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Il est aux anges, Thierry CHANUSSOT ! Le directeur du territoire Nord Bourgogne Région Centre Est de VEOLIA Eau a apprécié l’expérience. Celle qu’il a vécue deux jours durant en  sa qualité d’exposant dans le jardin de l’Octroi qui borde une zone aquatique. Lieu d’accueil de la seconde édition des « Récid’Eau », évènementiel porté par le Syndicat Mixte du Bassin Versant de l’Armançon, le SMBVA. A destination des scolaires…

 

SAINT-FLORENTIN : Il y a des notions pédagogiques dans l’air ! A mi-chemin entre le discours éducatif pur jus et l’apport de démonstrations plus ludiques où le jeune public peut mieux appréhender les enjeux environnementaux de demain.

C’est là, toute la magie des « RécidEau » !

Sa deuxième édition a été concoctée ce week-end entre Yonne et Armançon par le SMBVA : le Syndicat Mixte du Bassin Versant de l’Armançon.

Fruit d’un partenariat avec l’Agence de l’eau Seine-Normandie – la structure est à l’initiative de ces manifestations populaires et citoyennes organisées avec le concours des acteurs de la gestion de l’eau afin de sensibiliser le grand public -, l’animation vise aussi les scolaires afin de mieux les informer aux enjeux des ressources en eau sur un territoire traversé par la Seine et tous ses affluents. En l’occurrence, l’Yonne.

 

 

Entre spectacle et conférence : il y en avait pour tous les goûts…

 

Sur ce salon, auxquels ont pris une vingtaine de partenaires directement concernés par la gestion de l’eau (à l’exemple de VEOLIA), on y aura parlé de la préservation des milieux aquatiques et humides, de la sauvegarde de la biodiversité, et naturellement de l’adaptation au changement climatique. Des sujets en nombre qui interpellent les enfants.

Le Syndicat Mixte du Bassin Versant de l’Armançon avait bien fait les choses, il est vrai. Proposant des ateliers pour approfondir toutes les thématiques traitées lors de ce second rendez-vous, mais aussi quatre représentations d’un spectacle poétique, baptisé « Le Voyage de la Goutte d'Eau » et enfin, des rencontres privilégiées avec les entreprises et institutions qui maîtrisent le sujet.

 

 

Plus de mille scolaires ont reçu des réponses à leurs interrogations…

 

In fine, plus de 1 107 personnes, élèves de cours préparatoire à la 5ème, issus d’une cinquantaine de classes, accompagnés de leurs enseignants, assistaient à cette grande fête de l’eau.

On suppose que tous les « garnements en culotte courte » sont repartis avec une somme de réponses à leurs innombrables interrogations se rapportant aux grenouilles, poissons, végétations, zones humides, biotope, etc.

Les adultes eurent l’heureuse opportunité d’écouter l’excellente Emma HAZIZA en conférence le jeudi soir. L’hydrologue, fondatrice d’un centre de recherches appliquées, dédié à l’adaptation au changement climatique (MAYANE), abordera lors de sa causerie un item ô combien crucial pour le devenir de l’humain : son adaptation face aux bouleversements inhérents au climat…

 

 

En savoir plus :

Parmi les partenaires de ce salon, on notera la présence de l’Observatoire de la Faune Sauvage de Bourgogne, la Fédération départementale de la pêche, l’Office Français de la Biodiversité, la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) de l’Yonne, la Fédération départementale des Chasseurs, le Syndicat Mixte Yonne Médian, la CIE d’Othe et d’Armance, Voies Navigables de France, Syndicat du Bassin du Serein, Maison de la Nature, l’Office National des Forêts, le Syndicat des Déchets du Centre Yonne, VEOLIA Eau, Agence de l’eau Seine-Normandie, etc.

 

 

Ce deuxième salon a été inauguré par Yves DELOT, président de la Communauté de communes Serein et Armance et maire de Saint-Florentin, Patrice BAILLET, président du Syndicat Mixte du Bassin Versant de l’Armançon, et Francis SCHNEIDER, directeur territorial Seine amont de l’Agence de l’eau Seine-Normandie.

