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On croise les doigts. Il ne manquerait plus que le fameux dicton se vérifie et ce serait incontestablement la soupe à la grimace du côté de la force organisatrice, en l’occurrence la Ville de Sens. Facétieux, Francis SARLIN assène malgré tout ladite phrase : « Beau temps à la foire de Montereau, mauvais temps à la foire de Sens… ». Aïe ! Et en ce jour de conférence de presse afin de mieux décortiquer l’état d’esprit de cette édition 2022 de l’une des plus importantes foires de France (celle du nord de l’Yonne, évidemment !), le soleil règne en maître dans le ciel de façon insolente alors que s’inaugure l’évènement en Seine-et-Marne !

 

SENS : La petite phrase de l’excellent Francis SARLIN s’avérera-t-elle prémonitoire in fine ? Glissée subrepticement entre deux explications de texte fournies par l’édile Marie-Louise FORT qui se félicite de « la renaissance de ce rendez-vous capital pour la vie commerçante locale », après une période perturbée par la COVID, et Clarisse QUENTIN, l’élue en charge de l’essor économique, qui en prône « toutes les vertus attractives pour le territoire », l’expression empruntée à un dicton de jadis par le directeur de l’Office du Commerce et de l’Artisanat du Grand Sénonais pourrait presque refroidir l’enthousiasme des organisateurs. Que nenni, il n’en est rien ! D’abord, un adage d’autrefois n’est pas un gage de science infuse. Et puis, les dictons sont prononcés pour être démentis le plus souvent !

 

La Foire de Sens : l’une des plus importantes de l’Hexagone selon sa configuration…

 

A une petite longueur de l’entame de la 93ème Foire commerciale de la capitale de l’Yonne septentrionale – le poumon économique de notre territoire – l’ambiance vire au beau fixe avant que les exposants et les forains ne prennent possession des boulevards du cœur de ville où est accueilli d’ordinaire le plus grand évènement commercial de l’Yonne.

A l’aise lors de la conférence de presse, la présidente-maire du Grand Sénonais ne cache pas sa satisfaction de renouer avec l’exercice : celui qui prévaut d’ici quelques jours, le 28 avril précisément à partir de 10 heures, d’inaugurer cet évènementiel qui attire les foules depuis des lustres. Pas besoin de remonter aux temps immémoriaux du Moyen-Age, cher à l’érudit local Bernard BROUSSE, pour savoir que la foire commerçante de Sens demeure l’une de ces références, cette quasi-institution, dont il faut avoir arpenté au moins une fois dans son existence les travées.

 

 

Le reflet de l’attractivité économique du département…

 

Forcément, l’équipe municipale et ses services dont celui de la communication, au four, au moulin et à l’après-vente, se disent ultra mobilisés pour que cette grande fête populaire retrouve son lustre d’antan après une période complexe du fait de la crise sanitaire durant deux saisons.

Comme le rappelle Clarisse QUENTIN, « la Foire de Sens demeure l’une des grandes manifestations annuelles dans le paysage attractif de notre territoire ». Un évènementiel qui attire et assure la convergence en un seul lieu de milliers de visiteurs chaque année de l’Ile-de-France limitrophe, de l’Aube, du Loiret, et…de l’Yonne, de facto.

Pour ses retrouvailles avec un public qui en redemande chaque année, un thème central sera déclinable durant les cinq jours que durera cette animation peaufinée depuis des mois. Son fil d’Ariane : le cadre de vie. A croire que nous l’aurions presque omis de nos pensées et de notre vie depuis ces vingt mois de pandémie et de repli sur soi-même.

 

Plus de cent mille visiteurs attendus durant ces cinq jours…

 

Un cadre de vie qui prendra la forme du sport, de la musique, de la gastronomie, de l’art floral et des arts tout court ! Des items déclinés au fil de l’eau durant ces cinq jours de liesse, agrémentés de la fête foraine, le corollaire indispensable pour préserver cet œcuménisme volontaire, entre petits et grands, entre jeunes et moins jeunes, dans le plus pur esprit familial. Tout cela sur 3,5 kilomètres de stands et sites de démonstration !

