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C’est un appel au bon sens et à la démocratisation d’un mode de transport simple, bon marché et écologique que vient de réaliser la liste de rassemblement écologiste, sociale et citoyenne conduite par Florence LOURY et Denis ROYCOURT à l’attention du président-maire Guy FEREZ. Profitant de la sortie de crise progressive après le confinement, les deux leaders du mouvement pro-environnemental demandent à l’édile d’Auxerre d’adopter en urgence un plan favorable à l’essor du cycle…

AUXERRE: Et si les grands gagnants de l’après crise sanitaire au niveau de la mobilité se nommaient les deux-roues ? Pas ceux, vrombissant et pétaradant avec de gros cylindres motorisés qui affolent le plus souvent les compteurs, mais bel et bien ce bon vieux vélo qui pourrait reprendre ses lettres de noblesse comme au temps jadis.

C’est en tout cas la piste préconisée par la liste écologiste conduite par Florence LOURY et Denis ROYCOURT (« Auxerre Ecologie La Ville envie ! ») qui se rappelle à notre bon souvenir (et surtout à ceux de l’édile de la capitale de l’Yonne Guy FEREZ) en lui adressant une lettre ouverte.

Envoyée le 12 mai, cette missive des plus officielles invite l’élu président de la Communauté de l’agglomération de l’Auxerrois à être réactif et à profiter des aides de l’Etat, et en substance celles mises en place par la Région, pour accroître la promotion de la bicyclette dans le cadre d’un plan « vélo ».

Arguments majeurs abordés par les deux cosignataires de cet écrit : « la politique du tout voiture a montré ses limites tant pour le climat (gaz à effet de serre) que pour la santé (oxydes d’azote, particules fines nocives qui se logent dans les poumons), sans omettre les nuisances sonores liées à la prolifération du trafic automobile… ».

A leur crédit, les écologistes ont proposé depuis plusieurs années des solutions allant dans ce sens. Grâce à des parkings relais, des navettes électriques, la gratuité des transports en commun, l’incitation au co-voiturage. Voire le nouveau plan de circulation de la ville ou ceux déclinés en entreprise.

 

Un plan d’urgence pour réhabiliter le cycle en ville…

 

Pour Florence LOURY et Denis ROYCOURT, « le vélo est très adapté pour se déplacer en ville ». Alors que le ministère de la Transition écologique et solidaire vient de budgéter une enveloppe de vingt millions d’euros affectée à la pratique de la « petite reine » dans l’Hexagone, le tandem d’Auxerre Ecologie s’engouffre dans cette voie « verte » à 100 %.

Ce plan ministériel prévoit en effet des aides aux collectivités locales dans l’aménagement de pistes cyclables et la création de parkings dédiés. En outre, un forfait d’une valeur de cinquante euros est destiné aux particuliers qui assureraient ainsi la remise à neuf de leur bicyclette auprès d’un réparateur agréé.

Bref une double opportunité dont la Ville d’Auxerre et la Communauté d’agglomération doivent bénéficier selon les auteurs de ce courrier.

Comment s’articulerait alors ce fameux plan « vélo » préconisé par les deux figures du mouvement écologiste local ?

Très simple, en vérité ! Considérant que tout déplacement de moins de cinq kilomètres peut s’effectuer de manière raisonnable à bicyclette, Florence LOURY et Denis ROYCOURT optent pour la création de pistes cyclables sécurisées, des stationnements provisoires, l’augmentation de l’offre de vélos à assistance électrique en location, le prêt des cycles pour les personnes les plus démunies, des pistes cyclables à concevoir entre Auxerre et les autres communes du bassin de l’Auxerrois ou encore l’adoption d’un forfait « mobilités durables » réservé aux employés de la CC et de la Ville.

Tout cela serait abondamment relayé par une campagne publicitaire de grande envergure afin de populariser l’usage du cycle dans notre environnement.

Les aides financières ne seraient pas omises de ce copieux programme. Notamment celles attribuées par la Ville et l’agglomération pour tout achat d’un vélo à assistance électrique. Des appareils plus onéreux que la normale…

Quant à la Maison du Vélo, elle interviendrait en qualité de partenaire pour répondre à l’offre de subvention du ministère de la Transition écologique et de la solidarité lors de la remise en état de son engin.

