’édile local lui sert à mettre à profit sa dynamique. « Il est impératif de conserver les services publics, de les maintenir et de les renforcer ! ».

La préservation de l’emploi représente une évidence, la justice sociale, aussi. On sent poindre un côté « Gilet jaune » dans le personnage. « Je connais très bien cette France des ronds-points ».  

Le terme « attractivité » est lâché. « Un bon équilibre est nécessaire entre le tout technologique et l’humain, précise-t-il, cette attractivité peut se concentrer sur les écoles et le périscolaire, les services à décliner qualitativement, le transport, l’environnement, la médecine à proximité… ».

Le pouvoir d’achat fleurit dans sa bouche. Minima sociaux, SMIC à 1 500 euros, revalorisation des retraites. L’humain, toujours et encore dans les propos du candidat. « Contribuons au bien commun ! ».

 

 

« La cohabitation ne peut être que bénéfique, alors allons-y ! »…

 

Alors, prêt pour vivre la cohabitation en cas de victoire de la NUPES, Philippe VEYSSIERE ?

« Nous devons être un contre-pouvoir à Emmanuel MACRON ; la cohabitation ne peut être que bénéfique pour la France, alors allons-y ! ».

Mais, avant cela, il faudra convaincre les abstentionnistes, véritables arbitres de cette échéance électorale qui va délivrer son épilogue d’ici peu. A l’aide de rencontres directes sur les marchés, du boîtage, voire du porte à porte, une « méthode de VRP » qui semble aboutir dans la plupart des cas.

Pronostique-t-il un résultat cet ancien maître d’œuvre dans le bâtiment, instrumentiste à ses heures perdues dans la fanfare du village et qui fut jadis éducateur sportif ?

« Honnêtement, le jeu est ouvert sur l’ensemble de toutes les circonscriptions de l’Yonne, explique-t-il, mais le plus grand des adversaires reste l’abstention… ».

A moins que les nouvelles déclarations fracassantes du futur « Premier ministrable » Jean-Luc MELENCHON sur la « police qui tue », à propos d’un refus d’obtempérer, ne viennent quelque peu freiner les velléités expressives des électeurs de cette nouvelle union populaire une fois dans l’isoloir ?

 

Thierry BRET

 


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Elle représente un axe fort de la stratégie évolutive des pratiques hospitalières préconisées par l’Etat depuis 2012. Pourtant, quatre opérations chirurgicales sur dix se réalisent aujourd’hui par l’usage de cette méthodologie dans l’Hexagone. Trop faible par comparaison avec les Etats-Unis où huit interventions sur dix font appel à la chirurgie ambulatoire. Soucieux de communiquer davantage autour de cette alternative, l’URAF BFC et l’UDAF de l’Yonne proposent un forum citoyen pour faire toute la lumière…

 

AUXERRE : Il serait grand temps que la France se mette à une pratique plus intensive de la chirurgie ambulatoire dans ses centres hospitaliers ! Les études de la Haute Autorité de Santé (HAS) sur le sujet sont formelles : le taux de chirurgie ambulatoire est de loin l’un des plus bas constaté dans l’Hexagone par rapport à celui observé dans de nombreux pays européens. Encore une disparité statistique de plus qui nous place du mauvais côté de la lorgnette, comme dans bon nombre de domaines, en vérité !

Un particularisme qui ne s’explique pas, à brûle-pourpoint. Le développement de cette méthode chirurgicale où les délais de prise en charge de la patientèle sont raccourcis représente pourtant l’un des axes majeurs de la stratégie nationale de santé et s’inscrit parmi les textes de la loi de modernisation de notre système sanitaire défendue par l’Etat.

Si l’on s’en réfère aux pays nordiques et anglo-saxons, la France figure très loin du podium de tête de cette pratique vertueuse qui permet aux patients de sortir le jour même de leur intervention, sans risque majoré. Conséquence, la durée du séjour à l’hôpital se limite à quelques heures de présence, ne devant pas excéder un maximum de douze heures.

Face à ce curieux dilemme, les Unions régionales et départementales – dont celle de l’Yonne – des associations familiales de Bourgogne Franche-Comté organisent précisément un rendez-vous cette semaine dans la capitale de l’Yonne.

Un forum citoyen qui se destine aux familles (mais pas seulement !) autour de cette thématique de société.