 

Thierry BRET

 

 


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Quelques notes de piano, finement ciselées, sont jouées sur la scène du théâtre d’Auxerre. Cela ressemblerait presque, à s’y méprendre, à la lancinante mélodie composée par William SHELLER, « Un homme heureux ». Au clavier, GEHEL se « chauffe » les doigts avant de reprendre la répétition qui se déroule sous les regards scrutateurs des enseignants. Ultimes instants de répit avant que ne débute le grand spectacle du soir…

 

AUXERRE : Combien sont-ils réellement ? Une soixantaine, quatre-vingts ? Cent ? Voire davantage ? Des élèves de classes de sixième et de cinquième, formant chorales, qui viennent de différents horizons géographiques. Ceux du collège Philippe Cousteau, localisés à Brienon-sur-Armançon. Ceux, également, de Montholon. Leur établissement se nomme « La Croix de l’Orme ». Enfin, il reste les locaux de l’étape ! L’ensemble vocal de Saint-Joseph-la-Salle.

Tous sont présents au théâtre auxerrois dans le cadre du Festival de chorales académiques de l’Yonne programmé toute cette semaine. Ce qui est présenté devant nos yeux, avides de curiosité : c’est le projet « art et culture » porté par une soixantaine d’élèves de sixième/cinquième du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle. Un projet, où sont intervenues différentes enseignantes dont Noémie CORDET, qui avait en charge la partie « décors ».

Le concept se décline en chansons. Quatre morceaux ont été ainsi créés avec le concours de l’auteur, compositeur et interprète de l’Yonne, GEHEL, en relation directe avec le professeur de musique, Amélie INVERNIZZI et Noémie CORDET, professeure en arts plastiques. Précisons que la conception des décors aura vu l’intervention externe de la structure associative, « Au Bonheur des Chutes », spécialiste de la récupération et de la seconde vie apportée aux objets.

 

L’œuvre de Serge GAINSBOURG comme genèse du projet…

 

Quant aux œuvres musicales, elles sont le fruit d’un travail d’écriture en commun avec GEHEL et les élèves. L’artiste qui sera en concert le 09 juillet prochain à Clamecy (Brasserie de la Canoterie) s’est focalisé prioritairement sur la thématique de l’écologie afin d’élaborer ces nouvelles œuvres ; les textes évoquent l’eau, le plastique ou son recyclage.

La genèse de ce projet est née d’un spectacle que les collégiens auxerrois ont pu apprécier, « Gainsbourg for Kids », lors de sa programmation au Silex. S’inspirant des chansons de « L’Homme à la tête de chou », les néo-compositeurs ont alors construit patiemment la trame de leurs quatre chansons, avec l’appui précieux du chanteur régional, GEHEL.

Accompagné des percussions de Yoann LELIEVRE, GEHEL joue encore quelques accords de guitare afin d’effectuer la balance avec le technicien en charge du son. Tout est prêt avant le grand rendez-vous du soir !

 

Thierry BRET

 


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La langue des cités est très hermétique pour les non-initiés. Un peu comme dans cet argot, réveillé par la « Commune », afin que les bourgeois ne puissent entraver que « dal » ! Voici en quelques lignes croustillantes de ce sabir, parfois incompréhensible, à l’oreille du profane qui aura été usité par l’un des maîtres en la matière, le regretté Michel AUDIARD !

 

TRIBUNE : La langue des cités se concentre essentiellement sur trois sources : l’argot. Vers 1600, l’argot désigne la communauté des gueux et des mendiants puis, le nom qu’ils donnent à leur jargon. Trois éléments entrent dans la constitution de ce langage : un vocabulaire technique exprimant des notions, des activités propres au monde du vol, de la prostitution, de l'escroquerie, de la mendicité professionnelle ; ensuite un ensemble de procédés de formation lexicale qui permet de coder les mots pour créer un langage secret ; enfin, ces mots techniques, sous leur codage, survivent à leur fonction et constituent un langage marqué, fortement différencié, par lequel l'argotier et ses émules se reconnaissent. Ils affirment ainsi leur appartenance au « milieu », au groupe, avec ses aspirations et sa morale propre ! Un grand poète français du XVème siècle, François VILLON utilisera l’argot dans ses textes et pour certains, dans sa propre vie. Il aurait fait partie des « coquillards», mis en accusation dans un célèbre procès à Dijon en 1455 ! Les Communards ont prolongé l’argot avec des termes propres aux titis parisiens et BRUANT au « Chat noir » chantera des gouapes remplies de cet argot qui nous charme encore ! Pas très nouveau tout ça !

 

Le verlan ou l’usage des mots à l’envers…

 

Envers égal « verlan ». « Matou » – « Touma »… avec son roman policier, « Du Rififi chez les hommes »,  Auguste Le BRETON crée en 1953 ce nouveau langage. Pour certains historiens, les formes de métathèses remonteraient au XVIème siècle. Pas jeune non plus !