Pas de soucis pour s’y retrouver ! Cette année, innovation oblige, un QR Code offrira la possibilité de trouver la localisation de l’exposant recherché. Donc, c’est une affaire rondement menée pour profiter au maximum de ces centaines de professionnels, de ces stands abondamment garnis, des 1 600 mètres carrés d’espace couvert avec sa restauration, de ses spectacles, de son plateau TV, de ses surprises, aussi. Jusqu’à tard dans la soirée, mais pas au-delà de 22h30, respect des riverains oblige.

D’ordinaire, plus de cent mille visiteurs se rendent sur les promenades de la sous-préfecture de l’Yonne afin de profiter de ce climat bon enfant. Combien seront-ils cette année encore à venir apprécier l’esprit festif de grand rendez-vous du printemps ?

Très nombreux assurément, puisque de toute façon, plus personne ne croit encore aux vieux dictons !

 

 

En savoir plus :

Foire de Sens

Du 28 avril au 02 mai 2022 à partir de 10 heures.

Entrée gratuite.

Renseignements : www.ville-sens.fr

 

Thierry BRET

 

 

 


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Alors que la campagne électorale est close de manière officielle depuis vendredi soir minuit, les partisans des deux candidats retiennent leur souffle à la veille d’un scrutin qui va influencer l’avenir de notre pays au cours des cinq prochaines années. L’image se veut symbolique car entre ces deux affiches placardées dans les rues d’Auxerre figure un panneau routier de sens interdit. Lequel des deux prétendants en sera le destinataire in fine ?

 

BILLET :

 

Lundi  

 

Les urnes ont parlé et pour la troisième fois en vingt ans, l’extrême droite est présente au second tour. A l’instar d’Anne HIDALGO pour le PS, la candidate LR Valérie PECRESSE essuie une lourde défaite avec moins de 5 % des voix. Un naufrage qu’avait anticipé le député de l’Yonne Guillaume LARRIVÉ qui, dès le 23 mars dernier, appelait à construire une nouvelle majorité avec les Marcheurs en cas de défaite de la présidente du Conseil régional d’Ile-de-France. Un appel du pied à Emmanuel MACRON qui en a fait tousser plus d’un dans le camp des Républicains. Cela lui vaudra peut-être un strapontin ministériel en cas de victoire de son poulain. Car en politique comme ailleurs, mieux vaut être dans les premiers sur la ligne de départ... Une opportunité qu’avait su en 2017 saisir un autre élu icaunais, Jean-Baptiste LEMOYNE, le plus rapide à « dézinguer » son camarade d’alors François FILLON et à rejoindre le camp du futur président. Un ralliement qui lui valut le 21 juin de la même année d’être nommé secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le DRIAN sous le gouvernement d’Edouard PHILIPPE. Reste à savoir en cas de défaite de Marine LE PEN, s’il y aura assez de sièges pour tout le monde autour de la table du premier Conseil des ministres pour récompenser tous les convertis de la dernière heure…

 

 

Mardi

 

Les candidats passent, les affiches demeurent… Exit Éric ZEMMOUR mais ses supporters les plus zélés ont joué de la colle et du pinceau jusqu’au dernier moment avant le premier tour des présidentielles. De prime abord, l’on pourrait imaginer que les amateurs du groupe « L’Entourloop » avant son passage au Silex à Auxerre le 15 avril dernier, aient voulu saboter la campagne du candidat populiste et pétainiste en juxtaposant des affiches pour leur donner un message subliminal et destructeur… Il n’en est rien ! A y regarder de plus près, l’on découvre que c’est bien l’équipe de campagne de ZEMMOUR qui a recouvert en partie seulement les affiches du groupe de reggae et hip hop pour délivrer ce salutaire avertissement… On ne leur connaissait pas un tel sens de l’humour. A moins qu’il s’agisse d’un sursaut de lucidité !