En cela, les deux organismes, URAF BFC et UDAF 89, ont reçu l’aval et le soutien de l’Agence Régionale de Santé (ARS) dans la construction de leur projet. L’idée de ce colloque est simple : faire témoigner les usagers afin qu’ils puissent formuler leurs craintes et leurs attentes face à ce mode de prise en charge. Les éléments informatifs collectés par les organisateurs serviraient ainsi à l’amélioration des pratiques autour de ce mode opératoire, que ce soit pour les patients ou les personnes qui les accompagnent au retour à domicile.

 

 

Une priorité nationale qui peine à décoller malgré ses avantages…

 

Convaincre encore et encore les Français de la nécessité de cette pratique ? C’est en toile de fond le but avoué de ce forum. De nombreuses études démontrent toutes les subtilités de la chirurgie ambulatoire. Pour les patients, il y a optimisation du confort et de la sécurité. En effet, l’ambulatoire réduit les risques d’infections associées aux soins en milieux hospitaliers, voire les pertes de repères chez les plus anciens. Du côté des praticiens, la méthode dégage du temps dans l’utilisation des infrastructures et des blocs hospitaliers. Améliorant de facto certaines prises en charge réservées aux traitements des pathologies lourdes. Enfin, l’Etat y est gagnant aussi avec la réduction des coûts puisque la discipline thérapeutique ambulatoire nécessite moins de ressources…

Jeudi 09 juin, ce forum citoyen à l’estampille de l’URAF de Bourgogne Franche-Comté et de l’UDAF de l’Yonne, ouvert au grand public, tentera donc d’apporter toutes les réponses nécessaires pour que le développement de la chirurgie ambulatoire devienne enfin la priorité sanitaire de tous, sans tabou et avec moult précisions informatives visant à estomper les craintes des plus réfractaires.

Sachant que son taux d’application diverge de 37,8 % à 45,7 % selon les régions. Utile, donc, que ce type d’initiative judicieuse existe…

 

 

En savoir plus :

 

Forum Citoyen autour de la chirurgie ambulatoire

Intervenants

Docteur Florian FANGET, chirurgien viscérale, digestive et endocrinienne à l’hôpital d’Auxerre,

Carine CHEESEMAN, directrice des soins à la Polyclinique Sainte-Marguerite à Auxerre,

Catherine JOCHMANS, infirmière libérale,

Clément RIBEAUCOURT, directeur de la fédération départementale des ADMR,

Catherine VERNE, représentant des usagers de la santé.

Yann LE CHAUFF DE KERGUENEC, délégué départemental de l’Agence Régionale de Santé,

Hubert GREMAUD, Président de l’Union régionale des Associations Familiales BFC,

Benoît VECTEN, Président de l’Union départementale des Associations Familiales de l’Yonne,

Jean-Pierre MASCLET, directeur de l’UDAF de l’Yonne.

Salle du 89 au 1 Boulevard de la Marne à Auxerre à partir de 14 heures.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Les supputations vont bon train depuis la victoire du club bourguignon,  au terme d’une rencontre étouffante vécue dans le « Chaudron » de Saint-Etienne. Nouveau pensionnaire de Ligue 1, l’AJ Auxerre suscite forcément déjà moult convoitises du côté de son futur effectif. Et pourquoi pas parmi les anciennes gloires ayant déjà fréquenté le club ?

 

AUXERRE : Il a exulté de joie dès le dernier pénalty tiré en vain par un joueur stéphanois. L’ancien international tricolore Djibril CISSE a salué la victoire de son club de cœur – l’AJ Auxerre – sur « Twitter » où il n’a pas caché son émotion. Tant par son message d’une limpidité évidente quant à ses sincères félicitations que par des images joyeuses qu’il devait poster tard dans la nuit. Images qui ont depuis fait le buzz sur les réseaux sociaux.

« Force à ce club qui m’a tout donné ! J’ai tellement d’amour et de reconnaissance pour l’AJA ! Ce club mérite d’évoluer en Ligue 1… ». 

 

Un buteur hors pair aux 167 rencontres en « bleu et blanc »…

 

De là, à y revenir dès l’ouverture du championnat ? C’est ce que laisse entendre, l’une des chaînes sportives de notre paysage cathodique, « BeIn Sports ». Cette dernière a fait savoir que « l’ancien attaquant de l’équipe de France aurait même initié des contacts avec son club formateur… ».