Certains mots des langues arabes imprègnent également la langue des cités. Nous avons donc des langages liés à de hauts niveaux culturels, riches, poétiques et métaphoriques.

Alors, pourquoi avons-nous une impression si désagréable lorsque nos jeunes parlent la langue des cités ? Cela ne provient pas des mots eux-mêmes mais de la manière dont ils sont vomis par nos thuriféraires de beu !

J’ai dû étudier cette langue afin de mieux communiquer avec les équipes d’un bowling que j’ai dirigé…

Afin de vous initier à cette belle langue des cités, nous vous avons concocté un petit poème à scander façon RAP ou SLAM (oubliez la chaconne ou le menuet !) :

 

 

Cité rires…

 

Y’a zga du monde qui rit, vénère des tristes

Je vèski les keufs accros du rire

Tricard des rires des rires et dérisions

Pour charmer les donzelles et les nénettes en rut

Elle est unda ma meuf elle se balade toujours

Avec des paquets d’beu dans son soutif

Quand ça me tut je ris, plus un flash dans les poches

Pas une once de beuze, de maille ou de togos

S’arracher du terre-terre pour rire sur ma planète

Brune à potron-minet t’est tékal à Semur

Pour tèje tous les pleurs et tchiper

Le malheur

On va tailler la vie sur portée musicale

Ramène tes seufs le rire, j’ai grave besoin de toi

J’ai envie de saucer les frolottes et les rates

De chansons pleines de rires, j’accroche des sourires

A ma vie et mon corps, en bling-bling roro,

Dans les résois de fête, loin des P4 et des keblos

Mes reufs karlouches mes sauces rebeu

Et mes potos poundés, éclatent de toutes leurs dents

De rires beaux et féroces et me rincent de sourires

Et je pouille-d enfin, un sourire romantique

Sur les lèvres carmin de ma racli en fête

Pésa d’amour pour moi je suis en pit de rires

J’ai pécho plein mes rêves, ouf d’amour

Et opé pour la vie, pour un tripe, une partouze

Faut niquer tous les tristes, toutes les faces mystics

Il ne reste aux mesquines que des montagnes de rires

Survivre à la merlich, faut limer en riant

Faire rire la keuba d’un comico hilare

Et les matons hagards d’une Kalesh aux  murs froids,

T’inquiète igo cité, y’aura toujours des rires

Autour d’un bon couscous, d’un kébab ou d’une soupe

Je suis guez de toi, gueuch d’amour

Y’a  foyi dans ta vie fait le plein de sourires

Comme un flow NTM, tape toi des flashes

A en mourir, à en mourir de rire,

Faut douiller le bonheur et rire mon frelot

Ça déchire grave ce soir, vient dans le crew potto

Pour éclater de rire, y’a pas d’crevard ici

Que des crèmes chargées, on va coucher la mort

Les condés et les chtars viendront danser la gigue

Dans nos cités chanmèes, pour byer les brouille-en

Les broutilles de la vie, faut rire et toujours rire

Tège les bouffons, faits gaffe aux boites de six

Surtout si t’es bledard, planque ton blaze mon frelot

Y’a pas besoin de beuze pour se taper des barres

Arrange-toi un bail, voisine la plus choucarde

Teenagers des cités, arrange ton baggy

Arrache-toi des alcatraz, angoisse ta meuf

Ambiance-là romantique bien al dans tes basquettes

Et puis rire, rire encore et toujours, rire sans fin…

Alors ? Heureux ? Difficile cette langue mais tellement poétique ! Nous sommes loin de la langue inclusive chère à notre nouveau Ministre de l’Education !

Que les « scrogneugneu » passent leur chemin, nous avons le devoir, d’écouter, d’entendre et de partager. La langue des cités, c’est un moyen de s’opposer à l’ordre établi : ça parle aussi aux vieux soixante-huitards !

Si nous faisons un pas vers notre jeunesse, on pourra leur demander d’en faire un vers nous. 

 

Jean-Paul ALLOU

 


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 « Quand le bâtiment va tout va ». L’adage vieux de près de deux siècles est bien connu. Une affirmation quelque peu érodée toutefois au regard des difficultés rencontrées aujourd’hui par la filière pour recruter, faute de main d’œuvre qualifiée existante. Encore trop souvent considérés à tort comme pénibles et sous-payés, les métiers du Bâtiment et des Travaux Publics ne sont pourtant pas dépourvus d’atouts, à commencer par une palette de formation protéiforme, comme l’ont rappelé les différents intervenants à la conférence ponctuant les Assises départementales du BTP le 19 mai dernier à Auxerre.