 

 

Des pistes de réflexion que devrait étudier l’édile d’Auxerre…

 

On le voit : ce plan visant à démocratiser un peu plus le cycle dans ses usages du quotidien tel qu’il a été imaginé par Auxerre Ecologie est plutôt bien huilé. On sait aujourd’hui que bon nombre d’élus de l’Hexagone vont privilégier ce moyen de locomotion bon marché et non polluant dans la gestion de l’après-crise.

En adressant cette lettre ouverte au principal intéressé, le maire-président Guy FEREZ, les chefs de file d’Auxerre Ecologie veulent faire bouger les lignes favorablement pour la vulgarisation de la bicyclette.

Un moyen de mobilité aux multiples avantages dont pourrait bénéficier le plus grand nombre des administrés du bassin de l’Auxerrois. Une piste de réflexion que ne manquera pas d’analyser et étudier l’édile d’Auxerre…

 


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Arrivée à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle lundi soir, la commande de masques jetables des entreprises du Sénonais, adhérentes du club « Business Sens », a été distribuée mardi après-midi par les services de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne. Une opération à laquelle a pris part la société de négoce en produits carnés, EUROSER.

SENS : Les représentants de 152 entreprises du nord de l’Yonne ont pu repartir le sourire aux lèvres ce mardi après-midi une fois reçu leur dotation de masques jetables réceptionnés hier soir sur le tarmac du principal aéroport de France.  

Fruit d’une commande passée il y a quelques temps, à l’initiative d’un partenariat tripartite très actif entre la chambre consulaire du département, le club des entreprises du Sénonais (le Business Sens) et la société EUROSER, cette dernière dont le siège social est implanté à Avallon est spécialisée dans le négoce et le courtage de produits carnés frais et congelés avec ou sans os. Elle exporte près de 70 % de ses produits en Europe mais aussi vers l’Asie.

La livraison arrivée lundi soir en France était très attendue. Il est vrai que ces produits garantissant la protection sanitaire de leurs utilisateurs ont été proposés à 0,614 € hors taxes par boîte de cinquante exemplaires.

 

 

Les services de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne mettent également à disposition des entités professionnelles du territoire une liste de fournisseurs icaunais qui fabriquent masques, visières, gels et autres solutions alternatives afin de se prémunir contre les risques de propagation de l’infection virale.

En outre, la CCI s’active depuis le début de la crise pour accompagner les entrepreneurs en leur mettant à disposition : l’information COVID mise à jour quotidiennement sur la référence : www.covid19-entreprises89.fr .

D’autres bases de données nationales sont consultables sur la plateforme gel (https://bit.ly/2WzAeW) et sur celle de l’offre et la demande de masques (https://bit.ly/2SGPDTW).

Enfin, il existe une plateforme nationale dédiée aux professionnels: https://bit.ly/2WcAhsv


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L’exercice de la représentativité étatique dans un territoire peut se révéler parfois fort complexe. Tant la physionomie de la situation actuelle se veut inédite dans ses conséquences sur le bon fonctionnement d’une société quasi à l’arrêt depuis bientôt près de deux mois. Le représentant de l’Etat doit faire front et tenir fermement la barre afin de trouver les solutions adéquates. Face à la moindre remontée informative sanitaire, alarmiste ou pas, en provenance du terrain. Face à la moindre doléance qui émane d’une filière professionnelle engluée dans de réelles problématiques de trésorerie. Et lui, Henri PREVOST, comment anticipe-t-il tout cela ?   

INTERVIEW : La date butoir du 11 mai est un synonyme de retour progressif vers une normalisation de l’existence. Comment voyez-vous dans les faits sa mise en pratique dans le département de l’Yonne ?

L’étape de cette sortie progressive du confinement est délicate. Nous passons d’un état de fait où la plupart des structures entrepreneuriales et institutionnelles sont fermées, à la reprise de l’existence.

C’est très compliqué d’assurer la mise en route des activités pour les professionnels et les particuliers d’autant que quelques-unes d’entre elles demeurent restreintes.

En outre, il nous faudra apprendre à cohabiter aux côtés de ce coronavirus et trouver les moyens de vivre avec ce fléau. Du moins pour quelques temps encore. La vigilance reste de règle même si la vie professionnelle doit reprendre dans l’intérêt de tous…

Quels enseignements tirez-vous de ces huit semaines de confinement selon votre analyse des faits ?

Dans sa grande majorité, la population de l’Yonne a géré cette crise sanitaire avec prudence en étant très impliquée. Même si quelques réfractaires ont pu prendre des risques pour eux-mêmes et pour les autres, mais cela reste marginal.