 

 

Mercredi

 

Marine Le PEN est arrivée en tête à l’issue du premier tour dans plus de 75 % des communes icaunaises, renforçant un peu plus l’ancrage à droite de notre département, dans sa composante la plus extrême. Après avoir rayonné dans le Nord Sénonais, le drapeau bleu marine flotte désormais aux quatre coins du territoire. De Branches à Domats, en passant par Brienon, Chailley ou Saint-Agnan, la candidate du RN dépasse même la barre des 40 % dans 66 communes. De l’autre côté de l’échiquier, Jean-Luc MELENCHON obtient plus de 20 % des suffrages dans 72 communes, avec parfois de surprenantes confrontations, comme à Junay, commune du Tonnerrois, où le candidat de la France Insoumise obtient près de 44 % des suffrages alors qu’a Tronchoy, distante de seulement quelques kilomètres, il franchit avec peine la barre des 8 % contre 40 % à sa rivale !

 

 

Jeudi

 

Alain FERRANDI et Pierre ALESSANDRI, membres du commando Erignac et condamnés pour cela à la réclusion criminelle à perpétuité ont été rapatriés en Corse. Ils finiront de purger leur peine dans une prison insulaire. Une décision faisant suite à la levée par le Premier ministre Jean CASTEX, de leur statut de « détenu particulièrement surveillé », en réponse à l’agression mortelle d’Yvan COLONNA qui avait suscité une flambée de colère dans toute l’île. Ironie de l’histoire, c’est justement pour ne pas avoir été « particulièrement surveillé », que l’assassin du préfet ERIGNAC a pu être victime d’un codétenu dans sa prison d’Arles…   

 

Vendredi

 

Un passant facétieux a tagué la vitrine de l’antenne auxerroise d’Europe Ecologie Les Verts. Un « raté » lourd de signification sans que l’on sache très bien s’il visait le candidat Yannick JADOT ou l’écologie en général… Si l’on en juge par le constat dressé le 04 avril dernier dans le rapport du GIEC concernant le réchauffement climatique, c’est toute la planète qui risque de « rater » son avenir et en l’occurrence, pas de second tour pour rattraper la mise !

 

 

Samedi

 

C’est un pays à deux heures d’avion de la France, particulièrement prisé de nos compatriotes. Le tourisme marocain contribue pour près de 10 % du PIB et le secteur est particulièrement meurtri après deux ans de pandémie et une baisse drastique des recettes en devises. Pour autant, comme ailleurs, les prix des carburants ont flambé ces dernières semaines. Il n’est pas rare de trouver le litre de gazole à plus de 13 dirhams, soit un peu moins de 1,30 euros. Des chiffres qui pourraient en faire rêver plus d’un mais qui, ramenés à ceux du salaire minimum marocain fixé à 280 euros et du salaire moyen ne dépassant pas 375 euros laissent à réfléchir et font relativiser nos soucis du quotidien…

 

 

Dimanche

 

Dans tout juste une semaine, les électeurs auront tranché. En se concentrant sur son discours social, la candidate estampillée Rassemblement National aura-t-elle réussi à faire oublier ses relations sulfureuses avec un Vladimir POUTINE ou un Viktor ORBAN…? Prêt à souscrire un nouveau bail, le locataire du 55, rue du Faubourg Saint-Honoré parviendra-t-il enfin à attirer le vote populaire… ? Pour qui le sens interdit… ? Gare toutefois à ce que l’affrontement entre le populisme et le libéralisme classique ne débouche sur une France coupée en deux, avide d’un troisième tour dans la rue, ou sur les ronds-points !