 

AUXERRE : Si les carnets de commandes sont aujourd’hui largement remplis et la croissance de retour, difficile pour autant de se réjouir pleinement a rappelé dans son discours d’introduction le président départemental de la Fédération Française du Bâtiment, Didier MICHEL. En cause notamment, la pénurie de matériaux mettant à mal l’organisation des chantiers et une hausse des prix généralisée difficile à répercuter au client : « certains d’entre nous ont posé des matériaux pour un montant qui ne couvrait même pas leur prix d’achat. L’entrepreneur qui passe sa commande en février sera livré en juin mais au prix déterminé le jour de la livraison ! Comment voulez-vous faire une proposition de prix dans ces conditions ? ». A ces difficultés se conjugue une masse salariale sous tension, faute de trouver de la main d’œuvre qualifiée et disponible pour répondre à la demande en cette période de suractivité. Un paradoxe que se refuse à accepter la filière, qui mise sur la qualité et la diversité des formations proposées dans le département pour espérer en des jours meilleurs.

 

 

90 % de réussite au CFA Bâtiment lors des examens…

 

Secrétaire générale du CFA Bâtiment de Bourgogne Franche-Comté, Carine BACHELET en a rappelé ces quelques chiffres à l’échelle de la région : plus de 4 000 entreprises partenaires et 2 400 apprentis accueillis chaque année, pour 90 % de réussite à l’examen et 75 % à trouver un emploi, dans les six mois suivant leur formation. Ce sont aussi 200 stagiaires en formation continue, venus d’horizons divers, souhaitant pour certains se reconvertir, avec un élément nouveau et encourageant : « l’on touche de plus en plus de jeunes qui ont suivi un cursus bachelier d’enseignement général, voire universitaire et qui reviennent en centre de formation pour s’orienter en un an vers un métier du bâtiment… ».

Composante de l’Université de Bourgogne, l’Institut Universitaire de Technologie basé à Auxerre, est composé de trois départements dont une spécialité « Génie Civil Construction Durable » ouverte en 2015. Outre des formations de niveau Bac+3, l’établissement propose depuis la rentrée dernière une nouvelle formation diplômante sur trois ans, le « Bachelor Universitaire de Technologie » (B.U.T.). Avec un cursus s’articulant autour de mises en situation professionnelles et de périodes en entreprise sous forme de stages ou en alternance. A l’étude, des enseignements spécifiques en lien avec le territoire, souligne David JOANNIC, chef de département à l’IUT, imaginant dans l’avenir et dans le cadre du département Génie Civil, un cursus de formation liant le secteur de l’hydrogène à celui du bâtiment. Si l’on en juge par les chiffres, la spécificité Génie Civil est particulièrement attractive auprès des jeunes : pas moins de 1 400 candidatures reçues à Auxerre pour une capacité d’accueil de 50 étudiants ! Même chose en ce qui concerne l’apprentissage avec 400 candidats pour  quinze élus.

 

 

Insérer les demandeurs d’emploi dans le BTP…

 

Autre facette de la formation dans le milieu du bâtiment avec le témoignage de Céline RUFFLOCH, chargée de mission au GEIQ Bâtiment Travaux Publics. Derrière cet acronyme un peu barbare, un Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification, créé dans l’Yonne en 1995, étendu à la région en 2006, visant à jeter un pont entre les entreprises adhérentes, les salariés et les différents organismes de formation. Avec pour objectif, outre la mise à disposition de personnel via des parcours d’emploi et de formation sous forme de contrats d’alternance, d’assurer un accompagnement individualisé et renforcé de sorte de maximiser les chances de réussite de chacun. En 2021, le GEIQ BTP comptait 266 entreprises adhérentes dont 77 dans le département, pour 129 personnes embauchées au niveau régional, dont 92 % issues d’un public dit prioritaire.

 

 

Directeur de l’ARIQ Yonne, (Association Régionale pour l’Insertion et la Qualification), Mathieu CHAPOTOT en a rappelé la mission première confiée par la profession : « insérer les demandeurs d’emploi dans le BTP afin de les qualifier ensuite et leur permettre de signer un CDD ou CDI, avec l’idée de les orienter vers la bonne entreprise en s’appuyant sur l’expertise terrain ». Avec là encore, des résultats probants, qui ont permis l’an dernier à 170 demandeurs d’emploi du département, de se réinsérer dans la vie active.

