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L’innovation dans tous ses états. De surcroît, celle qui fleure bon les initiatives entrepreneuriales et associatives émanant de la Bourgogne et de la Champagne ! Les esthètes en la matière le savent et ne cessent de le marteler, à grand renfort de prises de parole ou de conférences : « il ne peut y avoir d’attractivité territoriale, sans innovation ! ». Une vérité de La Palice que les responsables du « Village by CA » (comprenez par-là l’excellent écosystème décliné par le Crédit Agricole) ont su reprendre à leur compte en créant la première édition des Talents de l’Innovation. Il fallait y penser : la Banque Verte l’a fait ! Neuf lauréats s’en souviendront longtemps…

 

DIJON (Côte d’Or) : C’est un évènementiel qui au vu du succès escompté devrait immanquablement appeler à se pérenniser dans le temps. C’est une certitude. Une manifestation à l’ancrage territorial, devant mettre sous le feu nourri des projecteurs médiatiques, ce qui se fait de mieux sur le registre de l’innovation de cette contrée qui excelle en la matière. Il suffit de s’intéresser de très près à l’actualité de l’hydrogène ou de l’énergie avec le nucléaire. Bref, la Bourgogne et la Champagne regorgent d’idées et de talents – même si ses sols ne contiennent pas de pétrole et pas de gaz ! – et veut le faire savoir.

Mettre en lumière les esprits innovants, désireux de façonner notre territoire, à partir de projets et de judicieuses envies entrepreneuriales, est donc le socle avoué de ce rendez-vous où devaient se réunir plus de deux cents personnes, le 13 novembre dernier, à Dijon. Un cadre idoine pour accueillir l’animation : la « Burgundy School of Business », qu’on ne présente plus !

 

L’innovation, une vertu à valoriser au nom de l’attractivité

 

Grande vedette de la soirée qui permettait de décerner des sésames à neuf lauréats choisis par un jury ayant examiné avec dextérité et patience plus d’une centaine de dossiers de candidature : l’innovation.

On le sait, celle-ci se manifeste à tous les étages de la société. Dans tous les domaines professionnels. Sans innovation, une entreprise est vouée à disparaître, dit l’adage propre au développeur d’affaires.

Alors, encourager en les récompensant celles et ceux des « startupeurs » qui pratiquent l’innovation au quotidien comme Monsieur Jourdain se délectait sans même le savoir de la prose devenait une impérieuse nécessité. Une passerelle que le Crédit Agricole, ici même dans sa configuration territoriale de Champagne Bourgogne, aura su construire avec en corollaire son passionnant concept du « Village By CA ».

Une formule magique, sans poudre de perlimpinpin et de breuvages abjects à avaler, qui aujourd’hui offre l’opportunité à ces entrepreneurs de la région d’être soutenus à la concrétisation de leurs projets novateurs à fort potentiel engagés dans des domaines aussi éclectiques et fondamentaux que peuvent l’être la santé, l’énergie, l’agriculture ou la recherche…Et encore, la liste n’est pas exhaustive.

 

 

Plus d’une centaine de dossiers sur la grille de départ…

 

Proposer des « Talents de l’Innovation » résulte donc d’une logique implacable pour dynamiser et valoriser le territoire à travers le prisme de l’attractivité. D’ailleurs, pourquoi les dirigeants de l’établissement financier n’y avaient pas pensé avant ?! Etonnant, non, s’en serait amusé le regretté Pierre DESPROGES !

Partant du postulat qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, ce concours  s’inscrit donc parmi les nouvelles priorités de notre paysage économique. Ouvert à toutes les castes de la vie professionnelle – et par extension associative qui est aussi génératrice d’excellentes initiatives en matière d’innovation -, il devrait se tenir désormais chaque année. Sur la base du volontariat et de l’inscription, à déposer avec dossier de candidature, au préalable.