 

Dominique BERNERD

 


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A quels saints se vouer lorsque l’on est à la tête d’une entreprise de travaux publics aujourd’hui ? Certes, face à une conjoncture pour le moins délicate (conséquences de la crise sanitaire, orages noirs qui s’accumulent sur la partie orientale de l’Europe), le moral est en berne car les prix, eux, ne cessent d’atteindre des sommets. Une poussée de fièvre inflationniste inéluctable qui grève les budgets. A commencer par ceux des sociétés qui tentent tant bien que mal de relever la tête et de garder le cap imposé par leurs carnets de commandes…

 

FLOGNY-LA-CHAPELLE A date, les professionnels des travaux publics ne rencontrent pas encore de problématiques liées à la pénurie sur les matières premières utilisées sur leurs chantiers. Une nouvelle positive, malgré ce vaste maelström d’informations néfastes qui leur tombe dessus depuis un moment. Une nouvelle à accueillir avec une réelle satisfaction, tout de même. Celle-ci étant synonyme de non-blocage des chantiers. Pour l’instant, devrait-on préciser un brin optimiste et en croisant les doigts.

Pour l’heure, le souci se situe ailleurs pour les entrepreneurs de la filière. Du côté de l’envolée vertigineuse des prix. Cela coince vraiment aux entournures et cela fait mal aux porte-monnaie déjà décharnés des sociétés du secteur qui ne s’attendaient pas à de telles secousses telluriques, mettant à mal leurs budgets et leurs projets de développement. Voire d’investissements.

La surcharge inflationniste observée sur les tarifs énergétiques depuis plusieurs semaines inquiète de plus en plus le sérail de la FRTP, la Fédération régionale des Travaux Publics. L’un de ses représentants départementaux, en la personne de Baptiste MANSANTI, dirigeant de la société éponyme, se soucie de cette progression tarifaire exceptionnelle. Entraînant de facto des répercussions de plus de 30 % sur les factures de gaz et d’électricité à l’année. Un bail…

Un alourdissement des notes à payer qui vient s’ajouter au 30 % de hausses constatées sur le prix des matériaux usuels, à commencer par les granulats, le bitume ou les enrobés.  

« Nous avons atteint des sommets tarifaires que je n’avais jamais observé jusque-là, souligne Baptiste MANSANTI, quelque peu désabusé par une situation devant perdurer si les choses s’enlisaient durablement en Ukraine. Nous suivons l’évolution de ce dossier avec vigilance… ».

 

 

Une demi-douzaine de courriers par jour de la part des fournisseurs…

 

D’autant que tous les produits dérivés des énergies fossiles (bitume, enrobé, gaz, pétrole, carburants) suivent une irrésistible courbe spéculative qui ne devrait pas en rester là selon les experts.

Impactées par ces effets en cascade, les sociétés de travaux publics subissent aussi le contre-coup de leurs fournisseurs. Les courriers rappelant une correction tarifaire sur des commandes pourtant passées de longues dates s’accumulent sur le bureau de Baptiste MANSANTI. Las, et le regard triste, il présente une liasse de documents qui ne cesse de s’étoffer de jour en jour, à son grand désarroi. Et malheureusement, à la lecture rapide de ces missives liminaires, il n’est fait aucune mention de pouvoir négocier quoi que ce soit dans les contrats.

Et quand ce ne sont pas les entreprises partenaires qui se rappellent au bon souvenir de leurs débiteurs, c’est évidemment l’Etat qui revient à la surface, telle une hydre à plusieurs têtes avec une nouvelle surcharge fiscale à appliquer sur le prix des carburants et de l’énergie, soit au 01 mai, plus quatre euros en moyenne perçus en sus par mètre cube sur les carburants spécifiques aux engins.

Bref, en quinze ans d’antériorité entrepreneuriale, le dirigeant de Flogny-la-Chapelle n’avait jamais vu une telle hystérisation de la chose spéculative (mais à qui in fine profite donc le crime ?), une situation ubuesque qui en serait presque risible si le contexte mondial n’était pas aussi névralgique.