Il est vrai que limiter les contacts et les relations humaines ne sont pas si faciles. Je mesure l’importance de ces efforts et je tiens à remercier nos concitoyens pour leur engagement à les avoir respectés.

 

 

 

Pourquoi notre département n’a pas basculé dans le vert au soir du 07 mai alors que nous avons recensé moins de cas qu’ailleurs dans l’Est de la France ?

Cela est lié à une circulation encore bien présente de l’infection dans notre département. Et puis, il y a ces données ayant trait aux capacités de réanimation toujours tendue dans l’Yonne. La saturation de nos capacités à tester représente un autre facteur. L’ARS pense que nous devrions changer de coloris (le vert) d’ici quelques jours si les gestes barrières et les mesures de protection sont bien respectées…

Le manque de moyens sanitaires avérés (nombre de places en réanimation dans les centres hospitaliers) explique en effet cet état de fait. Faudra-t-il revoir cela une fois la crise derrière nous ?

Il est beaucoup trop tôt pour tirer les enseignements de cette crise sans précédent. Une chose est sûre : la mobilisation des soignants a été très importante sur notre territoire et on ne peut que les féliciter pour leur travail. La solidarité a été remarquable avec les autres partenaires de la région Bourgogne Franche-Comté. Nous avons disposé de plus de trente lits d’accueil pour la réanimation dans les hôpitaux, ce qui est une très forte mobilisation…

Dans les EHPAD, la situation s’est nettement améliorée avec la présence des tests pour les soignants et les résidents. L’épidémie a été enrayée dans ces structures d’accueil des personnes âgées. Beaucoup de nos seniors ont été guéris, on oublie parfois de le mentionner…

On le constate à la lecture des sondages journaliers, beaucoup de parents (une large majorité d’entre eux) ne souhaitent pas le retour de leurs enfants dans les établissements scolaires. Que répondez-vous à cela ?

Ils sont soucieux de l’état de santé de leurs enfants et ce n’est pas critiquable. Je constate cependant que de nombreuses écoles vont rouvrir leurs portes de manière progressive et ce dès le 14 mai. Les élèves doivent retourner dans les salles de classe pour y suivre l’enseignement. C’est aussi utile pour les parents qui doivent retrouver leur travail.

Ce retour à la scolarité se gère aussi en bonne intelligence avec les maires et l’Education nationale.

Quant aux transports collectifs encadrés par la Région, ils vont faciliter cette reprise de l’école. Même si peu d’enfants vont fréquenter les bus dans un premier temps…

 

 

Le risque d’une seconde vague est-il l’une de vos principales craintes à l’heure actuelle ?

C’est envisageable en effet. Surtout si l’on ne respecte pas les gestes barrières et les mesures de protection sanitaires. Mais, tout est fait pour que cette deuxième vague ne vienne pas altérer notre retour à une vie plus en phase avec la normalité…

Il faut avoir confiance dans nos capacités à gérer cette crise. Des signes positifs nous proviennent de l’international. Prenons l’exemple de la Scandinavie où il n’y a pas pour l’heure d’explosion de nouveaux cas parce que les habitants de ces contrées sont très respectueux des mesures barrières…

Les forces de l’ordre (gendarmerie, police nationale, police municipale) ont travaillé en étroite complémentarité. Par contre, de nombreux témoins affirment n’avoir jamais été contrôlés. C’est paradoxal ?

L’objectif principal n’est pas de verbaliser mais de faire respecter les fameuses mesures de protection. La présence des forces de l’ordre était importante : je peux vous le garantir durant ces semaines de confinement. Partout, à la campagne comme en zones urbaines ; de jour comme de nuit ; sur les axes autoroutiers comme sur les départementales.

Ces forces resteront mobilisées avec le même degré d’implication après le 11 mai. Les contrôles de dépassement du rayon de cent kilomètres autour de son lieu d’habitation seront accentués. De même, il est interdit de se rassembler à plus de dix personnes.

La crise sanitaire aura eu néanmoins deux effets positifs sur notre quotidien : la baisse de la délinquance et les aspects bénéfiques sur l’environnement et la pollution. Votre avis sur ces sujets ?

C’est vrai que la délinquance a subi une nette décrue depuis plusieurs semaines. Les forces de l’ordre ont même pu procéder à quelques arrestations d’individus qui étaient sous contrôle.