D’ailleurs, les chiffres ne trompent pas. Une centaine de dossiers sur la grille de départ initiale, puis, une petite quarantaine de pré-sélectionnés (38 précisément) invités à assurer un « pitch », le propre de l’exercice oratoire face un jury pour tout bon responsable de startup qui se respecte ! In fine, ils ne seront plus que neuf à recevoir une récompense pour leur ingéniosité, leur audace, leur culot, leur talent !

Bref, neuf structures en quête du Graal qui repartiront de Dijon avec la bénédiction urbi et orbi d’un jury de professionnels aguerri à cet exercice !

 

 

Avant que ne tombe le verdict et que le rythme cardio-vasculaire baisse d’un cran parmi les candidats, Emmanuel VEY, directeur du Crédit Agricole Champagne Bourgogne prit soin en préambule de rappeler la genèse et le mode opératoire d’un tel challenge. « Nous avons imaginé ce concours comme un tremplin pour tous ceux qui innovent en Champagne Bourgogne. Nous souhaitions encourager ces acteurs qui repoussent sans cesse les limites pour s’adapter à un environnement en constante mutation… ».

Pour se faire, quatre catégories permettaient de départager les futurs lauréats. Soit les agriculteurs/viticulteurs – le credo traditionnel de la Banque verte -, les artisans/commerçants, les chefs d’entreprises et le milieu associatif. Signalons que l’Yonne arrivera à se distinguer par sa fameuse structure associative, « La Grange de Beauvais » et son président, Patrick HENRY, trop heureux de glaner un nouveau prix. Un prix sur neuf attribué à une structure icaunaise, incontestablement, l’Yonne peut mieux faire à l’avenir. Peut-être en 2024 ?

 

 

    

Les résultats

Nos lauréats sont :

Catégorie Artisans/Commerçants

 

Benoit BERT – Bussy Compost

Jean-Paul LOUREIRO – Opti-Toit

Catégorie Associations

Emma PICARD – CCulte

Patrick HENRY – Grange De Beauvais Venouse

 

Catégorie Agriculture/viticulture

Manon CHAILLAN – Les Ruchers du Bassigny

Michel VILLARMET - Les Fermes de l'Auxois et leurs Petits Casiers

 

Catégorie Entreprises

Magali BAJARD – Sintermat

Arnaud DORIDOT – Boostherm

 

Trophée Coup de Coeur 

Isabelle BLIN - Association " les ateliers des petites herbes"

 

Les membres du jury étaient

François - Xavier Lévêque – Président Caisse Locale de l’Innovation

Flavien Lemière -  ENGIE

Frédéric Imbert - Dijon Céréales

Vincent Delatte - BFC ANGELS

Dorian GUIU - GUIIU

Simon Massot -  Suntec

Valérie Vuillemot  -  Caisse Locale de l’Innovation

Euphémie Picq - Schiever

Franck Duhamel  - CAPEC

Quant aux trophées, taillés dans la pierre de Bourgogne, ils ont été réalisés par le lycée des Marcs d’Or, par les élèves de la section « Taille de pierre ». Il s’agit de pièces uniques. La preuve qu’innover c’est aussi renouer avec la tradition…

 

Thierry BRET

 

 


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Rendons grâce à Fred MARTIN et à sa sœur Sabine de faire vivre, depuis quelques années, avec gourmandise, le quartier de la gare de Sens. C'est toujours un plaisir que de pousser la porte de leur établissement et de retrouver ce comptoir, qui avec le temps, devient familier. Que les « comptoirophobes » se rassurent ! Il est possible de passer son chemin, en s'attablant directement ! 

 

SENS: Au siècle passé, dans les années 70, cet estaminet, proche de l'abattoir existant alors, était tenu par le couple MASSOLOT, d'anciens artisans bouchers de la banlieue parisienne. Ca rigolait sec, entre deux canons et un morceau de terrine maison, dégustée tout en jetant les dés sur la piste d'une partie de 421 !