 

 

Revoir la hiérarchisation du carnet de commandes…

 

Dès lors, en bon capitaine de corvette qu’il est devenu en reprenant le gouvernail de l’entreprise familiale, Baptiste MANSANTI repousse dès qu’il le peut et que cela se justifie du fait de l’éloignement de certains travaux la dead-line des chantiers, initialement portée sur le carnet de commandes. Le plus souvent après la rentrée automnale ; souhaitant que la conjoncture internationale s’améliore un chouïa. Tout en tentant de conserver ses marges.

Un délicat travail d’équilibriste du quotidien pour le quadragénaire qui s’expose, et il le sait, aux risques d’impayés de la part de clients qui seraient étranglés par ces hausses exponentielles qui font plonger le PIB de l’Hexagone.

Se refusant de céder à la panique, l’entrepreneur prend soin d’analyser dans le calme son carnet de commandes, en priorisant les chantiers à exécuter. Voire en les mutualisant dès que possible.

Sur le marché des collectivités, et de la commande publique par effet de ricochet, la préfecture a alerté les structures institutionnelles à accueillir favorablement les révisions de prix de manière systématique. Et de suspendre toutes pénalités de retard devant contraindre les chantiers à ralentir du fait de ce contexte complexe.

 

 

« Il faudrait aussi accélérer la publication des index permettant les mécanismes de révision des prix, ajoute Baptiste MANSANTI, en les ramenant à 45 jours… ».

Une proposition que ne cesse de marteler la FRTP en cette période d’entre deux tours de la présidentielle.

L’emploi du GNR et sa fiscalité avantageuse pour alimenter les engins de chantiers qui ne peuvent fonctionner à l’électrique sont privilégiés parmi les préconisations envisageables. Même si le prix au litre de ce carburant hors taxes est passé de soixante centimes d’euros avant la crise à 1,90 euros aujourd’hui

Autre aspect sensible de cette équation insoluble à plusieurs inconnues, le recrutement et la non-augmentation des salaires.

« Je recherche de trois à quatre nouveaux collaborateurs qui pourraient renforcer mes équipes en qualité de conducteurs d’engins, de maçons et de conducteurs de machine, argumente le président de la FRTP 89, or, je n’ai pas les moyens de financer leurs postes à l’heure actuelle compte tenu de la conjoncture… ».

Pour l’heure, la société MANSANTI poursuivra ses missions régaliennes, à savoir l’entretien des voiries, les travaux d’assainissement d’eau potable et usagée, et de terrassement en s’appuyant sur sa force vive de vingt-cinq salariés.

« On se serre les coudes, on fait le dos rond et on attend des jours meilleurs, résume le dirigeant un brin pessimiste mais ô combien réaliste sur la situation de la filière, nous sommes en contact direct dans le cadre d’un protocole avec le préfet de l’Yonne (une manière de faire connaissance avec Pascal JAN, nouveau représentant de l’Etat), afin de faire face à toutes les situations… ».

Les travaux publics, à l’instar de bon nombre de secteurs économiques, sont comme du lait à surveiller sur le feu, qui pour l’heure, ne déborde pas encore de la casserole…Pourvu que cela dure.

 

Thierry BRET

 


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Ce ne sont que quelques lignes rédigées à la va-vite sur un large tableau blanc, immaculé de toute autre inscription. Le vert clair du feutre fait ressortir bien distinctement chacun des mots. Dont les deux premiers, où il est question de « challenge » et de « marginaux ». Mais, aussi de « meringues », de « repas » et de « bon cadeau ». Avec un « M » majuscule, s’il vous plaît, pour mieux identifier ces personnes qui squattent les abords du magasin « MONOPRIX ». Un message lapidaire dans sa forme mais tellement curieux et décalé sur le fond qu’il fait désormais le tour des rédactions de l’Hexagone pour en comprendre la vraie signification…

 