Dernière intervenante de la journée, Sonia PATOURET, conseillère départementale, en charge notamment de l’insertion, qui a évoqué l’action « Brique à brique » mise en place par l’instance départementale pour faire découvrir les métiers du bâtiment à des Icaunais éloignés de l’emploi et bénéficiaires du RSA. Avec là encore, comme objectif, de casser l’image encore trop souvent négative renvoyée par la filière, « le bâtiment, ce n’est pas que le sac de ciment sur le dos, il y a plein d’autres choses, plein d’autres beaux métiers… ». Insistant en parallèle sur le fait que « l’insertion, ce n’est pas un gros mot, c’est aussi de beaux parcours, de belles perspectives, le tout, c’est de relancer la machine… ». Avec parfois parmi ces bénéficiaires du RSA, un passé de maçon, de couvreur, d’électricien… « Je ne rêve que d’une chose, vous les renvoyer ! ».  

 

Dominique BERNERD

 


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Heureuse d’être là, la sénatrice de l’Yonne ? Non seulement, la parlementaire ne se privera pas de souhaiter un très joyeux anniversaire à la structure associative auxerroise qui célébrait ses vingt d’années d’existence. Mais, en outre, elle évoquera ce « chemin de fierté » qu’empruntent ses responsables dans leur quête à accompagner les travailleurs handicapés et les chômeurs de longue durée vers l’emploi…

 

AUXERRE : Le chiffre est éloquent. Il traduit le degré d’implication de ce public si particulier qui fréquente au quotidien les locaux de SITAPHY. Des personnes mobilisées dans le seul et unique but de pouvoir rebondir tôt ou tard sur le marché de l’emploi.

Chaque année – c’est une  pondération - 70 % des personnes embauchées dans les ateliers de l’organisme bénéficient d’une solution positive de sortie avant le terme de leur parcours de formation. Une grande satisfaction pour Jean-Pierre THIBAULT, président et meneur d’hommes de ce projet ; une véritable fierté, voire une raison d’être, pour celles et ceux qui ont toujours cru en la pertinence de ce concept extraordinaire.

Le principe de SITAPHY – l’entité revendique haut et fort les valeurs du « made in solidarité en France » - est de proposer à chacun de ses acteurs, handicapés ou demandeurs d’emploi de longue durée, un contrat de douze mois. Un accord entre les deux parties qui est synonyme d’immersion dans les ateliers très opérationnels de la structure, localisée à Auxerre.

Là, cornaquées par un chargé d’accompagnement, ces personnes reprendront confiance en elles, en mettant en lumière leurs capacités professionnelles. L’objectif est double, en vérité. D’une part, aplanir leurs difficultés personnelles. D’autre part, les aider à se projeter vers l’avenir et à rechercher un emploi, voire une formation qualifiante, en vue d’un futur meilleur et en phase avec leurs potentialités.

 

 

Le travail, l’une des choses primordiales favorisant l’épanouissement…

 

Un mode de fonctionnement qui sied à merveille aux attentes de la sénatrice Dominique VERIEN, présente lors de cette commémoration placée sous le sceau de la convivialité, lorsqu’elle a découvert le bilan opérationnel de l’association.

« Je suis vraiment très heureuse d’être ici, confia-t-elle lors de sa prise de parole, je constate en effet que toutes les entreprises qui évoluent dans le domaine de l’insertion sur notre territoire (et elles sont nombreuses) permettent en fait à chacun de retrouver la fierté de l’autonomie… ».

Une autonomie qui n’a pas de prix pour s’extraire de la nasse du chômage et de l’immobilisme. Puis, philosophant sur les vertus du travail, gage d’indépendance et de liberté, la présidente de l’UDI 89 rappela que le facteur travail représentait l’une des choses essentielles à l’épanouissement de l’humain.

 

 

« Sauf que, devait-elle ajouter, certains ont besoin d’un peu plus d’accompagnement que d’autres, c’est-à-dire toutes ces personnes éloignées du monde professionnel… ».

Quant à la confiance, la sénatrice qui n’en manque pas lors de ses interventions dans l’hémicycle du Palais du Luxembourg souligna que c’était la base de la construction sociétale.

« Il faut des initiatives comme celles prises par SITAPHY pour que justement chacun puisse retrouver ce chemin de la confiance, ce chemin de la fierté qui mène à se réinsérer dans la vie active… ».

Convaincue par la raison d’être de la structure, la sénatrice ? Oui, à 100 % !

 

Thierry BRET

 

 


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