Il demeure un brin de cette âme, dans cet antre du XXIème siècle désormais.  Fred est trufficulteur à ses heures perdues. Cet amoureux sincère des produits de France affectionne tout particulièrement ceux de son Aveyron familial. La convivialité... : c'est aussi son truc à Fred, qu'il pleuve, neige,  vente, ou fasse soleil, ce qui permet de s'installer en terrasse, et d'admirer les jolies plantations un brin exotiques des jardiniers de la ville aux quatre fleurs !

 

 

L’alliance réussie entre le cresson, les crevettes et le parmesan

 


Ce midi-là, arrive alors le caviste local réputé, Christophe DUCASSOU. Sur son diable dernier cri, quelques cartons d'un vin blanc plutôt bon : le vézelay du domaine DUPONT à Saint-Père-sous-Vézelay. Mais l'heure file, et voici le temps de s'attabler, quittant ce comptoir. Auquel on promet de revenir bientôt ! 

L'entrée est fort bonne. Il s'agit d'une crème de cresson avec des copeaux de parmesan, agrémentée de quelques crevettes. Franchement, c'est très bon, et l'alliance est des plus réussies.

 

 

 

Les blettes, peu présentes sur les tables, à redécouvrir avec gourmandise

 


Les plats sont ici proposés avec des frites maison. Elles remportent souvent les suffrages des convives ! Pour accompagner le filet de lingue, je choisis plutôt la fricassée de blettes au lard. C'est très bon. Elle mêle les côtes ainsi que le vert du légume si prisé dans la cuisine niçoise (pour les tourtons ou farcir les sardines, notamment). Bonne et originale idée que ce légume peu présent sur les cartes ! N'en déplaise à la famille TUCHE, il n'y a pas que les frites dans la vie !

 

 

 

Ah, la mandarine Napoléon !

 

En dessert, la tarte fine à la délicate mangue parachève ce fort bon déjeuner. Avant de sommairement retrouver notre ami le comptoir pour y prendre le café, accompagné d'une mandarine « Napoléon ». C’était le cadeau favori de fête des pères de mon papa !

Vite l'addition, et courir pour attraper le train sur la voie 2. La vie, vous l'aurez compris, n'est pas toujours un long fleuve tranquille !

 

 

En savoir plus :

Les - : il n’est pas toujours facile d'avoir de la place. C’est la rançon d'un succès mérité et entretenu…

Les + : l’accueil et le service sont aimables. Quant aux produits, ils sont de qualité. 

 

 

Contact :

 

Brasserie de la Gare

03 Place François Mitterrand

89100 Sens

Tel : 06.31.47.29.06.

Ouverture tous les jours sauf le samedi et le dimanche.

Formule à partir de 20 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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Ce n’est pas une convention mais bel et bien trois documents, établis entre la Région Bourgogne Franche-Comté et la Communauté de communes de Puisaye-Forterre (ainsi que les communes de Saint-Fargeau et de Saint-Amand-en-Puisaye) qui ont été paraphés cette semaine par les instances représentatives, lors d’une cérémonie protocolaire organisée en présence de Nicolas SORET, le « grand argentier » de l’organisme régional. De quoi donner le sourire au président de la CCPF, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI…

 

MOULINS-SUR-OUANNE : Au moins, quand il se déplace au cœur des territoires, en l’occurrence celui de la Puisaye-Forterre, le troisième vice-président du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté Nicolas SORET n’effectue pas le voyage à vide ! Dans sa besace, trois conventions à parapher en public, devant un parterre d’élus locaux, attentifs à la symbolique de l’acte. En charge des Finances, du Développement économique, de l’Economie Sociale et Solidaire et de l’Emploi, le maire de Joigny s’est prêté à cet exercice, inauguré quelques jours auparavant dans sa propre ville et à Auxerre, avec célérité et expérience. La maîtrise de l’instant et de l’importance du geste, sans doute. Lui qui est parti pour une très longue tournée aux implications similaires aux quatre coins de la contrée.