AUXERRE Serait-ce une blague de potache, certes à l’humour un peu simpliste, douteux et sarcastique, faite à l’approche de Pâques et de la fameuse chasse aux œufs ? Juste avant de partir en week-end et de profiter des vacances ? Une manière épistolaire, plutôt tirée vers le bas de tuer le temps entre deux interventions vécues sur le terrain en chambrant quelque peu les camarades de promotion et leurs cibles potentiellement définies ? Ou mieux encore le moyen d’utiliser le lot de feutres neufs encore vierges de toute écriture qui sert à noter en règle générale des ordres de mission sur le grand tableau mural qui ornemente l’un des bureaux ?

Peut-être. Après tout, dans toute corporation, y compris celle de la police municipale où auraient été relevés ces écrits pour le moins surprenants révélés à la presse locale comme nationale, on peut aussi s’adonner à la sacro-sainte pratique de « joindre l’utile à l’agréable », de remplir ses missions en s’amusant un petit peu tout en se parodiant, voire de se moquer gentiment du contexte dans lequel on évolue au quotidien. Peut-être.

Ou peut-être pas. Alors, ces écrits qui semblaient si anodins en première lecture sur ce tableau apparaîtraient nettement plus malsains et sordides dans les faits, augurant de pratiques discriminatoires odieuses à la limite du cynisme, s’ils étaient avérés.

 

Des avantages en nature pour la police municipale si elle refoule les SDF ?

 

Rappelons ce qui a été jeté sur ce tableau qui accueille dans l’un de ses coins des coupures de presse et un emploi du temps. Les mots suivants, « Challenge Marginaux, si plus de marginaux devant Monoprix au 30 avril, chaque agent recevra un sachet de meringues maison, un repas cohésion offert (cohésion ?), un bon cadeau et enfin un coffret gourmand personnalisé ».

On se croirait revenu à la période de Noël, au moment de la remise des cadeaux d’entreprise qui sont adressés aux meilleurs des fournisseurs et partenaires de l’année. Voire des collaborateurs pour les récompenser de leurs implications commerciales.

Sauf là, dans le cadre qui nous intéresse, il s’agit de la police municipale d’Auxerre où ont été rédigés ces mots sur ce tableau, une filière professionnelle qui n’assure point d’activités commerciales sur le terrain. On est bien d’accord.

Auteur de deux courriers, l’un destiné au procureur de la République, l’autre au préfet de l’Yonne, l’élu de l’opposition Rémi PROU-MELINE, d’obédience divers gauche, a été le premier à révéler ce fait d’actualité qui « porte atteinte à la déontologie de la police municipale d’une façon générale et à celle d’Auxerre, en particulier ».

 

 

Destinataire de deux photos réalisées vraisemblablement dans les locaux de la police municipale de la capitale de l’Yonne, l’élu, indigné par ce qu’il venait de découvrir, n’a pu s’empêcher de garder cela pour lui.

« D’après ces documents, explique-t-il, les policiers municipaux sont incités à accomplir une mission discriminatoire à l’encontre des marginaux qui stationnent devant le magasin Monoprix sous forme d’un objectif à atteindre et donnant lieu à des avantages en nature… ».

Le jeune conseiller d’opposition s’interroge sur le bien-fondé de ces avantages en nature et leur légitimité. « Il semble que cette consigne contrevient à la fois à la loi, réprimant toute discrimination entre les citoyens de par leurs conditions sociales mais aussi au code de déontologie des agents de police municipaux (Code de Sécurité intérieur) ».

 

 

Le parquet d’Auxerre a décidé de mener l’enquête…

 

Autre pavé dans la mare, jeté en pâture par Rémi PROU-MELINE, qui est intervenu sur les antennes de TF1, dimanche dernier, le fait que l’on propose des paniers gourmands pour exercer une pression discriminatoire sur des personnes en difficulté et qui ne peuvent se nourrir correctement. Un peu à la manière de l’arroseur arrosé.