Dans quel but ? Pour rechausser les crampons et effectuer un retour aux sources de sa passion footballistique, après avoir mis un terme à sa prolifique carrière en 2018 ?

Agé aujourd’hui de 40 ans – le garçon aurait encore du potentiel à revendre -, Djibril CISSE a, rappelons-le, disputer 167 rencontres en arborant le fameux maillot « bleu et blanc » au temps de la grande époque, chère à « maître Guy ROUX », faiseur de stars ! Inscrivant au passage la bagatelle de 89 buts au début des années 2000.

Au sommet de sa gloire, le joueur à la barbiche blanche et à la coupe de cheveux impeccablement soignée avait quitté l’Yonne en 2004, s’installant du côté de la Mersey, afin de proposer ses talents chez les « Reds » de Liverpool.

 

« Djibril est prêt à relever le défi ! »…

 

Avec deux participations à son actif à la Coupe du Monde (2002 et 2010) et ses 41 sélections nationales, celui qui a été à maintes reprises consultant sur « RMC Sport » et la chaîne « L’Equipe », envisage-t-il très sérieusement de refouler un jour la pelouse de l’Abbé Deschamps en qualité d’attaquant ?

Selon l’un de ses amis proches qui distille l’information, « Djibril serait prêt mentalement à relever ce défi « fou » ! ».

Cela ferait alors l’effet d’une bombe monumentale dans le paysage footballistique Auxerrois (et hexagonal) si cette information venait à se confirmer dans les jours à venir.

Si le mental – et on n’en doute pas quand on connaît un tant soit peu le truculent personnage - est au plus haut, qu’en est-il exactement du physique ?

D’après lui, « six mois de préparation lui permettraient de retrouver de bonnes sensations… ». De quoi lui donner de l’allant, à l’approche de la surface de réparation où sa présence était redoutée des défenseurs adverses autrefois ?

Du côté des fans historiques du garçon –ils sont toujours légion -,  on se prend à rêver et potentiellement à y croire.

Certains aimeraient que le come-back de l’ancienne perle offensive de l’AJ Auxerre, habituée aux joutes de haute volée durant sa longue carrière, se confirme sur les bords de l’Yonne.

Souvenons-nous, il y a deux ans en arrière, avant que Jean-Marc FURLAN ne reprenne à son compte le coaching de l’équipe professionnelle pour l’amener sur un piédestal, de pareilles informations avaient déjà circulé sur les réseaux sociaux. Vaines et infructueuses, évidemment.

Là, visiblement, le sportif imagine vraiment être capable d’effectuer un retour tonitruant et historique à l’AJA. Pourquoi pas ?!

Alors, laissons le rêve prendre corps et devenir peut-être une réalité palpable…Sans que cela soit un premier avril !

 

Thierry BRET

 

 


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La langue des cités est très hermétique pour les non-initiés. Un peu comme dans cet argot, réveillé par la « Commune », afin que les bourgeois ne puissent entraver que « dal » ! Voici en quelques lignes croustillantes de ce sabir, parfois incompréhensible, à l’oreille du profane qui aura été usité par l’un des maîtres en la matière, le regretté Michel AUDIARD !

 

TRIBUNE : La langue des cités se concentre essentiellement sur trois sources : l’argot. Vers 1600, l’argot désigne la communauté des gueux et des mendiants puis, le nom qu’ils donnent à leur jargon. Trois éléments entrent dans la constitution de ce langage : un vocabulaire technique exprimant des notions, des activités propres au monde du vol, de la prostitution, de l'escroquerie, de la mendicité professionnelle ; ensuite un ensemble de procédés de formation lexicale qui permet de coder les mots pour créer un langage secret ; enfin, ces mots techniques, sous leur codage, survivent à leur fonction et constituent un langage marqué, fortement différencié, par lequel l'argotier et ses émules se reconnaissent. Ils affirment ainsi leur appartenance au « milieu », au groupe, avec ses aspirations et sa morale propre ! Un grand poète français du XVème siècle, François VILLON utilisera l’argot dans ses textes et pour certains, dans sa propre vie. Il aurait fait partie des « coquillards», mis en accusation dans un célèbre procès à Dijon en 1455 ! Les Communards ont prolongé l’argot avec des termes propres aux titis parisiens et BRUANT au « Chat noir » chantera des gouapes remplies de cet argot qui nous charme encore ! Pas très nouveau tout ça !