Premier des contrats à faire l’objet de cette validation publique : celui des « Territoires en action ». Le fameux « TEA », pour les initiés ! Il court sur la période allant de 2022 à 2028. Trente-cinq projets de la sorte vont ainsi permettre à l’organe institutionnel régional d’injecter près de 170 millions d’euros. Des projets qui portent prioritairement sur l’adaptation au changement climatique et à l’attractivité des territoires. Parmi lesquels, le traitement des espaces dégradés ou de friches, la rénovation énergétique de bâtiments publics, les aménagements des espaces publics, le développement de l’alimentation de proximité – ce que l’on nomme communément les circuits courts -, les pistes cyclables, les équipements publics nouveaux à l’instar de ceux aménagés pour la petite enfance, les tiers-lieux, les maisons de santé, etc.

 

78 000 euros de fonds non affectés pour garder une poire pour la soif

 

Une typologie de contrat qui s’articule à merveille avec d’autres fonds régionaux existants mis à disposition des territoires comme ceux de « Centralités rurales en Région, LEADER, le FEDER territorial, les Fonds d’aide aux projets… ».

Dans le secteur géographique qui nous incombe, la dotation s’élève à 1 792 422 euros. Comme devait le rappeler le président de l’EPCI, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, « ces fonds visent quatre objectifs qui constituent le projet de territoire, à savoir l’accompagnement  des transitions écologiques et énergétiques, le développement et la promotion d’une agriculture locale et durable, l’essor des mobilités durables et solidaires, ainsi que d’assurer la promotion de la Puisaye-Forterre en qualité de lieu attractif, solidaire et agile… ».

Dans l’absolu, la déclinaison de ces subsides se traduira sur cinq axes d’intervention dont celui de la santé pour tous (14 % de l’enveloppe) afin de maintenir l’offre de soins et l’accroître, la sobriété – le mot est extrêmement usité de nos jours ! – sur le foncier, l’urbanisme durable et l’alimentation de proximité (32 % de l’enveloppe), le développement de l’offre de services à la population (17 % de l’enveloppe), favoriser les mobilités durables (6 % de l’enveloppe) et l’accompagnement structurel des filières, soit 28 % de l’enveloppe. Ici, le président de la CCPF insistera plus spécifiquement sur les actions déclinables au bénéfice des métiers d’art, une filière en pleine expansion dans l’Yonne occidentale, avec notamment le poids apporté par l’EMA CNIFOP et le campus MANA.

Il restera un reliquat de 4 % de l’enveloppe initiale allouée par ce fonds. Soit une somme de 78 000 euros que la gouvernance de la Puisaye-Forterre souhaite conserver en partie de façon non-affectée. Afin, sans doute, de pouvoir réagir à chaud sur d’éventuelles opportunités…

 

 

 

Des fonds européens et des fonds autour de la centralité rurale…

 

Seconde convention se rapportant là aussi à l’intercommunalité : le programme « LEADER ». La Puisaye-Forterre profitera d’une manne non négligeable d’1 356 618 euros, en provenance de Bruxelles. Ce qui fera dire à Nicolas SORET, un tantinet admiratif devant la démarche, « qu’effectivement, cet EPCI savait parfaitement bien où trouver des fonds afin de financer ses projets, notamment les fonds européens, ce qui est loin d’être le cas de la majorité des EPCI de l’Yonne ! ».

En clair, le programme LEADER (Liaison entre action de développement de l’économie rurale)  se destine au développement des territoires ruraux – 22 groupes d’actions locales (GAL) ont signé ou signeront ces conventions avec la Région BFC pour la période 2023/2027 – pour des projets comprenant de la rénovation énergétique, des aménagements d’espaces publics, la mobilité douce, des axes culturels et/ou touristiques. Il faut savoir que l’enveloppe ciblée sur la Bourgogne Franche-Comté s’élève à près de 40 millions d’euros.  

La Puisaye-Forterre se verra attribuée plus de 900 000 euros. Pas mal du tout, et très prometteur quand on sait qu’au cours de la dernière programmation, 64 projets ont ainsi été soutenus par des fonds européens, soit plus de 2,3 millions d’euros injectés ! On comprend mieux le sourire affiché sur le visage de Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI !

Quant aux élus des communes de Saint-Fargeau et de Saint-Amand-en-Puisaye – respectivement, Dominique CHARPENTIER et Gilles REVERDY -, ils furent appelés à leur tour à la  table des signatures afin de valider la convention « Centralités Rurales en Région », l’un des quatre piliers de la politique de cohésion territoriale voulue par la Bourgogne Franche –Comté, avec les  politiques de la ville, les territoires de projets et les Parcs naturels régionaux, et les ruralités. L’enveloppe globale votée par les élus régionaux se monte à 50 millions d’euros durant la période 2022/2026 afin de garantir un socle de services aux citoyens, de redynamiser les centres bourgs ou de lutter contre le sentiment d’abandon, entre autres.

Quatre-vingts communes dont Saint-Fargeau et Saint-Amand-en-Puisaye bénéficient de ce conventionnement avec la Région. Soit une enveloppe de 500 000 euros pour ces deux localités.   

Tout cela méritait bien quelques signatures à apposer au bas de documents placés dans un parapheur, non ?!

 

Thierry BRET

 

 

 


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Elle en a presque les larmes aux yeux, Madame le maire ! Des trémolos dans la voix, c’est certain, surtout quand elle évoque avec enthousiasme les tenants et aboutissants de cette très belle opération caritative, montée de toute pièce dans sa commune, à l’occasion de la fameuse animation « Octobre Rose ». Celle-ci étant destinée à récolter des fonds au profit de la Ligue contre le Cancer. In fine, ce sont 4 500 euros – ce qui n’est pas rien pour une randonnée qui aura mobilité trois cents personnes du cru – que le vice-président de la Ligue départementale, Laurent GILLOT, récupérera dans sa besace. A toutes fins utiles, il va de soi !

 

BASSOU : En l’absence de l’immuable Serge TCHERAKIAN, excusé, figure reconnue de la Ligue contre le Cancer et de TABAGIR dans l’Yonne, c’est donc son vice-président Laurent GILLOT qui a hérité de la mission, qui n’avait rien de désagréable en soi : aller glaner les fonds issus de l’altruisme et de la générosité des habitants de la petite commune de l’Yonne. Une obole de 4 500 euros, collectés autour du vénérable principe de la solidarité, incarné par « Octobre Rose », une opération nationale à laquelle avaient souscrit les villageois trop heureux d’y participer pour la première fois.

 

Plus d’une vingtaine d’acteurs économiques en soutien

 

Posons le décor. La municipalité décida d’organiser une marche – une randonnée pédestre permettant d’une part aux habitants de se retrouver en belle circonstance et d’emprunter les jolis chemins longeant l’Yonne et d’autre part de jouer à fond la carte de la solidarité en pensant aux malades atteints par le cancer puisque telle était la finalité de ce rendez-vous dominical -, tout en lançant un appel aux dons, en parallèle. Cibles visées : les partenaires de la commune, qu’ils soient issus du monde associatif, voire de l’univers entrepreneurial.

Et à ce petit jeu-là, l’initiative fut couronnée de succès ! Un peu moins de trois cents personnes décidèrent de pratiquer ce moment de détente sportive entre amis ou en famille pour la bonne cause, ce qui n’était pas si mal au niveau des forces en présence. Quant aux entreprises, locales ou « d’horizons » plus éloignées dans la sphère cantonale pour Madame la suppléante du député André VILLIERS, elles furent une bonne vingtaine à se montrer très généreuses avec pour certaines des sommes dépassant les mille cinq cents euros. Une de ces sociétés aura même fourni les t-shirts utiles pour ce type de pérégrination champêtre.

 

 

Une mobilisation encore plus importante attendue en 2024…

 

Montant global de la collecte au final : 4 500 euros, un bilan plus que prometteur pour Dorothée MOREAU et son équipe, mobilisées à 100 % autour de ce projet. Vu les retours et les satisfecit des participants, une seconde édition « Octobre Rose » se déclinera d’ores et déjà à l’automne 2024 dans la commune.