Pour l’environnement, nous avons observé le retour de présences animalières inhabituelles dans certains secteurs, preuve que la nature sait aussi reprendre ses droits. Quant à changer nos comportements consuméristes pour éradiquer la pollution et les risques inhérents au changement climatique, il est encore trop tôt pour en tirer de véritables conclusions. Mais une chose est sûre : le confinement n’est pas une solution durable pour résoudre cela..

En revanche, les violences conjugales ont fait un boom incroyable dans les statistiques : veillez-vous avec attention à cette situation complexe pour certaines cellules familiales ?

C’est vrai que le nombre de cas de violences conjugales a progressé de manière exponentielle durant cette période difficile à vivre chez certaines familles du fait de la promiscuité.

Outre la prévention, nous avons opéré à un certain nombre de gardes à vue dans certains cas. Je tenais à saluer le travail de l’ADAVIRS, une structure associative qui est intervenue à maintes reprises.

Ainsi que la prise d’initiatives de plusieurs enseignes de la grande distribution comme LECLERC et le groupe SCHIEVER qui ont mis en place des outils de soutien pour aider ces personnes en proie à de réelles difficultés.

Je n’oublierai pas non plus le travail des officines de pharmacie qui ont collaboré à ce projet de détection de ces violences…

 

 

Un mot sur l’économie, autre point noir de cette actualité en berne : le tourisme, les métiers de la culture mais aussi les commerces, les artisans et les filières de services vivent des moments difficiles. Plusieurs cellules de crise ont été montées à votre initiative. Pour quelles missions précises ?

Il était nécessaire de réunir toutes les parties prenantes. Et surtout de trouver des solutions concrètes pour faire face aux difficultés. En faisant connaître, notamment, l’ensemble du dispositif d’aides définies par l’Etat.

Le comité du BTP a œuvré à la reprise des chantiers interrompus par l’émergence du COVID 19 sur notre territoire. Un comité spécifique sur la filière du tourisme sera opérationnel d’ici peu avec les différents acteurs de la corporation.

Certes, il est encore trop tôt pour savoir ce qui va se passer réellement dans les semaines à venir mais le gouvernement a pris ses dispositions pour mettre en œuvre des aides spécifiques afin d’accompagner les entreprises qui en ont le plus besoin…

Vos déplacements sur des sites de production de masques protecteurs est un signe fort de votre encouragement aux chefs d’entreprise ?

C’est une manière appropriée de saluer ces bonnes initiatives. Ces structures n’ont pas hésité à orienter leurs activités vers l’intérêt général en produisant des équipements de protection. C’est le cas de GEOCHANVRE, de JPJ MOUSSE, de la Compagnie DUMAS.

Mais, il y en a d’autres sur le département. Je vais continuer à leur rendre visite au cours de ces prochaines semaines. Quand on parle de réindustrialiser le pays, on observe qu’il existe des établissements et des salariés qui sont suffisamment motivés pour pouvoir le faire en agissant de la sorte. C’est se mettre en ordre de bataille pour gagner ce combat contre le virus…

Question récurrente dans l’esprit des Icaunais : trouverons-nous des masques partout et suffisamment après le 11 mai ?

Des millions de masques issus de l’importation mais aussi de la fabrication dans l’Hexagone circulent désormais dans le pays. Les circuits de distribution se sont organisés pour en fournir suffisamment auprès des entreprises et des particuliers. Des communes vont en distribuer gracieusement à leurs administrés. Je pense que la population de l’Yonne est bien équipée en la matière. Même s’il y a encore quelques réglages à faire cette semaine.

Une seule vigilance s’impose : il ne faudrait pas que certaines personnes se constituent des stocks qui dépasseraient les besoins ordinaires.

A ce titre, comment vont reprendre les activités de la préfecture ?

Le télétravail est maintenu jusqu’à nouvel ordre. Notamment pour les personnes fragiles ou pouvant présenter des risques face à la pathologie. Le nombre de visite en préfecture et sous-préfecture se fera uniquement sur rendez-vous. Quant aux audioconférences et visioconférences, même si certaines choses sont à améliorer au plan technique, elles ont encore de beaux lendemains devant elles…

Rester en zone rouge ne permettra pas de se rendre dans les jardins et les espaces extérieurs publics. Mais, les facteurs de risque ne sont-ils pas plus élevés si on déambule dans les rues d’une ville ?