 

Le verlan ou l’usage des mots à l’envers…

 

Envers égal « verlan ». « Matou » – « Touma »… avec son roman policier, « Du Rififi chez les hommes »,  Auguste Le BRETON crée en 1953 ce nouveau langage. Pour certains historiens, les formes de métathèses remonteraient au XVIème siècle. Pas jeune non plus !

Certains mots des langues arabes imprègnent également la langue des cités. Nous avons donc des langages liés à de hauts niveaux culturels, riches, poétiques et métaphoriques.

Alors, pourquoi avons-nous une impression si désagréable lorsque nos jeunes parlent la langue des cités ? Cela ne provient pas des mots eux-mêmes mais de la manière dont ils sont vomis par nos thuriféraires de beu !

J’ai dû étudier cette langue afin de mieux communiquer avec les équipes d’un bowling que j’ai dirigé…

Afin de vous initier à cette belle langue des cités, nous vous avons concocté un petit poème à scander façon RAP ou SLAM (oubliez la chaconne ou le menuet !) :

 

 

Cité rires…

 

Y’a zga du monde qui rit, vénère des tristes

Je vèski les keufs accros du rire

Tricard des rires des rires et dérisions

Pour charmer les donzelles et les nénettes en rut

Elle est unda ma meuf elle se balade toujours

Avec des paquets d’beu dans son soutif

Quand ça me tut je ris, plus un flash dans les poches

Pas une once de beuze, de maille ou de togos

S’arracher du terre-terre pour rire sur ma planète

Brune à potron-minet t’est tékal à Semur

Pour tèje tous les pleurs et tchiper

Le malheur

On va tailler la vie sur portée musicale

Ramène tes seufs le rire, j’ai grave besoin de toi

J’ai envie de saucer les frolottes et les rates

De chansons pleines de rires, j’accroche des sourires

A ma vie et mon corps, en bling-bling roro,

Dans les résois de fête, loin des P4 et des keblos

Mes reufs karlouches mes sauces rebeu

Et mes potos poundés, éclatent de toutes leurs dents

De rires beaux et féroces et me rincent de sourires

Et je pouille-d enfin, un sourire romantique

Sur les lèvres carmin de ma racli en fête

Pésa d’amour pour moi je suis en pit de rires

J’ai pécho plein mes rêves, ouf d’amour

Et opé pour la vie, pour un tripe, une partouze

Faut niquer tous les tristes, toutes les faces mystics

Il ne reste aux mesquines que des montagnes de rires

Survivre à la merlich, faut limer en riant

Faire rire la keuba d’un comico hilare

Et les matons hagards d’une Kalesh aux  murs froids,

T’inquiète igo cité, y’aura toujours des rires

Autour d’un bon couscous, d’un kébab ou d’une soupe

Je suis guez de toi, gueuch d’amour

Y’a  foyi dans ta vie fait le plein de sourires

Comme un flow NTM, tape toi des flashes

A en mourir, à en mourir de rire,

Faut douiller le bonheur et rire mon frelot

Ça déchire grave ce soir, vient dans le crew potto

Pour éclater de rire, y’a pas d’crevard ici

Que des crèmes chargées, on va coucher la mort

Les condés et les chtars viendront danser la gigue

Dans nos cités chanmèes, pour byer les brouille-en

Les broutilles de la vie, faut rire et toujours rire

Tège les bouffons, faits gaffe aux boites de six

Surtout si t’es bledard, planque ton blaze mon frelot

Y’a pas besoin de beuze pour se taper des barres

Arrange-toi un bail, voisine la plus choucarde

Teenagers des cités, arrange ton baggy

Arrache-toi des alcatraz, angoisse ta meuf

Ambiance-là romantique bien al dans tes basquettes

Et puis rire, rire encore et toujours, rire sans fin…

Alors ? Heureux ? Difficile cette langue mais tellement poétique ! Nous sommes loin de la langue inclusive chère à notre nouveau Ministre de l’Education !

Que les « scrogneugneu » passent leur chemin, nous avons le devoir, d’écouter, d’entendre et de partager. La langue des cités, c’est un moyen de s’opposer à l’ordre établi : ça parle aussi aux vieux soixante-huitards !

Si nous faisons un pas vers notre jeunesse, on pourra leur demander d’en faire un vers nous. 

 

Jean-Paul ALLOU

 


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