« Nous espérons fédérer davantage de personnes la saison prochaine, précise l’édile de Bassou, et pourquoi pas de doubler la somme en mobilisant encore plus de partenaires ! ».

Un objectif, tout à fait réalisable, selon Dorothée MOREAU qui n’aura eu de cesse de remercier les partenaires, fort précieux qui ont permis d’épurer les charges de fonctionnement de l’opération.

L’animation a suscité l’admiration de l’élue envers ses administrés et ses partenaires – elle ne se privera pas de le faire savoir au moment des prises de parole -, juste avant qu’elle ne remette, ravie et avec un large sourire, le fac-similé du chèque à un vice-président de la Ligue départementale, trop heureux de la circonstance. Un rayon de soleil destiné à l’amélioration de la prise en charge des patients qui subissent les affres de la pathologie.

 

Thierry BRET

 

 


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Le conflit qui oppose Israël au Hamas focalise aujourd’hui l’attention internationale et fait de la bande de Gaza, le centre du monde. Cette opposition, pour ne pas dire guerre, remonte à très loin dans la mémoire collective. Essayons de comprendre l’origine du mal, les lieux et les langages qui sont utilisés par les journalistes et les spécialistes dans cet article proposé sous forme de triptyque...Une immersion dans l’histoire, riche en évènement géopolitiques…

 

TRIBUNE : On parle de Palestine, un ancien pays et une contrée riche d’histoires. Originaires d’Egypte, les Cananéens occuperont la Palestine et l’actuel Liban au IIIème millénaire avant notre ère. Ils furent les fondateurs de cités telles que Tyr, Sidon, Byblos… A l’origine, la Palestine s’appelle « le pays de Canaan ». Jérusalem, quant à elle, aurait été fondée en 1010 avant J.C. Trois populations de langue sémitique se disputent le pays : les Cananéens, connus plus tard par les Grecs sous le nom de Phéniciens, puis les Philistins, en souvenir desquels les Romains ont forgé le nom de Palestine. Enfin, les Hébreux qui se réclament d’Abraham.

Abraham est présenté comme originaire de la ville d’Hur en Chaldée. Il s’établira d’abord à Haran (la Syrie actuelle). Enfin, il installera sa famille et son peuple dans le pays de Canaan, à Hébron. Abraham aura de nombreux enfants (Zimran, Medan, Modian, Isbak et Jokshan), ajoutons surtout les deux fils, les plus importants de l’histoire de l’humanité : les deux protagonistes d’un imbroglio théologique surréaliste et de plus en plus sanglant. Ils se nomment Issac et Ismaël. Deux piliers dans l’histoire des Juifs et des Musulmans. Pour les Juifs, Isaac est l’unique fils, légitimé par l’Alliance entre Dieu et le peuple hébreu. Ismaël est né d’Abraham et d’Agar la servante de Sara, mère d’Isaac. Ici commence le problème : Agar se présente comme une servante alors que Sara est une épouse légitime !

 

A l’origine du conflit…

 