Le but de l’opération en prenant ces arrêtés était de limiter le risque d’une trop grande affluence dans ces espaces publics. Surtout par temps d’ensoleillement. J’ai pleinement conscience que ces mesures ont pu être incompréhensibles, voire difficiles pour certaines personnes. Mais, les appliquer aura permis d’être davantage concentré sur l’objet premier de ce dispositif : la vigilance et rien que la vigilance…

D’autres dossiers, d’avant crise, étaient en examen sur votre bureau : qu’en est-il de leur gestion immédiate ?

Certains de ces dossiers ont pu progresser naturellement. D’autres, en revanche, ont été reportés du fait du contexte si particulier. Les agents en charge de ces mêmes dossiers étant absents, il était impossible de les poursuivre. Mais, je suis très attaché à une reprise rapide de ces dossiers en cours.

C’est votre premier poste dans le corps préfectoral. Comme entrée en matière, il y a mieux, convenons-en ! Sur un plan personnel, comment vivez-vous cette période de remise en cause de nos principes les plus chers : ceux de la liberté et de l’initiative…

J’ai eu la chance d’avoir effectué deux mois de vie normale dans l’Yonne et d’avoir pu rencontrer la plupart des acteurs décisionnaires entre janvier et février. Cela m’a énormément aidé par la suite dans la gestion de cette crise exceptionnelle.

Mais, il est vrai que la situation est très difficile. Personne ne l’a jamais vécue auparavant. Il a fallu trouver un temps d’adaptation. L’Yonne dispose aussi d’un tissu d’élus, d’institutionnels et de décideurs économiques très engagés dans la vie quotidienne : l’Etat a pu conforter son rôle et ses services en s’appuyant fortement sur ce tissu de compétences et d’expertises locales.

En guise de conclusion, quels messages forts adresseriez-vous à vos concitoyens de l’Yonne ?

Qu’ils reprennent confiance en retournant sur leur lieu de travail en se préservant des risques grâce aux gestes barrières et aux mesures de distanciation physique. C’est de cette manière que nous retrouverons la vie normale qui nous fait tant défaut à l’heure actuelle…  

 

Propos recueillis par Thierry BRET

 

 


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La réouverture des services culturels est dans les cartons. Les aficionados respirent avec un peu plus d’aisance à l’annonce de décisions prises par les services de la Ville. Même si beaucoup de choses demeurent encore en suspens et pourrait nuire à la programmation habituelle...

AUXERRE : Ca y est : on connaît enfin quelques dates de réouverture des espaces culturels qui symbolisent la richesse patrimoniale et artistique de la capitale de l’Yonne. Même s’il faudra encore patienter quelques semaines avant de pouvoir fréquenter de nouveau en toute liberté ces lieux synonymes d’évasion intellectuelle.

Les services de la Ville doivent s’assurer avant toute chose que les mesures barrières et les protections sanitaires soient correctement appliquées.

Ainsi, le musée d’Auxerre, le Muséum, l’Abbaye Saint-Germain, le musée Leblanc-Duvernoy ou encore la salle Eckmülh, située dans le prolongement de l’hôtel de ville, rouvriront leurs portes le 30 mai.

Du côté des bibliophiles et des férus de lecture, il faudra compter quelques jours supplémentaires avant de pouvoir pénétrer à nouveau dans le complexe de la bibliothèque municipale. L’établissement assurera le prêt de livres à partir du 02 juin. Il en sera de même pour l’artothèque.

 

Une fête de la musique sur Facebook ?

 

Quant à la programmation des événementiels culturels déclinés en extérieur, elle risque d’être passablement différente de la saison dernière.

Si le traditionnel festival des « Rues Barrées » a été confirmé aux dates du 15 et 16 août mais dans une forme particulière du fait des gestes barrières et de la distanciation physique, la tenue de « Garçon la Note », animation concoctée entre juillet et août dans les bars et cafés de l’Auxerrois, demeure toutefois suspendue à l’évolution du contexte.

Il en est de même de la traditionnelle, et incontournable, fête de la musique le 21 juin qui est également en suspens.

La Ville qui dit réfléchir à une variante numérique organisée en Facebook live attend les ultimes directives des différents ministères.