Certes, il est vrai que les sans-abris d’Auxerre aiment se retrouver depuis longtemps devant les portes de la surface commerçante de la rue du Temple. Parfois, ils échangent quelques mots avec les chalands qui pénètrent dans le magasin. Mais, le plus souvent, ils font détourner les clients un peu plus loin qui pénètrent dans l’enceinte du commerce par d’autres entrées.

D’autres de ces SDF sont aussi les auteurs de nuisances nocturnes qui perturbent les riverains, notamment dès la période estivale revenue. Ce secteur de la ville n’est par ailleurs pas le seul à connaître ce genre de situations parfois très complexes à gérer pour la police municipale.

Le parc Roscoff, sur la rive droite, est l’antre préféré de personnes s’adonnant à quelques trafics en tout genre, selon les commerçants de la place. Quant aux jeunes mamans, qui fréquentent le petit square face au palais de justice (un comble), elles n’osent parfois plus y emmener leurs bambins l’après-midi dans les bacs à sable de peur d’y retrouver des seringues. Ou d’y faire d’hasardeuses rencontres de personnes sous l’emprise d’alcool.

Depuis la réception du courrier envoyé à son intention par l’élu auxerrois, le parquet a décidé de faire toute la lumière sur cette affaire en menant une enquête approfondie auprès des services de la police municipale.

Si les faits se vérifiaient au fil des investigations à venir, on découvrirait alors quel est le pâtissier-confiseur de la place qui propose ses meringues faites maison à la police municipale auxerroise pour les aider à déloger les marginaux « affamés ». Ironique, non ?

 

Thierry BRET

 

 


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L’affiche est annoncée comme prometteuse. Un plateau de premier choix, comprenant d’anciennes gloires de cet art martial, fleuron de l’olympisme, et de jeunes loups, porteurs d’espoirs dont certains se sont distingués à Tokyo en juillet dernier. L’évènement sera concocté avec le concours du Département qui lance ainsi l’opération « Terre de Jeux ».

 

AUXERRE Premier évènement majeur de la campagne de sensibilisation à l’esprit de l’olympisme qui va se propager sur le territoire de l’Yonne, cette soirée « Influence » mijotée aux petits oignons par le Conseil départemental de l’Yonne et le Comité de l’Yonne du Judo. Elle devrait trouver bon écho auprès des adeptes de cette discipline et des milieux institutionnels, voire économiques du cru.

Son principe est simple. Accueillir lors d’une soirée finement ciselée, le 06 mai prochain, un plateau de choix consacré à cet univers sportif fournisseur de moult médailles aux Jeux Olympiques et aux championnats du monde. Plateau auquel il aura été assorti des représentants des milieux entrepreneuriaux et institutionnels.

Il sera question de transposer les valeurs morales et éducatives du judo en direction de cette sphère économique qui, plus que jamais, mène à son niveau un sacré combat, celui de la compétitivité et de l’employabilité.

 

 

Témoignages, exemples, ressentis personnels, vécus et expériences s’additionneront le temps d’une soirée extraordinaire par la richesse de ses intervenants, dont un champion olympique sacré à Tokyo.

L’évènement sera animé par l’ex-judoka Frédéric LECANU, reconverti aujourd’hui en commentateur télévisé. On notera aussi parmi les personnalités la présence du président de la Fédération Française de Judo, Stéphane NOMIS, ainsi que le secrétaire général du comité départemental, Pascal LUCAS.

C’est Patrick GENDRAUD, président du Conseil départemental qui aura l’honneur d’ouvrir de manière officielle cette grande soirée où le sport sera roi et le judo son meilleur ambassadeur.

 

En savoir plus 

 

Soirée « Influence » spéciale judo

Vendredi 06 mai 2022

A partir de 19h00

Salle des fêtes de la Jonchère

VENOY

 

Thierry BRET

 

 


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