On peut présumer que les deux demi-frères ont dû jouer ensemble quelques temps, mais Agar sera chassé dans le désert avec son fils Ismaël. Ils survivront. Ismaël est né avant Isaac et c’est important pour la suite du conflit. Ismaël est considéré comme l'ancêtre des Arabes ainsi que de la lignée menant au prophète de l'islam, Mahomet. Pour les Musulmans, Ismaël est légitimé pour hériter du pays de Canaan par le droit d’ainesse ! Non, répondent les Juifs, la terre est à Isaac et ses descendants, car c’est la promesse de Dieu. Aujourd’hui, ces deux peuples se font la guerre, Coran en main pour les uns et pour les autres, la Thora pour unique référence. Plus conflictuel encore : Jérusalem ! A la tradition du sacrifice d’Isaac (Dieu demande à Abraham d’immoler son fils), les Musulmans répondent par une histoire identique. Dans ce cas, le fils s’appelle Ismaël ! Les Musulmans veulent que le rocher où aurait eu lieu le sacrifice soit un rocher situé au sein même de la ville de Jérusalem. Le « Dôme du Rocher » est reconnaissable par sa coupole d’or. Jérusalem constitue un enjeu de taille : le sacrifice d’Abraham pour les Musulmans, et le Temple du Roi David pour les Juifs. Les Chrétiens quitteront Jérusalem en 1187, sous le regard du Sultan Saladin. Les Chrétiens ne revendiquent plus rien et se cantonnent à des pèlerinages à Jérusalem : les lieux de la crucifixion de Jésus-Christ, de son tombeau, du chemin de croix,…   

 

 

 

Quelques termes pour mieux comprendre

 

Si le peuple de Dieu rassemble les « Elus hébreux », le terme de « Juif » désigne les habitants de Judée. Aujourd’hui, quand on parle de juifs, on parle de ceux qui pratiquent la religion juive. Les Sémites représentent les descendants supposés de Noé, et les Israélites les descendants du prophète Isaïe. Les Israélites sont aussi « les enfants d’Israël ». Israël est devenu l’Etat que l’on connaît aujourd’hui.

L’Etat d’Israël actuellement, c’est 22 000 km2 pour un peu plus de 9 millions d’habitants. A mettre au regard des 2 millions de personnes qui vivent dans la Bande de Gaza et des 3  millions de Cisjordanie. L’Etat d’Israël est né en 1948 et le sionisme historique est un mouvement politique né dans la seconde moitié du XIXème siècle en Europe de l'Est et dont la visée fut, depuis le premier congrès sioniste de Bâle (1897), la constitution d'une patrie pour les Juifs.

La Cisjordanie englobe les villes de Jérusalem-Est, Jéricho, Naplouse, Hébron, Jénine et Tulkarem. Cette région de 5 000 km2 comprend également des colonies et villes israéliennes, construites après 1967. Ces dernières sont considérées comme des colonies illégales au regard du droit international. Depuis cette époque, Israël développe l’implantation de colonies juives sur l’étendue de la Cisjordanie, qui va être appelée par la puissance occupante, « Judée-Samarie », dès décembre 1967. La Bande de Gaza, bordée par la mer et frontalière de l’Egypte, constitue avec la Cisjordanie, l’Etat Palestinien.

Si le Hamas est la première force armée face à l'Etat hébreu, d'autres organisations comme le Jihad islamique et le Hezbollah prennent part à cette guerre. Le Hamas  ou « Mouvement de résistance islamique », est la principale force derrière les attaques contre Israël. L'organisation est née en 1987 dans le sillage de la première « Intifada », le mouvement de révolte contre l'occupation israélienne à Gaza et en Cisjordanie. Le Hamas a été fondé par des membres du mouvement islamiste des Frères musulmans. Le Jihad islamique palestinien est également un mouvement islamiste et nationaliste, classé en 1997 comme organisation terroriste par le département d'Etat américain. L'organisation ne reconnaît pas Israël et s'oppose de manière violente à l'occupation des territoires palestiniens.

Quant au Hezbollah, « parti de Dieu » en arabe, c’est une organisation chiite, appuyée notamment par l'Iran, soutient indéfectible depuis longtemps des mouvements de résistance palestinienne et voit l'Etat hébreu comme son ennemi. Dans son manifeste de 1985, le mouvement a appelé à la destruction de l'Etat d'Israël, tout en prêtant allégeance au guide suprême iranien. L'organisation chiite est aussi un acteur politique au Liban. En face de ces groupes terroristes, nous trouvons l’armée israélienne,  « Tsva ha-Haganah le-Israël », couramment désignée «Tsahal », forte de ces 169 000 militaires actifs et de ces 465 000 réservistes.

Fin de la première partie

 

Paul GUILLON

 


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