Vis-à-vis de la jeunesse, les programmes ludiques des « Lézards des Arts » et des « Vacances sportives » restent maintenus au mois d’août. Il est vrai que d’ici là, beaucoup espèrent que la chaleur aura réglé son compte à ce maudit coronavirus…

 

 

 

 


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Vingt-trois salariés issus des organismes de la Sécurité sociale, essentiellement de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) et de son Centre d’examens de santé (CES) constituent l’ossature de cette équipe ayant pour objectif d’identifier les patients contaminés par le coronavirus et leurs cercles de contamination potentielle. Briefés ce lundi matin à leur nouvelle mission, ces volontaires entameront leur travail dès le milieu de semaine dans l’Yonne…

AUXERRE : A l’instar de ce qui se met en place dans d’autres départements de l’Hexagone, l’Yonne disposera d’ici peu de sa plateforme téléphonique dédiée au traçage des patients contaminés par le COVID 19.   

En effet, vingt-trois salariés de la CPAM de l’Yonne et du CES agiront en qualité d’agents opérateur lors de cette mission assujettie aux dispositions prises par le gouvernement dans le cadre de son plan sanitaire. Les mots d’ordre se déclinent en un singulier triptyque : repérer, dépister et isoler.

Réunie pour la première fois en présentiel ce lundi matin dans les locaux de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de l’Yonne, l’équipe a reçu une formation spécifique aux principes de base de cette mission.

Celle-ci devant durer le temps qu’il faudra, devait préciser de manière laconique le directeur de la CPAM de l’Yonne, Patrick KAZANDJIAN. Ce dernier en sera le coordinateur principal. Même si deux cadres de la vénérable institution dont une personne ayant fait ses gammes au sein de l’Ecole nationale de la Sécurité sociale en assumeront le fonctionnement au quotidien.

Mobilisée sept jours sur sept, de 8 heures à 19 heures, la cellule adoptera le credo suivant dans son approche opérationnelle : réactivité et rapidité. L’objectif étant de stopper dans l’œuf la chaîne de transmission de l’infection virologique qui a conduit le pays à vivre un étrange confinement.

 

Une plateforme amenée à se renforcer si les besoins s’en font ressentir…

 

On sait que les indicateurs de transmission de la pathologie sont élevés. Une valeur de trois qui est bien supérieure à la traditionnelle grippe hivernale. Mais qui se situe bien en-deçà de la rougeole (12). Or, l’idéal pour que ce plan sanitaire se révèle probant serait de ne point dépasser le seuil de l’unité. Malheureusement, après avoir flirté avec un indicateur à 0,6, signe que le COVID 19 était moins réactif à se transmettre d’un individu à l’autre, un léger relâchement a été observé dans l’Yonne en milieu de semaine dernière selon les statistiques exprimées par Santé Publique France. Nous sommes donc remontés à un.

 

 

Si les besoins s’en faisaient ressentir, la plateforme de traçage verrait ses effectifs augmentés. De sept à huit personnes supplémentaires pourraient être amenées avec la même volonté implicative que leurs vingt-trois premiers collègues à grossir les rangs pour traquer l’ennemi public numéro un.

Dans l’absolu, l’équipe de traçage en lien avec les professionnels de santé de l’Yonne contribuera à identifier le plus rapidement possible et à accompagner les personnes qui ont été en contact avec un patient testé positif au coronavirus. Si l’ensemble du dispositif est sécurisé et respectueux de toutes les garanties requises, il est gratuit.

 

Des tests pris en charge à 100 %...

 

L’équipe de traçage prendra contact avec le patient dit « zéro » afin de répertorier avec lui toutes les personnes dites « contact » et recueillir l’ensemble des éléments nécessaires pour les informer.

Précisons que le consentement du patient zéro est recueilli pour que son identité soit révélée aux personnes contact identifiées.

Il ne restera alors aux personnes dites « contact » et présentant des risques élevés de contamination à se faire tester au plus vite. La cellule informera également sur les mesures de confinement à mettre en œuvre qui seront précisées à chaque personne concernée avec le cas échéant la délivrance d’un arrêt de travail.

En outre, pour chaque nouveau cas signalé par le médecin, l’assurance maladie se chargera dans les 24 heures d’appeler individuellement chaque personne pour les informer de leur potentielle exposition au virus et leur présenter les consignes sanitaires à suivre.

Ces consignes reposent sur un confinement de quatorze jours et un test de dépistage à réaliser rapidement si la personne est symptomatique ou à J + 7 après l’exposition au virus si la personne est asymptomatique. Ce test est pris en charge à 100 %.

 

 


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